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Critiques de Françoise d` Eaubonne (29)
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Je ne suis pas née pour mourir

Mélange de "Tous les hommes sont mortels" de Simone de Beauvoir (pour l'idée de la fatale immortalité) et de Wonder Woman (pour l'heroïne Amazone), c'est donc un roman d'aventures, d'histoire, de politique, de philosophie. L'autrice change de style à chacune des périodes vécues par Thécla pour s'adapter à la période: vaguement homérique pendant l'Antiquité, un peu balourde chez les Wikings, gouailleuse sans culotte à la Révolution etc ...pas mal exercice de style.

Thécla est plus maligne que Fosca et se rend compte plus vite que lui de la malédiction de l'immortalité, elle reste aussi bien plus impliquée à chacun de ses réveils (là aussi c'est bien pompé sur Simone quand même) et là où Fosca ne s'intéresse finalement qu'à lui ou ceux qu'il aime, Thécla (quel que soit le prénom qu'elle prend) reste animée d'un projet politique plutôt de gauche; et féministe évidemment.

Sympa mais parfois un peu alambiqué.

Et Julius ne reste pas assez longtemps alors qu'il a l'air super comme mec.

Intéressant recueil des sources historiques en fin d'ouvrage.







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Le sexocide des sorcières

L'avant-propos d'Elise Thiebaut qui dirige la collection "Nouvelles Lunes" et la préface de Taous Marekchi sont une bonne entrée en matière pour aborder ensuite la thèse de Françoise d'Eaubonne. Il y a bien sur dans cette thèse des références qui m'ont échappée, d'autres plus connues de moi. Et cela m'a donc permis d'apprécier cette lecture dans son ensemble . J'y reviendrai peut-être plus précisément munis d'un crayon pour souligner certains mots ou références afin d'en chercher la signification ou plus d'informations. Un lecture qui me rend curieuse ce que j'aime beaucoup. Un sujet évidemment très intéressant et qui trouve tout à fait sa place dans notre monde actuel.
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Le féminisme ou la mort

Plutôt facile à lire, on sent une écriture à la fois datée et en avance sur son temps. Si quelques passages sont très marqués par un féminisme universaliste, les passages sur les pays socialistes permettent de montrer combien le patriarcat ne s'explique pas seulement par la société capitaliste. Enfin et surtout la conscience de la finitude de nos ressources planétaires est très prégnante
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Écologie/Féminisme : Révolution ou mutation ?

J'avoue que je ne connaissais ni Françoise d'Eaubonne, ni cet essai datant de 1978...



Son écriture marque dès le début, car son actualité est toujours au goût du jour.



Je n'ai pas terminé la lecture de cet ouvrage, car celui-ci nécessite de devoir prendre son temps. Analyser chaque chose, les comprendre et les "digérer".



Cette lecture m'a demandé de me sortir de ma zone de confort, car ce n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude. Néanmoins, même si celui ci me demande plus de concentration, je sais qu'il restera dans ma bibliothèque, car malgré tout, et malheureusement, je doute que les mœurs changent tout de suite...
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Le sexocide des sorcières

Alors alors alors, voilà qui était bien sympathique !

On va dire, comment, prélude, oui, prélude, petit peton dans la porte pour le Sorcières de Mona Chollet.

Un texte bien court, on pourrait le déplorer !

Mais tout y est !

En revanche, je n'ai pas tout suivi quant à Jésus, si ce n'est que toutes les paroles sont bonnes à détourner.

Je vous le conseille vivement, de préférence avant Chollet, et dans une ambiance calme, la syntaxe est carrément chiadée.



PS : magnifique préface de Taous Merakchi !
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Écologie/Féminisme : Révolution ou mutation ?

Lectrice puis épistémologue (l'épistémologie est l'étude critique des sciences) de Engels, Marx et Lénine, Françoise d'Eaubonne (FdE) considère que ces derniers ont loupé, dans leur analyse des rapports de production classe ouvrière contre classe de capital, les rapports sociaux de sexe : la classe des femmes productrices de producteurs contre le patriarcat mâle exploiteur. Les femmes définies par leur classe de sexe subissent une superposition d'oppressions ; FdE aborde ainsi l'intersectionnalité comme on ne disait pas alors : la bourgeoise, "fille au pair" chez son patron de mari ; la prolétaire, fille au pair de son patron de mari est aussi exploitée par son patron d'usine ; et enfin, la femme qui subit l'oppression coloniale, troisième oppression en plus des deux déjà citées.



Deux mythes : la femme (éternelle) et la Terre (inépuisable).



A partir du moment où les hommes ont pris connaissance de leur rôle dans la reproduction humaine, vraisemblablement au Néolithique en observant les animaux (auparavant ils croyaient que les femmes étaient fécondées par des entités divines), ils ont domestiqué, réduit les femmes à leur fonction reproductrice par la contrainte. Filles et femmes réduites à l'abjection du rapt, de la razzia, de l'enlèvement, du mariage forcé, de l'échange contre biens et terres, du viol, de la prostitution, traitées en troupeau de (re)productrices de producteurs et de guerriers, en séparant à la fin de l'enfance le fils de la mère, le fils trahissant la mère en passant dans la caste supérieure des mâles.



Les hommes en compétition entre eux, ne supportant pas la concurrence pour l'espace et le pouvoir, déclenchent régulièrement des guerres où ils envoient la surproduction, la "ferraille humaine" écrit FdE se faire tuer à la guerre : ça fait de la place, évite le morcellement des héritages (sort des cadets sous l'Ancien Régime), et relance la construction, c'est bon pour les PIB. L'actuelle guerre en Ukraine ne déroge pas à cette règle d'airain. Dans les pays où il n'y a plus de guerres, typiquement nos sociétés européennes, le chômage indemnisé ou non, les emplois-formation, les petits boulots de l'économie informelle jouent ce rôle de voie de garage pour les surplus : on leur fait l'aumône d'un traitement social du chômage pour qu'ils ne se révoltent pas ou pas trop longtemps. On évite ainsi la surchauffe de la masse salariale des entreprises en maintenant les salaires bas et en faisant supporter la culpabilité sur les chômeurs vite déclarés "inemployables". Dès 50 ans, vous êtes bon pour la casse. Anecdote, cri du cœur de François Lenglet, journaliste économique, entendu ces derniers jours, constatant la baisse du chômage : "le chômage baisse parce que la natalité baisse". Il fallait, je vous assure, être au bon endroit au bon moment pour tomber dessus, j'ai eu de la chance, c'est un aveu très rarement fait.
Lien : http://hypathie.blogspot.com..
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Écologie/Féminisme : Révolution ou mutation ?

Françoise d'Eaubonne évoque ce qu'elle perçoit de l'évolution de la place de la femme et ce qui persiste des différences entre hommes et femmes, d'un point de vue sociétale. Depuis le texte d'origine de 1978, il y a eu des évolutions, dans un mouvement non-linéaire fait d'avancées et de régressions, mais des notions restent très actuelles.

J'ai trouvé la préface de Geneviève Pruvost très intéressante et plutôt simple d'accès. Ensuite, cet écrit de Françoise d'Eaubonne n'est pas facile à lire, j'ai du relire plusieurs fois certains passages pour les comprendre (ou pas). J'avoue ne pas avoir fini le livre. Il est plutôt intéressant mais dense et complexe à lire. Mais j'y reviendrai!

Je ne met pas d'étoile car je ne me sens pas légitime pour l'évaluer.
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Le sexocide des sorcières

Vingt ans avant Mona Chollet, Françoise d’Eaubonne s’intéressait au sort des “sorcières”, ou comment un féminicide de masse eut lieu dans l’histoire. Enfin réédité cette semaine, “Le Sexocide des sorcières” est à (re)découvrir d’urgence.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Le complexe de Diane

Dans la foulée de la sortie tonitruante et scandaleuse de l'énorme succès de librairie que fut Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir en 1949, lequel agit comme une révélation sur Françoise d'Eaubonne, Le complexe de Diane paraît en 1951 (Françoise d'Eaubonne a 31 ans) chez Julliard "à peine relu" selon la préfacière de l'ouvrage. Françoise d'Eaubonne qui a reçu Le deuxième sexe comme une révélation, mais n'est pas d'accord avec tout, livre ici sa propre analyse. Critique "foutraque", toujours selon la préface, des écrits et dits de Lénine, du marxisme, puis de l'existentialisme sartrien, de la psychanalyse freudienne qui renvoie la femme à son immanence, sa passivité, son "envie du pénis", et enfin de Simone de Beauvoir herself, entre autres de son chapitre sur l'érotisme féminin avec lequel Françoise d'Eaubonne n'est pas d'accord.../...


Lien : http://hypathie.blogspot.com..
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