Citations de Frédéric Ernotte (127)
À l’aube d’une dispute, faire croire à quelqu’un qu’il a raison est le plus puissant des extincteurs.
Même la plus volumineuse des éponges peut arriver à saturation.
L’horizon est bien plus lointain lorsqu’on ne pointe pas son nez en direction de ses chaussures.
La mort est une première de la classe. Une employée du mois. Une fonctionnaire un peu trop zélée. La mort est une droguée du travail.
Il n’y a que les gens qui tentent quelque chose qui peuvent échouer ou réussir.
Je n’ai jamais pu encadrer ces guignols qui pensent que blesser un animal à mort est une source de liesse collective.
Qu’on gagne ou qu’on perde, il faut jouer avec audace sur le terrain de sa vie.
Il faut parfois laisser les gens imaginer ce qu’ils veulent pour vivre heureux.
Je sais maintenant que la meilleure manière de tourner une page est de ne pas la lire à tout le monde.
Je sais exactement quoi faire de ce blé qui ne fait pas le bonheur. J’ai tellement d’idées qu’il me faudrait des caisses et des caisses d’argent qui ne fait pas le bonheur pour tout réaliser. Je veux bien soulager tous les gens malheureux d’avoir du fric sur la planète.
Les femmes sont si mystérieuses. Elles sont capables de laisser passer les pires horreurs et de s’emporter sur un détail insignifiant.
Qu'on le veuille ou non, la mort est une première de la classe. Une employée du mois. Une fonctionnaire un peu trop zélée. La mort est une droguée du travail. Un pion sans coeur qui décime l'échiquier sans scrupule. Sans se retourner. Sans se rendre compte des dégâts. Elle détruit des vies sans se préoccuper un quart de seconde de la haine qu'on lui voue. Elle est libre. Indomptable. Gourmande et insatiable. Elle est rebelle et elle nargue tous ceux qui se mettent en travers de sa route. La mort est cruelle. Ponctuelle. Elle fixe des rendez-vous qu'elle n'oublie jamais.
La frontière entre une victoire et une défaite est finalement plus ténue qu'il n'y paraît.
Il y a une grande différence entre mentir et ne pas dire toute la vérité. L'honnêteté est parfois contre-productive.
J'vais te raconter une anecdote. J'avais un professeur de Français à l'école. Un acharné d'orthographe. Ça rigolait pas à l'époque, tu sais. On avait peur de faire des fautes. Aujourd'hui, pouah c'est un grand n'importe quoi ! Au lieu d'apprendre aux enfants à écrire, on change le dictionnaire en fonction de leurs fautes.
Faut pas confondre l'intelligence et la culture générale. J'peux te dire que t'es un p'tit gars intelligent. Pas parce que tu sais me citer des villages en Afrique. Ça, c'est à la portée du premier touriste venu. Par contre, te dire que t'as intérêt à pouvoir les sortir au bon moment pour ne pas passer pour un con, ça, c'est intelligent.
On n'a jamais le temps. Il faut le prendre et le dompter pour en faire un prisonnier docile.
Qu’on le veuille ou non, la mort est une première de la classe. Une employée du mois. Une fonctionnaire un peu trop zélée. La mort est une droguée du travail. Un pion sans cœur qui décime l’échiquier sans scrupule. Sans se retourner. Sans se rendre compte des dégâts. Elle détruit des vies sans se préoccuper un quart de seconde de la haine qu’on lui voue. Elle est libre. Indomptable. Gourmande et insatiable. Elle est rebelle et elle nargue tous ceux qui se mettent en travers de sa route. La mort est cruelle. Ponctuelle. Elle fixe des rendez-vous qu’elle n’oublie jamais.
La meilleure façon de recevoir dix euros de mes parents n’a jamais été de demander dix euros à ma mère ou à mon père. J’en demandais cinq à chacun. Ce n’est pas une science exacte, mais c’est un principe plutôt fiable.
Il faut garder son self-control et rester organisé pour sauver des vies. On laisse de côté la fatigue, les conditions climatiques et ce genre de paramètres. La version la plus soft de notre boulot est déjà éprouvante. Pas la peine d’en ajouter des tonnes…