Citations de Frédéric Ernotte (127)
– Tu ne te rends pas compte… c’est une souffrance sans nom.
– Épile-toi à la cire et tu comprendras ce qu’est la souffrance.
La passion est-elle plus forte qu'une terrible vérité ?
Si nous passions moins de temps à nous justifier de tout peut-être que nous pourrions vivre une multitude de choses supplémentaires.
L'esprit humain est un véritable gruyère, lance Adam. Les failles ne manquent pas et une fois qu'on a trouvé ce qui fait mal, il suffit de taper sur le clou de plus en plus fort avec rage;
Le téléphone portable, c'est un peu comme un membre du corps à part entière. Une prothèse électronique sans laquelle nous ne pouvons plus vivre.
Accroché au rétroviseur extérieur de ma voiture, le petit pendentif de Catherine virevolte avec insouciance. Je lui avais offert ce pendentif quelques années plutôt, le jour de la Saint Valentin. Personne n'occupait la suite Prsidentielle de son cœur depuis bientôt longtemps.
Je ne peux pas nier que j’ai autant d’infinités avec l’informatique qu’avec les tenues du groupe Abba.
C'est le problème quand on vit sur les nerfs. On ne voit pas les clignotants. On avance sur la réserve et seule la panne sèche peut nous faire prendre conscience que lever le pied est une option respectable. Ce n'est pas dans le marathon lui-même qu'on sent ses muscles brûler le plus, mais à la seconde à laquelle on s'arrête.
Marc est perplexe face à la douce agressivité à laquelle il est confronté. Il ne sait pas exactement sur quel pied danser. Son expérience lui susurre que cette femme pourrait mettre le feu à l’océan d’un seul regard. Du sang méditerranéen, peut-être. Il tisse cette relation éphémère avec le sentiment qu’elle peut lui échapper en une parole. La plongeuse a la détermination d’un fauve indomptable et ça le terrifie.
On peut avoir envie d’aider quelqu’un sans nécessairement rester à ses côtés. C’est un peu le principe des dons, finalement.
Ce n’est pas dans le marathon lui-même qu’on sent ses muscles brûler le plus, mais à la seconde à laquelle on s’arrête.
– C’est sans doute pour ça que les gens vous admirent. Ça te fait quoi d’être un héros ?
– Non ! J’aime pas ce mot. On prend seulement soin des gens blessés. Après, c’est vrai que certains pensent que notre métier est héroïque. Faut pas déconner ! On fait notre job, c’est tout. Je ne veux pas être un héros et je n’en suis pas un.
Il y a une grande différence entre mentir et ne pas dire toute la vérité. L’honnêteté est parfois contre-productive.
Je t’avoue que j’ai toujours une appréhension devant les clowns. Stephen King a fait énormément de mal à cette profession. La coulrophobie n’est pas un mythe !
C’est hallucinant la distance qu’on peut parcourir en apnée pour essayer de ne pas avoir l’air ridicule.
Ne pas faire de fautes d’orthographe n’est pas une preuve d’intelligence. Apprendre à utiliser un dictionnaire ou un Bescherelle en cas de doute en est une.
Faut pas confondre l’intelligence et la culture générale. J’peux te dire que t’es un p’tit gars intelligent. Pas parce que tu sais me citer des villages en Afrique. Ça, c’est à la portée du premier touriste venu. Par contre, te dire que t’as intérêt à pouvoir les sortir au bon moment pour ne pas passer pour un con, ça, c’est intelligent.
Se reposer sur ses lauriers est stupide. Un lit est bien plus confortable. Ou encore : Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise journée. Juste des mauvaises manières d’aborder de bonnes journées. Ou pour finir : Vous avez déjà calculé le nombre d’heures perdues à aspirer alors qu’il suffit de marcher en chaussettes chez vous en permanence ?
Cette idée me donne le tournis. Si je reçois un poisson, je mangerai un jour. Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie. Ce n’est pas aussi simple lorsqu’il s’agit de changer une ampoule, car si j’apprends à changer une ampoule, un jour, je serai malgré tout dans l’ombre par manque de force.
– Racistes ?
– Les blancs nous reprochent de ne nous occuper que des noirs, et les blacks nous en veulent d’exposer des photos en nous disant que ça pourrait être leur mère ou leur grand-mère et qu’on les utilise. Dans ces cas-là, c’est assez simple à gérer. Je les invite à regarder notre présentation et ils constatent qu’il y a aussi des clichés d’Européens, d’Asiatiques…