Citations de Frédéric Pontarolo (24)
On meurt le jour où son enfant vient au monde.
Le parti veut garder le pouvoir pour le pouvoir, uniquement. Il s'en fiche du bien-être des autres, de la richesse, du luxe, du bonheur. Il veut juste avoir le pouvoir.
- Je sais que tu te sens seule...mais tu as tes parents, tu peux leur rendre visite, non?
- Mes parents?
Ils sont morts tous les deux...il y a deux mois
Naît-on con, ou bien le devient-on ?
- Tu ne devrais pas venir à mon cabinet...
- Pourquoi?! Je suis une patiente comme les autres ! Tu sais Alain, j'ai tojours les mêmes angoisses. Je me réveille en sueur toutes les nuits... Je crois que je fais des cauchemars affreux... Mais je n'arrive pas à m'en souvenir...
- Ton mari rentre bientôt ?...
- Oui. Il a une permission pour Noël. C'est peut-être parce qu'il va rentrer que je fais des cauchemars...
- Qu'est-ce que tu veux dire?...
- Rien! Rien... Tu ne connais rien de moi... Je... C'est trop tôt pour que je te raconte... Il y a des choses que...
- EMBRASSE-MOI ! EMBRASSE-MOI...
« La guerre c'est la paix » ... « La liberté c'est l'esclavage » ... « L'ignorance c'est la force »
Les trois slogans du parti illuminaient le ciel en permanence.
- Comment va Marion ?
- Comment tu veux qu'elle aille, ta femme ?! T'es parti du jour au lendemain, tu crois qu'elle s'y attendait ?!... Et p'is payer un loyer seule avec ton fils à charge...
- Tu sais bien que je l'aide tonton... Je suis amoureux d'une autre depuis cinq ans. Ça ne pouvait plus durer, je trompais tout le monde, à commencer par moi... Elle... Isabelle a tellement besoin de moi. Elle a d'énormes problèmes, je t'en ai déjà parlé, tonton. Je me sens moralement obligé de lui venir en aide. Je dois la sauver... Ne rien faire serait de la non-assistance à personne en danger. Tu comprends, tonton ?
Rebelle, c'est proposer une alternative.
Dieu crée l'homme, l'homme crée la machine, la machine détruit l'homme.
-Où est-ce qu'on va, Thibault?
-A la Dominique. Là-bas, un ami de Rayon nous aidera à rejoindre Haïti.
-Haïti, l'île des déchaînés...
-oui, la première nation de nègres libres!
Les gens, il leur faut des choses simples, un bon et un méchant, sinon ils décrochent à la page 3. Et tu sais pourquoi ils veulent des choses simples les gens ? Eh bien c'est parce qu'ils ont l'impression d'être cons s'ils comprennent pas du premier coup ! Et ça, ça les vexe ! En lisant mon best-seller, ils pigent tout de suite, du coup ils ont l'impression d'être des surdoués, c'est pour ça que c'est un putain de best-seller !
Oui, il y a bien des gens qui sont prédestinés au malheur.
- Qu'est-ce que ça peut me foutre, negro?! On est aux états-unis, pas besoin de lire les journaux pour savoir que c'est la loi du plus fort qui règne ici ! Les clochards sont des salopards de communistes! En trainant dans les rues, ils donnent une mauvaise image de notre pays au reste du monde...
- Une théorie intéressante... Tu devrais écrire les discours du parti républicain...
Moi qui croyais m’en être sorti, avoir empêché le vol de mon porte-monnaie, je me trompais. C’était en fait un tout autre « trésor » que cherchait cet homme. Et ce salopard de pédophile avait réussi son coup. Il avait réussi à me caresser. Je hais les foules, et ne venez pas me parler de foot !
C’est Dieu qui lui a appris que sur les autres planètes, il y avait des lits dans toutes les entrées d’immeubles et des salles de bains à chaque coin de rue.
Là-bas, ceux qui vivaient dehors n’avaient jamais froid ni faim.
Là-bas, pas besoin d’aller dans ces horribles refuges où d’autres hommes l’avaient à plusieurs reprises frappé, violé et dévalisé...
Ecoute bien ce que j'ai à te dire, Amélia. Tu...
Tu es la fille de monsieur de la Bauterie. Il m'a prise de force à l'âge que tu as. Alors ça veut dire que Thibault, son fils, c'est ton frère !
Je t'ai donné des tisanes pour faire partir l'enfant de ton frère que tu attendais ! Maintenant tu sais ! (p.52)
Isabelle ? C’est moi. Demain je passe te donner des gélules. J’ai remplacé leur contenu par de la digitaline… Oui, un poison. Ça devrait marcher cette fois… Oui… Isabelle ?... Je t’aime !
Se venger sur Fanfan mon âne ! C’est pas humain…
Dans le dortoir, la plupart des lits sont déjà occupés par une multitude de visages sur lesquels Bone ne lit que le désespoir, la solitude et l’échec...
(Kof kof kof)
Hé! Ça va?!
LA TUBERCULOSE?! Vous devez aller à l’hôpital! Je vais chercher de l’aide!
- Et en quoi étais-je digne d’intérêt ?!
- Vous étiez pour nous une énigme...totalement muet, mais toujours propre et en bonne forme physique, avec en plus ce fémur humain qui ne vous quittait jamais!