Friedrich von Schiller

Si ma vanité et ma fierté eussent été témoins de ma déchéance, j'aurais dû me tuer moi-même.

La double récidive avait aggravé sa faute. Les juges consultèrent le livre de la loi, mais pas un seul l'état d'esprit de l'accusé.

Trop paresseux, trop ignorant pour améliorer ses affaires par la spéculation, trop fier, trop mou aussi pour devenir paysan après avoir été monsieur et pour renoncer à sa liberté chérie, il ne vit qu'une issue - que des milliers avant et après lui ont choisie avec plus de bonheur - celle de voler honnêtement.

Un ornement ne fait pas une reine. [...] L'on peut nous maltraiter d'une manière infâme ; nous avilir, jamais !
(Acte I Scène 2)

Holà, compagnons, tenez vous prêts!
La sueur doit ruisseler brûlante du front, car il faut que l'œuvre fasse honneur au maître; mais c'est d'en haut que vient la bénédiction.

Il y a peu de plus noble spectacles que l'amitié de deux grands hommes, et l'histoire de la littérature ne présente rien de comparable à l'amitié de Gœthe et Schiller.

S’il se présentait comme pour les autres règnes de la nature , un Linné pour le genre humain qui classât selon les instincts et les penchants, quel serait notre étonnement de retrouver dans le même ordre le monstre Borgia avec tant de personnes dont les vices sont présentement étouffés par la médiocrité de leur sphère bourgeoise et les étroites barrières de la loi.

Les hors la loi sont de simples criminels qui ne feront jamais rien pour changer la société : leur mode de vie . , avec, comme valeurs fondamentales, la richesse, la sécurité, la famille n’est d’ailleurs qu’une parodie de l’existence bourgeoise