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Citations de Friedrich von Schiller (210)


Friedrich von Schiller
La peur de la mort est pire que la mort.
(Todesangst ist ärger als Sterben.)
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Friedrich von Schiller
“L’homme sera grugé des fruits de cette vie
tant qu’il s’évertuera à capturer les ombres.”
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SPIEGELBERG : Qu'appelles-tu honnête ? Enlever à des richards un tiers des soucis dont ils ont par-dessus la tête et qui leur ôtent le bien précieux du sommeil, remettre en circulation l'or qui croupit, rétablir l'équilibre des fortunes, en un mot, ramener l'âge d'or, débarrasser le bon Dieu de plus d'un pensionnaire encombrant, lui épargner la guerre, la peste, la vie chère et les docteurs, c'est cela, vois-tu, ce que j'appelle être honnête, et je dis que c'est mettre un digne instrument dans les mains de la Providence.

( Was heissest du ehrlich ? Reichen Filzen ein Dritteil ihrer Sorgen vom Hals schaffen, die ihnen nur den golden Schlaf verscheuchen, das stockende Geld in Umlauf bringen, das Gleichgewicht der Güter wiederherstellen, mit einem Wort, das goldne Alter wieder zurückrufen, dem lieben Gott von manchem lästigen Kostgänger helfen, ihm Krieg, Pestilenz, teure Zeit und Doktors ersparen – siehst du, das heiss' ich ehrlich sein, das heiss' ich ein würdiges Werkzeug in der Hand der Vorsehung abgeben.)

Acte I, Scène 2.
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Friedrich von Schiller
C'est au silence saint des espaces du cœur
Qu'il faut que tu t'enfuies de la vie oppressante,
Il n'est de liberté qu'au royaume des rêves,
Et la beauté ne fleurit que dans le poème.

(L'arrivée du siècle nouveau 1801)
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LE PARRICIDE : J'espérais trouver chez vous miséricorde, vous aussi vous êtes vengé de votre ennemi.
TELL : Malheureux ! Oses-tu confondre le méfait sanglant de l'ambition avec la légitime défense d'un père ? As-tu défendu la tête chérie de ton enfant ? Protégé le sanctuaire du foyer ? Détourné des tiens le plus horrible, le plus extrême des châtiments ? ... Je lève au ciel mes mains pures, je te maudis, toi et ton crime... J'ai vengé la sainte nature que toi tu as souillée... Je n'ai rien à voir avec toi... Tu as assassiné, j'ai défendu mon bien le plus cher.
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Si vous avez un souci, expulsez-le de votre cœur ! Prenez ce qui vient, les temps sont durs de nos jours. Il faut saisir les joies qui passent d'un cœur léger.
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Friedrich von Schiller
La fille venue d’ailleurs



Jadis dans une vallée, chez de pauvres bergers,
Paraissait, dès l’année nouvelle
Et les premiers babils des alouettes,
Une fille, merveilleuse et belle.

Elle n’était point de la vallée,
On ne savait d’où elle venait,
Et, dès qu’elle avait pris congé,
Bien vite on reperdait sa trace.

L’approcher rendait bienheureux
Et tous les cœurs se dilataient,
Mais une dignité, une sorte de grandeur
Empêchaient qu’on fût familier.

Elle apportait des fleurs, des fruits
Mûris dans une autre campagne,
Sous le soleil d’un autre ciel,
Dans une nature plus heureuse.

Et faisait un don à chacun,
À l’un des fruits, des fleurs à l’autre,
Jeune homme ou vieillard marchant mal,
Chacun rentrait chez lui comblé.

Tout hôte était le bienvenu,
Mais quand venaient des amoureux,
Ils avaient la meilleure offrande,
La plus belle fleur était pour eux.
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Friedrich von Schiller
La fantaisie est un perpétuel printemps.
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"Hélas ! Aux cœurs heureux les vertus sont faciles !"
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GESSLER : Tu es un maître à l'arbalète, Tell, on dit que tu défierais n'importe quel tireur ?
WALTER TELL : Et c'est la vérité, seigneur... Mon père pourra te tirer une pomme de l'arbre à cent pas.
GESSLER : C'est ton fils, Tell ?
TELL : Oui, cher seigneur.
GESSLER : Tu as d'autres enfants ?
TELL : Deux garçons, seigneur.
GESSLER : Et lequel préfères-tu ?
TELL : Seigneur, j'aime mes deux enfants tout autant.
GESSLER : Eh bien, Tell ! Puisque tu touches la pomme de l'arbre à cent pas, il va te falloir me donner une preuve de ton art... Prends ton arbalète... Puisque tu l'as avec toi... et prépare-là à tirer une pomme sur la tête de ton fils... Mais, je te le conseille, vise bien, et touche la pomme du premier coup, car si tu la manques, tu le paieras de ta vie.
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SPIEGELBERG : Je ne sais pas si j'ai en moi quelque vertu magnétique qui attire toutes les fripouilles de la terre comme l'aimant attire le fer et l'acier.
RAZMANN : Une jolie boussole. Mais, par le bourreau, je voudrais connaître tes artifices.
SPIEGELBERG : Des artifices ? Pas besoin d'artifices. C'est de la tête qu'il faut avoir ! Un certain sens pratique que certes on n'acquiert pas en mangeant de l'orge. Car, vois-tu, je dis toujours : on peut faire un honnête homme avec n'importe quelle souche, mais, pour une canaille, il faut une matière plus fine.

Acte II, Scène 3.
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Friedrich von Schiller
L'homme naît d'un peu de fange, il patauge un moment dans la fange, il produit de la fange et retourne fermenter dans la fange jusqu'à ce qu'il ne soit plus finalement qu'un peu de boue qui colle à la semelle de son arrière petit-fils.
(Der Mensch entstet aus Morast, und watet eine Weile im Morast, und macht Morast, und gärt wieder zusammen in Morast, bis er zuletzt an den Schuhsohlen seines Urenkels unflätig anklebt.)
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LA HIRE, s'avance.
Le plus beau bijou de Jeanne,
Si je la connais bien, est son coeur modeste.
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Du haut des branches de cet arbre me parla :
«Va! Tu dois être Mon témoin sur cette terre.

«Tu devras enserrer tes membres dans le rude airain,
Couvrir d'acier ta poitrine délicate,
Ps un amour viril ne devra gagner ton coeur
Par les flammes pécheresses d'un vain plaisir terrestre.
Jamais la couronne nuptiale n'ornera tes boucles,
Aucun tendre enfant ne fleurira sur ton sein,
Mais je te magnifierai d'honneurs guerriers
Plus que toute autre femme sur terre.

«Car si les plus valeureux au combat défaillent,
Si l'ultime destinée de la France s'approche maintenant,
Alors tu brandiras Mon oriflamme et,
Comme l'alerte faucheuse abat la récolte,
Terrasseras l'orgueilleux oppresseur ;
Tu inverseras la roue de sa fortune,
Porteras secours aux fils héroïques de la France,
Tu libéreras Reims et couronneras ton roi.»
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KARL : Je prends en dégoût notre siècle de barbouilleurs d'encre. [...] Ils grouillent maintenant comme des rats sur la massue d'Hercule, et ils étudient la moelle de son crâne, se demandent ce qu'il avait bien dans les couilles. Un abbé français nous enseigne qu'Alexandre était une poule mouillée, un professeur tuberculeux se met à chaque mot un flacon de sels sous le nez et fait une conférence sur la force. [...] Belle récompense pour vos sueurs sur le champ de bataille que de survivre dans la mémoire des collégiens et de voir ces écoliers traîner péniblement votre immortalité dans la courroie qui porte leurs livres.

(Mir ekelt vor diesem tintenklecksenden Säculum. [...] Da krabbeln sie nun, wie die Ratten auf der Keule des Herkules, und studieren sich das Mark aus dem Schädel, was das für ein Ding sei, das er in seinem Hoden geführt hat ! Ein französischer Abbé doziert, Alexander sei ein Hasenfuss gewesen, ein schwindsüchtiger Professor hält sich bei jedem Wort ein Fläschchen Salmiakgeist vor die Nase, und liest ein Kollegium über die Kraft. [...] Schöner Preis für euren Schweiss in der Feldschlacht, dass ihr jetzt in Gymnasien lebet, und eure Unsterblichkeit in einem Bücherriemen mühsam fortgeschleppt wird !)

Acte I, Scène 2.
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Friedrich von Schiller
Aussi arrache-toi, âme noble, à l'illusion
Et conserve la foi céleste !
Ce que nulle oreille n'entendit, ce que nul œil ne vit,
Le Beau, le Vrai, existent bel et bien !
Ils ne sont pas dehors, où le fou les recherche,
Ils sont en toi, tu ne cesses jamais de les produire.
(Les mots de l'illusion 1800)
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DANIEL : Je préfère ronger mes vieux os de faim, et de soif, boire ma propre urine, plutôt que de gagner l'abondance par le meurtre.
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RAZMANN : Il ne tue pas pour voler, comme nous, et, depuis qu'il a assez d'argent, il ne paraît plus s'en soucier. Même son tiers du butin, qui lui revient de droit, il le donne à des orphelins, ou permet avec cela à de jeunes gens d'avenir de faire des études. Mais quand il peut saigner un hobereau qui écorche ses paysans comme des bêtes, ou avoir sous sa massue un de ces coquins à galons dorés qui faussent la monnaie des lois, achètent la justice, ou tout autre petit monsieur de cet acabit, mon gaillard ! il est alors dans son élément et se démène comme un beau diable ; on dirait que chaque fibre de son être est une furie.

Acte II, Scène 3.
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FRANZ : J'ai grandement le droit d'être fâché contre la nature, et, par mon honneur ! ce droit, je le ferai valoir. Pourquoi n'est-ce pas moi qui suis sorti le premier du ventre de ma mère ? Pourquoi ne suis-je pas fils unique ? pourquoi fallut-il que je fusse chargé du fardeau de la laideur ? pourquoi justement moi ? tout comme si ma naissance eût été quelque faillite ? Pourquoi pour moi ce nez de Lapon, cette gueule de moricaud, ces yeux de Hottentot ? Vrai, je crois que la nature a fait un ramassis de ce qu'il y avait de plus abominable dans toutes les espèces humaines, et qu'elle m'a pétri de cette pâte. Au meurtre ! qui lui a donné pleins pouvoirs pour tout accorder à l'autre, et tout me refuser ?

(Ich habe grosse Rechte, über die Natur ungehalten zu seyn, und bey meiner Ehre! ich will sie geltend machen. – Warum bin ich nicht der erste aus Mutterleib gekrochen ? Warum nicht der Einzige ? Warum mußte sie mir diese Bürde von Häßlichkeit aufladen ? gerade mir ? Nicht anders als ob sie bey meiner Geburt einen Rest gesezt hätte ? Wann gerade mir die Lappländers Nase? Gerade mir dieses Mohrenmaul? Diese Hottentotten Augen ? Wirklich ich glaube sie hat von allen Menschensorten das Scheußliche auf einen Hauffen geworffen, und mich daraus gebacken. Mord und Tod ! Wer hat ihr die Vollmacht gegeben jenem dieses zu verleyhen, und mir vorzuenthalten ?)
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FIESCO, marchant à grands pas dans la pièce.
La frilosité est le plus grand des dangers. La grandeur exige aussi un sacrifice.
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