AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Fuyumi Ono (107)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Shi Ki, tome 1

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 13/40)



Lors d’un été un peu plus chaud que les autres, une curieuse forme d'anémié commence à frapper un à un les habitants du petit village de Sotoba. Alors que le lycéen Natsuno se sent épié la nuit, depuis la mort d’une de ses camarades, le docteur Toshio Ozaki, cherche à enrayer ce qu’il pense être une épidémie. La bourgade commence alors petit à petit à sombrer dans l’horreur.



Assez lent, ce premier tome prend le temps de bien plonger le lecteur dans le quotidien du village. Il fait ainsi monter la tension de manière magistrale et instaure une ambiance unique et dérangeante. Le style graphique, assez particulier, risque de diviser les opinions. Mais il charmera ceux qui adhèreront à son part-pris, fascinés par cette esthétique morbide, éthérée et shônen à la fois. Ce très bon titre d’horreur du Jump Square est basé sur un roman original de Fuyumi Ono.
Commenter  J’apprécie          330
Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

Ce premier tome nous fait entrer dans un univers étrange et pourtant si familier. L'héroïne semble connaître le monde dans lequel elle est projetée bien malgré elle, en échappant à des hallucinations cauchemardesques comme sorties d'un de ces rêves récurrents.

Pourtant, bien loin de son Japon natal, le royaume de Kô lui réserve bien des surprises et combien de désillusions.



Trahison, sang, faux semblants et illusions nourrissent ce premier opus de leur amertume. Le style dynamique de l'auteur nous permet une immersion totale dans cet univers d'une noirceur démoniaque, teintée du secret espoir que Yôko arrivera à se tirer de tous les mauvais pas qu'elle va rencontrer, que ce soit grâce à Joyû ou pas. Vraiment hâte de poursuivre cette fresque fantastique. Une lecture d'aventure à dévorer.
Commenter  J’apprécie          30
Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

On lit ce roman en croyant lire un manga !

On est totalement dans cet univers, sauf qu'il n'y a pas de dessins.

De l'aventure, beaucoup d'action, une héroïne avec des pouvoirs qui vont se révéler et une quête à accomplir.

A partir de 14 ans, bon lecteur.
Commenter  J’apprécie          00
Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

Comment faire une critique globale d'une série de 12 volumes qui abordent des périodes différentes, des personnages différents, des enjeux différents...Je me lance quand même car c'est une de mes séries d'heroïc fantasy favorites.

Yoko est une lycéenne japonaise mal dans sa peau, qui veut toujours bien faire mais a l'impression que quoi qu'elle fasse, ce ne sera jamais bien car elle n'est pas à sa place dans sa famille, dans son lycée, dans sa peau. Or, voilà qu'un homme étrange arrive en plein cours, s'agenouille devant elle et lui annonce qu'il est venu la chercher pour la ramener chez elle...

Et la voilà emportée dans un autre monde avec à sa poursuite des êtres de cauchemar, dans un monde qui fait penser à la Chine ancienne, un monde de 12 royaumes régis par 12 rois ou reines liés à 12 animaux sacrés. Or, il se trouve que Yoko est une des reines d'un royaume, alors qu'elle ignore tout du monde et est poursuivie par la vindicte du roi fou d'un autre royaume. S'ensuit une quête désespérée pour survivre, pour comprendre la raison de sa venue dans ce monde étonnant. Yoko trouve sa destinée grâce à l'aide son ami homme-souris (mon personnage favori, loin des bellâtres de séries Young Adult!) ...

C'est un récit épique plein de magie, de merveilleux, d'aventures mais aussi une réflexion sur la notion d'autre, de différence. Yoko se sentait rejetée au Japon car même si elle ressemblait aux êtres humains, ils sentaient inconsciemment qu'elle venait d'ailleurs et la traitaient en conséquence. Dans les 12 royaumes, elle est objet de méfiance et persécutée car elle vient d'un autre monde (en fait, elle appartient aux 12 royaumes mais est née par accident au Japon); puis, elle découvre qu'elle est en fait reine et donc fait partie des immortels, êtres à part là aussi. Ces changements de statut ne changent pas son être et pourtant, le comportement de chacun est différent. Même piste de réflexion avec l'histoire de Taiki-Tasato (un animal sacré incarné par erreur au Japon) qui est rejeté et harcelé au lycée et qui va causer sans le vouloir la mort de ses camarades.

D'autre part, j'ai rarement lu une série où le monde est aussi cohérent que celui des 12 royaumes, où le bon gouvernement politique assure au roi l'immortalité et à son royaume la prospérité mais lorsque le roi dévie de la voie des dieux (quelle est-elle vraiment?), les catastrophes s'abattent sur son royaume, les monstres l'envahissent, son animal sacré auquel est lié sa destinée tombe malade et le roi finit par mourir. C'est un monde complexe à la philosophie politique développée. Yokô se penche sur la question car après avoir conquis de haute lutte son trône,elle réfléchit sur ce qu'elle fera de son royaume et quelle vision politique portera son règne. Elle interroge les sages, le roi d'En qui raconte aussi son histoire, rencontre Shokei, princesse déchue dont le père a perdu le "mandat du Ciel" à partir de ses rencontres,construit sa gouvernance du haut de ses 17 ans!

On découvre le monde à travers l'histoire de plusieurs personnages qui nous permettent de comprendre les fondements du monde, de comprendre cette philosophie à la fois confucianiste et shintoïste qui sous-tend la saga. Ce n'est pas courant dans de l'heroïc fantasy!

Bref, cela commence comme une saga épique et cela finit un peu comme un traité philosophique et politique (j'avoue que le tome "le royaume de l'idéal n'est pas mon préféré car trop de bla-bla et pas assez d'actions!).

Bref, une saga atypique qui lance des pistes de réflexion autant qu'elle emporte le lecteur dans des actes héroïques et des complots machiavéliques!



A partir de 15 ans
Commenter  J’apprécie          20
Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

Un peu trop rapide sur la fin comparé au temps dévoué au reste. Mais cette fois encore, j'ai trouvé intéressante l'évolution du personnage principal, chez qui l'ont peut voir de véritables changements, avec acceptation de ses faiblesses aussi bien que de ses forces. A la suite des épreuves qu'elle a traversées, Yôko parvient à se trouver elle-même, tout en reconnaissant que son cheminement n'est de loin pas encore arrivé à son terme.
Commenter  J’apprécie          00
Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

Les douze royaumes sont une série totalement fascinante. On suit les aventures de plusieurs personnages, dans différents pays, tous évoluant dans un monde fantastique. Ce sont souvent des histoires liés aux monarques de ces pays. Ces tomes valent vraiment le coup, chaque histoire (qui peut être en un ou deux tomes) nous fait découvrir des personnages travaillés en profondeur, convaincants et attachants. A lire à tout prix, surtout pour ceux qui aiment les ambiances un peu asiatiques!
Commenter  J’apprécie          10
Les douze royaumes, Livre 7 : Le royaume de..

Je suis un petit peu déçue par ce tome… Je l’ai bien aimé, ne vous y trompez pas, mais disons qu’avec le dernier tome, je m’attendais à découvrir le fin mot de l’histoire concernant le royaume de Tai. L’histoire est restée en suspens et comme j’aime beaucoup les personnages principaux de ce royaume, j’aurais aimé savoir ce que l’auteur leur avait réservé. Bien sûr, il ne tient qu’à moi de l’imaginer, mais c’est toujours mieux de pouvoir découvrir ce qu’un auteur avait imaginé pour l’un de ses personnages.



Enfin… Le royaume de l’idéal est en fin de compte un recueil de nouvelles (six pour être précise) qui se déroule tout au long des autres romans de la saga. Il n’y a pas vraiment d’actions, mais ce sont plus des récits qui permettent de réfléchir sur la façon de gouverner des différents rois des Douze Royaumes. De ce fait, cette approche est très intéressante car parmi les six histoires, chaque royaume est à un niveau d’évolution ou de déclin différents. Du coup, les récits ne se ressemblent pas du tout (sur le fond) et on découvre encore une fois la complexité de gérance d’un royaume.



La première nouvelle concerne le royaume de Tai. C’est en fait le récit du voyage de Taiki au royaume de Ren, voyage dont on avait entendu parler durant les Rives du crépuscule. Le jeune Kirin doute de ses capacités à aider son roi et c’est surtout les inquiétudes de l’enfant que nous découvrons. Le récit est très touchant. D’autant plus quand on sait ce que Taiki va devoir affronter plus tard… Mais sa relation avec son roi est vraiment très tendre. L’âge du Kirin y fait beaucoup, c’est certain, mais on assiste à une relation père-fils. Et du coup, j’ai encore plus envie de savoir ce que cette relation serait devenu.



La seconde nouvelle concerne le royaume de Hô (celui de Shokei). On retrouve Gekkei en proie aux doutes. Après s’être levé contre son roi et l’avoir tué pour sauver le peuple de Hô, le gouverneur, malgré ses qualités indéniables, ne veut pas gérer le royaume durant l’interrègne. Sa vision des choses est tout à fait compréhensible, mais en même temps, ce refus risque de conduire son royaume au désastre. La présente d’un émissaire du royaume de Kei lui permet de réfléchir aux raisons pour lesquelles il refuse de devenir un souverain intermédiaire. Nous suivons donc cette réflexion, tout en apprenant certaines choses sur le royaume de Kei (notamment sur Shokei qui a décidé de se racheter). Un récit très intéressant pour le coup, même s’il est un peu long.



La troisième nouvelle est une correspondance entre Yôko et Rakushun. Un peu de nostalgie dans ce tome… Yôko n’a pas encore participé à la rébellion qui permettra de libérer son royaume, elle n’est même pas encore véritablement couronnée. Du coup, on retrouve une jeune Yôko pas encore très sûre d’elle, qui tâtonne mais qui essaye de rester optimiste. Rakushun, lui, nous fait découvrir sa vie d’étudiant. Le racisme dont il est encore la victime est moindre mais toujours bien présent malgré son investissement. C’est plus l’amitié qui lie ces deux personnages tout à fait différents qui est présente dans ce récit. Une petite bouffée d’air dans ce recueil car pas du tout visée sur la politique.



La quatrième nouvelle concerne le royaume de Sai. La nouvelle la plus sinistre du roman, car nous assistons au déclin du royaume et notamment du Kirin et du roi. Il y a un malaise constant durant ce récit. Il est très réaliste de ce point de vue là. La descente aux enfers est progressive et l’on peut voir comment un roi qui pourtant voulait faire le bien pour son royaume peut devenir un très mauvais roi et basculer dans la folie. Nous ne voyons jamais le point de vue du roi durant la nouvelle, mais celle d’une de ses ministres. C’est d’autant plus tragique que ce personnage est très attaché à son roi, on comprend sa détresse et son impuissance dans cette spirale infernale. Un récit tragique mais très instructif.



La dernière nouvelle nous permet de revoir le prince de Sô qui avait accompagné la future reine de Kyô. Rikô est toujours en itinérance. Son désir de liberté est en même temps un atout pour son père, le roi de Sô. Même si sa famille lui reproche ses escapades, il est une source d’informations très importante. Et on prend ainsi conscience qu’un royaume doit aussi prendre en compte la situation de ses voisins pour éviter de lui-même couler. Encore une fois, l’auteur nous permet de réfléchir et de prendre conscience de beaucoup de choses.



En somme, ces récits sont très instructifs et toujours aussi intéressants. Il est bien dommage que l’auteur n’est pas poursuivi sa saga qui reste à mon humble avis une excellente épopée qui nous permet de voyager et de découvrir beaucoup de choses. Je vais sûrement chercher d’autres œuvres de Fuyumi Ono car j’apprécie beaucoup son style.
Commenter  J’apprécie          90
Les douze royaumes, Livre 6 : Les rives du ..

Ce second tome est assez anxiogène… Et pourtant le déroulement de ce tome n’est pas réellement ce à quoi je m’attendais. Des événements que j’attendais depuis le début du tome un, ne se sont toujours pas produits et j’espère qu’ils auront lieu dans le tome suivant, même s’ils seront source encore une fois d’inquiétude. Du coup, en finissant le tome deux des Rives du crépuscule, j’ai comme une impression d’inachevé. J’ai beaucoup apprécié ma lecture, pour de nombreuses raisons, mais comme je viens de vous le dire, je m’attendais à voir un peu plus. Il est vrai que le second tome n’était pas très volumineux et qu’arrivé au trois quart du roman, je voyais mal comment Fuyumi Ono pourrait faire pour conter la reconquête du royaume de Tai. C’est donc un soulagement – que la reconquête n’est pas fait partie du tome car elle aurait été racontée avec très peu de pages – et une petite déception (mais vraiment petite).



L’atout principal de ce tome est avant tout la façon dont Yokô gère les événements. Elle se montre très mature, très réfléchie. Elle agit selon son cœur mais voit aussi plus loin et se rappelle constamment qu’elle est reine et qu’à cause de cela, elle doit toujours prendre en compte son royaume et son peuple. Mais elle a aussi envie de changement. Ses idées nouvelles, sa volonté de former des entraides entre les royaumes, sa remise en question de l’existence du Ciel, son désir de combattre les injustices engendrées elles-mêmes par ce Ciel… C’est une petite révolution en soi. Du coup, je vais me répéter encore une fois, mais Yokô est vraiment un personnage que j’adore.



L’inquiétude qui pèse sur ce tome est aussi dû à Yokô : va-t-elle se décider à envoyer de l’aide au royaume de Tai au risque de subir les foudres du Ciel ? Mais il y a aussi Taiki. On suit avec parcimonie, comme dans le tome un, son retour dans le Hôrai (le Japon actuel). Il est très diminué et on a vu que ses shireis perdent la tête (ce qui est vraiment dommage car j’aime beaucoup Sanshi et Goran…). Il ne passe donc pas un instant où l’on se demande si son sauvetage va être un jour possible, et comme c’est un personnage qui a déjà beaucoup souffert et que l’on a connu enfant, il est très difficile de ne pas s’inquiéter pour lui. Les sentiments qu’éprouvent Risai tout au long du tome, sont assez représentatifs de ce que le lecteur peut lui-même ressentir. Ces deux éléments font que la lecture de ce tome se passe très rapidement, tellement il est difficile de ne pas poursuivre pour savoir ce qu’il va se passer.



Un autre point très intéressant : la présence d’un nombre assez conséquent de Kirin dans ce tome. C’est bien la première fois que l’on peut voir quatre Kirin évoluer ensemble dans un même univers. La couverture du tome le laissait entrevoir, mais c’est réellement une bonne chose. Je ne sais pas si cela aboutira à plus de coopération entre les différents royaumes, mais il était très rafraichissant de voir les Kirin en premier plan.



Encore une réussite pour ce tome. Fuyumi Ono a su encore une fois m’enchanter et continuer à me donner envie de poursuivre l’aventure avec ses douze royaumes. Plus qu’un tome pour moi, et je sens que ce sera avec une grande tristesse que je quitterai ce monde et ses personnages.
Commenter  J’apprécie          90
Les douze royaumes, Livre 6 : Les rives du ..

Comme pour Le vent de l’infini, Les rives du crépuscule a été partagé en deux tomes. On retrouve donc de nouveau le schéma habituel, à savoir que la première partie est plus une phase d’explication, une base pour nous aider à comprendre les éléments qui seront plus dans l’action dans le second tome. Cette première partie, assez courte par rapport aux autres tomes, m’a cependant beaucoup plu. Il reste un peu « confus », si je puis dire, par rapport à son schéma narratif. Risai, shogûn de Tai, Taiki et Yokô sont les narrateurs de ce tome, et leurs différentes expériences se mélangent au récit, parfois dans un même chapitre. Ce n’est pas déplaisant en soi, juste parfois assez étrange. Surtout que les événements concernant Taiki et ce qui s’est passé au royaume de Tai, ce sont déroulés il y a six ans de cela en grande majorité.



La partie la plus intéressante, du moins pour moi, fut de revoir Yokô et surtout la façon dont elle a finalement organisé son entourage. On la retrouve environ deux ans après Le vent de l’infini, et même si son royaume est toujours un peu instable, elle arrive enfin à gérer tout cela. On découvre ainsi qu’elle a une façon très peu conventionnelle de « respecter » le protocole. La plupart de ses ministres et conseillers l’appellent par son prénom de Taika (taika désignant le fait qu’elle a grandi dans le Japon que nous connaissons avant de revenir dans son monde d’origine, celui des douze royaumes), elle est toujours entourée par les amis qui l’ont aidée lors de la rébellion, et elle n’a rien d’une reine traditionnelle… Ce qui est vraiment rafraîchissant pour le lecteur (nous ne sommes pas englués dans du protocole à tout va) et ce qui correspond aussi tout à fait au personnage de Yokô. Du coup, j’ai été heureuse de revoir Shokei, Suzu, Keikei, Kantai… Et Yokô malgré son manque de connaissance par rapport au monde des douze royaumes continuent de pallier à son « ignorance » et reste une jeune femme forte et volontaire. Un personnage que j’adore toujours autant, en somme.



Nous rencontrons aussi de nouveau Risai, l’une des ascensionniste du monde Hô lors de la recherche du nouveau roi de Tai. J’avais adoré ce personnage féminin faisant partie de l’armée. Elle m’avait laissé une très bonne impression et sa relation avec Taiki avait, déjà à l’époque de ma lecture, était adorable. Je ne pensais pas la revoir, à vrai dire, et cela a été une agréable surprise. C’est grâce à elle que nous découvrons ce qu’il s’est passé au royaume de Tai et c’est par ses yeux que nous voyons petit à petit les manigances se former. C’est une façon très intéressante de nous présenter cela. Fuyumi Ono parvient ainsi à nous faire réfléchir sans nous donner tout de suite les aboutissants de tout cela. C’est vraiment à la toute fin que nous découvrons toute la supercherie ce qui permet de garder en haleine le lecteur. Cependant, beaucoup de mystères restent encore à élucider. Quant à la décision de Yokô concernant l’aide qu’elle voudrait apporter au roi de Tai… Je pense qu’elle ira porter son aide à son voisin, c’est dans sa nature, mais le prix à encourir est tellement grand que je me demande ce que l’auteur a bien pu prévoir pour ce personnage que j’adore.



Pas beaucoup d’actions donc dans ce premier tome, mais plus une mise en bouche comme je l’ai dit au tout début. Le style est toujours fluide, très agréable, dynamique. C’est un réel plaisir de lire les romans de Fuyumi Ono, vraiment, je ne m’en lasse pas… Et il ne me reste que deux tomes... Quitter tous ces personnages et ce monde sera sûrement très difficile.
Commenter  J’apprécie          90
Les douze royaumes, Livre 5 : Les ailes du ..

Je ne me lasse décidément pas des romans de Fuyumi Ono. Je viens à peine de finir Les ailes du destin que je prépare à lire le tome suivant : Les rives du crépuscule. Et je vais probablement finir toute la collection avant de passer à une autre lecture. Il faut dire que Fuyumi Ono sait vraiment comment garder intact le plaisir de naviguer dans son univers. Malgré quelques petites longueurs de-ci, de-là, j’ai toujours un mal fou à reposer l’un de ses roman en cours. Il y a tellement d’intrigues et de personnages intéressants dans sa saga qu’il est difficile de ne pas être curieux et de ne pas vouloir en savoir plus. Je viens de quitter la reine de Kyô et j’en encore tellement de questions à son sujet que j’espère la revoir dans un prochain tome. Il faut dire que la jeune reine de douze ans a de quoi intriguer et elle sait aussi se rendre très attachante.



Nous l’avions déjà brièvement rencontré dans un tome précédent (Le vent de l’infini, tome 1 – si je ne me trompe pas..) et elle avait déjà fait forte impression malgré le fait qu’elle n’apparaissait que durant quelques chapitres. Une reine de douze ans, a déjà de quoi susciter la curiosité. Si l’on ajoute à cela qu’elle ose gifler son Kirin (un animal sacré tout de même), qu’elle n’a pas la langue dans sa poche, qu’elle se montre très juste et qu’elle a plus de maturité que beaucoup d’adultes… Savoir qu’un tome entier lui était consacré était un pur bonheur.



Nous ne découvrons cependant pas la reine de Kyô mais Shushô, la jeune enfant qui a décidé de faire l’Ascension du mont Hô pour voir si le Kirin la choisira comme reine. Si vous connaissez déjà la saga des Douze Royaumes, vous savez que : 1 – l’Ascension n’est pas une partie de plaisir, 2 – On a jamais vu un enfant faire une telle chose. Et pourtant, malgré son jeune âge, Shushô a déjà quelque chose de plus, une sorte d’aura, une façon de voir les choses très mature et en même temps un brin enfantine. Et c’est en cela que son récit est vraiment très intéressant. Car elle va rencontrer tellement d’obstacles, en particulier les adultes qui la traitent comme une enfant sans arrêt (et c’est assez exaspérant… si, si rappelez-vous…), que l’on se dit qu’elle le mérite. On sait bien entendu qu’elle deviendra reine grâce aux précédents tomes et on ne se fait pas de soucis pour elle, pourtant, son parcours, ses choix, sa façon d’évoluer font qu’on voit se profiler petit à petit cette fameuse reine qui a en fin de compte une grande crédibilité.



Le tome est d’ailleurs du début à la fin sans réelle pause. Il n’y a pas de relâchement à proprement parlé dans le récit. Il est très dynamique, offrant toujours des événements riches et captivants, sans entrer dans la surenchère. Tout est crédible (en se plaçant dans le monde où se déroule l’histoire, cela va de soi), il n’y a pas de faux pas. Même les personnages secondaires comme Rikô ou Gankyû sont vraiment plaisant à découvrir, d’autant plus qu’ils aident Shushô à grandir et à voir le monde comme le devrait une reine. D’un certain point de vue, le récit à quelque fois d’ailleurs un côté philosophique. Il est tellement difficile d’appréhender le monde mais encore plus quand on est souverain, que cela nous permet de voir et de prendre conscience de beaucoup de choses. Et pour le lecteur, le récit en est d’autant plus riche.



J’ai beaucoup aimé aussi la présence d’un ancien personnage. Je ne vous dirais pas qui, pour ne pas gâcher la surprise, mais c’est aussi ce que j’apprécie dans les Douze Royaumes. Les destins des personnages sont tellement imbriqués que l’on peut à tout moment revoir un personnage que l’on croyait ne plus croiser de nouveau. L’épilogue nous permet aussi de découvrir un peu la famille royale de Sô. Étant une famille prospère et régnant depuis plus de cinq cents ans, il est peu probable que l’on en apprenne plus sur elle, et je trouve très sympathique que l’auteur nous permette tout de même de faire leur connaissance.
Commenter  J’apprécie          60
Les douze royaumes, Livre 4 : Le vent de l'..

Comme prévu, la seconde partie du Vent de l’infini est beaucoup plus palpitante et intéressante que la première partie. Il aurait été difficile de faire autrement car le tome un nous préparait à la rébellion tant attendue contre les tyrans de la région de Wa que nos trois héroïnes désirent combattre. Et qui dit rébellion, dit aussi action. Du coup, lorsque l’on commence la lecture, nous sommes tout de suite happés par l’aventure, et j’ai eu du mal à quitter le roman si bien que je l’ai lu d’une traite. Il était assez difficile de se dire de poser le livre à la fin d’un chapitre, car bien évidemment, j’avais envie de savoir ce qui allait se passer ensuite. Et le style fluide et dynamique de Fuyumu Ono fait qu’on est vraiment transporté par l’histoire.



En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas réellement changé d’avis sur eux. Shokei a beaucoup évolué, et je suis heureuse de voir que sa prise de conscience n’était pas feinte, ni une façade. Du coup, c’est un plaisir de la voir dans le tome et de se rendre compte du chemin qu’elle a parcouru. Il n’était pas évidemment pour ce personnage de devenir quelqu’un qu’on apprécie, mais on la sent sincère et volontaire. Même mieux, elle assume ses erreurs et veut tout faire pour ne plus jamais les refaire. De ce fait, j’espère réellement la voir dans l’un des prochains tomes car je suis curieuse de voir jusqu’où elle peut aller. Suzu, elle, m’est toujours plus ou moins insupportable. Elle s’arrange, c’est vrai, mais malgré son âge (elle a vécu très longtemps comparé à ceux qui l’entourent dans ce tome), elle reste la plus puérile, celle qui agit sans réfléchir, qui met en danger les autres, qui n’apprend quasiment que grâce aux autres et pas tellement en repensant à ses actes. Du coup, même si elle devient un personnage qui a de plus en plus d’importance, j’ai beaucoup de mal avec elle. Le fait qu’elle adule Yokô, puis l’accuse de tous ses maux en un claquement de doigt juste en entendant des rumeurs, puis de nouveau croit en elle en entendant quelqu’un lui dire du bien de la reine de Kei… Le côté girouette est assez pesant.



Yokô, quant à elle, a énormément grandi. Et c’est un pur plaisir. On sent la reine qui est en elle prendre vie, tout comme la confiance qu’elle semblait avoir perdu depuis longtemps. Sa relation avec Keiki est aussi plus apaisée, le kirin prenant en compte les souhaits de sa reine petit à petit. J’ai hâte de voir ce que Yokô arrivera à faire de son royaume dans les prochains tomes car j’espère franchement qu’elle saura être une grande reine.



La mise en avant des rebelles est aussi très agréable à suivre. On rencontre de nouveaux personnages très intéressants avec des personnalités fortes ce qui donne bien entendu au récit une autre dimension. On est tout de suite plus facilement immergé dans ce côté rébellion et guerre qui se trame dans l’ombre. Car Fuyumu Ono, encore une fois, a su très bien nous dépeindre cette histoire féodale et complexe, où la compréhension de tout un système de politique et de gouvernement fait que la moindre erreur est souvent impardonnable. La tension est ainsi palpable du début jusqu’à la fin du récit. Cela est très prenant, et même si encore une fois, l’auteur nous donne un peu trop d’explications « techniques » à certains moments, ils sont plus rares que dans le premier tome, et ils alourdissent beaucoup moins le récit.



Les prochains tomes vont être une découverte pour moi, car ils n’ont pas été adaptés en anime, et c’est donc avec encore plus de plaisir que je vais les découvrir. Les douze royaumes reste une saga dont je ne me lasse pas et j’enchaîne la lecture des tomes sans aucune lassitude.
Commenter  J’apprécie          100
Les douze royaumes, Livre 4 : Le vent de l'..

Ayant déjà vu l’anime qui est très fidèle aux romans, je savais plus ou moins à quoi m’attendre dans « Le vent de l’infini ». Et je l’avoue, ce n’est pas du tout la partie que j’apprécie le plus dans la saga. Pourtant, les différents passages du roman sont très importants pour la suite de l’histoire et même si certaines choses sont assez agaçantes, elles nous en apprennent beaucoup sur trois personnages en particulier ainsi que sur le monde des douze royaumes (la carte présente au tout début de l’ouvrage est d’ailleurs très utile, j’y revenais de temps en temps pendant ma lecture pour arriver à me situer géographiquement par rapport au récit).



« Le vent de l’infini » est un peu particulier car nous avons trois narratrices : Yoko, la nouvelle reine de Kei que nous avons déjà rencontrée dans les tomes précédents, Suzu, une jeune japonaise qui a été comme Yoko emmenée dans le monde des 12 royaumes, et Shokei, l’ancienne princesse du royaume de Ho. Les trois jeunes femmes sont très différentes les unes des autres et leurs situations respectives le sont tout autant. Pourtant, dès le début, on sent que les trois jeunes femmes sont liées. Un sentiment accentué par le fait que les deux tomes qui composent « Le vent de l’infini » leur soient consacrés. Dans cette première partie, elles ne se rencontrent pourtant pas. On les suit à différents endroits, on apprend à les connaître et pour deux d’entre elles à les détester… Enfin, pour ma part. Fort heureusement, petit à petit, Suzu et Shokei semblent changer (très très doucement…). Je ne sais pas qui d’entre les deux, j’apprécie le moins… Suzu, peut-être, alors que Shokei a pourtant de quoi être très détestable… Il faut dire que Suzu est extrêmement agaçante dès le départ. Elle se complaît dans son malheur, pensant qu’elle est la seule à souffrir et à être malheureuse. Pire même lorsque quelqu’un lui parle de ses malheurs, elle pense que ce n’est rien, que c’est elle qui souffre le plus de toute façon… Et voyez-vous, ceci à le don de m’énerver plus que tout… Surtout que Suzu n’a jamais rien fait pour s’aider elle-même. « Aide-toi et le Ciel t’aidera », je ne suis pas croyante, mais je pense que ce proverbe est tout à fait approprié et que c’est une bonne ligne de vie. Car bien souvent, ce genre de personnage n’essaye pas d’améliorer sa condition et patauge dans son malheur avec « bonheur », si je puis dire. Quant à son délire sur le fait que Yoko là comprendra parce qu’elle a aussi été arraché de son pays natal… Et malgré tout, Suzu a souffert, je ne le nie pas. Elle n’a pas eu la vie facile, mais Fuyumu Ono, nous la présente tellement de façon pathétique qu’il est difficile de plaindre ce personnage.



Quant à Shokei… Elle est fort antipathique elle aussi, mais étrangement, même si je ne cautionne pas ses actes, j’arrive à la « comprendre ». Il est même assez facile de la plaindre alors que c’est pourtant elle qui a commis de part son indifférence le plus de mal. Mais impossible de vraiment lui en vouloir. Sa prise de conscience vers la fin du roman (qui je l’espère n’est pas une feinte), rend même Shokei très sympathique. Du coup, j’aimerais vraiment voir ce que Fuyumu Ono lui a réservé comme sort (j’ai un peu oublié ce qui lui arrive dans l’anime, pour tout vous dire…).



Quant à Yoko… J’adore ce personnage depuis le début. Je la trouve extrêmement forte malgré tout ce qui a pu lui arriver. Elle cherche à bien faire, mais plus de la même façon que lorsqu’elle était au Japon. Elle prend aussi de l’assurance, et même si ce ne sont que des écrits, lorsque je me l’imagine, c’est toujours avec beaucoup de prestance. La seule chose un peu embêtante dans les chapitres qui lui sont consacrés, sont les longues explications que le fonctionnement des Douze Royaumes. Ce n’est pas que ce n’est pas intéressant, mais cela alourdi beaucoup le récit et n’apporte pas grand-chose au récit. Du coup, je lisais en diagonale ces passages-là (pas très nombreux au final, je vous rassure).



Et pour finir, l’histoire en elle-même. Il est encore assez difficile de savoir où Fuyumu Ono veut nous conduire. Car nous suivons les trois jeunes femmes à différents endroits, mêlant différentes situations et rien n’est encore très clair. Ce premier tome est plus là pour nous montrer le parcourt des trois héroïnes, c’est une sorte de préparation au second tome. Il se lit cependant très rapidement car, pour ma part, j’avais envie de voir comment elles allaient évoluer et surtout comment elles allaient se rencontrer à un moment donné. Je pense sincèrement que le tome deux sera beaucoup plus palpitant et je vais de ce pas le commencer.
Commenter  J’apprécie          70
Les douze royaumes, Livre 3 : La majesté des ..

Centré sur le Royaume de En, ce volume comporte quelques longueurs dans ces premières pages. Ceci est du à la volonté d'Ono Fuyumi de décrire l'organisation administrative et militaire des 12 Royaumes. Le lecteur se trouve alors pris dans une multitude de grades et de hiérarchie mandarinale. De quoi le perdre un peu, même s'il est important pour l'auteur de bien poser à chaque volume les jalons expliquant le fonctionnement et la vie au sein de ce monde parallèle entre Chine et Japon. Chaque tome représente en quelque sorte une pièce supplémentaire du puzzle qu'est l'univers qu'elle a créé.



Mais ensuite, l'intrigue de ce volume rattrape le coup et captive l'attention. Il faut dire qu'il est centré sur deux personnages peu communs: le roi de En Shôryû et son kirin Rokuta. Tous deux ont des caractères bien trempés et n'en font souvent qu'à leur tête, au grand dam des conseillers et autres ministres.



Enlèvement, menaces, diplomatie, batailles et ruses, l'auteur ne lésine pas sur les éléments du scénario et offre une histoire romanesque. Ses nombreux flash-backs permettent également de remonter plus loin dans l'histoire personnelle des deux héros principaux. Par ce biais, Ono Fuyumi sait donner de la profondeur à ses personnages, comme elle l'a déjà prouvé dans les quatre précédents volumes de la série.



Commenter  J’apprécie          50
Les douze royaumes, Livre 3 : La majesté des ..

Je ne me souvenais plus comme il est agréable de lire un des romans de la série des douze royaumes de Fuyumi Ono. La fluidité de son style et l’aisance de l’auteur à nous emmener dans son univers sont très agréables, si bien qu’on ne se rend pas réellement compte que les pages défilent. Le petit format du roman doit aussi y faire sans pour autant appauvrir le récit. La Majesté des mers est d’ailleurs très riche en événements. On en apprend autant sur l’univers des douze royaumes que sur les personnages du royaume de En qui sont à l’honneur dans ce troisième tome. Ayant découvert l’anime avant les romans, je connais la plupart des personnages, et j’ai toujours eu une affection particulière pour Shôryû, le roi de En, et Rokuta, son kirin. Ces deux-là ont une dynamique toute particulière, un peu comme deux frères qui se cherchent continuellement mais qui ont un profond respect l’un pour l’autre. Et ce tome trois permet de découvrir comment ils en sont arrivés-là, en alternant entre leurs vies présentes et des bribes de leurs passés. Car tout n’a pas été facile pour le nouveau souverain du pays de En et du Tohai.



La Majesté des mers est en effet en très grande partie consacré à la découverte de ce nouveau duo, et encore plus de Shôryû et sa façon de gouverner. Il faut dire que ce dernier donne du fil à retordre à son entourage et qu’il est très difficile aux premiers abords de se dire que c’est un bon roi. Pourtant, derrière sa désinvolture, Shôryû se montre être tout à fait à la hauteur de son rôle. Il n’est pas parfait mais il a une façon de voir les choses qui lui permet d’appréhender beaucoup de choses. Et tout au long de son troisième tome, on apprend à le découvrir et à se dire qu’il est le roi qu’il convient à En, même si Rokuta et ses conseillers les plus proches ont d’énormes doutes. Ces traits de caractères en font un personnage tout à fait agréable à voir évoluer et il est difficile de ne pas l’apprécier. Rokuta, lui, semble tellement pris dans ses doutes que l’on n’arrive pas encore à voir le jeune kirin espiègle et heureux que l’on a pu voir dans les précédents tomes. Mais ce doute est très important en soi car il nous permet de voir que les erreurs sont possibles et qu’il faut une grande foi pour se dire que le nouveau roi choisi est le bon.



Fuyumi Ono met aussi en avant un fait assez troublant. Rokuta, à plusieurs reprises, dit que le peuple ne devrait pas avoir de roi et qu’il devrait se gouverner seul, car un roi finit toujours par opprimer son peuple. Il est facile de penser la même chose, mais différents personnages lui rétorquent qu’un groupe de personnes finit toujours par placer un être au dessus d’eux en le nommant « chef ». C’est instinctif. L’être humain est fait de la sorte. Ainsi l’auteur entre vraiment dans une dynamique intéressante en justifiant les actions (bonnes ou mauvaises) d’un grand nombre de personnages du roman. Ce côté psychologique de l’histoire permet de ne pas seulement effleurer le côté monarchique de l’histoire et du jeu des pouvoirs et d’entrer plus en profondeur dans les méandres de cette civilisation.



L’histoire nous permet aussi de découvrir les manœuvres politiques et toute la finesse d’un bon stratège face à une menace de révolte. Sans être très « technique », Fuyumi Ono nous embarque dans des manigances et des stratagèmes qui font que le lecteur est tout de suite pris dans le flot des manœuvres et on n’a qu’une seule envie : voir à quoi tout cela va aboutir. Car au final, il y a beaucoup de bluff et les actions de chacun sont souvent laissées au « petit bonheur la chance ». Du coup, tout est assez palpitant (surtout passé la moitié du roman), et il est aussi très édifiant de voir comment l’auteur a imaginé le personnage d’Atsuyu (le méchant de l’histoire). Tout tourner autour de lui, au final, et voir sa carapace s’effriter petit à petit donne une tournure assez psychologique aux événements qui est très appréciable.



Nous serons amenés à revoir le duo Shôryô et Rokuta dans les prochains tomes, et j’ai vraiment hâte, même si ils ne seront pas les personnages centraux des histoires, les voir évoluer est un pur bonheur.
Commenter  J’apprécie          70
Les douze royaumes, Livre 6 : Les rives du ..

Après avoir lu les tomes précédents et les ayants adorés, il était logique pour moi de lire la suite dès que je le pouvais, “Les rives du crépuscules”.

Aucune surprise , comme les précédents, j’ai adoré ce tome. L’histoire et les personnages sont très bien construit et dans la continuité des autres histoires.

Divisé en 2 romans, tandis que dans le premiers presque tout le récit est composé de flashback issue de la mémoire de Risai, le présent avec la présence de Yoko (reine de Kei chez qui s’est réfugié Risai) n’est finalement qu’un prétexte pour encourager Risai a raconter son histoire, Taiki lui ne fait que de rare apparition histoire d’avoir une petite idée de sa situation en Hourai. On découvre donc à travers ses flashback les tenants et les aboutissants d’un coup d’état et des 7 ans de tyrannie en découlant.

La deuxième partie se concentre sur la résolution du problème, focaliser sur un point à savoir retrouver et ramener Taiki.

Mais et c’est la que le récit pèche un peu, celui ci est peu petre un peu trop pointilleux sur des détails sutout par exemple sur des détails administratifs, en résulte une impression d’un fouillis et d’un loudeur. A noter cependant que c’est quelque chose que j’avais déja ressenti dans les tomes précédents.

De plus, je trouve que le tome se fini de manière abupte. En effet on sait juste que Risai et Taiki on l’intention de faire, mais on ne sait pas si ils réussissent. On se retrouve juste à espérer qu’on en apprenne p,lus dans un autre tome.
Commenter  J’apprécie          00
Shi Ki, tome 11

Manga saisissant dans son intensité et sa complexité, Shi Ki se conclut dans une apothéose aussi noire que troublante.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
Commenter  J’apprécie          00
Shi Ki, tome 5

Un volume correct, mais on ne peut pas dire que l'intrigue avance vraiment, que ce soit pour dénoncer les shi ki, diminuer les morts, sauver sa propre vie..

Il se lit, mais j'attends vraiment un volume qui nous fera avancer.
Commenter  J’apprécie          70
Shi Ki, tome 1

Shi ki fait sûrement parti des mangas que j'achète à cause de la couverture. Je trouve que celle-ci évoque quelque chose d'étrange avec un dessin beau et travaillé. Malheureusement sur ce dernier point j'ai été plutôt déçue car le trait ressemble plutôt à du Hoshin l'investiture des dieux. Ah ! Mais oui c'est le même auteur... En fait je ne m'attendais pas à voir cet auteur dans ce thème, mais bon pourquoi pas !

Ce premier tome fait office de prologue. On a une succession de scènes hachées, les personnages présentés sont d'ailleurs très vite apparentés à de simples dossiers. C'est effrayant et ça participe très bien à l'ambiance car au final les personnages tombent comme des mouches, une véritable hécatombe en somme.

Lorsque j'ai atteint la fin du volume je me suis sentie un peu frustrée car il se passe beaucoup de choses (des morts à la pelle) mais au final on nous montre peu d'éléments concernant la relation et le passé des personnages "principaux". La cause des morts n'étant pas résolue on peut également se dire que ça va nous motiver à lire la suite. Si vous le faites ce ne sera sûrement pas à cause de l'intrigue... Car quelqu'un qui lit un minimum de fantasy voit tout de suite la cause.

Pour résumer, je pense que ce manga est intriguant, mais qu'un seul volume nous laisse sur notre fin, même si par simple déduction il n'est pas difficile de déceler la cause de ces drames. Ma seule envie de lire la suite réside dans la question "pourquoi ?". Affaire à suivre donc.
Commenter  J’apprécie          50
Les douze royaumes, Livre 2 : Le rivage du ..

Suite et... suite des aventures de notre petit kirin noir.



On le retrouve au solstice d'été, quand les prétendants au trône se présentent en espérant être l'Elu du Ciel, par l'entremise du kirin. Vu l'émotivité de Taiki, cette confrontation ajoute encore à son angoisse de se sentir un kirin raté.



Ce second opus comporte plus d'actions que le premier. Kirin se révèle au final un kirin exceptionnel en asservissant un démon-yôma considéré comme impossible à battre. Si cet exploit lui redonne un peu de confiance en lui, la recherche de son roi va le plonger dans des abîmes d'anxiété.



A la fin du volume, j'ai retrouvé avec plaisir le roi En, déjà apparu dans le tome 2 du Livre I. On le retrouve ici accompagné de son insolent kirin Enki. Les deux font la paire et rivalise de sorties incisives.



La fin du volume reste ouvert. Surtout que dans le livre I, qui se passe plus tard, on a appris que le fameux kirin noir avait à nouveau disparu, tout comme son roi, laissant le pays sombrer dans la déchéance. Mystère... Si ça, ça ne donne pas envie de découvrir la suite! Bravo Onosan, en tout cas, pour cette fantastique série pleine de merveilleux, d'intrigues politiques, de rebondissements et d'attachants personnages.
Commenter  J’apprécie          90
Les douze royaumes, Livre 2 : Le rivage du ..

Avec ce premier tome du Livre 2, on remonte dans le temps pour nous intéresser à Taiki, petit kirin noir du royaume de Tai.

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas cette série, quid d'un kirin? C'est un être céleste qui peut à son gré passer de phase humaine à phase animale. Il apparaît alors sous les traits d'un quadrupède merveilleux à mi chemin entre une licorne et un daim. Son rôle est de trouver son nouveau roi et d'en être son principal conseiller, pour des siècles et des siècles (si tout se passe bien). Cette courte description n'est bien sûr pas exhaustive.



Ce premier tome décrit surtout la vie au Mont Hô du garçon. L'auteur nous fait part des réflexions et atermoiements de son personnage. En effet, il a été accidentellement "transplanté" au Japon avant sa naissance. Une fois de retour dans l'univers des Douze Royaumes, à l'âge de 10 ans, il lui faut un temps d'adaptation pour assimiler que: 1) sa famille n'était pas sa vraie famille 2)qu'il n'est pas humain 3) qu'il est appelé à de très hautes fonctions. Et je vous passe les chimères qu'on trouve assez peu dans les rues tôkyôites.



bref, un volume méditatif qui permet également à Ono Fuyumi de développer d'autres aspects de son univers. Les informations arrivent graduellement au fur et à mesure des tomes. Elles sont généralement bien amenées, sans donner l'impression de recevoir une fournée d'un bloc.



La lecture reste toujours aussi agréable, malgré parfois une pointe d'agacement du fait de la (trop) grande émotivité de Taiki.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fuyumi Ono (270)Voir plus

Quiz Voir plus

Démasqué ! 🎭

"Le Masque de la mort rouge" est le titre d'une nouvelle écrite par ...

Oscar Wilde
William Irish
Edgar Poe

12 questions
140 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , critique littéraire , théâtre , littérature étrangère , carnaval , culture littéraireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}