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3.81/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Georges Ohnet, né à Paris le 3 avril 1848 et mort à Paris le 5 mai 1918, est un écrivain populaire français.
Il démarra sa vie professionnelle dans le journalisme, notamment au Pays et au Constitutionnel. Ses premières œuvres littéraires sont des pièces de théâtre : Regina Carpi (avec Louis Denayrouze, 1875), puis Marthe (1877). Ces deux pièces n'eurent pas de réel succès. Il publia ensuite de nombreux romans. Il fut entre autres l'auteur de la série intitulée Les Batailles de la vie dont les titres les plus connus sont Serge Panine, Le Maître de forges, La Grande Marnière, La Comtesse Sarah. Il connut un très grand succès et les tirages de ses romans furent extrêmement importants. Plusieurs de ses romans furent adaptés au théâtre.

Son œuvre est marquée par une opposition dans la forme et le choix des thèmes avec le mouvement littéraire du naturalisme. Il fut un historiographe de la bourgeoisie française du XIXe siècle. Ainsi, son œuvre la plus populaire, Le Maître de forges est une histoire sentimentale se déroulant dans un cadre bourgeois, utilisant les recettes du mélodrame et du feuilleton

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Source : http://www.biographie.net
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
– Vous savez depuis longtemps ce que je pense de vos recherches. Un homme tel que vous n’a rien à gagner et a tout à perdre dans ces besognes d’ouvrier.
– Mais,... le roi Louis XVI faisait de la serrurerie.
– Aussi vous voyez comme cela lui a réussi !
– Vous ne pensez pas, au moins, que je mourrai sur l’échafaud ?
– Non ! mais vous mourrez sur la paille !
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Et elle poussa Claire dans les bras de Philippe devenu pâle comme la mort. Le maître des forges approcha ses lèvres du front de sa femme et, la gorge serrée par l'émotion, les yeux troublés, se demandant avec angoisse s'il allait s'évanouir, il prit le plus froid et le plus désiré des baisers.
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Mais laissez-moi vous dire que j’arrive d’un pays où les intérêts qui vous mettent en mouvement paraîtraient bien mesquins. J’ai parcouru les provinces les plus sauvages de l’Amérique, j’y ai vu des domaines de cent mille hectares, où pâturent des troupeaux innombrables, gardés par des escouades de bergers à cheval. En repassant au bout d’un an dans des contrées que j’avais connues désertes, j’y ai découvert des villages poussés comme par enchantement, j’ai traversé à cheval des montagnes où l’argent est le caillou du chemin, j’ai longé des lacs de pétrole contenant de quoi éclairer l’Europe entière pendant dix années sans tarir. J’ai foulé des champs où la terre végétale a cinq mètres d’épaisseur, et où la paille du blé est haute à cacher un homme debout. J’ai assisté à la marche prodigieuse et ininterrompue du progrès, transformant tout un monde. Je reviens, au bout de dix ans d’absence, et je vous trouve ici occupés de la même intrigue, échauffés de la même haine, dévorés du même désir.
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Il y a à Paris, des maisons tristes et des maisons gaies, sur la façade desquelles se lit la mélancolie ou la joie, qui paraissent faites pour abriter le plaisir ou la douleur, et dont les pierres ont une physionomie comme des êtres vivants. Ces maisons attirantes ou repoussantes donnent envie de les habiter ou de les fuir. Il semble, pour les unes, que toutes les faveurs de la destinée doivent combler ceux qui y séjournent ; pour les autres, que tous les maux de l’humanité doivent fondre sur ceux qui s’y arrêtent. Le passant, impressionné, hâte sa marche, quand il arrive dans l’ombre inquiétante de ces asiles du malheur, et détournant les yeux, pense à part lui : pour rien au monde je ne logerais dans ce tombeau. Au contraire, quand il se trouve devant un de ces coquets et riants séjours, il s’attarde à regarder autour de lui, comme pour s’imprégner de l’influence favorable, et s’éloigne, à regret, en se disant : ici doit habiter le bonheur.
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Ceux qui ne sont pas heureux sont facilement injustes...
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J’ai parcouru les provinces les plus sauvages de l’Amérique, j’y ai vu des domaines de cent mille hectares, où pâturent des troupeaux innombrables, gardés par des escouades de bergers à cheval. En repassant au bout d’un an dans des contrées que j’avais connues désertes, j’y ai découvert des villages poussés comme par enchantement, j’ai traversé à cheval des montagnes où l’argent est le caillou du chemin, j’ai longé des lacs de pétrole contenant de quoi éclairer l’Europe entière pendant dix années sans tarir. J’ai foulé des champs où la terre végétale a cinq mètres d’épaisseur, et où la paille du blé est haute à cacher un homme debout. J’ai assisté à la marche prodigieuse et ininterrompue du progrès, transformant tout un monde. Je reviens, au bout de dix ans d’absence, et je vous trouve ici occupés de la même intrigue, échauffés de la même haine, dévorés du même désir. Allons, on voit que tout est définitivement réglé, mesuré et établi, dans notre France, et que vous avez du temps à perdre. J’assisterai à votre amusette, puisque vous m’y conviez ; mais je suis un peu blasé, je vous en préviens : je ne vous promets pas que j’y prendrai de l’intérêt.
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Les juges se disent : Quel monstre ! Les jurés pensent : Quel scélérat endurci ! Les journalistes font de l’esprit, dans leurs comptes rendus, le public entier marche à la suite. Et voilà un homme dont le sort est décidé sans recours possible. La société, par ses juges, l’a estampillé : assassin, il faut qu’il soit et demeure assassin. N’essayez pas de discuter, la loi est là, et derrière la loi, les juges qui ne se trompent pas, car on nous l’a dit tout à l’heure : il n’y a pas d’erreur judiciaire, ce sont des blagues inventées par les romanciers. Et si, de temps en temps, on réhabilite un condamné, dont l’innocence a fini, le plus souvent quand il est mort, par être démontrée, c’est qu’une faction puissante a su arracher à la justice infaillible l’aveu de son erreur.
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Les médecins ne croient pas à grand-chose, dans le siècle où nous sommes. Le matérialisme a de nombreux adeptes parmi mes confrères. Cependant le magnétisme a, dans ces temps derniers, revêtu de si étranges formes que des horizons nouveaux se sont ouverts devant nos yeux. Nous côtoyons le spiritisme qui certifie l’existence de l’âme. Et admettre l’influence de la suggestion mentale sur les sujets en proie au sommeil hypnotique, n’est-ce pas être bien près de croire à un principe supérieur, qui dirige et par conséquent domine la matière ?...
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C’était un outrancier. Et, dans la joie, comme dans la tristesse, il allait à l’extrême… Je l’ai vu repentant, après quelque grosse sottise, pleurer dans les bras de sa mère, comme un enfant, ce qui ne l’empêchait pas de recommencer, le lendemain. Le malheur, en cela, était que la fortune des siens ne lui permettait pas les prodigalités, auxquelles il se livrait, et que bientôt, l’héritage de son père étant dévoré, mon malheureux ami se trouva à la charge de sa mère et de sa sœur.
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Tant qu’il n’avait fait qu’entamer son capital je le jugeais imprudent, car je le considérais comme incapable de se suffire à lui-même, mais je ne le blâmais pas. Chacun a le droit de faire de son argent ce qui lui plaît. L’un thésaurise, l’autre gaspille. Affaire de goût. Mais imposer des sacrifices aux siens, être à la charge de deux pauvres femmes, et cela pour aller faire la noce avec des demoiselles de moyenne vertu ? Voilà où je deviens sévère.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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