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Critiques de Gabriel Bergmoser (65)
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La Chasse

Pas mal pour un premier roman !



Dans cette histoire, l’auteur nous entraîne sous la chaleur écrasante du fin fond de l’Australie sauvage.

C’est au milieu de nulle part, sur une route perdue dans l’immensité du désert rouge que Franck tient une station-service.

Ce vieil homme bourru et solitaire va être contraint de sortir de sa routine lorsqu’une femme à l’agonie va surgir pour demander de l’aide.

Les ennuis vont alors commencer...

Qui sont les mystérieux hommes à sa poursuite ? Et pourquoi refuse-t-elle l’aide de la police ? Est-ce une victime ou plutôt une personne dont il faut se méfier ?



Le roman est bien rythmé du début à la fin grâce à la structure du récit. En effet, l’auteur alterne les chapitres entre « Maintenant », où nous sommes dans une sorte de huis-clos autour de la station-service de Franck, et « Plus tôt » où l’on retourne en arrière pour comprendre le présent.

J’ai particulièrement aimé cette partie dans le passé où l’on découvre Simon, un jeune homme effectuant un road trip en solitaire. Pour lui non plus, rien ne va se passer comme prévu... et la tension va doucement grimper.



Bien entendu, les deux temporalités se rejoignent.

Pendant la majeure partie du récit on se demande qui est la femme qui a débarqué chez Franck et si c’est bien celle que l’on croit.

Concernant les personnages secondaires, ils sont assez nombreux, mais chacun a sa place dans l’intrigue.

L’écriture de Gabriel Bergmoser est extrêmement fluide. Pendant toute ma lecture j’avais l’impression de regarder un film. D’ailleurs, l’adaptation est prévue.

Côté ambiance, on est constamment dans l’action avec quelques moments de suspense. Certains passages sont un peu violents mais sans excès.

Par contre, les évènements en général sont assez prévisibles. J’espérais un gros retournement de situation que je n’ai malheureusement pas trouvé.

La fin est un peu « too much » à mon sens et pas vraiment crédible, mais je pense qu’elle passera très bien dans l’adaptation américaine.



En résumé, ce n’est pas le roman de l’année mais c’était pour moi un bon moment de lecture que je ne regrette pas.
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La Chasse

Frank s’occupe d’une petite station-service au bord d’une route peu passante du grand bush australien. Sa petite-fille est avec lui le temps que le divorce de ses parents se fasse. Un jour, une femme grièvement blessée s’arrête et les ennuis commencent. ● Je ne comprends pas les critiques positives de ce roman. Pour moi, ce n’est pas un thriller car il n’y a aucun suspense. Ne restent que des scènes horrifiques qui ne m’ont fait ni chaud ni froid car précisément elles ne fonctionnent pas sur le mode du suspense. ● C’est faire beaucoup d’honneur à ce roman complètement raté que de le comparer à Cul-de-sac de Douglas Kennedy (le seul point commun étant que cela se passe en Australie), et plus encore au film La Mort aux trousses. ● A éviter !
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La Chasse

Il y a dans ce court polar un petit air de Cul-de-sac de Douglas Kennedy. Mais la référence ne m'a pas gênée. Bien au contraire : totalement accro, à peine commencé, j'ai dévoré ce roman noir diablement efficace.

Le scénario est assez basique mais parfaitement maîtrisé : Franck, quinquagénaire célibataire tient une station service au milieu de nulle part. Seul la plupart du temps, il héberge sa petite fille Allie, 14 ans, pour quelques jours de vacances...Quand surgit une jeune femme blessée qu'il décide d'aider. Et ce sont les ennuis qui commencent !

Percutant, addictif, sanglant, voilà un récit qu'il vaut mieux commencer quand on a un peu de temps devant soi.

A la manière de Délivrance de John Boorman, c'est survie, mode d'emploi !

Le texte est visuel, très cinématographique avec un suspense au cordeau (quelques facilités parfois, mais je pardonne volontiers à l'auteur).

L'Australie, terre de contraste, apparaît bien sombre.

Même sentiment qu'après avoir lu « Lost man » de Jane Harper : Pas sûre d'avoir envie d'y vivre !
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La Chasse

La lecture de ce livre n'a rien à voir avec un road-trip romantique à l'autre bout de la terre, en Australie. L'auteur australien Gabriel Bergmoser dont c'est le premier roman incroyablement haletant et bien noir fait prendre au lecteur des chemins dont j'étais loin d'imaginer leur effroyable destination.



L'histoire sous tension constante m'a fortement secouée en me laissant peu de répit pour reprendre mes esprits quand j'ai découvert ce qui se cachait derrière son titre, « la chasse ». Avec un scénario implacable qui met les nerfs à rude épreuve, le roman se prête parfaitement à une adaptation cinématographique. J'ai retrouvé un peu l'atmosphère du film « la mort aux trousses « d' Hitchcock avec la station service au milieu du bush comme Cary Grant dans le champs de maïs. Mais ce thriller est beaucoup plus cru et réaliste, j'ai eu peur de ce qui se passait dan la remise. Les images en sont terrifiantes. Franck dans sa station service est aux aguets. Son instinct d'ancien chasseur l'a averti.



Le piège n'est pas dans le désert avec son décor immuable d'azur et d'ocre. Il se cache dans ses traverses et son paysage changeant comme si c'était un autre monde. Simon et Maggie vont l'apprendre bien vite à leurs dépens. le jeune Simon de Melbourne sillonne les routes en recherche d'authenticité dans les coins les plus reculés de son pays. Magistrale et incroyable Maggie, une héroïne de force et d'action animée par une mission à accomplir.



L'atmosphère est suffocante comme le désert. Oppressante comme l'ombre de la voûte des arbres. Franchir cette frontière c'est descendre dan les entrailles de la terre où se mêle l'odeur rance de la peur. C'est aller à la rencontre des invisibles, de ceux que l'on ne veut plus voir et dont il ne reste que la violence pour régner en maître.



C'est un genre tout à fait nouveau ce roman ! Un mélange original de thriller sanguinaire glaçant avec une quête initiatique qui s'achève au bord du désert australien.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour ce moment de lecture inoubliable dans le cadre de la masse critique mauvais genre.
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La Chasse

Ce que j’ai ressenti:



Il ne faut pas partir du principe que les gens sont mauvais. Ils peuvent toujours nous surprendre. Et ils peuvent aussi se surprendre eux-mêmes.



Si jamais, vous vouliez être surpris, je vous conseillerai bien ce road-trip en plein bush…Vous savez, ces grandes étendues de sécheresse en Australie, où on dirait que les rêves d’aventures prennent une autre dimension à l’instar de ces ciels immenses qui déploient toutes ses plus belles couleurs. Vous savez, « sur la route », on peut croiser la faune et la flore et faire aussi, des rencontres. À chaque jour, sa surprise, bonne ou mauvaise, surtout si l’on décide de sortir carrément, des sentiers battus… Que ce soit Maintenant, ou Plus tôt, filer au volant avec Gabriel Bergmoser, c’est vivre une part de l’authenticité australienne, se confronter aux légendes locales, connaître les us et coutumes de ces hameaux isolés en plein désert, se laisser séduire par la beauté des lieux…C’est aussi, prendre un grand bol d’air et d’adrénaline que l’on n’est pas prêts d’oublier! Et peut-être aussi, revoir ses principes…Il se pourrait que certaines personnes, soient vraiment mauvaises, et peut-être même encore pire…Et tout de suite, ou plus tard, il faudra faire face, à la violence extrême…Et fuir ou se cacher dans le bush, est mission impossible, autant se le dire, entre nous…Alors prêts?! La route n’attend plus que vous, l’enfer est certainement au bout du chemin, mais vous ne serez pas contre, le grand frisson, non?



À moins d’avoir une sacrément bonne raison, personne ne venait par ici.



Des fois, la solitude est nécessaire pour méditer, réparer ce qui peut l’être encore, se reconstruire. Frank pensait continuer vivre paisiblement ce retranchement dans sa station-essence, loin du monde, mais c’est sans compter sur le destin qui en avait décidé autrement…En lui mettant dans les pattes, sa petite fille et ensuite, une mystérieuse jeune femme blessée, ce vieux solitaire va devoir reprendre du poil de la bête, parce que La Chasse est lancée…Seule la détermination fera la différence…La détermination et l’instinct. La tranquillité de ce tronçon de route ne sera alors, plus qu’un mirage…Et l’appel du sang, omniprésent. Le sang, en liens ou en écoulements, rouge et poisseux, obsession ou fascination: partout le sang, jusqu’en perdre la tête…Rien ne semble endiguer ce flot de sauvagerie…Et de proies à chasseurs, de ruses à fuites, de faiblesses à forces, la solitude ne serait-elle pas finalement un handicap? Tenez bon, jusqu’au bout, tenez bon, et peut-être verrez-vous un nouveau jour se lever…



Il y avait une grande différence entre le courage et la stupidité.



C’est un thriller efficace, épidermique, brûlant. Il serait vraiment bête de vous dévoiler plus d’éléments de cette cavale sur ces terres arides mais, certains détours valent le coup, plus que d’autres…Restez bien aux aguets, vous pourriez l’apprendre à vos dépens. Cette lecture est une belle (sur)prise. J’ai particulièrement aimé le courage et la résistance des personnages féminins. Elles sont puissantes et étonnantes, à leurs manières. L’Australie a encore ce charme mystérieux, envoûtant, et l’auteur avec cette intrigue explosive rend le voyage, plus intense. On se prend autant au jeu de la chasse qu’à celui de la quête de sensations fortes, et on ressort de cette traversée avec le cœur palpitant! J’ai adoré!





Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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La Chasse

Cela faisait longtemps que j'étais tombée par hasard sur un thriller aussi palpitant, qui défrise, mettant le lecteur en contexte d'entrée de jeu lors de la présentation de ses personnages, abolissant tout détail superflu. Pour un premier roman, Gabriel Bergmoser met la gomme. C'est vrai que celui-ci est assez court, même trop peut-être, mais terriblement efficace de par son rythme effréné, ne nous laissant aucun répit, même pas pour respirer. De fait, je l'ai lu en une journée.



L'auteur lâche la bride de ce cheval fou. Nous ne tardons pas à rencontrer Frank, homme taciturne de nature solitaire, routinier, qui n'aspire qu'à faire marcher sa station-service du bout du monde, un jour à la fois.



"À moins d'avoir une sacrément bonne raison, personne ne venait par ici."



Or, son quotidien tranquille est perturbé lorsque sa petite-fille Allie, qu'il n'a encore jamais rencontrée, lui est envoyée un peu malgré lui pour une durée de plus ou moins deux semaines le temps que le fils de Frank et la mère de la petite règlent quelques problèmes familiaux.



"Son esprit tournait à plein régime, passait en revue tous les prétextes possibles pour décliner. Qu'est-ce qu'il allait pouvoir foutre d'une préado qui tirerait la tronche sans arrêt ? Déjà qu'il avait du mal à s'occuper de lui-même, il allait être mal barré pour réussir à lui parler, sans compter que sa maison... Soudain, la cuisine lui apparut bien plus que sommaire. La moisissure qui gagnait du terrain derrière l'évier, les toiles d'araignées dans les coins, le frigo légèrement de travers : des choses qui paraissaient aussi criantes qu'insurmontables, la partie émergée de l'iceberg de trucs qui clochaient dans sa vie et qu'il n'avait pas du tout envie que son fils apprenne."



L'arrivée impromptue de l'adolescente dans sa modeste bicoque a déjà de quoi tout chambouler lorsqu'en plus, une jeune femme couverte de sang déboule en voiture à la station et s'effondre sur le stationnement. Pris au dépourvu, sous l'effet du choc, Frank sort peu à peu de sa torpeur et fait ce qu'il peut pour aider Maggie. Il est loin de se douter dans quel guêpier il vient de mettre les pieds...

Le chronomètre vient de s'enclencher.



Ce petit roman fort bien rédigé en plus est étonnamment parsemé de personnages solides, bien campés, faciles à visualiser. Guerre entre bandits et justes, j'ai eu l'impression de lire un western moderne. Nous sommes cantonnés au même endroit au moins la moitié du livre et pourtant, le rythme reste bon, les dialogues intéressants, les liens se développent, se renforcent; l'histoire ne devient jamais fade quoique parfois crue. Parce que oui, c'est dur.



Les chapitres sont dressés de façon habile, à tour de rôle, commençant par le présent de Frank, puis le passé de Maggie, et ainsi de suite jusqu'à ce que le destin des deux se rencontre. D'une façon, "La chasse" est épouvantable parce que ce type de scénario reste plausible dans la vraie vie...raison pour laquelle on ne peut s'empêcher de frissonner. Hautement explosif, les extrêmes s'entrechoquent car nous sommes aussi assaillis de silences assourdissants.



Roman sauvage dans tous les sens du terme, il est impossible de s'ennuyer sur ce coup ! Ce huis-clos trépidant dans la cambrousse australienne est à lire à tout prix si vous avez envie non seulement d'action et d'émotions fortes - attention âmes sensibles - mais aussi d'être touchés par ce qui peut se cacher de bon dans le coeur de l'humanité à travers toute sa folie.
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La Chasse

Franck tient une station service et un petit snack dans un endroit isolé du bush australien. Simon quitte Melbourne pour faire une virée afin de découvrir une Australie plus authentique. Dans un bar, il rencontre Maggie et décide de faire route avec elle. Ils quittent la route principale en fin de journée pour un chemin qui semble mener nulle part, ils tombent sur des chasseurs dans des pick up qui les invitent dans leur village paumé à venir boire des bières à une petite fête. C'est là que les ennuis vont commencer pour eux.

Quand une voiture s'arrête devant la station de Frank et qu 'une fille couverte de boue et de sang en sort pour s' écrouler devant lui, Frank décide de l'amener chez lui, de la soigner et de la cacher à sa demande. Mauvais choix pour lui, il peut dire adieu à sa tranquillité . Car si elle fuit, c'est qu'elle est poursuivie...

La première partie du roman est un thriller qui m'a tenue éveillée jusque tard dans la nuit.

Dans la deuxième partie c'est plus de l'action avec artillerie lourde, et beaucoup d'hémoglobine , ce n'est pas ce que je préfère. L'auteur dont c'est le premier livre, a écrit un roman très visuel, on imagine très bien les scènes, le style est fluide, efficace. Ce roman m'a fait penser à Délivrance, la colline a des yeux et au roman de Douglas Kennedy, cul de sac.

C'est un roman angoissant, violent, addictif , très efficace à ne pas mettre dans les mains d' âmes sensibles.
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La Chasse

Bienvenue dans l'Australie rurale, avec ses autochtones qui chassent l'humain, ses visites de station service en feu, et sa gastronomie cannibale. Ce livre est à la fois brutal, dérangeant, pour un public averti ; et en même temps conformiste à souhait : les héros doivent se sortir de cette chasse à l'homme barbouillés de sang pour pouvoir apprécier l'aurore nouvelle. C'est bien fait, stressant même, mais un petit goût de déjà vu !
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La Chasse

Lorsqu’une jeune femme recouverte de sang sort de sa voiture pour venir s’effondrer juste devant sa station-service, en plein cœur du bush australien, Franck , quinquagénaire mutique qui y vit avec sa petite fille, se doute qu’’il a mis les pieds dans un nid d’emmerdements ….



Franck n’imagine toutefois pas à quel point la nuit qui vient sera sanglante et terrifiante et que les hommes qui courrent derrière cette jeune femme n'ont aucune intention de faire de cadeaux à Franck ni à tous ceux qui sont avec lui dans cette station service de tous les dangers .



-



Quand la nature, a priori somptueuse, devient particulièrement hostile et que les autochtones qui y habitent sont des rednecks sans aucune moralité qui ne pensent qu’à prendre un plaisir sadique à faire souffrir horriblement de pauvres citadins apeurés, forcément, on pense au chef d’œuvre de Boorman du début des années 70, Délivrance et tous les autres "survival movie "qu'il aura engendré par la suite ..



Et quand la nature dite hostile n’est autre que le bush australien, ses déserts à n’en plus finir et ses villages aussi inhospitaliers qu’inquiétants, le Cul de Sac de Douglas Kennedy, n’est forcément pas très loin non plus…



Pas étonnant alors que ces deux références soient convoquées dans le quatrième de couverture (qui a dit que les éditeurs étaient parfois un poil prévisible?) de La chasse, le premier roman du jeune (même pas trente ans) romancier Gabriel Bergmoser qui ose un huis clos particulièrement oppressant et terrifiant dans des paysages qui s’y prêtent follement. Traque à l’homme (et à la femme aussi) où seule compte la loi de la jungle pour survivre à la monstruosité humaine, Bergmoser maîtrise parfaitement son style pour rendre son premier polar aussi addictif qu’étouffant.



Mélangeant des retours dans le passé et le présent, et deux histoires en parralèle qui vont se rejoindre à un moment clé de l’histoire, le jeune romancier réussit à nous tenir en haleine jusqu'au bout même pour ceux qui ont déjà lu et vu plusieurs histoires similaires.



Brut, nihiliste, aux scènes d’action très rythmée et parfois gore juste ce qu’il faut cette course contre la montre nous laisse jamais reprendre notre souffle.



C’est dire toute la jubilation que l’on peut ressentir devant ce roman très noir qui, c'est son seul défaut, ne donnera pas forcément envie de partir en vacances dans le bush australien.....



Cela tombe bien, vous me diriez car en ce moment, les voyages très lointains n'ont pas forcément la carte...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La Chasse

G.Bergmoser est un jeune écrivain australien, laissons lui donc décrire quelques uns de ses compatriotes en lui faisant confiance.

Le roman se passe dans le bush australien . Dans un endroit plus que perdu reste quand même une station essence tenue par un vieil homme au passé compliqué, mais que l'alcool ne brouille plus maintenant; Il hérite provisoirement de sa petite fille le temps que les parents divorcent. Ils ne se connaissent pas mais auront assez vite l'occasion de mettre en commun leurs forces et leurs intelligences.

En effet débarque là une jeune femme blessée très grièvement, (j'y ai d'abord vu une héroïne de BD )qui ne veut surtout pas de la police...

S'en suivent un déchaînement de violence, un torrent d'hémoglobine , des villageois pas loin de l'anthropophagie. Bref, un page turner efficace, très visuel, des personnages bien campés, prêts pour le cinéma.

Merci aux Edts Sonatine pour leur confiance.
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La Chasse

Pour savourer une œuvre faut se mettre dans l'ambiance.



Ayant oublié le pitch, je me suis quand même calé dans un slip (kangourou) d' occaz acheté sur l'bon coin puis dans un fauteuil un peu rouillav' du balcon, le gros joufflu jaune au zénith pour la chaleur écrasante. Avec une tourterelle et les railleries de mes voisins devant mon corps de lâche pour faire l'illusion du kookaburra. Un petit chewing-gum goût eucalyptus et de la bière de mauvaise qualité et on est bon...Il me manquait juste les ancêtres taulards mais ma mère est du genre de celles qui repose les crayons chez ikea a la fin du parcours alors j'ai laissé tomber cette facette de la panoplie ''on s'y croirait''. Tanpis.





Le roman commence un peu comme Cul-de-Sac / piège nuptial de Douglas Kennedy et c'est un peu embêtant. Faire un thriller dans le bush c'est chouette mais pomper l'intrigue d'un classique c'est pas Jojo. Bon après quelques gorgées de bière tiède, le grattage d'une fesse et une noisette de Nivea sur la couperose du bout du pif parce que ça cogne sur le balcon, je reprends la lecture.



Sentiment un peu mitigé sur les personnages qui cumulent un peu les clichés, sans divulgacher je dirais que c'est un peu trop standardisé et j'en perds un peu l'eau à la Bush.





Troisième canette et je jette ma canette sur le balcon, comme si j'étais au cœur du bush, un peu ambiancé par ces persos badass au QI de hamster. Et la ma meuf arrive. Voit les cadavres de bière de piètre qualité jetés par dessus mon épaule (car j'suis un ouf)... et réduit mon ambition d'immersion et de bush à bush à néant, puni dans la chambre, et tu me jete ce slip immédiatement. Devant les rires de hyènes de mes voisins hilares. Super.



Je continue donc la lecture, boudant dans ma chambre, sans bière ni koalas, mais avec un regain d'intérêt car quand même Gabriel Bergmoser sait distiller un peu de suspense et je suis quasiment aussi inquiet pour les personages que de me faire gauler entrain de me rogner les ongles de pied dans le lit conjugal.



Le roman se lit vite et l'écriture simple déroule une action un peu à la capitain Obvious, genre vas-y champion, c'est flèché par là !



Un peu trop téléphoné ça manque de sale coups et de twist genre '' waow, sick mate!'' (comme quand j'ai mis des grains de riz sous le drap du dessous du lit de son côté pour me venger de la honte devant les voisins).



J'ai braillé un ``oh nooon pas les violons`` à la fin quand il nous fait le coup de la petite révélation sur le passé mystérieux de Machin à un moment où les persos sont sensés être full stress mais trouvent le temps de taper la causette façons confidences..



J'en ai catapulté quelques crottes de nez de pichenettes bien véner' direction le poster préféré de ma dulcinée car ma vengeance, elle, n'a pas de limites et que je maîtrise le gore.



Trêve d'immersion j'ai trouvé ce thriller correct mais un peu facile un peu cliché et palpitant comme un cœur de fainéant, il est toutefois très visuel et c'est avec plaisir que j'ai vu qu'il a du taper dans l'œil de producteur de ciné et je suis curieux de voir ce que ça donnera sur la toile. Je pourrais enfin payer le ciné à madame grâce aux économies réalisées grâce à ce cadeau de l'éditeur Sonatine qui m'avait fait bien forte impression avec des titres quand même plus intenses que celui-ci.





PS. Vend slip d'occasion, sans pipi parce que j'ai pas eu assez peur, peut servir de marque-page car il a trempé dans la bière et est devenu raide comme du carton.
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La Chasse

J’ai eu la chance et l’honneur de pouvoir découvrir La Chasse grâce à une masse critique organisée par Babelio, lors de laquelle j’ai sélectionné et remporté ce titre. Durant ma carrière de lectrice, je n’ai lu que trois titres des éditions Sonatine, qui m’ont néanmoins laissés chacun un souvenir invétéré. Ce titre-ci n’échappe pas à la règle : c’est un polar grisant, angoissant, au rythme effréné, qui m’a énormément plût.



L’histoire se déroule en plein bush Australien, dans un coin désertique, où les touristes ne s’aventurent pas et les natifs très rarement. Franck, un homme âgé et vieillissant, tient une station-service isolé sur cette route, où il y vit, depuis des nombreuses années, une existence paisible. Sa petite-fille Allie, une adolescente rebelle, vient passer quelques temps à ses côtés, pour calmer quelques temps son esprit contestataire. Leur cohabitation se déroule bien, jusqu’au jour où une femme débarque à la station ensanglantée, titubante, priant Franck de ne pas appeler la police. Elle est immédiatement prise en charge et soignée par un couple de voyageurs arrêtés en même temps à la station. Dans un même temps, un homme, du nom de Reg, débarque sauvagement et prie instamment Franck et sa petite-fille Allie, de lui montrer où se cache la fille fugitive qu’il recherche.



C’est un polar glaçant d’effroi, où la tension est palpable du début à la fin, croissant sensiblement tout au long du récit. Les scènes d’action s’enchaînent les unes après les autres, ne laissent aucun répit au lecteur, pour son plus grand bonheur. Petit avertissement néanmoins : La Chasse regroupe des scènes qui peuvent être choquantes pour les jeunes lecteurs. Il s’y retrouve de nombreuses images de violences, de meurtres, de tortures et autres genre de choses. Ce n’est donc pas un livre à mettre entre toutes les mains.



Si on passe outre les scènes d’actions, Gabriel Bergmoser nous dépayse totalement, en nous embarquant dans un coin totalement isolé de la grande Australie. Loin des grandes villes et des sites touristiques, c’est en pleine pampa que l’on se retrouve, où les premières habitations à la ronde se situent approximativement à plus de cent kilomètres. Plongés en plein désert aride, on découvre une Australie hostile, avec des peuples presque primitifs, qui vivent coupés du monde, en totale autarcie. Une Australie authentique, rustique, qui donne une vision glaçante du pays, bien loin des cartes postales et des idées préconçues.



La chasse à l'homme est lancée, en plein coeur d'une Australie aride et hostile. Un polar glaçant, où les scènes d'actions s'enchaînent avec rythme et fluidité. Atypique, dépaysant et très prenant !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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La Chasse

Australie, en plein centre du bush. Une maison isolée et une station-service. Aucune autre habitation aux alentours. C’est dans cet endroit hostile que vit Frank. Lorsque son fils fait appel à lui pour lui confier Allie, sa petite-fille, une jeune adolescente avec beaucoup de problèmes, Frank voit son quotidien bouleversé. Lui qui est habitué à être seul, il va devoir maintenant vivre avec sa petite-fille qu’il connaît si mal. Un jour, alors qu’ils sont en train de travailler dans la station-service, une jeune femme arrive. Blessée, elle a besoin d’être soignée. C’est le début du cauchemar qui commence pour Frank et Allie.



Autant le dire d’emblée, ce roman est excellent dans son genre. J’ai accroché dès le prologue et plus je tournais les pages, plus il m’était difficile de lâcher ce livre. Je voulais savoir, j’ai angoissé pendant toute ma lecture et je n’ai pas vu les pages défiler. En voilà un excellent thriller.



L’auteur n’a pas son pareil pour créer une atmosphère hautement anxiogène. Dès le départ, je me suis interrogée sur l’identité de la jeune femme qui arrive blessée dans la station-service. Avec une narration à deux temps, l’auteur répond peu à peu aux interrogations du lecteur, et c’est réalisé avec brio.



Le récit va à toute vitesse, et pour cause, les actions tiennent en une nuit. Il n’y a aucun moment de répit et l’auteur a su maintenir la tension jusqu’au dénouement. C’est un véritable page-turner au grand suspense.



La plume de l’auteur est addictive. Avec un style fluide et très cinématographique, il réussit à rendre son récit très difficile à lâcher avant d’arriver au dénouement. Le schéma narratif est particulier, puisque le lecteur suivra l’action au présent et ce qu’il s’est passé auparavant. J’ai trouvé cela très judicieux, permettant ainsi de savoir comment les faits ont évolué.



Un roman où les actions s’enchaînent sans cesse et où le suspense monte peu à peu. Cet excellent thriller est très difficile à lâcher. À découvrir.
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La Chasse

Nous sommes avec « La chasse » dans un thriller rythmé et plein de suspense. Le début démarre assez vite et on se retrouve dans une histoire sous pression dès les premiers chapitres qui va nous mener dans une histoire complètement délirante et effrayante pour finir dans une véritable boucherie à la manière de « Cul de sac » de « Douglas Kennedy » avec la modernité d’un livre de « Paul Cleave ».





L’histoire se déroule dans un premier temps sur deux trames qui vont finalement se rejoindre (j’aime bien ça quand c’est bien fait, et ici c’est le cas).





Les personnages principaux sont assez marquants, de fortes têtes pour la plupart mais aussi, l’adolescente, le couple en voyage, le mec qui barroude sans trop savoir où aller, sans oublier la bonne bande de tarés isolés qui va donner du fil à retordre à tous les autres.





Côté décors c’est du bon, perdus à la limite de l’Outback australien, dans de grandes étendues sans personne à des kilomètres, les hautes herbes, les bois, la ferme, la station service, la poussière et la chaleur.





Les amateurs de tension permanente apprécieront cette lecture qui à mon goût est passée trop vite, mais de bien belle manière.
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La Chasse

Cela faisait un moment que j'avais ce livre dans le viseur et je dois dire au final que je suis très heureuse de ne pas l'avoir acheter plein pot à sa sortie car j'aurai été plus que déçu.



Et pourtant sur la quatrième de couverture celui-ci me paraissait plus qu'alléchant, le bush australien, une station service au milieu de nulle part, une jeune femme blessée qui y entre et la suite que l'on peut rapidement entrevoir.



Un personnage qui va souhaiter aider la jeune femme, des méchants très méchants qui viennent voir si celle ci est dans les parages c'est gros ces clichés mais c'est ce qui va se passer.



J'ai cependant aimé en connaitre plus avec ces allers et retours dans le passé et connaitre comment cette jeune femme se retrouve dans cette situation, cela a été à mes yeux le seul point positif de ce récit. Cependant cela ne m'a pas convaincu car je n'y ai pas cru une seconde à ce que celle-ci à vécu comme scène.



De même que les personnages qu'elle côtoie, il est difficile d'en dire plus car sur un si court récit il est facile d'en dire trop.



Je dois avouer y avoir retrouvé beaucoup de certains films très connus et cela a été trop à mes yeux en me disant ok donc c'est un mix entre ce film la et celui-ci mouais bof tout ça pour ça.
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La Chasse

Bordel ! C'est le souffle coupé que j'ai terminé ce roman de fou furieux, un bouquin qui dès les premières pages m'a attrapé par la nuque et ne m'a plus lâché : une histoire de malade que j'ai dévoré en quelques heures, un roman lu comme si je l'avais vu au cinéma, dans la chaleur des flammes et l'odeur si caractéristique de fer des litres de sang versés.



Ça se passe en Australie, cette île géante qui s'apparente à un immense désert vaguement végétalisé, et ça ne laisse pas beaucoup de perspectives d'espoir à Maggie de se planquer pour rester en vie quand la seule chose qui se trouve autour d'elle c'est le bush. Et puis, si, bien sûr, cette station service dans laquelle elle fini par se réfugier à moitié morte.



Recueillie par Frank un ancien bad boy reconverti en grand-père pour quelques jours depuis que son fils lui a collé sa petite fille de 14 ans dans les pattes, le voilà avec une femme ensanglantée et inconsciente, que deux touristes de passage l'aident à soigner en attendant de savoir s'ils doivent prévenir les secours.



Quand la meute sauvage qui pourchassait Maggie encercle la station avec ses pickups et ses fusils en menaçant de tout faire péter s'ils ne leur remettent pas la fille, les chances ne sont pas vraiment de leur côté. Un combat fou et déséquilibré va alors se livrer, un combat pour la survie et la protection de la famille. Une chance sur mille de sauver sa peau.



Si vous n'aimez pas la violence gratuite, les corps mutilés, les crânes explosés avec ce bruit des os qui se brisent, le sang qui jaillit par litres et la folie meurtrière, ne vous lancez pas dans ce bouquin. Si vous êtes comme moi un barjot des films de vengeance et que vous adorez quand ça défouraille à tout va et que les cadavres s'empilent au fil des pages, foncez, c'est un roman explosif et jubilatoire. Mais n'espérez pas m'emmener en Australie après ça !



Service de presse numérique obtenu via NetGalley.
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La Chasse

La chasse, est un livre court, que j’ai pris en me disant, ‘Et pourquoi pas ?’

Au vu de certaines critiques, ça valait la peine de s’y arrêter un moment.

Et quel moment, il parait que c’est son premier livre.

C’est là qu’on se dit, 'eh bé si ça ce n’est que le début, que va-t-il nous livrer pour après', la barre est haute… je ne sais pas si c’est positif mais en attendant ça m’a plu.

L’histoire se passe en Australie, au milieu de nulle part avec une ambiance lourde, dans une station-service, je n’en dirai pas trop.



J’ai directement accroché au livre, ici aucun temps mort, pas de longueurs, une bonne écriture, une histoire qui va crescendo, et qui n’est pas joli joli, bref moi j’adore !

Le seul élément qui était un peu moins pour moi, fut la fin, elle était un peu interminable et j’avais espéré autre chose, mais soit ce n’est pas pour autant que je n’ai pas passé un très bon moment et que si vous aimez les thrillers haletants, je ne peux que vous le recommander.

Certains le comparent avec Cul-de-sac de Douglas Kennedy, mais comme je ne l’ai pas lu, finalement ça tombait bien.



En conclusion, très bon thriller qui vous tient en haleine du début jusqu’à la fin.

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La Chasse

Dans sa station-service perdue en plein outback australien, Franck a sur les bras son ado de petite-fille. Quand débarquent coup sur coup un couple de clients plutôt inquiétants puis une jeune femme maculée de sang qui s’écroule hors de sa voiture. Avec elle, un sac bourré de billets. Très vite les ennuis commencent.



Voilà un thriller noir, très très noir. Il a des allures de déjà-vu, mais comme c’est bon de se faire encore une fois prendre par un scénario à la fois simplissime et bien conduit. Après une séquence initiale qui laisse planer l’ombre d’une menace façon Tarantino, c’est Mad Max, Délivrance, Way of the Gun (sans l’humour) regroupés dans une seule et même histoire.



L’auteur s’affranchit du temps, accumulant les flash-backs, maltraite sans vergogne ses personnages pour basculer dans une sorte de western hors du temps.



« J’aimerais bien pouvoir vous donner une raison profonde et pleine de sens. »



Vous l’aurez compris, écris de façon très cinématographique, La Chasse a tout d’une future série B diffusée un jour sur Netflix. C’est violent, expéditif, ça dessoude à tout va, avec des salauds bas de plafond et très pervers. Franck et la fugitive rendent coup pour coup contre leurs assaillants, et il est évident que les chances de s’en sortir sont ténues. Il y a de l’antique dans ce page-turner.



Sans prise de tête, on se laisse conduire dans un cauchemar poisseux, au coeur de cet « étrange purgatoire séparé du reste du monde » où les minables sont plus nombreux que les héros !



Si vous appréciez ce genre de roman, prévoyez quelques heures où vous n’aurez rien d’autre à faire, parce que ce sera impossible de décrocher. Pas hyper subtil mais assez jouissif.



Thomas Sandorf


Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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La Chasse

La chasse, une drôle de chose …

Pour certains le plaisir d’errer dans des endroits où il semble ne rien y avoir, pour traquer, repérer, voir !

Pour d’autres le plaisir de retrouver des copains, de se sentir admis au sein d’une nouvelle famille pour vivre quelques choses ensemble !

Et toujours la recherche du plaisir maximum qui se résume à l’acte de tuer …. Alors tuer le gibier mais quel gibier ?

N’importe lequel avec une préférence pour le cochon … un drôle de cochon !

La particularité de ce roman c’est qu’il se passe dans un drôle de lieu, dans un pays immense où l’homme est perdu dans une immensité déserte.

Alors la chasse prend un autre visage.

Nous sommes au milieu de rien, comme un voyageur ébahi devant ce drôle d’univers, des routes qui n’en finissent pas, des forêts immenses, des plaines herbeuses désolées et tout est vide !

Le cadre est planté.

Les personnages traversent les lieux et arrivent on ne sait pas comment, ni pourquoi ils prennent pied dans l’histoire.

La construction de l’intrigue nous maintient en alerte permanente pour comprendre où on en est.

L’écriture est vive, au service de l’action.

C’est glauque, sanglant, une longue route au milieu de rien qui ne mène nulle part.
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La Chasse

Une impression de déjà lu.

Normal j’ai bouquiné il y a peu Bois-aux-renards d’Antoine Chainas. Et j’ai retrouvé le même genre de village peuplé de gros malades.

Sinon, du bon cinéma, les héros s’en sortent, les méchants meurent, de jolies courses poursuites.

Se laisse lire mais sera vite oublié.

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