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3.74/5 (sur 196 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 1 décembre 1962
Biographie :

Gail Zehner Martin (née le 1er décembre 1962) est une romancière américaine, auteur de la série d'aventures fantastiques Les Chroniques du Nécromancien parue chez Solaris Books aux États-Unis.
Gail Z. Martin a commencé à écrire de la fiction dès son enfance et attribue sa fascination pour les vampires à l'émission de télé Dark Shadows. Elle découvre la science-fiction au collège avec Star Trek et Destination Univers de l'écrivain A.E. Van Vogt. Elle fréquente les conventions de science-fiction qui se déroulent près de sa maison d'enfance à Meadville, en Pennsylvanie. Elle aime regarder les films de monstres en noir et blanc et les séries télé inspirées de la science-fiction des années 1950.
Au lycée, elle découvre Le Seigneur des Anneaux et les jeux de rôle. Elle poursuit ses études, se spécialise en histoire, et obtient son diplôme en 1984. A l'Université d'État de Pennsylvanie, elle obtient un MBA en Marketing et Management de l'Information. Elle poursuit sa carrière dans le marketing et travaille parallèlement à ses projets de fiction. Après avoir réalisé son objectif de carrière de devenir vice-président de Corporate Communications, elle crée en 2003 sa propre entreprise de communication Dreamspinner, pour se consacrer davantage à l'écriture.
Elle contribue à la rédaction d'articles pour des magazines régionaux et nationaux. Elle est professeur auxiliaire à l'Université de Caroline du Nord à Charlotte et donne des cours pour adultes au Central Piedmont Community College.
Elle est mariée à Larry Martin depuis 1987 et a trois enfants : Kyrie, Chandler, et Cody.
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Bibliographie de Gail Z. Martin   (11)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
-Alors vous avez trouvé un professeur. Soyer prêt à l'aube. Manquez un seul jour, et la transaction est annulée.
Tris hocha la tête, et son estomac se serra.
-Marché conclu.
-Maintenant, laissez-moi dormir un peu, d'accord ?
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Sotérius sourit en ouvrant son sac. Deux énormes et lourds rouleaux de corde tombèrent au sol. Comme le capitaine de la garde préparait le tout. Tris reconnut deux harnais d'escalade constitués de sangles et de boucles de cuir. Sotérius se contorsionna pour enfiler l'un d'entre eux et lui tendit l'autre.
-Vous voulez bien me donner un coup de main ? demanda-t-il.
-Et maintenant ? s'enquit Carrovet, sceptique. Les hommes ne sont pas censés marcher sur les murs comme des mouches.
-Au pays de mon père, tout le monde descend contre les parois de cette manière, expliqua Sotérius.
-Tout le monde ? le taquina Tris.
-Bon d'accord, seulement les gens des montagnes, et parce que les pentes sont tellement raides, que, sinon, ils ne pourraient aller nulle part. Mais les montagnards sont très nombreux, chez nous, et il y a beaucoup de falaises, donc presque tout le monde, oui ! répliqua Sotérius. Aidez-moi à fixer ça avant que nous nous fassions prendre. Si je dois encore me faire remonter les bretelles par Zachar, je veux que ce soit mérité !
-Tu as de bien curieux passe-temps, murmura Carrovet en serrant la corde autour de son piton.
-De la part d'un adulte qui gagne sa vie en fabriquant des fantômes avec de la fumée, je prends ça pour un compliment, rétorqua Sotérius.
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Elle meurt déjà. Kolin pense que, si elle ne peut pas guérir, elle veut mourir pour une raison précise. Elle sait que vous avez passé le Pacte.
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_Soyez prudent, mon prince,le mit en garde le fantôme. Cette nuit un grand danger vous menace.
Derrière les fenêtres à meneaux, Martris Drayke entendait la foule animée,en ce soir de réjouissances.La lumière des torches brillait à travers les vitres, et les personnages costumés dansaient, chantaient et sifflotaient au pied de la tour de château. Vêtus selon les quatres faces de la Déesse Unique, la Dame vénérée par tout Margolan, les festivaliers étaient attroupés derrière une image de la Croulante Mère, beaucoup plus résolus, en ce jour de Fête des Disparus, à étancher leur soif de bière qu'à commémorer leurs morts.
_Que dois-je craindre ?
Tris reporta son attention sur son visiteur spectral. Les fantômes du palais de Shekerishet étaient si nombreux qu'il ne parvenait pas à se rappeler s'il avait déja croisé celui-ci. C'était une homme au visage fin et aux paupières lourdes,et son costume ancien laissait deviner qu'il avait appartenu à la cour une centaine d'années auparavant.
Le spectre vacilla et essaya d'en dire plus, mais il ne réussit à produire aucun son.
Tris se pencha vers lui. A cet instant plus que jamais le fantôme aurait dû être aisément visible. En effet,à l'occasion de Revenante, comme était communément appelée la fête du moment, les esprits circulaient librement et même les sceptiques ne pouvaient refuser de les voirs. Les spectres du palais étaient les amis de Tris depuis son enfance, bien avant qu'il découvre que tout le monde ne pouvait pas distinguer aussi facilement ses compagnons incorporels.
_Les esprits...bannis, réussit à dire le fantôme en disparaissant.Attention...les Happeur d'Ames.
Tris dut se concentrer pour entendre les derniers mots du revenant,qui disparut complètement. Médusé ,il s'accroupit, raclant le dur sol de pierre avec son épée. Un coup à la porte lui fit presque perdre l'équilibre.
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Il regarda de nouveau dehors, s'efforçant de calmer son cœur battant. Les vivants, il pouvait les maîtriser, mais les morts, c'était un tout autre problème.
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— Il y a très longtemps, les Suaires étaient les maîtres de la nuit. Peyhta, la Mangeuse d’Âmes, Konost, le Guide des Âmes mortes, et Shanthadura, la Destructrice. Ils commandaient aux monstres et les monstres leur obéissaient. Certains de ces monstres étaient des bêtes, d’autres ressemblaient à l’ombre que tu as décrite. Il y avait aussi des dimonns, mais des dimonns bien plus puissants que ceux qui parviennent encore à se frayer un chemin jusqu’à notre monde.
— Comment ont-ils été vaincus ? demanda Jair en se penchant en avant.
— Les Suaires font partie des Dieux Anciens, comme les esprits animaux : Staguar, le Chat Prédateur d’Estmark, le dieu Loup des vyrkins, le dieu Ours de Trévath et le dieu Aigle qui est encore le protecteur des Gardiens. Ils étaient vénérés bien avant que les Royaumes de l’Hiver soient créés
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Les cavaliers frappèrent, mais leurs lames passèrent à travers les sombres silhouettes sans causer de dommages apparents.
Les montures s’agitèrent. Jair était certain qu’elles voyaient des choses qui rôdaient à l’orée de la forêt. L’air de la nuit se refroidit brusquement et le jeune homme dut mobiliser toute sa volonté pour chasser la peur intense qui le poussait à s’enfuir. Il regarda les visages de ses camarades et comprit qu’ils ressentaient la même chose que lui.
Des hurlements déchirèrent la nuit. Ils venaient des créatures à l’orée de la forêt. Ils montèrent dans les aigus et résonnèrent avec frénésie, couvrant les cris affolés des deux prisonniers. Puis vint un puissant éclat de rire, grave, froid et menaçant.
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À travers la main posée sur son épaule, un flot d’images portées par la magie cascada en lui. Il entendit les hurlements des villageois et sentit l’odeur du sang frais mêlée à la puanteur des entrailles. À la lueur des torches, il distingua des hommes, des femmes et des enfants qui couraient pour échapper à la silhouette noire qui jaillissait de derrière le tumulus. La mystérieuse créature se déplaçait en adoptant des formes toutes plus horribles les unes que les autres. C’était l’ombre d’un squelette enveloppé dans un grand manteau, le crâne dissimulé par un capuchon. C’était une bête à deux jambes. C’était un géant sans visage avec des bras immenses qui saisissaient les villageois pour les déchiqueter.
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De nombreuses personnes portaient des déguisements soignés des aspects de la Sainte Dame – de l’Amante et de la Putain, en majorité. Quelques-unes étaient presque nues. Des hommes titubaient le long des trottoirs, une chope ou une bouteille à la main. Certains marchaient en tenant une – ou plusieurs – femme – tout aussi ivre qu’eux – dans les bras. Les ruelles empestaient le vomi et l’urine, sous-produits inévitables d’une fête digne de ce nom. Derrière les portes, des grognements et des gémissements indiquaient que les catins étaient déjà fort occupées à satisfaire les besoins des festivaliers.
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Quant au reste… on ne s’est pas montré trop regardant sur les âges. Tant que les recrues nous disaient qu’elles avaient entre quatorze et cinquante ans, on les laissait signer un engagement. (Il grimaça.) À condition qu’elles mentent avec conviction.
Sotérius se tut et regarda les troupes.
— Il y a plus de femmes que la dernière fois. C’est peut-être dû à l’influence de la reine. À moins qu’elles n’aient pas franchement eu d’autre choix. Nous avons engagé toutes celles qui savaient se battre et qui possédaient une armure et une épée.
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