Geneviève Jurgensen

La disparition.. Un titre radical et sobre à la fois, pour nommer une des pires pertes qui soient: la perte d'un enfant. La disparition: un singulier pudique pour nommer la mort simultanée de deux fillettes lors d'un accident de la route. Ou, devrait-on dire, d'un homicide, ou un infanticide de la route.

Un livre qui n'est ni un brûlot, ni un pamphlet, ni une croisade, même si l'on sait que Geneviève Jurgensen s'engagea aussi dans la lutte contre la violence, ou la délinquance, routière. Délinquance bien faiblement sanctionnée à cette époque pas si lointaine,(fin des années 80) où les responsables par imprudence et notamment par excès de vitesse, de morts sur route, ne faisaient, même reconnus coupables et condamnés, pas un seul jour de prison avec sursis. Et où ils s'acquittaient de leur dette à travers une amende qui paraît très légère, sans même un retrait de permis. Je n'aurai pas l'outrecuidance d'élever la voix plus haut que cette mère endeuillée. Et je redoute les coups du sort, qui peuvent transformer chacun d'entre nous en bourreau, aussi bien qu'en victime. Mais je m'émeus avec G Jurgensen, du hasard terrible qu'elle ait eu un jour à s'acquitter, pour une faute vénielle, de la même somme que le jeune homme qui lui enleva définitivement ses deux enfants, si petites et si confiantes encore dans les adultes.

Rédigées sous forme de lettres, les étapes de son calvaire et de son retour à une vie pour toujours modifiée, sont inscrites dans un passé remémoré et un présent entrelacé à celui-ci. Avec une question obsédante, récurrente: combien ai-je d'enfants?Car G. Jurgensen et son mari auront deux autres enfants après la tragédie, dont l'histoire intègre l'existence et la mort des deux aînées, pour toujours les deux petites.

Avec une écriture exigeante et élégante, dans le respect des morts comme des survivants, y compris le responsable de la catastrophe, G Jurgensen s'adresse au lecteur et, sans que cela soit dit, à l'humanité, à laquelle nous appartenons tous , au-delà du bien et du mal.

Merci à Net Galley et J.-C. Lattès de m'avoir permis de découvrir Avant l'avenir de Geneviève Jurgensen.

Je l'ai demandé car il me tentait bien, j'aime les romans sur l'enfance et celui-ci me faisait de l’œil.

Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.

Nous découvrons la petite Geneviève, de ses trois ans en 1950 à son mariage.

C'est mignon, il y a des passages qui m'ont bien plu, mais j'avoue que j'ai trouvé ça un peu long.

Beaucoup de blablas par moment, des détails ou des passages en trop, et du coup ça donne un roman assez inégal.

Pas inintéressant ! Loin de là ! Mais moyen.

Je n'ai pas été prise par l'histoire, ni par Geneviève ou les autres personnages.

Je mets trois étoiles, pour moi ça ne mérite pas plus. Il manque un truc pour que j'ai vraiment apprécié ce roman, dommage.

À Paris, l'auteure nous dévoile son histoire personnelle. Son enfance d'abord, ses goûts, ses découvertes mais aussi les absences de son père fonctionnaire international, sa mère aimante, sa sœur qui rêve de liberté. Et elle-même qui affirme très tôt son indépendance et sa réaction épidermique face à l'autorité.



Les chapitres se déroulent année après année décrivant la jeunesse de l'auteure de ses 3 ans en 1950 à son mariage en 1970 en passant par son adolescence rebelle.



C'est un récit littéraire tendre et bien écrit. La plongée dans la mémoire de l'enfance est totale et même poétique à certains égards. Le rythme est assez lent et les silences ont toute leur place.

L'auteure nous transporte délicatement à travers la vie d'avant, celle avant d'être adulte, avant les responsabilités et les conséquences.

Ce livre m'a été conseillé par une personne que je connais à peine mais qui, dés le premier contact m'a inspiré beaucoup de sympathie.

Alors, bien que ce livre soit vieux de 33 ans, j'ai réussi à en dénicher un vieil exemplaire via la net.

Il m'est arrivé en bon état mais jauni par le temps.

J'ai donc entrepris d'en refaire complètement la couverture.

Une couverture blanche immaculée, avec le titre en noir et le nom de l'auteur en rouge.



Intéressante expérience que celle de Geneviéve, jeune éducatrice dans un centre pour enfants psychotiques, qui sera guidée non seulement par sa motivation, mais aussi et surtout par celui qui lui enseignera tout, de par l'admiration qu'elle lui voue.

Elle s'accrochera malgré ses doutes et ses craintes et réussira à créer des liens forts.

Très intéressant d'un point de vue psychologique et relationnel, surtout lorsqu'on travaille avec des enfants.

Comment devient-on soi-même ? En partant à la recherche de ces instants qui font « ce que nous allons devenir », et de leur suite « ce que nous sommes » ? Dans Avant l’avenir, l’auteur interroge à travers son enfance puis son adolescence, la jeune femme qu’elle était alors.

De 1950 alors qu’elle n’a que 3 ans, à cette année 1970 où elle arrive, mariée, sur le campus de Chicago alors que tous les Etats Unis bruissent d’émoi face à l’action d’Angela Davis, nous suivons Geneviève Bertrand, aujourd’hui Jurgensen, tout au long de ces années de jeunesse qui font de chacun de nous ce que nous devenons.

Il n’a apparemment pas toujours été facile de vivre et de grandir dans la famille Bertrand, avec une mère et un père aux caractères si forts, une sœur qui prend toute sa place, des grands-parents aux personnalités écrasantes. Comment s’affirmer et devenir celle que l’on est aujourd’hui ? Et l’on y retrouve une mère qui ne se sent plus à sa place, un père qui disparait bien trop tôt, une sœur déjà presque absente, mais également les amis, hommes ou femmes, et déjà le psychanalyste Bruno Bettelheim, enfin et surtout cette jeune femme qui forge son avenir.

Ce livre est une belle évocation des rêves d’une jeunesse pas toujours aussi heureuse qu’il n’y parait, des aspirations des femmes comme des hommes dans la France des années 60/ 70, de la situation politique nationale et internationale, et des idées qui s’y affichent et s’y affirment. S’il est une leçon à retenir de Avant l’avenir c’est que malgré les douleurs, les échecs comme les réussites, les difficultés rencontrées et les idées de chacun, un avenir est toujours possible, et c’est à nous et à nous seuls de le créer.



chronique complète ici https://domiclire.wordpress.com/2018/03/03/avant-lavenir-genevieve-jurgensen/
Lien : https://domiclire.wordpress...

Un film très très fort en émotions....

Chroniqueuse à « La Croix », Geneviève Jurgensen reconstitue son enfance et sa jeunesse dans un récit prenant.
Lien : http://www.la-croix.com/Cult..