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Citations de George Berkeley (28)


Non, certainement pas. Ce serait absurde de penser que Dieu ou la vertu sont des choses sensibles, même s'ils sont signifiés et suggérés à l'esprit par des marques sensibles avec lesquelles ils ont une connexion arbitraire.
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Les couleurs, les sons, les saveurs, en un mot toutes les qualités que l'on appelle secondaires n'ont à coup sûr aucune existence en-dehors de l'esprit. Mais il ne faut pas s'imaginer qu'en le reconnaissant, je porte la moindre atteinte à la réalité de la matière ou des objets extérieurs ; car je ne vois là rien de plus que ce que soutiennent bien des philosophes qui, cependant, sont aussi éloignés que l'on peut l'être de nier la matière.
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(...) En un mot tous les corps qui composent l'ordre puissant du monde, ne subsistent pas hors d'un esprit, que leur être est d'être perçut ou connu; que, par conséquent, aussi longtemps qu'ils ne sont pas effectivement perçus par moi, ou qu'ils n'existent pas dans mon esprit, ou dans celui de quelque autre intelligence, ils faut qu'ils n'aient aucune existence. [ §6 ]
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...si nous sondons nos propres conceptions, nous reconnaîtrons, je crois, que tout mouvement absolu dont nous pouvons nous former une idée n'est autre au fond que le mouvement relatif ainsi défini. Car, ainsi qu'on l'a déjà observé, le mouvement absolu, à l'exclusion do toute relation externe, est incompréhensible ; et, à cette espèce de mouvement relatif, toutes les propriétés, causes et effets, mentionnées ci-dessus et assignées au mouvement absolu, se trouveront, si je ne me trompe, applicables. (III, 114)
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...si les hommes considéraient une fois que le soleil, la lune et les étoiles, et tous les autres objets des sens, ne sont qu'autant de sensations dans leurs esprits, et dont toute l'existence n'est simplement quo d'être perçues, ils cesseraient très certainement de se prosterner devant leurs propres idées et do les adorer ; ils adresseraient plutôt leurs hommages à l'Esprit invisible, éternel qui produit et soutient toutes choses. (III, 94)
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Ce serait une erreur de penser que ce qui est dit ici déroge le moins du monde à la réalité des choses. Il est admis, selon les principes reçus, que l'étendue, le mouvement et, en un mot, toutes les qualités sensibles ont besoin d'un support et ne sont pas aptes à subsister par elles-mêmes.

Or les objets perçus par les sens ne sont, on en convient, que des combinaisons de ces qualités, et par conséquent ne peuvent subsister par eux-mêmes. Sur tout ceci on est d'accord. Ainsi, quand nous refusons aux choses perçues par les sens une existence indépendante d'un support ou substance en laquelle elles puissent exister, nous no nous écartons en rien de l'opinion reçue de leur réalité : on ne peut nous reprocher aucune innovation sous ce rapport.

Toute la différence consiste en ce que, selon nous, les choses non pensantes perçues par les sens n'ont point d'existence qui soit distincte de l'être-perçu, et ne peuvent donc exister en aucune substance autre que ces substances inétendues, indivisibles, ou esprits (spirits), qui agissent, pensent et les perçoivent.

Au lieu de cela, les philosophes tiennent communément quo les qualités sensibles existent dans une substance inerte, étendue, non percevante, qu'ils appellent Matière. Et ils attribuent à cette matière de subsister naturellement, extérieurement à tous les êtres pensants, distincte de l'être-perçu par un esprit quelconque, même par l'esprit éternel du Créateur, en qui ils ne supposent que de simples idées des substances corporelles qu'il a créées, si tant est qu'ils veuillent bien accorder qu'elles sont créées. (III, #91)
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Il est évident à qui prend une vue d'ensemble des objets de la connaissance humaine, que ce sont ou des idées effectivement imprimées sur les sens, ou bien telles qu'on les perçoit quand on prête attention aux passions et aux opérations de l'esprit, ou enfin des idées formées à l'aide de la mémoire et de l'imagination en composant, divisant ou simplement en représentant celles qui ont été originairement perçues suivant les manières qu'on vient de dire.
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