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Citations de George Berkeley (28)


Mon but est donc d’essayer de découvrir quels sont les principes qui ont introduit tout ce doute et cette incertitude, ces absurdités et ces contradictions dans les diverses sectes philosophiques, au point que les hommes les plus sages ont cru notre ignorance incurable, pensant qu’elle naissait de la lourdeur et de la limitation naturelles de nos facultés.
(page 41)
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Objections et réponses ont contribué à renforcer les certitudes initiales en montrant l’impossibilité des positions alternatives à l’immatérialisme.
Le matérialisme, rigoureusement parlant n’est pas tenable.
L’immatérialisme, bien compris, peut en revanche facilité le progrès des sciences, en les débarrassant des questions inutiles ou insolubles qui les encombrent.
(page 28)
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Berkeley ne récuse pas l’existence de la Nature et de son organisation infiniment délicate, mais il veille à montrer que les agencements subtils que nous observons ne témoignent pas de l’instauration d’une causalité mécanique au sens strict, mais doivent plutôt s’interpréter comme une construction de type linguistique.
Dans la Nature, Dieu me prévient, et je dois chercher à construire, avec ses mécanismes, une science plus prédictive encore qu’explicative.
Dieu n’est ni un architecte, ni même horloger, Il me parle.
Les mécanismes sont agencés comme les lettres dans les mots.
Dieu ne choisit pas la voie la plus simple, il choisit la voie la plus susceptible de m’éclairer.
(page 27)
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Pour moi, dis-je, il est évident que l’existence d’une Intelligence infiniment sage, bonne et puissante suffit amplement pour expliquer toutes les apparences de la Nature.
(page 109)
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L’existence d’une idée consiste à être perçue.

p64
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La connexion des idées n’implique pas la relation de cause à effet, mais seulement celle d’une marque ou d’un signe à la chose signifiée 

p104-105
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Sur les idées : « Car puisque toutes, et toutes leurs parties existent seulement dans l’esprit, il s’ensuit qu’il n’y a rien en elles que ce qui est perçu »

p79
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« Celui qui sait n’avoir que des idées particulières, ne s’embarrassera pas en vain pour découvrir et concevoir l’idée abstraite attachée à ce nom. Et celui qui sait que les noms ne sont pas toujours mis pour des idées, s’épargnera la peine de chercher des idées là où il n’y en a aucune à trouver. »

p61
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« L’universalité [...] ne consiste pas dans la nature ou dans la conception positive, absolue, de quelque chose mais dans la relation avec les particuliers qu’elle signifie ou représente »

p52
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En morale, les règles éternelles d’action ont la même vérité immuable et universelle que les propositions en géométrie. Ni les unes ni les autres ne dépendent des circonstances, ni des accidents, car elles sont vraies en tout temps et en tout lieu, sans limitation ni exception.
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Même si l'intelligence, dans son effort, active et tend tous ses pouvoirs jusqu'à l'extrême limite, il reste encore hors de son étreinte un surplus sans mesure. Pourtant tous les vastes corps qui composent cette puissante construction, quelque distants et reculés qu'ils soient, sont enchaînés dans une mutuelle dépendance et dans une union mutuelle par quelque mécanisme caché, par une force et un art divins; même avec cette Terre, qui avait presque glissé hors de ma pensée qui se perdait dans cette multitude de mondes. L'ensemble du système n'est-il pas immense, beau, glorieux au delà de toute expression et de toute pensée!
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Comme l'amour de soi est, de tous les principes, le plus général et le plus profondément gravé dans nos coeurs, il nous naturel de considérer les choses selon leur propriété à accroître ou diminuer notre propre bonheur; et, en conséquence, nous les appelons bonnes ou mauvaises. Notre jugement s'emploie toujours à distinguer ces deux contraires; et c'est toute l'affaire de notre existence que d'essayer, par une application pertinente de nos facultés, de nous procurer l'un et d'éviter l'autre.
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Le feu que je vois n'est pas la cause de la douleur dont je souffre quand je m'en approche mais le signe qui me prévient de cette douleur. De même, le bruit que j'entends n'est pas l'effet de te o te pouvement ou choc des corps environnants, il en est le signe.
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Nous faut-il supposer que le monde entier se trompe ? Et s'il en est ainsi, quelle cause peut-on assigner à une cause aussi répandue et si prédominante ? En premier lieu, je réponds qu'une enquête serrée ne trouvera peut-être pas tant d'hommes qu'on l'imagine, qui croient réellement à l'existence de la matière ou des choss hors de l'esprit.
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Ainsi, quand je ferme les yeux, les choses que je voyais, peuvent encore exister, mais il faut que ce soit dans un autre esprit.
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Les idées imprimées sur les sens sont des choses réelles, elles existent bien réellement : nous ne le nions pas ; mais nous nions qu'elles puissent subsister hors des esprits qui les perçoivent ou qu'elles soient des ressemblances d'archétypes existant hors de l'esprit, puisque l'être même d'une sensation ou idée consiste à être perçue et qu'une idée ne peut ressembler qu'à une idée.
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Une intelligence humaine, une personne, n'est pas perçu par les sens, puisqu'elle n'est pas une idée.
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Les diverses questions difficiles et obscures qui ont donné lieu à un abondant gaspillage de spéculation sont entièrement bannies de la philosophie.
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En somme, je suis enclin à penser que la majeure partie des difficultés, sinon toutes, qui ont jusqu'ici amusé les philosophes et ont fermé le chemin de la connaissance, nous sont entièrement imputables. Nous avons d'abord soulevé un nuage de poussière et nous nous plaignons ensuite de ne pas y voir.
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Les choses sensibles sont celles qui sont immédiatement perçues par les sens.
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