Citations de Georges Abolin (39)
Tu le sais, toi, Lisa, que le temps est court… Que le temps de rien, d’un baiser, d’une histoire, on se retrouve déjà au bout du chemin, la peau usée par les années.
- Tu lui as donné quoi, à mon pote ? Il a pas l’air dans son assiette...
- Que des produits naturels, crois-moi, il a besoin de se détendre.
Puisqu'il est dit qu'on se retrouvera, un jour, ailleurs, où le regard ne porte pas, et qu'on se reconnaîtra...
Et nos sourires en diront plus long que les mots les mieux choisis...
Je suis morte. Je suis déja morte. J'ai déja connu cette sensation... plusieurs fois.
Cet abandon de soi... La perte de son corps, le goût du sang dans la bouche... Et puis plus rien... plus rien.. Pas même le temps de la douleur... Le saut dans le vide...
"Le temps n'est rien, Lisa...Le temps n'est qu'un leurre...On dit qu'il efface tout, qu'il calme les douleurs et fait s'apaiser les chagrins...C'est sûrement vrai..."
"C'est en vieillissant que j'avais un peu perdu mes rêves d'enfant...laissés en chemin pour pas trop s'encombrer...Pour garder la tête froide face à la vie, la vraie vie..."
"_Alors, toi, t'y crois pas ?
_Non, bien sûr, non. Tout ça, c'est des histoires. La Bible, c'est beaucoup de paradoxes... Y a du joli dans les textes, je dis pas, mais ça démarre sur un paradoxe..."
On a voté NON au référendum sur la constitution en 2005. Eh bien, Sarkozy nous l'a ratifié en douce en 2007 !!! (Article 123 du Traité de Lisbonne). Quand il s'agit de l'intérêt des banques, c'est terminé la démocratie.
Toi que je venais de rencontrer...toi que je connaissais depuis toujours
"- Il nous faudra un peu de temps mais on s'habituera, tu verras... Tu vas te faire des amis... La petite Lisa, là. Elle est très sympathique, non ?
- Bof... c'est une fille !
- Ah ben oui, forcément, si c'est une fille..."
Te souviens-tu de notre enfance, Lisa ?
Bien sûr que tu t'en souviens .. Bien sûr que tu n'as oublié, comme je n'ai rien oublié, puisqu'il est dit qu'il n'y a pas de fin ... Puisqu'il est dit qu'on se retrouvera, un jour, ailleurs, où le regard ne porte pas, et qu'on se reconnaîtra ... Et nos sourires en diront plus long que les mots les mieux choisis ...
(page 96)
Le regard est le médiateur des coeurs.
« Je suis morte… Je suis déjà morte… J’ai déjà connu cette sensation. Plusieurs fois… » (p. 3)
Dieu est pardon...
Et pourtant, au début, Adam et Eve ils font une grosse bêtise : ils croquent la pomme alors que Dieu le leur a interdit!... Eh ben, d'emblée, qu'est-ce qu'il fait Dieu? Il les punit et nous avec pour l'éternité!
Il leur pardonne rien du tout! Alors Dieu, tu vois...
Francesco s'était éteint, Lisa avait disparu, et beaucoup de mon enfance s'envola ce jour-là, à l'instant où nos vies se séparèrent...
C’est en vieillissant que j’avais un peu perdu de mes rêves d’enfant…
… laissés en chemin pour pas trop s’encombrer… pour garder la tête froide face à la vie, la vraie vie…
Pourtant, un rêve d’enfant, c’est rien…
C’est bleu, c’est léger… y a quelques mots écrits dessus…
C'était ça...
Tu as fait une régression.
Tu as vécu un bout de vie passée...
C'est au fond de toi, de nous...
Tu as dû reconnaître une odeur, un son, une émotion... un décor...
Quelque chose au plus profond de toi s'est souvenu d'avant...
Je crois que sans le savoir, nous ouvrions des portes...
Des portes ?
Des portes vers le passé, vers des vies antérieures, vers avant...
Je suis morte... Je suis déjà morte... J’ai déjà connu cette sensation... Plusieurs fois... Cet abandon de soi... La perte de son corps, le goût du sang dans la bouche... Et puis plus rien... Pas même le temps de la douleur.
- Il nous faudra un peu de temps mais on s'habituera, tu verras... Tu vas te faire des amis... La petite Lisa, là. Elle est très sympathique, non ?
- Bof... c'est une fille !
- Ah ben oui, forcément, si c'est une fille...