Citations de Georges Abolin (39)
C’est en vieillissant que j’avais un peu perdu de mes rêves d’enfant…
… laissés en chemin pour pas trop s’encombrer… pour garder la tête froide face à la vie, la vraie vie…
Pourtant, un rêve d’enfant, c’est rien…
C’est bleu, c’est léger… y a quelques mots écrits dessus…
Te souviens-tu de notre enfance, Lisa ?
Bien sûr que tu t'en souviens .. Bien sûr que tu n'as oublié, comme je n'ai rien oublié, puisqu'il est dit qu'il n'y a pas de fin ... Puisqu'il est dit qu'on se retrouvera, un jour, ailleurs, où le regard ne porte pas, et qu'on se reconnaîtra ... Et nos sourires en diront plus long que les mots les mieux choisis ...
(page 96)
- Je crois que sans le savoir, nous ouvrons des portes ...
- Des portes ?
- Des portes vers le passé, vers des vies antérieures, vers avant ... Depuis toujours, je crois en ça, vous savez .. Qu'avant la naissance, il y a eu quelque chose, et qu'après la mort, ça ne s'arrêtera pas ... Nous survivons à notre corps ...
(page 52)
- C'est la vie, ça, tu comprends ? Faut protéger son territoire !
- Faut le défendre des étrangers ? On a rien de bon à attendre d'eux !
(page 60)
Tu le sais, toi, Lisa, que le temps est court... Que le temps de rien, d'un baisser, d'une histoire, on se retrouve déjà au bout du chemin, la peau usée par les années...
Le temps n'est qu'un leurre...
Le temps n'est rien, Lisa...Le temps n'est qu'un leurre...On dit qu'il efface tout, qu'il calme les douleurs et fait s'apaiser les chagrins...C'est sûrement vrai..
Chaque parfum, chaque odeur depuis qui me ramène à Barellito me ramène à elle... Elle qui était déjà loin... elle dont je ne savais pas, à cet instant, qu'il me faudrait patienter vingt ans pour la revoir...
- Tu lui as donné quoi, à mon pote ? Il a pas l’air dans son assiette...
- Que des produits naturels, crois-moi, il a besoin de se détendre.
Le regard est le médiateur des coeurs.
"Le temps n'est rien, Lisa...Le temps n'est qu'un leurre...On dit qu'il efface tout, qu'il calme les douleurs et fait s'apaiser les chagrins...C'est sûrement vrai..."
"C'est en vieillissant que j'avais un peu perdu mes rêves d'enfant...laissés en chemin pour pas trop s'encombrer...Pour garder la tête froide face à la vie, la vraie vie..."
"_Alors, toi, t'y crois pas ?
_Non, bien sûr, non. Tout ça, c'est des histoires. La Bible, c'est beaucoup de paradoxes... Y a du joli dans les textes, je dis pas, mais ça démarre sur un paradoxe..."
« Je suis morte… Je suis déjà morte… J’ai déjà connu cette sensation. Plusieurs fois… » (p. 3)
« Ce genre d’opportunités, cette chance de se retrouver comme ça, alors qu’on s’est perdu de vue, bêtement, ça se présente pas deux fois, tu vois. » (p. 14)
« Nous nous serions retrouvés, reconnus, aimés, dans d’autres lieux, dans d’autres vies… Nous n’avions plus à nous poser de questions… Nous le savions… » (p. 64)
« Il est dit qu’on se retrouvera, un jour, ailleurs, où le regard ne porte pas, et qu’on se reconnaîtra. » (p. 96)
. « Je pense qu’il y a quelque chose entre nous tous… quelque chose qui nous réunit… » (p. 68)
« Faut protéger son territoire ! Faut le défendre des étrangers ! On a rien de bon à attendre d’eux ! » (p. 60 )
- La Bible, c'est beaucoup de paradoxes... Y a du joli dans les textes, je dis pas, mais ça démarre sur un paradoxe...
- Ça veut dire quoi ça ?
- Ça veut dire que la religion repose en partie sur le pardon, tu vois ? Dieu est pardon... Et pourtant, au début, Adam et Eve ils font une grosse bêtise : ils croquent la pomme alors que Dieu leur a interdit !... Eh ben, d'emblée, qu'est-ce qu'il fait, Dieu ? Il les punit et nous avec pour l'éternité ! Il leur pardonne rien du tout ! Alors Dieu, tu vois...