AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Georges Clemenceau (112)


Georges Clemenceau
Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut enfin l'énergie de le faire.
Commenter  J’apprécie          130
Georges Clemenceau
Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire au vôtre.
Commenter  J’apprécie          130
Ce que nous dėnommons vérité n'est qu'une élimination d'erreurs.
Commenter  J’apprécie          120
Georges Clemenceau
L'anglais, ce n'est jamais que du français mal prononcé.
Commenter  J’apprécie          120
Georges Clemenceau
Il est capable de mentir même quand c’est inutile.

(Georges Clémenceau parlant d'Aristide Briand)
Commenter  J’apprécie          100
Georges Clemenceau
" L'honneur c'est comme la virginité : ça ne sert qu'une fois."
Commenter  J’apprécie          100
Georges Clemenceau
"Poésie et musique sont les suprêmes délices des choses."
Commenter  J’apprécie          90
Quand un Français s'avisera-t-il de voyager en France
et de raconter ce qui s'y voit pour l'émerveillement de
ses concitoyens?

Ainsi je pensais hier matin, aux premiers rayons
du soleil, emporté par une folle bicyclette sur la route
de Rambouillet à Clairefontaine. La rosée remontait
au ciel en une claire buée bleuissante, traversée de
rayons d'or. Tout le ciel brillant fêtait la venue du
soleil, et la terre, caressée d'une brise matinale.
Commenter  J’apprécie          80
Le meilleur moment, c'est quand on monte l'escalier .
Commenter  J’apprécie          83
Georges Clemenceau
Ne réussissent que ceux qui osent oser.
Commenter  J’apprécie          70
Georges Clemenceau
Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés.
Commenter  J’apprécie          71
Que la France et l'Europe soient demeurées sous le coup des préventions causées par la désinvolture avec laquelle les pouvoirs publics des Etats-Unis ont refusé de discuter un état de solidarité qui eût arrêté l'Allemagne dans la course aux armements, nous avons le droit de le regretter pour l'Amérique autant que pour nous-mêmes. Il lui était possible de porter un coup d'arrêt aux prolongements de cette affreuse tragédie. Non seulement elle n'a pas même été tentée de suivre l'exemple (unanime) de nos alliés britanniques, mais encore, sans débats, elle a dédaigneusement écarté la question. La pente n'était que trop glissante. On le vit bien lorsqu'à cette malheureuse défaillance succéda l'entreprise de nous faire payer le complément de dommages à nous causés par le retard de ses préparations.
Il nous sera permis d'en exprimer notre cruelle surprise. Surtout quand on s'obstine, dans des vues inquiétantes, à nous faire prendre, pour plus de soixante ans, des engagements financiers auxquels chacun sait que nous ne pourrons pas faire droit. Et cela ne suffit même pas à calmer les appétits américains. On ne nous permet d'établir aucun lien entre les paiements à venir de l'Allemagne et les prétendues créances du gouvernement américain, qui ne se contente pas d'être payé par nous dans la mesure des sommes à recevoir de l'Allemagne au titre des réparations. Que les rétributions allemandes prennent fin, pour quelque raison que ce soit, l'Amérique veut que son compte de profits s'ajoute, comme pour nous achever, au compte des dommages causés par l'ennemi.
Ne sera-t-il pas permis de demander à quel désastre total accepte de nous précipiter une avidité, sans autre issue que l'anéantissement de la France ? Plus de soixante années ! Songez ce que ce temps peut produire de développements de prospérité pour d'autres pays, en même temps que de catastrophes suprêmes pour le nôtre, coupable d'avoir pris les armes contre l'envahisseur !
A quelles comparaisons veut-on donc nous conduire entre l'agression allemande et "l'amitié" du "secours" américain ?
Il y a, sans doute, la France endormie qui se réveillera quelque jour. Mais, comme je ne sais pas l'heure de ce miracle, et que je suis pressé par les ans, je me contenterais d'un homme de bon sens qui aurait le courage, quand il pense non, de dire non. C'est peut-être, chez nous et ailleurs, le plus difficile à obtenir. J'ai confiance, malgré de mauvais signes. J'ai confiance parce qu'il nous reste nous, et que, venue l'heure favorable, ce pourrait être assez.
Commenter  J’apprécie          70
Mieux vaut rire aux vivants que de pleurer aux morts.
Commenter  J’apprécie          70
Georges Clemenceau
Je suis le premier flic de France .
Commenter  J’apprécie          60
Georges Clemenceau
« [Pétain] n'a pas d'idées, il n'a pas de coeur, il est toujours sombre sur les événements, sévère sans rémission dans ses jugements sur ses camarades et sur ses subordonnés. Sa valeur militaire est loin d'être exceptionnelle, il a dans l'action une certaine timidité, un certain manque de cran. [...] C'est un administrateur plus qu'un chef. À d'autres, l'imagination et la fougue. Il est bien à sa place si, au-dessus de lui, se trouvent des hommes pour décider en cas grave. » (cité dans Pétain en vérité , de Marc Ferro, Tallandier, 2013).
Commenter  J’apprécie          61
Les panneaux de Nymphéas nous le montreront éperdument tendu vers des réalisations de l'impossible. De sa main frémissante s'élancent des fusées de transparences lumineuses qui font jaillir, en pleine pâte, de nouveaux flamboiements de clartés. Le génie n'est pas moins dans l'offensive des pinceaux sur la toile que dans les brassements de la palette multicolore où Monet cueillera tout à coup, d'un geste résolu, les gouttes d'une rosée de lumière dont il fera l'aumône aux éléments qui n'ont souci de les garder. De près, la toile paraît en proie à une bacchanale de couleurs incongrues, qui, du juste point de vue, s'ordonnent, se rangent, s'associent pour une délicate construction de formes interprétatives dans la justesse et la sûreté de l'ordre lumineux.
Commenter  J’apprécie          50
L'homme sain accepte le monde avec ses conditions d'existence, auxquelles nul ne peut se soustraire, et, dépensant toutes ses énergies dans l'action, au lieu de médire de la vie, la fait meilleure et plus belle en prodiguant autour de lui tout ce qu'il peut de lui-même.
Commenter  J’apprécie          50
Georges Clemenceau
«Les dictatures sont comme le supplice du pal : elles commencent bien, mais elles finissent mal».
Commenter  J’apprécie          50
Ambitions et défaillances, c'est de l'humanité de tous les temps.
   Mes relations avec le général Foch sont antérieures à la guerre qui nous réunit, si différents, dans une action commune au service de la patrie. Les journaux ont raconté comment je le nommai commandant de l'École de guerre, m'en référant à ses capacités présumées, sans faire état de ses relations avec la congrégation de Jésus. Le hasard veut que les choses se soient à peu près passées comme on les raconte. Ce n'est pas l'ordinaire. Je confirme donc l'échange des deux propos :
   - J'ai un frère Jésuite.
   - Je m'en f...
   J'aurais pu faire choix d'une expression plus réservée. Mais mon interlocuteur était un soldat, et je tenais à être compris. À défaut d'autres mérites, ma parole avait l'avantage d'être claire. Cela pouvait suffire. Le général Picquart, ministre de la Guerre, m'avait recommandé très chaudement le général Foch pour la mise en œuvre d'un cours de stratégie qui était à créer. Je ne demandai rien de plus...

   L'heure actuelle n'est pas aux suggestions du silence. Ce ne sont de toutes parts que parleurs parlant d'inutiles paroles dont le bruit charme peut-être des foules au tympan crevé. Peut-être est-ce pour cela que j'ai cédé moi-même à l'entraînement universel, avec l'excuse d'empêcher que l'absence de réponse ne parût une confirmation. Non que cela m'importe autant qu'on pourrait croire. Quand on a mis dans l'action tout l'intérêt de la vie, on ne s'arrête guère aux superfluités.
   Lorsque j'ai vu ce dévergondage d' "histoires de troupiers" où, dans l'intimité de la caserne, le soldat cherche inconsciemment une revanche de conflits hiérarchiques qui ne se sont pas toujours clos à son avantage, j'aurais peut-être été capable de renoncer à mon devoir si le souffle des grands jours n'avait magiquement ranimé la vieille flamme, toujours brûlante, des émotions d'autrefois.
   Quoi ! Monsieur le Maréchal, vous êtes si réfractaires aux frissons des plus belles heures qu'il vous a fallu dix ans de méditations refroidies pour vous dresser contre moi sans autre cause qu'une rétrospective de grognements militaires ! Encore avez-vous envoyé sur le terrain un autre à vôtre place - ce qui ne se fait pas. Redoutiez-vous donc à ce point la riposte ? Ou bien avez-vous pensé que si je mourais avant vous, comme il était probable, je serais resté, post mortem, sous le poids de vos accusations ? Monsieur le Maréchal, cela n'aurait pas été d'un soldat.
   Voyons, Foch ! Foch ! Mon bon Foch ! Vous avez donc tout oublié ? Moi, je vous vois tout flambant de cette voix autoritaire qui n'était pas le moindre de vos accomplissements. On n'était pas toujours du même avis. Mais un trait d'offensive s'achevait plaisamment, et, l'heure du thé venue, vous me poussiez du coude, avec ces mots dépourvus de toute stratégie :
   - Allons ! Venez à l' abreuvoir.
   Oui ! On riait quelquefois. On ne rit pas souvent aujourd'hui. Qui m'aurait dit que, pour nous, c'était une manière de bon temps ? On vivait au pire de la tourmente. On n'avait pas toujours le loisir de grogner. Ou, s'il y avait des grognements quelquefois, ils s'éteignaient à la grille de "l'abreuvoir". On rageait, mais on espérait, on voulait tout ensemble. L'ennemi était là qui nous faisait amis. Foch, il y est encore. Et c'est pourquoi je vous en veux d'avoir placé vôtre pétard à retardement aux portes de l'Histoire pour me mettre des écorchures dans le dos - ce qui est une injure au temps passé.
Commenter  J’apprécie          50
Il faut savoir ce que l'on veut. Quant on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Georges Clemenceau
Lecteurs de Georges Clemenceau (78)Voir plus

Quiz Voir plus

Les surnoms de Georges Clémenceau

Parmi tous les surnoms donnés à Georges Clémenceau, il y a un intrus. Retrouvez-le...

le Tigre
le Tombeur de ministères
le Premier Flic de France
le Briseur de grèves
le Connétable de France
le Père la Victoire
le Perd-la-Victoire
le Père-la-Violette
l'Empereur des mouchards

1 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Georges ClemenceauCréer un quiz sur cet auteur

{* *}