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Citations de Georges Clemenceau (112)


Georges Clemenceau
" Nous avons poussé Pétain à la victoire à coups de pied dans le cul !"
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Georges Clemenceau
ll faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.
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Georges Clemenceau
«Les dictatures militaires sont comme le supplice du pal : elles commencent bien, mais elles finissent mal.»
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J’ai souvent raconté comment, un jour, j’avais trouvé Monet devant un champ de coquelicots, avec quatre chevalets sur lesquels, tour à tour, il donnait vivement de la brosse à mesure que changeait l’éclairage avec la marche du soleil. Dès la jeunesse, nous avions eu les murailles blanches de Vétheuil, se réfléchissant, à travers le brouillard, dans les brumes du fleuve, et mêlant l’air, la terre et l’eau en des gammes de reflets que nous retrouverons quarante ans plus tard, plus savantes, sinon plus géniales, dans le spectacle des Nymphéas. C’est l’entrée en scène des développements, des achèvements d’éclairage que vont manifester tour à tour les meules, les peupliers, les cathédrales, la Tamise, aux heures changeantes où se joue la diversité des drames de la lumière sous l’embrasement du soleil
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Georges Clemenceau
"On ne ment jamais autant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse."
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Monarchie, oligarchie, démocratie ne sont jamais que des moments de la loi du plus fort en voie de déplacement.
(p. 88)
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De la compréhension à l'action, il y a presque autant de distance que de l'ignorance à la compréhension.
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Le meilleur moment, c'est quand on monte l'escalier !
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Qu'est-ce donc qui nous a mis au point de nous abandonner nous-mêmes en des heures critiques et de renoncer en silence aux réparations, qu'avec l'assentiment de l'ennemi, la victoire nous avait assurées ? Un prodigieux élan nous avait soutenus dans la bataille. Comment, du jour au lendemain, l'enthousiasme patriotique qui nous porta si haut s'est-il si subitement évanoui en fumée ? Accident de pathologie sociale qui se manifeste à des heures de crises chez les peuples désaxés.
Je n'ai pas à rappeler comment, avec l'aide de l'envahisseur, une faction d'antipatriotes prétendit s'installer au cœur de nos réactions militaires, pour anéantir, en pleine invasion, jusqu'à l'idée même de patrie. La personnalité nationale était menacée d'on ne sait quel accès morbide au moment où le canon ennemi s'acharnait sur elle.
Cela je ne pouvais l'accepter. Mon éducation fut d'une implacable idéologie, couronnée d'un patriotisme que rien ne pouvait entamer. (...)
La patrie, c'était et ce ne pouvait être que le foyer de tous, pour de communs développements d'énergies. Renoncer à la patrie, cela n'avait pas de sens. On aurait aussi bien attendu de l'enfant qu'il voulût se détacher de l'aile maternelle. Le foyer, la patrie, ce n'était pas une théorie. C'était un phénomène naturel réalisé des premiers âges de l'espèce humaine. L'animal avait le nid pour foyer provisoire, et l'homme, permanent, la patrie.
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Lorsqu'on me dit qu'une politique de concessions, plus ou moins heureusement mesurée, va nous ramener de bienveillantes dispositions chez nos anciens ennemis, je ne puis que m'en féliciter, car je ne désire rien tant qu'une stabilité d'équilibre européen. Encore faut-il que je découvre quelque signe d'une réponse favorable aux dispositions bienveillantes dont on me demande de témoigner. Quelle est donc ma surprise lorsque je découvre que l'Allemagne ne cesse d'armer et la France de désarmer ! En jeu, de l'autre côté de la barrière, toutes les procédures de l'armement le plus savant. Chez nous, les frontières ouvertes, des armements déficitaires, des effectifs bien au-dessous des chiffres reconnus nécessaires, tandis que, d'autre part, une vie fiévreuse de réfection générale développe et réorganise, par l'ajustement d'un matériel nouveau, toutes les parties de l'armement, aussi bien que du matériel de transport. Pas de travaux plus généralement consentis. Pas de plaintes. Pas de résistance. De la bonne volonté. De l'enthousiasme partout, dès que le mot de guerre est jeté aux passions de la foule, et aucun signe de rapprochement franco-allemand.
"L'Allemagne arme et la France désarme", voilà le trait décisif du passage d'histoire où les deux états d'esprit s'opposent si brutalement qu'on peut défier tout homme sain d'esprit d'en obscurcir l'évidence. Nos gens en sont venus à se plaire aux provocations. (...) Nous voyons ainsi, dans l'implacable lumière des faits, l'Allemand en bataille, et le Français insouciant, battant des mains aux orateurs qui lui annoncent les violations du Traité de paix.
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Je vais beaucoup penser à vous. Il faut reprendre le goût de la vie. Il faut lutter. Je vous aiderai. Mettez votre main dans la mienne. Voilà. Je vous aiderai à vivre et vous m'aiderez à mourir. Tel est notre pacte. Embrassons-nous.
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Georges Clemenceau
Non ! non ! pas de noir sur Monet. Le noir n'est pas une couleur.
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Georges Clemenceau
Ça paraît pas un tout petit peu excessif?
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L'Angleterre, sous des apparences diverses, est retournée à sa vieille politique de discorde continentale, et l'Amérique, prodigieusement enrichie par la guerre, nous présente un bilan de maison de commerce qui fait plus honneur à ses appétits qu'à sa fierté. (Clemenceau parle des lendemains -difficiles- de la Première guerre mondiale.)
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(Clemenceau s'adresse ici aux Américains, tentés par l'isolationnisme, ndt).
Les peuples, tout limités qu'ils sont par des frontières naturelles ou artificielles, n'ont qu'une planète à leur disposition, une planète dont tous les éléments sont solidaires et, loin que l'homme fasse exception à cette règle, il se découvre, jusque dans ses activités profondes, le témoin supérieur de l'universelle solidarité. Derrière vos barricades d'océans, de glaces et de soleil, vous pouvez peut-être, pour un temps, vous isoler de vos concitoyens planétaires, bien que je vous trouve aux Philippines où la géographie ne vous a pas appelés. Mais il y aura des peuples civilisés sur tous les continents, quoi qu'il vous arrive, et si vous ne vous occupez d'eux que pour échanger des marchandises, est-il certain qu'ils ne s'occuperont pas de vous dans d'autres vues ?
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La scène se passe à Pékin. Salon chinois. Grande baie de fond.
A gauche, porte de la bibliothèque, autel des ancêtres.
A droite, l'appartement des femmes, séparé du salon par une cloison ajourée dont les vides sont tendus de papier.
Un temps.
Au lever du rideau, Tchang-I, aveugle, entre, conduit par Li-Kiang qui le fait asseoir dans un fauteuil.
Tchang-I -. En vérité, seigneur Li-Kiang, je ne sais comment vous témoigner ma reconnaissance.
Vous êtes les yeux du pauvre aveugle, vous êtes la parole qui le guide, la main qui le soutient.
Je souhaite, dans une autre vie, de vous servir à mon tour....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 248 parue en janvier 1930)
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Le Grand Pan revit [...]. L'amour des formes divines de la vie triomphe de l'adoration de la mort.
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l était né palette en main, et ne concevait pas la vie autrement que devant une toile pour y inscrire les passages d’énergie lumineuse
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Pour moi, je m'effondre lentement dans mon cacochymisme en attendant qu'il ne reste plus de ma triste personne qu'une petite bulle de vapeur d'eau. Ce jour-là, je serai encore plus vite refroidi qu'aujourd'hui. Cependant, je vais vous dire un secret : ne me croyez pas si glaçon que vous vous plaisez à le dire. Le feu est toujours là au cœur de la banquise. Les uns ont, comme vous les flammes du dehors qui sont les plus belles. Ne méprisez pas les ardeurs des modestes tisons. Je vous embrasse sous la cendre.
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Je vous vois en or bleu, le plus rare de tous, avec des reflets de gris perle et de vert tendre qui se jouent dans les détours de vos yeux. Et le plus beau est que vous faites semblant de faire comme si vous ne le saviez pas.
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