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Critiques de Gérald Garutti (7)
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Il faut voir comme on se parle

Avec ce titre mélodique on pense à la chanson française riche en beaux textes, à Alain Souchon en particulier qui chante dans "Foule sentimentale" : Il faut voir comme on nous parle.

Mais dans ce manifeste pour les arts de la paroles Gérald Garutti insiste sur la relation aux autres avec SE dans le titre de son essai "Il faut voir comme on se parle".



Il commence par un constat que je partage à savoir que tout le monde s'exprime sur n'importe quels sujets parfois vides de sens même si je trouve un peu radical de dire "tout le monde". Par contre il a raison de dénoncer le manque d'écoute et la violence des mots qui cassent.

L'auteur prône un humanisme de la parole en la considérant comme un art. Pour cela, il propose de valoriser les sept piliers de la parole (en expliquant ce choix de façon convaincante) que sont le théâtre, le récit, la poésie, l’éloquence, la conférence, le dialogue le débat. L’idée est bonne puisqu’il s’agit de réconcilier la société : "Pour que la parole ne soit pas arme de destruction massive mais arts de construction collective".

Enfin, il présente un projet inédit et collectif, la création du Centre des Arts de la Parole qui est à la fois un espace de création, de débats et de transmission dont la mission est de "se parler pour se relier – se parler plutôt que s’entretuer".



Si j’ai bien aimé le livre de Gérald Garutti, je pense qu’il va convaincre des gens comme moi déjà convaincus qu’une instance de référence des arts essentiels de l’oralité est nécessaire mais pas ceux qu'il nomme les faibles d'esprit, des barricadés sur eux-mêmes qui ne trouvent bon que ce qui leur ressemble. J’espère donc que le Centre des Arts de la Parole permettra l’ouverture promise pour que "la République soit non pas lettre morte mais langue vivante".





Challenge Riquiqui 2023

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Haïm, à la lumière d'un violon

Très beau livre où la musique se mêle au ghetto et à la déportation, sauve et délivre du mal. Oeuvre poétique qui ne peut laisser indifférent.
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Haïm, à la lumière d'un violon

Voilà un livre à mettre dans toutes les mains , comme passeur de la mémoire

au même titre que" INCONNU A CETTE ADRESSE" de Katherine Kressmann Taylor.

De Auschwitz, Haïm n'a dit que 2 choses dont celle-ci: J'en suis parti"



"c'est l'un des paradoxes les plus douloureux, l'un des abîmes les plus opaques, au sein même des entreprises de la déshumanisation, que cette coexistence de l'horreur concentrationnaire et du sublime de la musique.

De la traversée des mondes. Du pouvoir de la volonté. Du combat de l'art contre la mort. De la transmission.De la musique. De la vie."
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Il faut voir comme on se parle

lorsque j'ai découvert le titre de ce livre, j'ai tout de suite pensé qu'il avait tout pour me plaire. "Il faut voir comme on se parle". car je trouve la communication primordiale, il me plaît de la voir analysée et évoquée.



c'est donc le cas au travers de ce livre. l'auteur fait un état des lieux de la façon dont nous, êtres humains, échangeons les uns avec les autres. il le fait avec beaucoup de justesse et par rubrique, afin d'analyser point par point nos habitudes.



je me suis beaucoup retrouvée dans ses mots : sa perception des choses me ressemble beaucoup. en cela, cette lecture m'a fait du bien.



si ce livre ne m'aura pas marquée particulièrement, je me sais encline à en lire des extraits de temps en temps. c'est aussi un livre que j'ai envie de faire lire à de nombreuses personnes. j'ai d'ailleurs retrouvé beaucoup d'éléments que j'avais étudié en classe de 1èreG en cours de spécialité HLP.
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Il faut voir comme on se parle

Il faut voir comme on se parle. Gérald Garutti.



Reçu dans le cadre de masse critique.



Qu’est ce donc que le Centre des arts de la Parole.



Recherche internet car curieusement ce n’est pas expliqué dans Il faut voir comme on se parle, en particulier en quatrième de couverture d’où on attend le plus souvent quelques éclairages.



C’est donc une structure venant d’ouvrir et crée par Gérald Garutti au Fort d’Aubervilliers. Son but est de valoriser les arts de la parole, partant du constat que celle ci s’est amplement dégradée et que nous n’avons plus guère le sens de l’écoute et du dialogue.



Cette structure s’articulera autour de trois axes



- des publications



- des créations artistiques



- formation et transmission.







Il faut voir comme on se parle est donc la première publication du CAP et s’en veut un manifeste destiné à le promouvoir.



Trois parties que je résume à ma façon



- le constat dégradé



- un rappel du rôle humaniste de la parole



- enfin le centre des arts de la parole, les idées force de son fonctionnement.







Commentaires et bémol.



Sur le constat.



P 16. Au commencement était le verbe, à la fin s’étale le verbiage.



Friand de triade, il me semble qu’en amont du verbe il aurait fallu évoquer aussi la réflexion.



Réfléchir afin de savoir que faire



dire ce que l’on va faire



faire.



A moins bien sûr que dans l’esprit de Garutti, parole et réflexion aillent de paire.







Plus qu’une dégradation de la parole je verrais un primat de l’instantané qui zappe la réflexion d’où parfois si ce n’est souvent des propos insensés ( smartphone, messagerie internet etc. ). Et via ces chaînes d’infos en continu débordant sur les chaînes généralistes, du parler pour ne pas dire grand-chose et le répéter à longueur de journée. Sans parler des fake news et influenceurs de tout crin.



Le constat semble par ailleurs trop négatif comme si tout allait mal et que les échanges n’existaient plus.







Le manifeste.



J’ai perdu l’habitude de ces écrits militants, souvent répétitifs et parfois pas très clairs, à moins de ne vouloir s’adresser et être lu que par d’aucun ayant les mêmes opinions que vous.



En bref, un peu plus de simplicité, de concision et un style moins affirmatif.







Il faut voir comme on se parle, ou plutôt l’ouverture du centre des arts de la parole. Prenons le temps de voir comment il évoluera avec le temps, d’ici un à deux ans par exemple.



Espérons qu’il ne sera pas inutilement politisé ni élitiste.







Enfin, pensant à tout ceux qui faute d’un enseignement adéquat ne sont pas en mesure d’exprimer ce qu’ils veulent dire, je m’en remets au système éducatif qui lui se dégrade franchement depuis une bonne trentaine d’années.



Souhaitons également que l’Académie française et autres institutions équivalentes soient plus modernement actives.







Bon vent au Centre des arts de la parole et mes encouragements à son promoteur.
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Haïm, à la lumière d'un violon

Voila un petit objet littéraire atypique. A la fois petit roman, témoignage et pièce de théâtre. Il se lit en moins d'une heure et je vous conseille de mettre en fond sonore Abodah et Nigun de Bloch ou le 20e CD de la collection intégrale de Perlman qui joue des musiques Yiddishe. Plutôt que d'en faire un résumé, une fois n'est pas coutume, le 4e de couverture est parfait. Donc le voici :



" Je raconte ici l'histoire vraie de Haïm Lipsky, qui a traversé le siècle et survécu à Auschwitz grâce à son violon. Résonance d'un parcours inouï, du Yiddishland à la Terre promise, ce récit témoigne de la survie par l'art, du fil de la transmission, de l'espoir préservé jusqu'au coeur des ténèbres, de la destruction surmontée par la volonté. Voici donc le fil ténu d'une vie taillée à coups d'archet – à la lumière d'un violon. "



Vous pouvez aussi regarder le bande annonce du spectacle associé sur YT.



Un grand moment de partage d'humanité.
Lien : https://www.le-violon.org/vi..
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Il faut voir comme on se parle

Un essai riche et percutant sur la communication à son état actuel. Ce que j'ai tout particulièrement apprécié, ce sont les pistes de réflexion proposées pour améliorer voire solutionner cela.

En effet, à l'heure du like, de l'emoji et de la punchline, quelle place peut tenir l'expression et l'écoute attentive à l'autre ?

Comment redonner sa place à la communication, comment tisser de nouveau du lien avec les personnes qui nous entourent ?

L'essai Il faut voir comme on se parle propose des pistes tournés vers un humanisme de la parole et présente également le travail effectué au Centre des Arts de la Parole.
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