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Critiques de Gérard Durozoi (9)
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Toulouse-Lautrec

Après une préface biographique illustrée de photos en noir et blanc et de dessins De Toulouse-Lautrec, place aux seules reproductions de l'artiste. D'abord les peintures, nombreuses (elles occupent les deux-tiers du livre), puis, les affiches. le tout est suivi d'une chronologie et d'une bibliographie. Un bon ouvrage, publié au moment d'une rétrospective à Toulouse, pour s'immerger ou se replonger dans l'oeuvre De Toulouse-Lautrec.
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Annales ABC du BAC 2023 - Philosophie Tle

Non, je ne suis pas lycéen et j’ai mon bac depuis bien longtemps… Non je ne suis pas professeur de philo…Alors qu’est ce qui m’a pris de me jeter dans la lecture des « annales » du bac de philo ?

Et bien, comme chaque année, j’ai pu entendre à la télé, le jour de l’épreuve du bac philo, les sujets qui sont tombés, et me suis dit, comme à chaque fois : « sujet très intéressant » (sans ironie). Je me suis quelque peu rappelé, que j’aimais la philo et que je n’en ai pas pratiqué véritablement depuis 25 ans… J’ai eu envie de m’y replonger de cette façon ! Et me voilà quelques semaines plus tard, à lire les annales du bac philo sur la plage… (désolé pour les lycéens qui s’y trouvaient !)



C’est donc un livre qu’il m’a plu de lire, mais avec quelques frustrations tout de même, de ne pas pouvoir échanger avec l’auteur et discuter des points de vue qui y sont développés. Voici ma critique de l’ouvrage :



En ce qui concerne la forme, la version Nathan de ces annales présente près de 50 sujets (dissertations ou analyse de textes) présentés et corrigés. La construction est relativement cohérente :

- près des 2 tiers des pages sont des « thèmes » au programme de terminale abordés de la manière suivante :

*les notions essentielles du cours liées à ce thème sous forme de petits paragraphes,

*les mêmes notions représentées sous forme schématique,

*3 à 5 citations,

*3 ou 4 définitions associées,

*4 à 6 cases à cocher reprenant les points à retenir,

*1 QCM de 5 à 6 questions avec corrigé (plus loin)

*1 Vrai/Faux avec corrigé

*1 questionnaire sur les citations/point de vue d’auteurs avec corrigé

*1 petit exercice (1 à 3 questions) sur un extrait d’œuvre philosophique avec corrigé



*1 sujet (dissertation ou analyse de texte) portant sur le thème, abordé par étapes, puis traité avec des remarques dans la marge tentant d’expliquer le développement.



- Le tiers restant correspond à une trentaine de sujets traités et organisés en 10 épreuves type-bac c’est-à-dire 2 dissertations et 1 analyse de texte (le candidat ayant à ne traiter que l’un des trois en 4h).







En ce qui concerne le fond, la critique sera plus sévère. Elle va m’amener à aborder les choix de l’éditeur et de l’auteur mais aussi à devoir généraliser sur l’enseignement de la philosophie, l’épreuve de philosophie du bac, le bac en général et, allons-y sur notre lancée, les diplômes en général… Hiiiieccc… ça va saigner !



Ce livre est élaboré par Gérard Durozoi, agrégé de philosophie. Certes, il a un niveau en philosophie bien plus élevé que le mien, pour autant, j’aurai trouvé intelligent de la part des éditions Nathan de confier cet ouvrage à une équipe plutôt qu’à un seul homme.

Cela aurait pu éviter (selon moi bien sûr) :

- Des points de vue discutables (et pourtant peu discutés)

- Des erreurs d’analyse dans l’interprétation de citations philosophiques

- Des plans pas toujours judicieux

- Des « conseils » pas toujours judicieux non plus

- Des parties traitées hors-sujet

- Des parties du sujet à l’inverse non traitées

- Des redondances ou des paraphrases

- Des questions trop implicites dans l’énoncé des exercices



Le traitement du sujet fait ressortir l’importance de connaître « par cœur » les points de vue de ceux que l’histoire à fait ressortir comme « grands philosophes » (Sartre, Kant et compagnie) en rameutant des citations tantôt très discutables, tantôt évidente et du niveau d’un enfant de 5 ans, tantôt inintelligible et, enfin, certaines tout de même intéressantes (ouff !).

Je ne parviens pas à déterminer si c’est l’enseignement (et l’évaluation) de la philosophie qui est toujours aussi mauvaise sur ce point ou si c’est uniquement l’auteur de l’ouvrage.

Il m’apparait, comme il m’est toujours apparu, qu’il pouvait être utile de connaître les différents points de vue possible sur un sujet et donc que connaître les points de vue développés par les philosophes dans l’histoire avait son utilité. Mais ce qui est important, il me semble, est de connaître et comprendre les points de vue, pas de connaitre leur auteur. Quel intérêt de savoir qui a pensé quoi ?

Je n’accepte pas qu’on puisse utiliser une citation comme « preuve » ! Prétendre « s’il l’a dit, c’est que c’est vrai » comme un enfant « si la maîtresse l’a dit, c’est que c’est vrai ». C’est pourtant ce que j’ai parfois ressenti à la lecture, en raison de la construction de certaines phrases. La valeur d’une idée ou d’un argument est intrinsèque, elle ne dépend pas du nom de celui qui l’a prononcé ou écrit (Bon ça c’est sur le principe. Dans les faits, on sait tous qu’une même phrase dite par Nabila ou par Descartes, n’aura pas la même valeur, je le déplore. Pourtant Descartes aussi en a sorti des imbécilités ! (Oui, Nabila aussi…et ma tata Marcelle aussi mais ce n’est pas la question !)

Et de voir des générations de lycéens apprendre bêtement par cœur des citations de philosophes sans les comprendre et sans être capables de construire par eux-mêmes, un point de vue… On ne leur demande que de reprendre celui d’autres… Je ne crois pas qu’il s’agisse de philosophie dans ce cas, il s’agit d’histoire de la philosophie !



Par ailleurs, j’ai été surpris de l’ampleur de la culture philosophique qu’on demande à des élèves de terminale d’avoir alors qu’ils n’auront fait de la philo que depuis 6 mois à raison de quelques heures par semaine ! Et j’ajouterai qu’ils n’ont que 17-18 ans et qu’ils n’ont pas l’expérience de la vie qui leur permet de développer tout ce qu’on attend d’eux !

Le petit lycéen naïf qui décide, entre deux biberons, de faire tous les sujets présentés dans cet ouvrage en condition réelle se retrouve avec 200 heures de travail (50 sujets x 4 heures), soit près de 6 semaines de travail ! Et bien sûr, la philosophie n’est pas la seule matière qu’il doit étudier !



Il me semble qu’il faut radicalement revoir la culture philosophique dans ce pays ! La philosophie n’est pas une discipline élitiste et son enseignement ne doit pas devenir uniquement l’histoire de la philosophie comme l’enseignement des sciences ne doit pas devenir uniquement l’histoire des sciences. L’histoire est nécessaire mais elle ne doit pas phagocyter le reste !

La philosophie, justement parce qu’elle doit ouvrir l’esprit, au moment où il est le plus souple, devrait être enseignée dés l’école primaire…mais vous aurez compris : point de Kant, de Durkheim, de Platon ou de Neptune…



Concernant l’épreuve de philo, j’ai pu constater amèrement que la logique « thèse, antithèse, synthèse » est enterrée. Cette logique qui obligeait les gens à développer un point de vue, son exacte opposé, puis d’essayer de concilier les deux n’est plus. Pourtant, c’est bien elle qui amenait les gens à se mettre à la place des autres, à ouvrir leur esprit pour les comprendre, à être tolérant en somme…





Dans cet ouvrage, ressort le manque de transparence sur les critères d’évaluation. Ce même manque de transparence qui est celui de l’institution en ce qui concerne les diplômes (il en est de même pour le brevet des collèges) :

- Les programmes sont pondus par un conseil supérieur des programmes composé de gens totalement déconnectés du terrain (et de la société parfois)

- Les programmes sont très exigeants (non, leur niveau de baisse pas)

- Les professeurs doivent se débrouiller avec les élèves face à eux (oui, leur niveau à eux baisse)

- Au moment des examens, les élèves se plantent en toute logique

- Au moment de la correction, les correcteurs ont des barèmes (confidentiels) qui permettent de compenser en surnotant fortement les copies (mais chuuutttt… je risque ma place de prof si on apprend que je vous l’ai dit !)

- La majorité d’une classe d’âge a son diplôme alors que le niveau attendu est très élevé (au regard des programmes).

- C’est donc une réussite totale d’avoir amené tant d’élèves à un niveau si bon ! CQFD…

- (Bon, on se rend vite compte du niveau réel quand on fait des comparaisons internationales mais chuuutttt…)



Voilà, je crois que je me suis assez bien défoulé (Vous l’avez bien sentie l’aigreur du prof là ?)

En résumé, c’est un livre intéressant à lire quand on aime la philosophie mais ne mettez pas ça dans les mains d’un lycéen, vous allez me le faire paniquer et il sera dégouté à vie de la philosophie, alors qu’il n’aura pas compris ce que c’est !

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Histoires insolites du patrimoine littéraire

Idéal pour les amateurs de livres et de littérature en général, ce livre prend des airs de miscellanées où pullulent les anecdotes littéraires. On y apprend tout un tas de choses insoupçonnées et intéressantes : comment les livres du passé avaient un dos "muet" et des reliures sans titre ou nom, et dont seule la tranche était visible ; on découvre la bibliothèque imaginaire de Rabelais ; ou encore l'étrange histoire d'un livre impossible à brûler et pour cause, le lecteur l'a appris par cœur!...





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Histoires insolites du patrimoine littéraire

Un livre agréable pour découvrir des anecdotes sur certaines oeuvres/écrivains/pratiques... Le lecteur n'est pas obligé de tout lire, certains extraits intéresseront plus certaines personnes que d'autres.

Les parties sont très différentes et complémentaires, traitant entre autres des bibliophiles, des best-sellers, des jeux de mots...
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Le Surréalisme : Théories, thèmes, techniques

Cet ouvrage (court mais tout de même assez complet) propose le survol d'un mouvement qui de 1924 à 1954 innerva tout le champs de la culture ( poésie, roman, théâtre, cinéma , peinture...etc) et qui reste encore actif de nos jours .

1/Historique 'Sources magiques et ésotériques;Sources littéraires; les Manifestes , les combats ;la dissolution. 2/ l'écriture et la pensée surréaliste (définitions;techniques; le rapport à l'inconscient; éthisue;esthétique;Humour ;politique ) 3/ Accès au surréalisme ( Comment se lit et se dechiffre un texte surréaliste; Comment se pratique le surréalisme.)
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Toulouse-Lautrec

par Gérard Durozoi
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Regarder l'art du XXème siècle : 100 chefs-d'œu..

Une oeuvre, un artiste, un mouvement, une analyse ! Une excellente approche pour s'initier à l'art de Arp Bacon Balla Baselitz Beuys Boccioni Boltanski Bonnard Brancusi Braque Calder Caro Cézanne Chagall Close Cornel Dali Davis De Chirico Delaunay Derain de Staël Di Suvero Dix Dubuffet Duchamp Ernst Flavin Fontana Giacometti Gorky Hamilton Haussmann Heartfield Hopper Johns Jorn Kandinsky Kienholz Kirchner Klee Klein Klimt Kobro, Komar et Melamid, Kosuth Kounellis Kowalski Lam Léger LeWitt Long Maciunas Magritte Malevitch Matisse Matta Merz Michaux Miro Modigliani Mondrian Monory Moore Morellet Motherwell Nauman Nemours Newman Oldenburg Paik Picabia Picasso Poliakoff Polke Pollock Rauschenberg Richter Rivera Rothko Rousseau Samba Schwitters Serra Sheeler Smith Smithson Soutine Stella Tanguy Tàpies Tinguely Torrès-Garcia Twombly Villeglé Warhol Wölfli
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Le Nouveau Réalisme

Arman Ben Blake César Christo et Jeanne-Claude Deschamps Duchamp Dufrêne Hains Klein Rauschenberg Raysse Rotella Saint-Phalle Spoerri Schwitters Tinguely Villeglé
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Botero (español)

Botero, livre d'art par excellence aux superbes illustrations (natures mortes,corridas et musiques,portraits, peintures ironiques et sculptures) donne une bonne approche à qui veut connaître Fernando Botero, peintre et sculpteur colombien, né en 1932, à la renommée internationale et à la pâte inimitable.Une partie texte évoque son style unique défiant les lois de la perspective, les règles transgressées, souvent avec humour,par ses personnages énormes, ancrés sur terre (comme des tours moyennâgeuses) et figés assimilables à des natures mortes, "les formes purifiées",l'espace illusionniste utilisé, la transparence de ses origines colombiennes dans son art.

Une partie peinture inspirée de la "technique des maîtres italiens du Quattrocento",aux couleurs souvent éclatantes très Amérique latine,faussement naïve, teintée souvent d'humour et d'ironie (cf:Les époux Arnolfini d'après le célèbre Van Eyck ou Les joueurs de cartes où les deux joueuses assises et nues évoquent un strip-poker); une partie sculpture tout aussi statique et massive et une partie éléments biographiques qui permet de situer Fernando Botero dans son oeuvre, son temps et l'histoire de l'art en général.

Fernando Botero, orphelin de père très jeune et marqué par les faits sanglants qui ont gravement troublé son pays (cf:Portrait officiel de la junte militaire) a sublimé dans son oeuvre les évènements qui l'ont touché de près.
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