AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


César Baldaccini, sculpteur
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 12/12/2017
13 livres. Thèmes et genres : exposition temporaire , centre pompidou , sculpture , art contemporain

À partir du 13 décembre, le Centre Pompidou met César à l'honneur. Une bonne occasion de se pencher sur le cas de ce sculpteur pionnier, à la fois classique et moderne, qui parvint, par ses gestes radicaux, à bousculer le monde de l'art.



1. César. La rétrospective
Bernard Blistène
Première rétrospective vingt ans après la mort de l'artiste, l'exposition consacrée à César par le Centre Pompidou propose de redécouvrir le parcours d'un immense sculpteur dont l'oeuvre relève à la fois du classicisme et de la modernité. Héritier de Picasso, González ou Giacometti, réalisant avec une extrême maîtrise ses Fers soudés, César fait ensuite, avec les Compressions, l'un des gestes les plus radicaux de la sculpture du XXe siècle, auxquelles répondent, dans une dialectique opposée, les Expansions. Toujours en quête de matériaux nouveaux qu'il expérimente dans les iconiques Empreintes du Pouce, César réinterprète ses principaux thèmes en les réinventant et innove jusque dans ses dernières oeuvres. Nourri des regards croisés d'historiens de l'art et d'artistes contemporains, et riche d'une iconographie souvent inédite, cet ouvrage de référence offre également une chronologie étayée des paroles de l'artiste et une anthologie de textes critiques. Il démontre l'apport fondamental de César à la sculpture de notre temps.
2. L'objet d'art - HS, n°120 : César. La rétrospective
L'Objet d'Art
Vingt ans après la mort de César Baldaccini dit César (1921-1998), le Centre Pompidou entend lui rendre sa juste place. Tout en dévoilant la prodigieuse diversité des pre- miers Fers soudés, la rétrospective met en lumière les gestes radicaux à travers les- quels César a bousculé le monde de l’art. Aussi à l’aise dans une décharge que dans un défilé de mode, à la fois classique et moderne, tantôt figuratif tantôt abstrait, César a assumé tous les paradoxes.
3. César. Anthologie
Bernard Blistène
En juillet 2008, la Fondation Cartier pour l’art contemporain organise une exposition majeure consacrée à l’artiste César. Jean Nouvel – en tant qu’architecte du bâtiment de la Fondation Cartier et ami de César – est invité à sélectionner les œuvres et à les mettre en scène, offrant une perspective nouvelle sur l’un des sculpteurs les plus importants de la deuxième moitié du xxe siècle. À travers cette exposition, la Fondation Cartier rend hommage à un artiste avec qui elle a collaboré pendant près de 15 ans, depuis 1984 jusqu’à sa mort en 1998. Le catalogue publié à l’occasion de cette exposition offre une vision nouvelle et plus conceptuelle du travail de César. Une centaine des œuvres phares de l’artiste y sont présentées : les compressions, les expansions et les empreintes humaines, ainsi que son fameux bestiaire en ferraille. Regroupant près de 130 illustrations couleur et noir et blanc autour d’un texte de Bernard Blistène et d’un entretien entre Catherine Millet et Jean Nouvel, cet ouvrage révèle l’influence décisive du travail de César sur l’art d’aujourd’hui.
4. Les fers de César, 1949-1966: Le matériau et sa présence.
Renaud Bouchet
Pour aboutir aux Fers soudés, premier élément de sa grammaire identitaire, il a fallu à César, fils d'émigrés italiens du quartier populaire de la Belle-de-Mai longuement formé à l'École des Beaux-Arts de Marseille puis à l'ENSBA de Paris (de 1935 à 1954), un saut mental qui n'avait rien de programmé. L'interrogation des sources permet d'identifier les déterminismes matériels, mentaux et culturels qui ont conditionné son appropriation du poste à souder, et surtout le dépassement de sa vision première, strictement artisanale puis académique, du fait sculptural. Dans ce recensement ressortent clairement deux sensibilités fécondantes, d'une part au matériau dont la préhension déclenche la création, et d'autre part à la notion de "présence" ou de densité de l'oeuvre, renvoyant aux productions de Giacometti, Richier, Brancusi, Picasso et Gargallo. De leur conjonction vont naître près de 340 pièces anthropomorphes, zoomorphes ou non-figuratives qui interrogent les propriétés d'expression d'un matériau "pauvre" au travers de formes que César pérennisera grâce au bronze. À partir du milieu des années 1950, les Fers figuratifs et abstraits rencontrent un succès immédiat sur la scène artistique nationale puis européenne. Un succès résultant de plusieurs causes, comme la possibilité de lecture technique et esthétique multiple de la production soudée, et la séduction exercée par le personnage méditerranéen et populaire incarné par son auteur. Mais l'incorporation des Compressions à l'arsenal créatif de César, officialisée avec le scandale du Salon de Mai 1960, va venir briser la linéarité du parcours de reconnaissance d'un artiste désormais exposé aux rejets, déchiré entre l'option classique incarnée par les Fers et l'option avant-gardiste fondée sur le geste de la Compression aussitôt récupéré par le critique Pierre Restany dans la perspective du Nouveau Réalisme. Quelques mois plus tard, aux États-Unis, c'est à une autre résistance qu'est directement confronté l'homme des Fers, celle de l'avant-garde new-yorkaise qui se ferme alors presque totalement à la création française et à ses représentants.
5. César : L'instinct du fer, 1946-1966 Des premiers fers aux compressions
Jean Albou
En décembre 1998, César Baldaccini, né dans le quartier de la Belle de Mai à Marseille et fils d'un tonnelier italien, disparaissait. Il est donc temps aujourd'hui de tirer le premier bilan d'une oeuvre close avec le siècle. César était d'abord et avant tout un sculpteur classique. Mais en l'espace de vingt ans, de 1945 à 1965, César va devenir le plus moderne de nos contemporains, d'abord en maîtrisant le fer comme aucun autre artiste ne l'avait jamais fait auparavant, puis en exposant, en 1960, ces véritables blocs de matière à l'expressivité explosive que sont les compressions. L'exposition à la galerie contemporaine du Mamac comporte 38 oeuvres de 1949 à 1966. Cette manifestation reprend avec certaines variantes l'exposition présentée au Forum Grimaldi à Monaco du 16 mars au 21 avril 2002. Elle permet de comprendre cette période capitale dans l'oeuvre de César ainsi que dans l'histoire de la sculpture moderne avant l'inscription de César dans le groupe des Nouveaux Réalistes. Le Mamac avait rendu hommage à l'artiste en 1999 en présentant la Suite Milanaise constituée de 40 compressions monochromes réalisées peu de temps avant sa disparition.
6. Paroles d'artistes. César
César Baldaccini
5.00★ (2)

"Mes idées se transforment tous les jours, elles évoluent à chaque instant de la journée, ça bouge, ça change d'une manière permanente. Tout cela est toujours en révolution. L'état actuel de mon esprit est en révolution."
8. Le Nouveau Réalisme
Centre national d'art et de culture Georges Pompidou
5.00★ (8)

Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Le Nouveau Réalisme, présentée aux Galeries nationales du Grand-Palais, Paris en 2007. Le Nouveau Réalisme s'inscrit dans un mouvement général de renouvellement des langages plastiques et des thèmes face à une société de consommation et industrielle en plein essor, en rupture avec l'immédiat après-guerre : Néo-dadas, Pop Art, Fluxus, groupe Zéro ... C'est le critique Jean Restany qui le lance en France en 1960. Il réunit Arman, César, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Christo et Jacques Mahé de la Villeglé. Arman déclare au sujet de sa naissance : "nous n'étions pas rassemblés autour d'une idée. Le travail de synthèse a été plus réalisé par Restany que par nous-mêmes. Le point commun était en général un abandon de la peinture au chevalet, mais il y avait plus des groupes par affinités que des groupes autour d'une idée (...). César est venu s'ajouter. Il a servi de locomotive au groupe parce qu'il était le seul artiste reconnu". Le Nouveau Réalisme implique l'intervention de l'artiste dans la réalisation de l'œuvre. Les Nouveaux Réalistes s'inscrivent dans une démarche qui pousse l'artiste à ne plus se contenter d'être un auteur mais créateur par son comportement autant que par ses œuvres. On assiste à la naissance d'une esthétique nouvelle de l'objet trouvé dans sa représentation, à un renversement des valeurs établies. Hains et Mahé composent des tableaux à partir d'affiches lacérées récupèrées dans la rue. Klein propose des monochromes, dont le but "est d'atteindre ce degré de contemplation où la couleur devient plaine et pure sensibilité".... Tinguely réalise une série de "Machines à fabriquer l'art", qui démontrent la puissance de l'éphémère, la logique de l'absurde. Arman utilise des objets trouvés, compose des sculptures -accumulations d'objets soudés. Daniel Spoerri utilise des objets trouvés au hasard en ordre ou en désordre qu'il fixe tels quels. Par ex, les restes d'un repas sont fixés sur la table où le repas a été consommé, la table est ensuite accrochée au mur. Martial Raysse réalise des étalages à partir de quincaillerie de supermarché. Niki de Saint-Phalle utilise un pistolet pour projeter la peinture sur ses toiles. César récupère de vieilles voitures qu'il fait passer au compresseur. Le mouvement Pop étouffe vite la volonté d'expression des Nouveaux Réalistes en Europe. Les dernières manifestations collectives des Nouveaux Réalistes auront lieu en 1963.
9. L'objet d'art - HS, n°30 : Les Nouveaux Réalistes
L'Objet d'Art
S'il fallait trouver un point commun entre tous les acteurs de ce rassemblement hétéroclite que furent les Nouveaux Réalistes, ce pourrait être le refus d'une certaine façon de faire de l'art, et plus précisément d'une certaine peinture. Même chez les plus « peintres » d'entre eux – Klein, Raysse, Deschamps ou Rotella – on retrouve cette même horreur de l'abstraction cultivée de l'École de Paris. Cette attitude les amène tout naturellement à se tourner vers Marcel Duchamp, qui eut le courage de cesser de peindre. L'Objet d'Art consacre ce numéro spécial à la vaste rétrospective que le Grand Palais consacre au Nouveau Réalisme. Retraçant dans le détail les dix années au cours desquelles ce groupe d'artistes d'horizons divers a bouleversé le paysage de la création picturale française, ce dossier propose également un entretien avec Cécile Debray, commissaire de l'exposition, ainsi qu'une biographie illustrée des treize artistes phares de l'exposition.
10. Le Nouveau Réalisme
Gérard Durozoi
4.33★ (6)

Réaction contre l'abstraction alors prédominante, en passe de devenir académique, le Nouveau Réalisme, lancé en 1960 par une dizaine de jeunes gens, dont Klein, Tinguely, Hains, Villeglé, César, Arman, etc.) s'est engouffré dans une stratégie subversive d'appropriation de l'univers urbain, technologique et industriel. Reprenant de manière originale les références du Pop Art sur la société de consommation, ils en traduisent les excès par des techniques d'expression quantitative des objets ou rebuts de son environnement quotidien. Ce dictionnaire décrit leur approche analytiquement à travers les grand thèmes et les techniques de leur travail critique (objets, matériaux, accumulation, accrochage, compression, expansion, etc.) le parcours des artistes et la description de leurs principales oeuvres. Des fragments des principaux textes et manifestes du mouvement théorisé par Pierre Restany sont reproduits également dans le dictionnaire à l'entrée qu'ils introduisent.
11. Nouveau Réalisme : 1960-1990
Pierre Restany
3.83★ (8)

En 1990, trente ans après la fondation du Nouveau Réalisme, Pierre Restany a dressé le bilan des activités du groupe. C'est ce texte essentiel que nous reprenons ici, augmenté des œuvres et documents d'époque qu'il évoque et qu'il cite. En abordant cette période où s'est affirmée sa réflexion sur l'art dans une société moderne de type urbain, Pierre Restany décrit les nouvelles normes de la société post-industrielle telles qu'il les appréhende. Dans un premier texte, il met l'accent sur la relation interactive Paris-New York dans les années soixante. Dans le second, il développe une réflexion à partir du manifeste constitutif du groupe, pure et simple déclaration d'intentions, qui amorce en fait un réexamen total des relations entre le monde de l'art et celui de la production industrielle au moment crucial du passage de la modernité à la condition post-moderne.
12. Manifeste des Nouveaux Réalistes
Pierre Restany
Le 16 avril 1960, en vue d'une exposition collective programmée en mai à la galerie Apollinaire de Milan, Pierre Restany, qui n'a pas encore 30 ans, publie un court texte fondateur intitulé " Les Nouveaux Réalistes " ? C'est la première fois que le terme apparaît. Il marque le point de départ d'une aventure majeure : le Nouveau Réalisme, qui comme expérience collective, occupe la scène artistique de 1960 à 1963. Voici donc ce manifeste, à l'origine d'un " mouvement " qui compta, parmi ses membres et proches sympathisants, des artistes de premier plan : Yves Klein, bien sûr, mais aussi Arman, Raymond Hains, César, Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle, François Dufrêne, Jacques de La Villeglé, Martial Raysse Daniel Spoerri, Christo... Le texte manifeste de Pierre Rastany, qui appartient à l'histoire de l'art, est accompagné de plusieurs photographies, d'un éclairage de Denys Riout, historien d'art et professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
13. Le nouveau réalisme
Pierre Restany
Voici LE grand livre de Pierre Restany sur le nouveau réalisme, essai pénétrant et lumineux écrit et publié en 1968, augmenté en 1978, rédigé par celui qui en eut l'intuition, et forma le 27 octobre 1960 le groupe des nouveaux réalistes. Ce jour-là, Arman, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely et Jacques Villeglé, au domicile d'Yves Klein à Mont­parnasse, déclarent prendre «conscience de leur singularité collective. Nouveau réalisme = approches perceptives du réel». César et Mimmo Rotella, invités, sont absents, mais participent aux manifestations ultérieures du groupe. S'y joignent par la suite Niki de Saint Phalle (1961), Christo et Gérard Deschamps (1962). Déjà singulièrement commencée par exemple avec Hains ou Villeglé - voir «Des réalités collectives» dans La Traversée Urbi & Orbi -, une grande aventure est nommée et entreprise. Dans ce passionnant ouvrage, Restany, au coeur de l'action, analyse brillamment la situation des arts plastiques et de l'art abstrait, pour désigner et exalter la pertinence théorique du nouveau réalisme, avant et après sa naissance. Ainsi lui reviendra-t-il aussi de distinguer le nouveau réalisme audacieux du pop art ou de néo-dada qui se caractérisent autrement. Pierre Restany (1930-2003) est l'exemple unique d'un penseur libre qui a vécu la théorie de l'art au point de se projeter dans les procédures créatrices de ses amis, de faire de son apport théorique un moment de leur pratique, ou encore de précéder de ses intuitions certains de leurs choix. Le style et l'intelligence de Restany ne révèlent pas seulement l'écrivain ou le théoricien, mais une personnalité exceptionnelle, internationale, idéalement née pour en remontrer, sur le plan de la vie et de la pensée, à ceux qui, dans le milieu de l'art, se comportent avec une servilité antinomique. Mû par l'art et l'amitié, dont il a inauguré maints réseaux dans le monde entier, Restany retrace ici les trajets des artistes du nouveau réalisme, et a joint ensuite à ces pages intenses ses manifestes devenus historiques. Son témoignage est unique comme son analyse.
Commenter  J’apprécie          50

Ils ont apprécié cette liste




{* *}