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3.25/5 (sur 86 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1952
Biographie :

Journaliste de presse, radio et télévision spécialisé dans le cinéma. Chef du service Culture au journal Libération. Auteur de plusieurs romans policiers dans la série Le Poulpe.

C'est aussi un homme de radio. Dans les années 1980, il est un des critiques de cinéma invités au sein de l'émission de France Inter, Le Masque et la Plume. Toujours sur cette radio, de 1990 à mai 1996, il coanime avec Marie Colmant l'émission hebdomadaire Passé les bornes y'a plus de limites. Puis l'émission quotidienne À toute allure en 19981.

À la télévision, il est chroniqueur sur Canal+ dans La Grande Famille puis Nulle part ailleurs. Le journaliste propose sur Arte La Minute à Gérard, une vision décalée du festival de Cannes. Il tient sur cette même chaîne la rubrique Clipomania, consacrées aux clips, dans l'émission Personne ne bouge.

Il a par ailleurs écrit un polar, intitulé Vomi soit qui malle y pense, dans la série du Poulpe.

Il quitte Libération le 28 octobre 2014.
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Gérard Lefort - Le commun des mortels


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Michel était coutumier de ces éclairs de lucidité propres aux grands alcooliques, quand son coma se déchirait en vraies certitudes. C'est sûr, Jean-Luc était un con certifié qui, une fois de plus, venait de lui griller sa sensation. Jean-Luc aurait dû être CRS à Redon ou matelot à bord de la Marie-Connasse. Eh bien même pas, le destin en avait causé à sa vieille copine Fatalitas, et Jean-Luc était simplement Jean-Luc, la trentaine agonisante, plus large que haut, le visage teinté de ce mauve sacerdotal qui n'est pas sans évoquer, à condition d'être complètement bourré, la couleur des bruyères au printemps.
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Le Poulpe avait toujours eu un petit faible pour les bunkers du mur de I'Atlantique. Surtout sur les plages de dunes où le travail de l'érosion les basculait dans des positions de monstres cassés. Il aimait bien cette revanche de la nature, cette patience à phagocyter les chancres de la barbarie, à les fondre dans le paysage, à les rendre, à la longue, indigènes. Mais là, non. Ça empestait la vieille pisse et la baise furtive. Sous ses pieds quelques cadavres de capotes en témoignaient.
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- Il me prend que vous me faites tous chier, au-delà du réel, toi et ta compagnie de farfadets des bruyères. Je me casse, voilà ce qui se passe ! Mais je te préviens, marquise de Kercouilles, et tu peux faire passer le message, ça va saigner! Un Poulpe sur le sentier de la guerre, I'attaque de Fort-Apache à côté, c'était une partie de jokari.
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On remarque surtout, accaparant sa mise, une veste voyante à petits carreaux. Montand voulait-il ainsi signifier de visu qu'il allait désormais se tenir à carreaux ? Simone l'attend et on peut supposer que les explications seront houleuses, même si Signoret très classe aurait déclaré : "Si Marilyn est amoureuse de mon mari, c'est la preuve qu'elle a bon goût".
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La maman dit, a toujours dit, "le jardin c'est mon domaine", mais en fait elle s'en occupe à tort et à travers, "comme un manche", dit le papa (...).
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Marlène sera toujours Dietrich, surtout à l'occasion de cette cérémonie d'anciens combattants américains qui l'honore, rappelant que pendant la guerre elle ne s'est pas trompée de camp, ne se ménageant pas pour soutenir le moral des GI qui libéraient l'Europe des nazis. Son sourire sincère est celui d'une citoyenne du monde, un ange bleu qui n'a pas oublié.
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Il faut se méfier des apparences et des cravates. En Mai 1968, la plupart des leaders gauchistes portaient eux aussi des cravates. Une cravate, signe extérieur de sagesse bourgeoise, peut aussi servir à étrangler ou à se pendre.
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Ils posent comme un couple de petits-bourgeois réglo, sage et amorti, alors qu'ils sont en train de fracasser le cinéma de papa. Godard vient d'avoir 30 ans et Jean Seberg 22.
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Aux aguets perpétuels, je suis tout ce que je vois et pas seulement les autres lorsque, l’oreille plaquée au tronc d’un arbre par grand vent, j’entends des craquements, des gémissements, des douleurs, preuve qu’il souffre comme n’importe qui.
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"Aux aguets perpétuels, je suis tout ce que je vois et pas seulement les autres lorsque, l'oreille plaquée au tronc d'un arbre par grand vent, j'entends ses craquements, des gémissements, des douleurs, preuve qu'il souffre comme n'importe qui .Et même la forêt dans sa totalité, et le ciel, les nuages, les pierres, les rochers, et les galets au bord de la mer, leur endurance à l'usure, leur durée malgré tout ,leur indifférence..........."
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