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Critiques de Gérard Raynal (29)
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Le Poilu du Riberal

Il se souvient!



Il se souvient d'une jolie bergère. Elle lui avait souri...

Alors, il repensa à Colette...

Sa promise, "sa" Colette, qui se mariait avec un autre...

L'orchestre qui entamait son récital.





De loin, il vit Colette danser, et son mari l'embrasser.

Il se souvenait des danses avec Colette, de son jeune corps contre lui, à la Saint Jean. Il était alors le "plus beau de la Saint Jean!"





Et plus loin, au fond de sa mémoire, il se souvint de Soeur Marie de la Visitation qui l'avait soigné, dans l'hôpital...





Ils étaient partis, "la fleur au fusil", pour la grande guerre.

Ils allaient revenir bientôt, à la maison...





Il était revenu se cacher au fond de la garrigue, comme un animal, comme un bête, comme un Monstre.

Émile était un Monstre :

le visage à moitié arraché, (pas de nez, ni d'oreille, et seulement un oeil) en sauvant un autre soldat...





"Il avait prié en silence, Émile, dans le vide de son esprit". Au milieu des tranchées, au milieu "des relents fétides d'urine et d'excréments", et des " restes de soldats, à demi mangés par la vermine"...





Émile a son fusil de chasse, maintenant, dans son village de Villevielle...

Que va faire Émile ?

Tuer l'époux de Colette, comme l'a fait Léon, avec son rival (un soldat qui s'était estimé trompé ?)

Va-t-il se venger de ceux qui se moquaient de son père, au point de le pousser au suicide? Ou se tuer, lui?





La grande guerre: La plus monumentale ânerie que le monde ait jamais faite. Maréchal Lyautey.

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Le dernier testament du diable

Le prologue nous décrit la chute de Montségur la dernière forteresse cathare à tomber lors de la croisade contre les Albigeois. Quatre Bonshommes sont contrits de ne pouvoir suivre la file des suppliciés mais sur ordre de leur évêque ils doivent mettre à l'abri le trésor et un parchemin très ancien qui prouve que le Diable est le fondateur des biens matériels.



En 1920 près de Rennes-les-Bains un jésuite est découvert mort le crâne défoncé en position du gisant, un bref mot est découvert prés du corps. L'abbé Salvat est prié par le Cardinal Gasparri venu de Rome d'enquêter sur l'affaire. La police a dépêcher sur place l'inspecteur Grabez de la PJ de Carcassone. Les deux hommes vont collaborer étroitement.



Avec pour postulat de départ un document qui pourrait remettre en cause les fondements de l’Église Catholique Romaine l'intrigue se révèle tout ce qu'il y a de plus classique pour ce roman policier ésotérique.



L'enquête est très bien menée par l'auteur avec de nombreux rebondissements, et à chaque fois des indices menant à de nouvelles pistes. Avec une secte satanique et une confrérie opposée à celle-ci qui veulent s'emparer du document le récit est très dynamique et le parcours se révèle semé d’embûches pour les deux enquêteurs qui risquent leurs vies à tout moment.



Des personnages centraux très charismatiques et très bien brossés par l'auteur. Les méchants sont aussi très bien mis en scène apportant beaucoup de suspense au récit.



Une plume vive et fluide, des chapitres courts, beaucoup de rebondissements qui donnent une excellente dynamique de lecture.



Un excellent roman du genre et un auteur à suivre.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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Vous entendrez gronder l'orage

Roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique Babelio. Je remercie Babelio et les éditions TDO de m'avoir sélectionnée et envoyé ce roman.



1. Un roman inspiré de faits réels

L'auteur précise dès le début du roman qu'il s'est inspiré de faits réels, ce qui apporte au roman une valeur supplémentaire de témoignage, de véracité, de vraisemblance et titille d'autant plus le lecteur. L'auteur a aussi rédigé un épilogue fort intéressant qui permet au lecteur d'en savoir un peu plus sur les faits et les personnages.



2. Une histoire régionale intéressante mais pas localisée sur une carte

Les habitants du Sud-Ouest seront sans nul doute intéressés par cette histoire qui concerne leur région. Les lecteurs d'ailleurs aussi, mais il aurait été intéressant de placer une carte de la région afin que le lecteur qui ne connaît pas cette région puisse se repérer. Personnellement, tous ces noms de localités, à part celle de Perpignan, ne m'évoquaient rien et je me suis sentie un peu perdue. Mais il est intéressant de voir comment les Français vivaient à cette période hors de Paris, car, bien souvent, les romans historiques se situent à Paris, autour de personnages haut placés.



3. Une situation historique retracée mais pas d'explications sur les mentalités de l'époque

Malgré la complexité de cette période troublée, entre 1793 et le tout début du XIXe siècle, l'auteur a retracé rapidement en début de roman le contexte historique sans assommer le lecteur de détails. En revanche, il aurait été utile de faire un point sur le poids du sentiment religieux au sein de la société française de l'époque, car un lecteur non averti pourrait trouver l'intrigue un peu ténue, tirée par les cheveux. Moi-même, au départ, je n'ai pas pu m’empêcher de me dire : "Ce n'est que cela ?" Puis j'ai réfléchi quelques secondes, m'extirpant du XXIe siècle pour me plonger mentalement à la fin du XVIIIe siècle et j'ai compris l'importance de l'intrigue, la charge symbolique et les risques encourus.



4. Une bonne restitution des tensions entre habitants

Cette période révolutionnaire a été paradoxalement une période de grande intolérance. Des voisins qui s'entendaient si bien auparavant en viennent à s'épier, à se dénoncer mutuellement, à devenir ennemis. Ou comment un village uni peut se retrouver coupé en deux… Et l'auteur a très bien traduit cette situation tout au long du roman. Cela rappelle, hélas, d'autres sinistres périodes…



5. Un narrateur extérieur omniscient adapté au sujet

Cette forme de narration assez fréquente de nos jours dans l'écriture de romans permet au narrateur de savoir absolument tout ce qui se passe dans l'histoire, ainsi que tout ce que les différents personnages pensent. Elle permet ainsi de faire partager au lecteur tous les secrets de l'histoire, de lui dévoiler la psychologie des personnages, de décrire minutieusement les événements qui se déroulent… Ainsi, l'auteur nous fait suivre plusieurs personnages à la fois : certes Rose Llaurens est un personnage important de ce roman, mais elle n'est pas seule : l'abbé Pérone, Anne-Marie Llaurens, Joseph Godail, Matthieu Escaffre, Fernand Grau, Jean Bonafos… On suit ainsi plusieurs destinées au fil du roman, certains personnages disparaissant ainsi momentanément. Contrepartie de ce style de narration : le lecteur n'a pas la possibilité d'interpréter avec sa propre sensibilité les événements qui se déroulent ; il est soumis à la vision de l'auteur à laquelle il ne peut se substituer. Mais on ressent toutefois les sentiments des personnages.



6. Une utilisation bien dosée de termes d'époque ou régionaux (?)

Lanturlus (écervelés), frelampier (personnage étrange et obscur, homme de rien), rigris (lâches), rodomonts (fanfarons), gallefretiers (minables), amphigouri (discours sans queue ni tête)… Cela donne du relief au roman. Les termes sont très souvent explicités par une note en bas de page.



7. Un rythme parfois irrégulier

Le roman démarre au quart de tour avec la fuite de Jean Llaurens et de Jean-Marc Birotteau, poursuivis par les miquelets et leurs chiens. Le rythme est tendu sur tout un chapitre, puis il redescend d'un coup. Cela n'aurait pas été gênant s'il avait repris rapidement ensuite, même à une vitesse moindre, mais arrivée à la page 78 (chapitre 5), je n'étais toujours pas rentrée dans l'histoire, me demandant où l'auteur voulait m'emmener. Descriptions de batailles, de mouvements de troupes… certes, cela est intéressant dans le cadre de ce roman, mais tout est concentré au même endroit, sans intervention d'autres saynètes ou de dialogues permettant d'aérer un peu le roman. L'intrigue met du temps à se mettre en place, elle arrive un peu trop tard. En revanche, par la suite, l'auteur a multiplié les saynètes et inséré des dialogues autour de l'intrigue qui redonnent du rythme au roman.



8. Une utilisation parfois étrange de la virgule

Certes, l'usage de la ponctuation peut faire partie du style même de l'auteur (je pense notamment à Marcel Proust ou bien à Albert Cohen), mais quand seule une partie d'un livre est touché par cet usage inhabituel, j'ai quelques interrogations. En l'occurrence, il s'agit ici de la virgule, qui coupe la phrase d'une manière étrange, entre le sujet et le verbe notamment, ce qui m'a souvent obligée de relire la phrase et de corriger mentalement l'emplacement de la virgule pour pouvoir retrouver le sens correct de la phrase. Deux exemples :

- Page 28 : "Fiancée à un patriote nommé Fernand Grau, Josèphe Llaurens avait depuis plusieurs semaines, montré un visage qui ne plaisait ni à Rose ni à la mère."

- Page 78 : "Tous les habitants pouvaient apercevoir dans la direction du village voisin, d'immenses caravelles de fumées brunes qui s'élevaient au ciel et se fondaient à la gangue obscure des nuages."

Au cas où l'éditeur serait amené à réimprimer ce roman (ce que je lui souhaite !), je signale juste une faute d'orthographe en page 212 : on ne parle pas d'"épaules éthiques" mais d'"épaules étiques", et un problème de corps/graisse en page 257.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Le pont des illusions : La folle aventure d..

Début 1900... Une autre époque... Sur fond d'une quête de la femme aimée, on suit des personnages attachants et qui ont contribué à la construction de ce pont... Très intéressant !
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Fukushima mon amour

Un court roman retraçant la longue, longue, longue attente d'une jeune femme japonaise dans un village proche de Fukushima lors du séisme et du tsunami de 2011 alors que son mari à disparu lors de la catastrophe, tout du long c'est le dialogue intérieur et les pensées de la jeune femme, ses angoisses et ses espoirs, son refus d'abandonner que l'on lit.

Un récit touchant !
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Fukushima mon amour

Fukushima mon amour est donc un très court roman, presque une nouvelle, qui a pour coeur le drame du 11 mars dernier au Japon. Encore très présents dans nos esprits, le tremblement de terre, suivi du tsunami et de toutes les conséquences que l'on connait sont vus ici de l'intérieur, si je puis dire. L'auteur a pris le parti d'écrire à la première personne, d'incarner l'héroïne, Kaede, et de suivre ses pensées, ses doutes, ses peines lors de sa quête. Car elle cherche son mari, disparu lors du tsunami, et dont elle n'a aucune nouvelle les jours suivants.



Gérard Raynal a rendu hommage au peuple japonais à travers ce récit. On y retrouve de nombreuses références culturelles, et le style même est très poétique, et très proche des quelques romans japonais que j'ai pu lire (je suis loin d'être spécialiste). J'y vois une écriture "à la manière de" très agréable, mais qui reste une figure de style. Il y manque à mon goût la trame culturelle profonde. Je l'ai dit, il y a beaucoup de références, mais je doute qu'elles auraient été amenées ainsi dans un texte écrit par un japonais (je prends pour exemple le moment où Kaede évoque la façon dont les Japonais "intériorisent" leurs émotions face aux terribles évènements). C'est en cela qu'il est un peu génant que le texte ai été écrit à la première personne. La même chose proposée par un observateur extérieur m'aurait peut-être moins "titillé".



Le roman bien que très court est donc très bien documenté. Sur les évènements d'abord, mais malheureusement, il suffisait de suivre les actualités durant les jours et semaines suivants le séisme pour en connaître beaucoup de détails. Sur les traditions, la culture, le quotidien du Japon d'autre part. Le rendez-vous en cas de séparation forcée par exemple, la visite aux ancêtres, et beaucoup d'autres détails amènent des notes de réalisme très importantes. Mais comme je l'ai dit plus haut, une japonaise n'aurait probablement pas expliqué autant les choses dans un journal intime...



La quête en elle-même est bien menée. Du drame à la chute, que je me garderai bien de dévoiler, chaque jour s'égrenne, au rythme des nouvelles officielles de la centrale. On suit donc en parallèle ce qui se passe (ou semble se passer) à Fukushima et ce qui arrive à notre héroïne dans sa petite ville cotière à 200 km de là. Les choses sont liées, mais de loin, de très loin, car cette centrale en fusion n'est pas le soucis principal de Kaede. Le drame personnel passe avant le drame national même si ce dernier reste à l'esprit.



En résumé, j'ai aimé le style de l'auteur, doux, poétique, que je qualifierai de japanisant, si j'osais. L'histoire est simple et belle. J'ai passé un agréable moment à la lecture de ce roman, malgré les petits reproches que je peux en faire. Un joli hommage. Et (il fallait que je le note ;o)), quelle magnifique couverture !
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Les lauriers sont coupés

C'est sous fond d'histoires d'amours contrariées que l'on va découvrir ce roman de terroir tiré d'une histoire vrai.

Jeanne sera mal mariée avec Raymond homme bourru pour qui les sentiments ne sont que pacotille.

Jeanne aura une amie Juliette par qui grâce a elle ses journées seront moins monotones, elles sortiront ensemble et feront mème connaissance avec d'autres hommes sous le regard méfiant de Raymond.

Puis viendra le jour ou se dernier s'en ira sur les mers pour y travailler laissant Jeanne dans un grand désarroi car on le diras noyé, laissant Jeanne terriblement seule.

C'est sans compter sur le beau Louis pour qui Jeanne nourrit de forts sentiments et des rêves de mariage seulement voilà Raymond est-il vraiment mort ?

Jeanne va subir de drôles d’événements et dans son petit village ou les langues se délient.

Le destin de cette femme est terrible et émouvant car tout va finir presque comme s'il venait de commencer.....
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Fukushima mon amour

11 mars 2011, la terre s'exprime et les conséquences sont terribles. Des villages sont raillés de la carte, des milliers d'êtres humains disparaissent, sont blessés...



La narratrice Kaede, bouleversée et bouleversante, garde l'espoir de retrouver son mari qui était en mer ce jour là. Malgré les listes de disparus toujours plus longues, malgré la solitude qui s'abat sur elle, elle trouve la force d'aider son prochain et de garder espoir. A-t-elle raison de garder cet espoir fou que son amour est sauf ?



Un ouvrage court (une soixantaine de pages) mais toute en subtilité.



J'ai beaucoup aimé
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La Troisième Prophétie

Voilà un livre que l'on m'a mis dans les mains sans que je l'ai choisi, pour que je le lise et donne mon avis.



Je l'ai donc lu, et je ne le regrette pas du tout, car j'ai passé un très bon moment.



Pourtant, au départ, je n'étais pas très enthousiaste car je me méfie des romans estampillés "thrillers ésotériques". Ils ont tellement été la mode, après le succès énorme du Da Vinci Code, qu'on a publié à peu près tout et n'importe quoi, et rarement du très bon.



Pour ma part, je n'en ai lu que deux, avant celui-ci, et les deux m'ont déçue : le Da Vinci code, justement, et La Règle de Quatre. J je les ai tous les deux trouvés pas mal, mais vraiment sans plus.



J'ai donc été agréablement surprise, car ce petit thriller sans prétention était vraiment sympathique.



Basé sur une histoire de prophétie assez originale, l'intrigue est très simple, malgré toutes les péripéties et rebondissements, et on n'a aucune difficulté à comprendre tous les tenants et aboutissants.



Nous sommes en 1920, dans la région de Perpignan. Vincent, un jeune paysan, apprend de la bouche de sa mère mourante qu'elle n'est pas sa mère. Abasourdi, il questionne un ouvrier du domaine de ses parents, qui lui révèle que sa vraie mère était une jeune ouvrière qui a travaillé là il y a environ 18 ans, que le patron du domaine (le père de Vincent) l'a forcée à de nombreuses reprises à avoir des relations sexuelles avec lui, relations qui ont abouties à une grossesse, et que quand elle a mis son enfant au monde, le patron le lui a pris et l'a chassée du domaine.

Vincent décide sur-le-champ de partir à la recherche de cette mère qu'il n'a jamais vue et pour cela, remonte la piste de toutes les maisons où elle a travaillé, en commençant par la dernière en date. En se présentant à l'entrée du domaine où il pense trouver sa mère, il est reçu de façon très violente par des hommes inconnus à la mine patibulaire, qui le brutalisent et le chassent. Comprenant qu'il se passe quelque chose d'anormal et très inquiet, non seulement pour sa mère mais aussi pour son amie Blanche, qui habite là, il court chez le curé du village, l'abbé Salvat, chez qui sa mère a également travaillé, et ensemble, ils essayent de remonter sa piste. Une piste qui va être jonchée de cadavres de moines, car les terroristes qui recherchent le document éliminent méthodiquement tous les spécialistes qui ont travaillés sur le texte prophétique.





A mon avis, les personnages principaux sont la grande force de ce roman : très sympathiques, ce sont des gens simples, naturels, généreux, solidaires et l'on s'attache tout de suite à eux. Des gens du sud, dans ce qu'ils ont de meilleur : la convivialité, la chaleur humaine, le verbe haut, le caractère un peu "soupe au lait" mais avec un bon fond... L'auteur est un natif de la région, et cela se sent, aussi bien dans les dialogues, où la façon de parler et les expressions du coin sont largement utilisées, que dans la façon qu'il a de décrire ces gens et ce pays catalan qu'il doit aimer profondément.



Et j'avoue que, étant moi aussi de cette région (juste quelques kilomètres plus haut), ça doit être en grande partie pour cela que j'ai autant apprécié ce roman.





Il y a tout d'abord Vincent, jeune homme d'une vingtaine d'années environ, très touchant dans sa recherche désespérée de sa mère et dans ses sentiments purs et profonds pour la douce Blanche, sa bien-aimée.



Ensuite, il y a l'abbé Salvat, qui incarne l'archétype même du bon curé de campagne, jovial, bon vivant, indulgent et généreux, plein de bon sens et de bonne volonté, qui se sent parfois écrasé et dépassé par les événements, mais qui refuse de baisser les bras car cela reviendrait à trahir Vincent, pour lui.

Mais sous ses airs débonnaires et modestes, il cache une intelligence vive et des trésors insoupçonnés d'astuce.



Qui dit curé dit bonne du curé, et celle de l'abbé Salvat, Maria-Léna de la Compassion (rien que son nom annonce la couleur) est adorable : gentille, accueillante, dévouée, intelligente et surtout, fin cordon bleu, elle participe à sa façon à l'enquête en donnant son avis, toujours judicieux, logique et sage, et en étant toujours là pour réconforter ses protégés (l'abbé et Vincent) en cas de coup dur.



Et enfin, il y a Anatole Salvat, le frère de l'abbé, gendarme de son état, qui s'avère très utile de part son statut, et qui participera activement aux événements, ainsi que Victor, son fils, du même âge que Vincent, colosse bienveillant toujours prêt à donner un coup de main.



L'intrigue en elle-même, je l'ai trouvée intéressante, palpitante même. On se prend au jeu, à espérer vraiment que le jeune Vincent retrouvera la trace de sa mère et la tirera des griffes de l'Organisation terroriste, et que lui et l'abbé Salvat mettront la main sur le fameux manuscrit qui contient la prophétie avant les tueurs, évitant ainsi un chaos mondial.



Ce que j'ai aimé, c'est que les protagonistes mènent leur enquête comme ils peuvent, avec leurs petits moyens, et n'accomplissent pas de grands exploits qui feraient complètement perdre la crédibilité de l'ensemble. Ils savent qu'ils ont mis le doigt sur une affaire qui les dépassent et qu'ils n'ont comme atouts que leur bon sens, leur connaissance des Saintes écritures, de la région et de ses habitants et un frère gendarme (celui de l'abbé) pour s'en sortir.



A chaque fois que l'enquête semblait au point mort, un petit indice ou une idée qu'ils n'avaient pas eu jusque-là la faisait repartir, mais sans que cela paraisse artificiel. Au contraire, j'ai trouvé que tout sonnait toujours juste et naturel.



Au niveau de l'action, il ne faut pas oublier qu'on est en 1920, dans un milieu rural, donc il ne faut pas s'attendre à des combats épiques ou des courses-poursuites échevelées. Mais tout n'est pas statique pour autant. Bien au contraire, les personnages se déplacent beaucoup, que ce soit à l'intérieur de la région ou plus loin, et même à l'étranger, puisqu'ils iront jusqu'en Espagne et en Italie.



Détail amusant : les interventions de la gendarmerie et la façon d'enquêter de la police m'ont parfois fait penser à la série Les Brigades du Tigre, série que j'adorais et qui se passait à cette époque-là. Et j'ai trouvé que cette influence rajoutait encore du charme à ce roman.





Conclusion : Un thriller ésotérique à l'accent du sud qui sort de l'ordinaire. La plume de l'auteur est très agréable, les personnages hyper attachants et l'intrigue passionnante. C'est bien simple, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Le pilier assassiné

Que voilà un exercice difficile auquel je vais me livrer maintenant ! Non pas d’écrire une chronique sur un livre que j’ai lu, j’en ai écrit des centaines, mais d’écrire une chronique sur le livre de quelqu’un que je connais.



Alors, bien sûr, je ne connais pas Gérard Raynal, l’auteur en question, intimement, mais le fait de le croiser régulièrement et d’échanger quelques mots pourrait me poser problème pour être objectif et dire clairement ce que je pense du roman.



Bon, ceux qui me connaissent bien savent que j’ai beaucoup de mal avec la diplomatie, en tout cas, quand celle-ci consiste à frôler l'hypocrisie. Cette propension m’a souvent valu des inimitiés, mais, qu’importe, je ne vais pas changer à mon âge.



Mais, remettons le livre et son auteur dans son contexte.



Gérard Raynal est un auteur de ma région, de mon département, une sorte de « gloire locale » qui commence à se délocaliser dans tout le Sud depuis quelques années.



Ancien vigneron, passionné de lecture, il se lancera dans l’écriture et travaillera les mots jusqu’à proposer des ateliers d’écritures.



C’est à cette époque que je fais connaissance avec le bonhomme. Non pas en chair et en os, mais en pixels et en octets, puisque je suis régulièrement son blogue qui parle d’écriture et autre chose.



En parallèle, je fais la connaissance des éditions T.D.O. et son créateur, alors qu’il débute dans le métier et exerce encore dans son garage, en lui proposant mes premiers romans qu’il a le bon goût de refuser (ce qui démontre qu’il sait déceler les mauvais manuscrits, ce qui est déjà un bon point de départ pour un éditeur).



Depuis, l’auteur et l’éditeur ont bien grandi, chacun puisant dans les forces de l’autre pour se motiver et se propulser le plus loin possible puisque Gérard Raynal est devenue la locomotive des éditions T.D.O.



Depuis, je croise régulièrement les éditions T.D.O. ainsi que Gérard Raynal. Pour autant, je n’avais jamais lu de romans de ce dernier, n’étant attiré que par les romans policiers et l’auteur se spécialisant dans les romans terroirs et historiques.



Aussi, quand j’appris que les éditions T.D.O. s’apprêtaient à sortir un roman policier de Gérard Raynal et qu’en plus, celui-ci aurait pour sujet principal le rugby (je suis un ancien rugbyman), l’occasion était trop belle pour la laisser passer.



Et pourtant, je la laissais passer, attendant avec impatience une version numérique (je lis beaucoup la nuit, dans le lit, et une liseuse avec un éclairage intégré, c’est quand même plus pratique qu’un livre papier dans un tel cas).



Mais, le destin avec un gros « C » (que je l’aime ce destin-là !), m’a eu par surprise et mis ce roman dans les mains.



Comme je le disais, Gérard Raynal s’est spécialisé dans les romans « terroirs » et les romans « historiques ». S’il lui est, probablement, arrivé de glisser une petite intrigue policière dans ses romans terroirs et historiques, on comprendra aisément pourquoi l’auteur s’appuie sur une ambiance terroir et sur une base réelle du passé pour lancer son roman policier.



Effectivement, « Le pilier assassiné » se déroule en décembre 1980, à quelques mois de l’élection de François Mitterrand, et nous propose des lieux et des personnages ayant existés, notamment ceux concernés par le bar « La Baudroie aux yeux bleus ».



L’action se déroule à Perpignan, et l’USAP, le prestigieux club de rugby de la ville sera au cœur de l’intrigue.



Un meurtre a été commis à la sortie du « Mutant », un cabaret réputé pour ses starlettes transgenres.



Un jeune pilier de l’USAP, promis à un bel avenir, a été tué d’une balle tirée par un fusil.



Le commissaire Spiriquet, pour qui le monde du rugby est imperméable, s’octroie le soutien de Pallade Vionet, un vieil ami qu’il fréquente à « La Baudroie aux yeux bleus » et de son camarade MacKenzie, alias « Ben-Hur », un nain ventripotent qui aime la bonne chair.



Tous trois vont se lancer dans une enquête, chacun avec ses idées, ses hypothèses, non sans penser à se restaurer régulièrement à la Baudroie afin de tenir les clients réguliers et curieux au courant de l’avancée de l’enquête.



gerard-raynal



Moitié roman policier, moitié roman de mœurs, Gérard Raynal profite de son intrigue pour resituer un monde, un décor, une ambiance, qu’il semble avoir personnellement connu, comme les photos sur la page Facebook du livre le démontrent.



D’ailleurs, ces photos sont l’occasion, pour le lecteur, de mettre un visage sur le couple tenant la Baudroie et l’on appréciera, pour qui se souvient du début des années 80, du décor en lambris verni (combien de mètres carrés j’ai posés, à l’époque, en compagnie de mon père, dans la maison familiale !...).



Gérard Raynal parle donc d’un sujet qu’il connaît, qui lui manque probablement et cette nostalgie imprègne complètement le roman, lui conférant l’attrait d’une histoire que grand-papa nous raconterait au sujet de sa jeunesse (même si Gérard Raynal est loin d’avoir l’âge de grand-papa).



Chaque halte à la Baudroie est l’occasion, pour les protagonistes, de manger et boire, et, pour le lecteur, de se rassasier de l’humour et de la bonne humeur de la bande qui passe ses journées entre ses murs.



Et il faut bien avouer que les haltes sont nombreuses et que l’intrigue ne sert que de prétexte à ces scènes, mais là est le principe d’un roman policier d’ambiance qui rivalise rarement au niveau du suspens avec un pur « thriller ».



Car, l’avancée de l’enquête est relativement laborieuse, le duo se contentant de se rendre à un endroit, d’interroger un suspect ou un témoin avant de rayer un suspect ou un mobile tout en mangeant à la Baudroie, puis se lancer sur une nouvelle piste.



Mais je suis bien le plus mal placé pour une telle critique, sachant que je n’ai jamais trouvé un auteur capable de mêler roman d’ambiance et roman policier à suspens, en conservant les qualités des deux sans jamais laisser apercevoir les travers des deux genres.



J’ai même une théorie sur les œuvres de genres dans lesquelles, pour moi, logiquement, un excès de quelque chose cache un manque d’une autre (il est assez rare, par exemple, de voir un bon film de baston possédant un excellent scénario...).



Cependant, m’est avis qu’un suspens haletant nuirait à l’ambiance et une ambiance prenante, à un suspens élaboré. Aussi, la partie ambiance étant réussie et la partie intrigue demeurant correcte (plusieurs suspects, plusieurs fausses pistes...), ne boudons pas notre plaisir.



Comme je le disais, le roman se déroule à la fin de l’année 1980, soit il y a presque quarante ans et, comme dans tous romans ou films se déroulant quelques décennies ou siècles en arrière, l’auteur ou le scénariste prend le risque de laisser échapper quelques anachronismes.



C’est, malheureusement le cas là (oui, j’avais dit que je ne savais pas user d’hypocrisie et me contenter d’énoncer que les qualités en omettant les défauts).



Effectivement, j’ai relevé quelques anachronismes, qui ne nuisent, cependant pas, à la lecture, mais qui restent notables.



Tout d’abord, les anachronismes avérés :



– Pallade Vionet, si je ne me trompe pas, fait référence, en parlant de MacKenzie, au « Petit Bonhomme en mousse » qui est, forcément, celui de la chanson de Patrick Sébastien. Or, l’action se déroule en 1980 et l’humoriste n’a chanté sa chanson qu’au début des années 2000 (en 2001, me semble-t-il).



– Chez une victime, il est dit qu’elle n’avait pas de cuisinière, juste un micro-ondes. Or, si le micro-ondes est né, par hasard, en 1945, et que ses ventes se sont envolées, aux E.-U., à partir de 1975, il n’est arrivé, en France, il me semble, que dans les années 80 et s’est démocratisé à la fin de cette décennie. Dans tous les cas, je ne pense pas qu’un foyer ne pouvait posséder, comme moyen de cuisiner, uniquement un micro-ondes.



– Il est fait mention, également, des plaques aimantées promotionnelles à plaquer sur les portes de voitures. Là, je n’ai pas de certitude absolue, mais il ne me semble pas qu’elles étaient en vogue par chez nous à l’époque (mais je pinaille).



– Un autre point me dérange plus. Non pas parce qu’il me semble également être un anachronisme, mais, plutôt, que, pour moi, en tant que passionné de rugby, il me semble être un non-sens que j’ai toujours refusé d’employer bien que le terme se soit largement démocratisé ces dernières années. L’auteur parle de rugby à XIII, un terme qui, à mon sens, date de bien plus tard que 1980, mais, surtout, un terme qui est, pour moi, une injure au rugby, au vrai, et qui me semble ne pas avoir sa place dans un roman tournant autour de ce sport.



Effectivement, le jeu à XIII, a été renommé rugby à XIII à cause des gens qui ne faisaient pas la différence entre les deux sports et pensant que, parce que les deux sports permettaient de prendre un ballon ovale à la main, ils étaient, si ce n’est frères, du moins cousins.



Et, bien évidemment, les deux sports sont cousins.



Historiquement parlant, le jeu à XIII, né à la fin 1800 (même si le nombre de joueurs était encore de 15) d’une scission avec la fédération de rugby. Les Anglais, profitant que les rugbymen français sont bannis du tournoi des V nations, en 1931, tentent d’imposer le « rugby à XIII » en France (oui, au début, on appelait déjà cela « Rugby »).



Mais, le terme de « Rugby » ne perdurera pas. Si le « rugby à XIII » prend déjà une claque en étant interdit par le régime de Vichy, c’est, surtout, la rancune de la fédération de rugby qui parvient, en 1948, à faire changer le terme de « rugby à XIII » en « jeu à XIII ».



Depuis, il y a « rugby » qui est, forcément, à XV, voire, à 7, et le « jeu à XIII ».



Ce n’est qu’en 1993 que le « jeu à XIII » est autorisé à reprendre son nom d’origine de « Rugby à XIII ».



Cela n’a l’air de rien, mais, en 1980, tout joueur de rugby jouait, forcément, au rugby à XV ou à 7 et non à XIII, et les treizistes étaient des joueurs de « jeu à XIII ».



Comment, vous trouvez que je chipote ? Oui, je chipote, mais j’ai toujours été ulcéré que l’on parle de rugby pour du jeu à XIII. Mais là n’est pas l’important, l’important, ce n’est pas la rose, mais c’est qu’en 1980, on parlait de « jeu à XIII » et non de « rugby à XIII ».



Et à part ça ? À part ça, un personnage secondaire qui change de prénom en cours de route, un autre dont l’orthographe du prénom change, également, en cours de route... et voilà.



Mais bon, passons sur ces quelques légers problèmes et revenons-en à l’ouvrage lui-même.



Car, le but principal d’un roman étant d’apporter un plaisir de lecture, le challenge est largement réussi parce que le plaisir est là, notamment grâce à des personnages hauts en couleur, attachants, drôles, et une histoire rythmée et truculente.



Au final, un bon roman qui se dévore rapidement malgré ses 336 pages et qui propose des personnages intéressants et fait naviguer le lecteur dans le milieu du rugby et dans les vieilles rues de Perpignan et de ses alentours...



P.S. Le livre se terminant sur une fin ouverte, espérons que Gérard Raynal nous fera le plaisir d’écrire une suite à son roman.
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Fukushima mon amour

Mars 2011, un ébranlement de la centrale de Fukushima, un terrible tremblement,



A Kamaishi, Kiyoto disparaît en mer, sa femme Kaede ne cherchera de le chercher.



Alors , une valse d’entraide va s’édifier. De ce peuple, uni dans le malheur, il émane une douceur, une sérénité devant



l’immensité du séisme. La beauté des cerisiers en fleurs reviendra t elle ? L’ amour guidera t il Kaede jusqu’à son seul



amour….



Un roman remplit de tendresse, d’ amour, de bravoure, d’humilité
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Vous entendrez gronder l'orage

Une page d'histoire vraiment intéressante, un livre à lire avec une carte à porter de main, et ça j'adore ! Malgré l'intérêt du thème, j'ai trouvé l'écriture ennuyeuse, des longueurs, des redites, les mentions du style "si elle avait su à cet instant qu'il allait lui arriver ceci ou celà" - que l'on lira quelques pages plus tard - reviennent plusieurs fois, apportent de la lourdeur et gâchent le suspens. Le postulat de départ est excellent, une famille divisée entre deux camps, des batailles sanglantes, tout est vécu, il n'y a rien à inventer, il y avait juste à donner du rythme au récit, et peut être à faire un peu de tri pour éviter un peu de fouillis...Tout ça pour dire que le fond m'a intéressé, le livre reste facile à lire, par contre je n'ai pas accroché à la forme.

http://fenetresylvaine.canalblog.com/archives/2014/07/17/30265974.html
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Fukushima mon amour

J'avoue que ce qui m'a attirée le plus dans ce roman, c'est la couverture que j'ai trouvé magnifique. Et puis j'ai été curieuse de ce qu'on pouvait d'ores et déjà écrire sur un événement si dramatique et encore si récent. Les éditions TDO préviennent le lecteur, il s'agit d'un "hommage au peuple japonais". Et finalement c'est bien l'effet que ce roman m'a fait, un hommage, une sorte d'évocation du peuple japonais et de son pays. L'histoire n'est qu'un prétexte ici. J'ai été touchée par la quête de Kaede mais pas complètement émue non plus. Elle est sans doute trop naïve, trop sûre de retrouver son mari, ce qui semble tout de même improbable compte tenu du drame qui se noue. Je dirais presque que le roman est trop court, ne creuse pas assez les personnages. Mais il suscite beaucoup de compassion et de respect chez le lecteur, il évoque en filigrane la culture japonaise et son respect de la nature, de la tradition. Mais finalement, tout est peut être trop en surface, trop doux finalement, trop rêveur, y compris à la fin. J'ai aimé ce roman mais il ne m'a pas bouleversée non plus, comme si cette espèce de douceur, de langueur, de fatalisme que l'on ressent à la lecture n'était pas assez violente pour vraiment secouer le lecteur. Mais c'était ravissant, c'est sans doute le mot qui convient...
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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Lumiere Fauve

Joli livre, qui vient d'obtenir le Prix Méditerranée Roussillon en 2008.

Travail d'écriture magnifique, le Collioure de 1905, perle catalane, nous dévoile ses plus beaux attraits. L'auteur de Quand le Vin est tiré, du Secret de Font-Clare et des Bûchers du Paradis, progresse chaque fois plus dans son écriture. Le prochain roman se passera près d'un autre lieu mythique du département "la plage du Racou"...

Sortie prévue dans quelques mois.

Nous serons au rendez-vous !
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Les lauriers sont coupés

La pluie n'efface pas les souvenirs..."

C'est bel et bien la vérité. Le roman de Gérard Raynal aborde des thèmes particuliers. J'ai navigué entre amour et deuil. Entre les souvenirs du passé et ceux du présent. Jeanne passe par toutes les émotions et tout les ressentis. Vivre, elle veut juste vivre et être aimée véritablement. Son quotidien est un fardeau, pourtant elle reste.

L'histoire de Jeanne est troublante et poignante.

Elle m'a bouleversé autant que ravi par moment je lui souhaitais tout le bonheur du monde.

J'ai tant espéré pour elle, un grain de joie.

Une histoire fabuleuse, écrite avec des paysages que je ne connais que trop bien. Le sud de la France y est merveilleusement représenté.

Si vous ne connaissez par l'auteur, je vous recommande ses œuvres. Je vous recommande de lire page après page, et de savourer cette plume qui écrit parfaitement chaque phrase, chaque mot. Tout est bien placé.

J'ai passé un moment fabuleux, je l'ai lu en une après-midi. Une après-midi agréable, mais une après-midi qui fini tristement.
Lien : https://labiblidevilene.wixs..
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Écrire un livre : Comment éviter les pièges de l..

L’auteur livre ici des informations intéressantes avec humour et sincérité.
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La Troisième Prophétie

J'ai beaucoup de mal à être satisfaite de mes lectures en ce moment et malheureusement Le Troisième Prophétie va en faire les frais comme pas mal d'autre avant lui...

La lecture de la quatrième de couverture m'avait pourtant bien emballé, le genre thriller ésotérique m'a toujours plu (même si je n'en possède pas énormément) mais là, pour moi, il y a un "ic".

Le style n'est pas sans rappeler un certain Dan Brown très célèbre (et bien plus palpitant...), au première abord l'écriture de Raynal est lourde, lente; les dialogues sont digne d'une vieille série B des années 90 (donc kitch à souhait et exagérés). Je sais qu'il est compliqué de juger du ton à travers un écrit mais mon premier ressenti fut d'imaginer les acteurs de La croisière s'amuse en train de prononcer les dialogues. Après le sourire c'est l'irritation qui l'a emporté. La conséquence direct de tous ceci étant que je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des personnages.

Pourtant j'ai bien aimé l'histoire que j'ai trouvé bien ficelée. J'ai adoré passer d'un personnage à un autre pour suivre l'avancé de l'histoire à travers tous les points de vue. Et j'ai particulièrement apprécié de pouvoir me projeter dans les différents lieux cités se trouvant pas très loin de chez moi.



Pour la première fois sur Babelio, je vais volontairement ne pas noter ce livre. Je pense ne pas être objective, une relecture s'impose. Je vais le garder précieusement dans ma bibliothèque et y replonger dans de meilleurs conditions. En espérant pouvoir changer cette critique...
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La Troisième Prophétie

L'histoire débute pas la découverte du prophète Jean de Jérusalem et de sa 3ème prophétie où il est annoncé la fin de la religion chrétienne au bénéficie de l'Islam

En 1920, un groupe occulte veut se servir de cette prophétie afin de faire régner le chaos, il cherche donc à tout pris à se procurer le document original de cette prophétie. C'était sans compter sans l'abbé Salvat et le jeune Vincent qui recherche sa véritable mère.



J'étais très enthousiaste à la lecture du résumé de ce livre et plus qu'heureuse de pouvoir le lire grâce à masse critique et découvrir un nouvel auteur.

Le thème de l'histoire était plutôt bien choisi mais malheureusement pas excès de répétition nous n'arrivons pas à nous attacher aux 2 personnages, l'auteur ne développe pas assez leurs personnalités, on à l'impression de tourner en rond, de réentendre plusieurs fois les mêmes textes et explications.

J'aurais bien vu un tome 2, avec une histoire qui se passerait de nos jours...

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Écrire un livre : Comment éviter les pièges de l..

« L écriture est la plus noble conquête de l homme », disait Elsa Triolet. Pour ce nouveau texte, Gérard Raynal a provisoirement quitté les chemins du roman. Plongé depuis plus de 15 ans dans le monde de l écrit, et désormais directeur de collection, il communique au lecteur son expérience en la matière. Ce document expose en toute simplicité les façons d éviter les principaux pièges de l écriture. Une aide efficace pour tous ceux qui désirent se lancer dans l extraordinaire aventure de la chose écrite. Ils y découvriront bon nombre de trucs inédits. Indispensable !
Lien : http://www.tdo-editions.fr/c..
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Écrire un livre : Comment éviter les pièges de l..

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