Gilles Macagno

J'ai très peur des serpents, des guêpes et autres insectes qui piquent... Du coup, je vous avoue que souvent leur sort me désintéresse. Et cette bd m'a permis de les découvrir un peu plus et surtout de me rappeler que ces animaux sont également utiles à notre écosystème et qu'il faut les protéger. Ce livre, chiffres à l'appui, met en avant tous ces animaux mal aimés ou dits nuisibles. Saviez-vous que le blaireau ou le renard sont considérés comme tels? Oui oui, les mêmes animaux que beaucoup adorent et trouvent mignons. Alors, que vous les aimiez ou pas, foncez lire cette bd qui, en plus d'être instructive, est parfois amusante. Peut-être que vous aurez envie ensuite de protéger tous ces animaux.

Un BD documentaire vraiment très intéressante et instructive.

Sous le couvert d'un simple scénario : un vétérinaire reçoit à son cabinet les animaux qui sont mal aimés et mal traités pour faire le point sur le pourquoi du comment et les "justifications" de ce traitement par les humains, l'auteur met au clair les clichés, aprioris et raisons de telles images dans l'imaginaire commun.

Le traitement est didactique, vraiment drôle et réveille ou développe notre conscience écologique ainsi que notre implication sur le bien-être animal.

A diffuser largement !

Une BD instructive qui nous permet de mieux appréhender les animaux "nuisibles" qui nous entourent, ceux que, d'instinct, on n'apprécie pas et pire, que l'on souhaiterait voir disparaître car vraiment, hormis nous nuire, ils ne servent à rien !



Et c'est là que l'être humain commet une erreur car toute espèce a son utilité ! Elles font partie d'une grande chaîne alimentaire, d'un écosystème à l'équilibre précoce où chacun doit conserver sa place et jouer son rôle. Alors certes, parfois, l'on constate quelques impacts négatifs plus ou moins importants pour l'Homme, qu'il est tout de même possible de relativiser… Mais ne serait-ce pas aussi car l'on empiète de plus en plus sur le territoire que nous devrions partager avec ces animaux et ces insectes ?



Ces bestioles souffrent de leur mauvaise réputation souvent à tort car ancestrales et instinctives. Et si nous apprenions à nous connaître ? A comprendre les rouages de la Nature et du vaste monde qui nous entourent avant de juger et de condamner du haut de notre légitimité incontestable ?



Cet ouvrage pointe du doigt ces diverses problématiques et avec un humour décalé, parfois cinglant, tente de prendre la défense de ces bêtes mal aimées et sous estimées… Bon, je ne cacherai pas que j'ai eu quelques difficultés à prendre partie pour les guêpes, les moustiques et les araignées (dont la laideur m'horripile, j'y peux rien c'est totalement physique et subjectif…).



Une idée franchement originale que cette BD, ludique et accessible à tous et qui, d'ailleurs, devrait faire un petit tour entre toutes les mains. Un savoir nécessaire.



Merci à Babelio et aux éditions Delachaux et Niestlé pour l'envoi de cette sympathique bande-dessinée que je suis ravie d'avoir découvert !



Masse Critique Graphique Avril 2022

Challenge Multi-Défis 2022

Le dessin caricatural se montre très efficace. Les mammifères, oiseaux et insectes se révèlent d’excellents comédiens. Ils sont attachants et leurs regards tristes ne manquent pas d’attirer la sympathie du lecteur.
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Une bande dessinée documentaire vraiment passionnante.

Les animaux mal aimés - au bout du rouleau à force d’être méprisés par tous - se rendent chez un docteur pour lui confier leur peine. De là, groupes d’espèces par groupes d’espèces, les dangers réels et fantasmés de ces animaux sont passés aux cribles. Prédateurs européens, insectes, ou espèces exotiques, chaque animal est remis en contexte sur son impact sur l’Homme et sur la nature. On y apprend une multitude de choses, toutes plus intéressantes les unes que les autres.

Les éditions Delachaux et Niestlé sont des éditions que j’apprécie toujours en raison du savoir qu’elles diffusent. Leurs guides sont toujours très pratiques et clairs dans leur façon de présenter les choses. C’est encore ce que j’ai ressenti à la lecture de cette bande dessinée : un savoir maîtrisé, mis à la portée de tous.

Grâce à la mise en perspective des chiffres officiels, cette lecture aide à relativiser les problématiques liées aux animaux “mal aimés” comme les loups ou les requins. Elle nous questionne sur notre rapport à la nature et à l’environnement. Cette bande dessinée met en lumière l’interconnexion puissante des différentes espèces et la fragilité des écosystèmes. C’est une lecture importante et utile par les temps qui courent.

En refermant ce livre, on ne regarde plus les p’tites bêtes de la même manière.

Qu'est-ce que la biodiversité? Qu'est-ce qu'un écosystème? Quel est l'effet de l'être humain et de son mode de vie sur ceux-ci? Voici les très importantes questions abordées avec talent dans cette bande dessinée de vulgarisation.

Si vous êtes déjà un spécialiste, évidemment, vous connaitrez déjà un peu près tout, c'est de la vulgarisation, mais c'est tout à fait quelque chose à offrir à quelqu'un qui ne s'intéresserait au sujet que depuis peu, par exemple.

Le thème n'est pas très drôle, je ne vous apprends rien là, mais l'humour discret de l'auteur et surtout son émerveillement face à la construction fragile et fascinante du monde naturel, face aux merveilles de toutes les espèces et leurs adaptations, et bien cet humour et cet émerveillement aident à reposer cet album plein de courage et de désir de s'engager, au lieu d'être simplement déprimé et affolé par l'ampleur de la tâche.

Le cerveau est une machine complexe. C'est au travers de la vie d'un personnage que l'on va entrer dans le vif du sujet.



J'ai été surpris de constater la profondeur des propos relatés dans cette bande dessinée. On part de la vie banale d'un individu pour entrer dans la complexité de son cerveau.

Cet ouvrage pourrait bien se classer en développement personnel, puisqu'il met aussi l'accent sur les pensées. Il fait le point sur l'importance de l'ennui et sur l'apparition de pensées négatives et répétitives.



Cette BD offre tout un panel de savoir en peu de temps. La compréhension des explications est aisée, d'autant plus que l'histoire, malgré sa simplicité, est prenante.

D'un quotidien routinier jusqu'à un bouleversement amoureux, en passant par la consommation d'alcool, levez le mystère sur tout ce qui se passe sous votre crâne.

Le neurologue Laurent Vercueil se révèle un excellent vulgarisateur. Les mécanismes apparaissent complexes, mais avec force d’exemples, d’anecdotes, de démonstrations, de schémas et d’allégories, il explique les différents processus permettant à l’homme et à sa fiancée d’être fonctionnels. Le propos pourrait certes s’avérer lourd, mais en le pimentant d’historiettes amusantes, il devient passablement plus digeste. Cela dit, il vaut mieux le goûter par petites tranches.
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Un Petit vélo dans la tête est un ouvrage qui se passerait presque de commentaires tant il est bien fait, clair et instructif. Didactique et intelligent. Dès qu’on ouvre un œil le matin c’est parti pour un tour, un grand tour que Laurent Vercueil neurologue et Gilles Macagno ont mis en images avec un tel talent qu’on comprend tout et qu’on se laisse embarquer dans une aventure dont le héros a des lobes, des neurones aussi mystérieux que la création du monde.
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Un très bon livre de vulgarisation qui liste les plus gros soucis que pose l'humanité vis-à-vis de l'environnement. Le format bd est certainement le meilleur pour réussir à englober ce qu'on fait de pire ; sans être totalement exhaustif, il mise sur les plus gros dossiers que l'on devrait traiter de façon urgente et immédiate.

L'écologiste n'apprendre pas grand chose sur les sujets abordés, mais pour initier des néophytes, enfants ou adultes, c'est un bon livre.

Comme d'habitude, je suis a la traine pour ma critique alors que j'ai terminé ma lecture depuis des semaines...

Je remercie Babelio et les éditions Delachaux et Niestlé pour cet envoi lors de la Masse critique.

Alliant l'humour et l'information sous le.format d'une BD très colorée, ce livre est une petite pépite !



Le Professeur Noyau nous entraîne dans le monde animal, mais pas que..., pour y découvrir toutes sortes de plans, de stratagèmes, toutes sortes de relations entre les êtres vivants pour se protéger, pour se nourrir et pour se reproduire. Une relation donnant-donnant qui fonctionne très bien pour beaucoup d'espèces.



Toutefois, ce qui m'a le plus marquée lors de ma lecture, c'est la démarche de Gille Macagno. Il reprend les écrits scientifiques de Charles Darwin et de Piotr Kropotkine, et au travers de leurs interventions tout au long du livre, il nous démontre comment certaines parties de ces écrits ont été mises en avant et utilisées par les dirigeants pour venir appuyer leurs idéaux !

Il remet à sa place l'expression "sélection naturelle" car non, ce n'est pas forcément le plus fort qui gagne mais c'est plutôt l'union fait la force !!



Non seulement ce livre nous en apprend plus sur l'évolution mais il nous fait également réfléchir à la manipulation des médias, tout en conservant un ton léger et rempli d'humour.



Une lecture très abordable et très attractive que je recommande.

Le format BD aura présenté l'immense avantage de m'intéresser à un sujet scientifique, c'est donc déjà un bon point pour Gille Macagno, auteur et illustrateur de "Je t'aide, moi non plus".



Sa proposition s'affiche en première de couv : "Et si on lisait Darwin jusqu'au bout ?" ; son objectif est lui aussi écrit noir sur bleu : "Solidarités et alliances dans le monde animal".



A travers les 130 pages très colorées et vivantes de cet album, le lecteur assiste au cours magistral du Pr Noyau qui s'appuie sur les travaux de Darwin et de Kropotkine pour démontrer que la loi du plus fort n'est pas l'apha et l'omega de la sélection naturelle mais, qu'au contraire, il existe de très nombreuses mutualisations entre animaux (et on peut ajouter entre végétaux car il en sera aussi question), que ce soit pour se garder des prédateurs, pour se nourrir ou pour se reproduire. Amitiés intéressées donc mais qui n'en demeurent pas moins réelles et cruciales pour la survie de l'espèce et son épanouissement.



J'ai apprécié le dessin, le texte m'a semblé accessible sauf lorsqu'il est question de virus, de bactéries et d'êtres unicellulaires. Dans ce domaine, je suis rapidement larguée, il me suffit de savoir que chaque être possède un biotope propre qui lui est essentiel et il ne faut pas chercher à m'en dire plus, l'infiniment petit comme l'infiniment grand me laissent sur le bas-côté.



Un ouvrage ludique et divertissant qui offre la sensation toujours appréciable de se coucher moins... bête.





Challenge des 50 objets

Challenge MULTI-DÉFIS 2020

Le professeur Noyau, assisté de Charles Darwin et de Piotr Kropotkine -assistants haut de gamme- tente et parvient à démontrer que dans le monde animal et végétal, seules l'entraide et la mutualisation permettent de survivre.



Charles Darwin (1809-1882), le père de la théorie de l'évolution fut beaucoup moins affirmatif dans ses écrits que ce que nous apprîmes. Il s'est beaucoup questionné, émit des hypothèses, que ses zélateurs eurent tôt fait de reprendre comme des affirmations, ce qui les arrangeait dans le monde capitaliste naissant : les plus forts étant bien sûr ceux qui réussissaient et qui donc assuraient la pérennité de l'espèce tandis que les plus faibles, les plus pauvres n'étaient que quantités négligeables.



Piotr Kropotkine (1842-1921) fut géographe, étudia les mœurs de peuples de Sibérie, l'importance de l'entraide au sein de leurs communautés. Il publia L'entraide, un facteur de l'évolution, et fut l'un des principaux penseurs de l'anarchie.



C'est donc grâce à ces deux penseurs que Gilles Macagno construit sa bande dessinée qui est à la fois et tour à tour instructive, fort bien documentée et drôle. Pour ceux qui connaissent l'excellent journal La Hulotte, ça y ressemble un peu dans le ton : humour au service de la pédagogie. Et les gens de ma génération, de revoir leur leçon sur la théorie de l'évolution, non point ode aux plus forts, mais à l'entraide entre tous pour lutter contre les prédateurs, mais aussi pour chasser. Chaque animal y a recours et peu nombreux sont les solitaires purs et durs.



J'aime beaucoup ce genre de livres qui allie humour et savoir et qui sait se mettre à la portée de tous, car si les adultes y trouveront pas mal de notions connues, ils seront sans doute bousculés par d'autres tandis que les plus jeunes riront en apprenant. Je pousserais bien mon observation jusqu'à la nécessaire et impérative entraide entre nous tous les Hommes et la Nature dans son ensemble, faune et flore, qui que nous sommes, quelles que soient nos origines, nos couleurs, ... mais je crains d'être lourd, j'en parle souvent. Quoique, à la réflexion, être lourd lorsqu'on parle d'entraide et de solidarité, ça me va... Et puis, tout cela est entre les lignes -et même dedans- de cette excellente bande dessinée.

Une BD sur la nature, des éditions Delachaux et Niestlé, ça ne pouvait que me plaire !



Ici, nous parlons d'entraide, et ça fait du bien !



Le professeur Noyau (qui m'a pas mal fait penser à la professeure Moustache) nous conte, en compagnie de Darwin et Kropotkine, les différentes formes d'entraides existant dans la nature, avec plein d'exemples bien concrets : de la solidarité de couples d'oiseaux dans l'élevage des jeunes, en passant par la force d'un groupe d'animaux d'une même espèce, jusqu'à notre propre symbiose avec notre microbiote !

Mention spéciale à l'association du brocoli avec une espèce de guêpe, pour ne pas se faire complètement boulotter par des chenilles de piéride du chou. Connaître la nature, peut en effet permettre de cultiver autrement. Permaculture power !



Au fil de la bande dessinée, le professeur Noyau nous apporte des éclaircissements sur la thèse de Darwin, trop souvent restreinte, à tort, en utilisant le prisme de la compétition.



Un ouvrage pour en savoir encore plus sur la nature et sa force par la coopération, avec des touches d'humour, et un graphisme très agréable, à mettre entre toutes les mains !



"C'est la nature qui nous le dit ; ensemble on est plus fort !" Tâchons de ne pas l'oublier.

Une BD fantastique sur la face cachée de la sélection naturelle : la coopération.



Si je vous demande ce qu’est la sélection naturelle, au mieux vous me direz la lutte pour la survie du plus apte, au pire : la loi du plus fort…. Bip tout faux (enfin surtout pour cette dernière phrase !).



La sélection naturelle c’est plusieurs choses : la compétition, la coopération, la survie, le sexe… Et on a trop souvent réduit cela à la compétition et la survie.



Cette BD est un regard croisé entre Darwin et Kropotkine sur la sélection naturelle. Vraiment bien faite, elle explique avec justesse la part méconnue de la sélection. La BD est également très drôle ! J’ai beaucoup ri avec quelques références à la « pop culture ».



C’est une BD à mettre entre toutes les mains, dans toutes les bibliothèques pour toutes personnes qui s’intéressent à la sélection naturelle dans son ensemble.
Lien : http://anaiscience.eklablog...

Une belle découverte avec cette BD aux textes drôles, contenant des informations très sérieuses à grand renfort d'exemples concrets, mais également les théories des grandes figures de l'histoire des sciences.

Le propos est clair, bourré d'humour, concis et très pédagogique, bref, c'est une merveilleuse réussite.




Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe et les animaux, ce petit livre présente toute les particularités du sexe chez les animaux : des accouplements étranges, des particularités physiques étonnantes, des dragues originales, des parades nuptiales stupéfiantes, des stratégies débordantes pour accéder aux femelles (ou aux mâles), etc...etc... et tout ça sur le ton de l’humour.

D’ailleurs, le livre est parsemé de petites phrases, notamment d’humoristes, qui illustrent sur le ton de l’humour les propos de l’auteur.

L’homme étant lui aussi un animal, a droit lui aussi à un périt tour de ses particularités sexuels.

Un livre pour comprendre un domaine du monde animal souvent peu visité, trop tabou peut-être mais qui nous montre toute l’originalité et la diversité du monde vivant.

Un sommaire par thème, mais un index par mots aurait été utile. Je m'y attelle. C'est vrai que cela ferait pas mal de pages en plus!

Bonne collecte et avec des illustrations 'rigolotes' qui peuvent permettre de mémoriser davantage.

A consulter le plus souvent possible.

Il est intéressant de constater les différentes façons de dire quelque chose dans les différentes langues européennes avec des images différentes parfois, mais pas toujours !

Je recommande tout en italien 'Dizzionario dei modi di dire della lingua italiana" de Paola Sorge. 286 pages.

Un petit livre rigolo sur certaines spécificités sexuelles du monde animal ; on y apprendra quelques éléments sympathiques sur le sujet, qui vous fera (re)découvrir certaines espèces sous un angle nouveau.

Comme le livre n'est porté que sur le sexe, on n'en apprendra pas plus sur les espèces et les animaux en général, son intérêt est donc limité mais il reste plaisant à lire.

Je voulais en savoir un peu plus sur les expressions italiennes pour mieux me fondre dans le langage de mes amis italiens. Mais faute de ne pas savoir parler leur langue, j'ai choisi ce petit livre pour y voir le côté amusant des expressions à la sauce italienne et en noter quelques-unes.



In bocca al lupo, dans la gueule du loup, qui à travers les expressions pour parler de différentes situations, est une façon pour apprendre l'Italien comme une autre. On y pioche ce qu'on a envie de mettre plus tard dans une conversation : parler du temps, des comportements sociaux en bien ou malsains, d'y placer une interjection... Même si ce qui est dommage, est que si on ne sait pas parler l'italien, on ne sait pas comment bien le dire oralement. Il y a très peu d'explications des origines de ses expressions, et que souvent les expressions sont là pour davantage critiquer que pour complimenter. Il y aurait pu au moins y avoir un «  Soyez polis » pour calmer les ardeurs des gens qui emploient les mots forts.



Mais bon, ce qui est agréable est de voir les ressemblances et les différences entre nos deux pays, comme par exemple chez nous en France pour partir comme un voleur, sans dire au revoir = filer à l'anglaise, chez nos amis italiens cela donne : fuir à la française.