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Citations de Gilles Vigneault (137)


Lorsque j'entends parler d'un Québécois de souche,
il me vient une image d'arbre qu'on a coupé !
Un Québécois de branches, un Québécois de feuilles
et d'écorces et de fruit, ça me dit davantage,
ça me fait plus vivant.
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La fête de Noël est une voie magique vers le beau pays des enfances, un prisme par où le souvenir retrouve ses couleurs où on met au passé le plus démuni dont la mémoire ne retenait que noir et blanc...
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J'ai pris le mot liberté
L'ai mis dans une bouteille
Puis j'ai fermé la bouteille
Et l'ai jetée à la mer
La mer a dû la jeter
Sur les flancs d'une falaise
Car pour le mot liberté
Je l'ai retrouvé à l'aise
Bien écrit en lettres d'or
Sur la proue d'un grand voilier
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Un enfant de six ans sur la plage.
Un peintre arrive.
L'enfant lui dit :
– Pourrais-tu peindre mon château de sable ?
– Oui. Volontiers.
Et le peintre le peint.
Sitôt terminé :
– Veux-tu le voir ?
– Oui
L'enfant regarde et dit :
– Merci, maintenant, il ne peut plus se défaire.
Et s'en va plus loin en recommencer un autre.
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Les lieux aimés ont une façon de retenir nos gestes et de nous les faire retrouver pareils qu'on leur croirait de la mémoire. Et c'en est. C'est la partie de nous que nous leur avions laissée.
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Le silence,
c'est la musique qui suit
le chant de la tourterelle.

Mes mots encadrent le silence où tout se dit.
Mais qui l'entend ?
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Tout âge a ses jeux
Toute âme a ses rêves
Et ce bois de grève
N'est pas pour le feu.

On dirait une aile
Et ce noeud, un oeil !
Adieu tout orgueil
Si l'amour s'en mêle...

Mais l'oiseau fourbu
D'un si long voyage
Me dit au passage
Tout âge a ses buts !
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Le paysage est un miroir pour l'homme.
Il demande qu'on le nomme.
En retour il sculpte l'âme de l'auteur de ses mains.
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La marée, le vent, le sable, la pluie et la neige sont des professeurs d'humilité.
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L'apparence de la sagesse est un luxe de vieillard... Un vieux manteau que les jours endossent quand il commence à faire froid.
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Le charpentier dit volontiers :
"Rien de niveau sur la planète".
Mais ça reste un métier honnête,
Tu pourrais faire un charpentier

Mais ne fais pas un militaire...
Car ce n'est pas un beau métier
D'aller tuer des charpentiers
De l'autre côté de la terre.
Il vaut mieux perdre la guerre
Que d'aller au pas du pauvre soldat.

Le jardinier dit volontiers :
"Il a fait beau"...d'un jour de pluie.
ça c'est un métier pour la vie !
Tu pourrais faire un jardinier

Mais ne fais pas un militaire...

Le savant dit : "Si vous saviez !...
Si vous saviez mon ignorance
Le métier de la connaissance
Est mal connu et journalier"......

(extrait de la chanson "les beaux métiers")
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Parlant de mon pays
Je vous entends parler
Et j'en ai danse aux pieds
Et musique aux oreilles
Et du loin au plus loin
De ce neigeux désert
Où vous vous entêtez
À jeter vos villages
Je vous répéterai
Vos parlers et vos dires
Vos propos et parlures
Jusqu'à perdre mon nom
Ô voix tant écoutées
Pour qu'il ne reste plus
De moi-même qu'un peu
De votre écho sonore
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Balise

Le travail de ne point mourir
À perte de vue et de peine
Occupe l'heure et la semaine
Et retient le coeur de courir

L'horizon s'essaie et s'efface
Au beau milieu de ce non-lieu
Où voyage silencieux
Le Temps qui passe pour l'Espace

J'entends tous les bruits qui se turent
Et des chevaux et des voitures
Et les pas de cent mille hivers

Vêtu de gris dur comme fer
Je mesure m'use et me dure
Je fus jadis un arbre vert

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La lessive
Nos chemises pliées tout en haut de
l'armoire, qui attendaient parfois des
jours et des semaines. Et nos mains se
hâtaient vers les odeurs de propre
qu'elles avaient gardées de leur passé de
voile... dans le vent du suroît qui
secouait la corde tendue de la maison à
la bâtisse à bois...J'y songe quand
j'écris. Quand je plie mon poème. Et
que je viens l'étendre sous le vent de
vos yeux.
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Dans le cadeau le plus modeste, il faut savoir trouver tous les trésors du coeur.
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Le chenapan dans son accoutrement, un vaurien, un gredin ou un coquin, jamais un banquier

Le champ mort et désert, où les frelons autrefois bourdonnaient seuls autour des fleurs grasses, dans le silence écrasant du soleil, est ainsi devenu un lieu retentissant, qu’emplissent de bruit les querelles des bohémiens et les cris aigus des jeunes vauriens du faubourg. Une scierie, qui débite dans un coin les poutres du chantier, grince, servant de basse sourde et continue aux voix aigres.

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