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4.04/5 (sur 150 notes)

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Ljubljana, Slovénie , le 21/06/1907
Mort(e) à : Tartaras, Rhône , le 25/05/1992
Biographie :

Margit Eugénie (Gitta) Mallasz est née dans une famille austro-hongoise. Son père était officier de l'armée hongroise et sa mère autrichienne.

Adolescente, à Budapest, elle fréquente l’école des arts décoratifs, où elle se lie d’amitié avec Hanna Dallos. Très douée pour la natation, elle devient championne en dos crawlé à la fin des années 1920.

Elle fait ainsi connaissance de Lili Strausz, professeur d’expression corporelle, qui pratique aussi le massage. Bientôt Gitta Mallasz reprend le dessin, renoue avec Hanna et travaille dans l’atelier que celle-ci dirige avec son mari Joseph Kreutzer.

Ainsi naît un quatuor de jeunes gens, exigeants, en quête d’absolu et de spiritualité … La seconde guerre mondiale éclate. Hanna et Joseph louent une petite maison dans les environs de Budapest, réduisent leurs activités pour se consacrer à l’essentiel. Gitta et Lili les rejoignent.

Un jour, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit que ce n’est plus elle qui parle. Nous sommes le 25 juin 1943. Commence alors la grande aventure des "Dialogues avec l'ange" : dix sept mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un couvent transformé en atelier de confection militaire pour sauver une centaine de juives et que Gitta a accepté de diriger pour protéger ses amies.

Mais en Hongrie en 1944, l’étau nazi se resserre. Joseph est déporté, le 3 juin, Hanna et Lili partiront le 2 décembre à Ravensbrück. Ils ne reviendront pas. Gitta se retrouve seule, désespérée, avec les petits cahiers de moleskine noire où sont transcrits les Dialogues.

Après la terreur allemande, la tyrannie russe. Gitta Mallasz devient costumière et interprète du ballet National de Hongrie.

En 1960, elle "choisit la liberté" et s'installe en France. Afin que sa famille ne soit pas persécutée, elle contracte un mariage blanc qui deviendra un mariage d’amour avec Laci Walder, un juif communiste, ancien des Brigades internationales. Avec son mari, Hélène Boyer et de nombreux amis, elle s’attelle alors à sa tâche: la traduction des Dialogues.

La publication tarde. Mais en juin 1983 une invitation pour une conférence au C.G. Jung Institute de Zurich fait déclic : dès lors, Gitta Mallasz consacrera le reste de sa vie à commenter les "Dialogues avec l'ange". Elle vivra ses dernières années paisiblement, écrivant ses derniers livres, restituant dans la joie l’enseignement de l’ange. 
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Dernier entretien de Gitta Mallasz, le scribe des Anges, avant qu’elle a quitté ce monde (réalisé par France 3 en avril 1992), partie I


Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi y-a t-il tant de vengeance, de joie maligne chez les hommes ?
- Parce qu’ils sont faibles.
L’homme heureux n’est pas hargneux
Et ne se réjouit pas du malheur des autres.
Le malade hait le sain. Le malheureux hait l’heureux.
L’ivrogne hait le sobre.
La haine est peur. Peur active. Sentiment de honte.
Le malade répand la maladie.
Aussi, je te dis de nouveau :
Répands la santé ! Seulement cela !
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Retiens cela ma bien-aimée :
Ne complète jamais, ne conseille jamais
ne mâche pas à l'avance la nourriture !
Toi, donne autrement
et tout se renouvelera entre tes mains.
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La cause de chaque chose se perd dans l'infini, la ligne vient de si loin...
Tes yeux voilés sont incapables de la percevoir.
Isolément tout est dépourvu de sens.
Suis la ligne qui vient de l'infini avec joie, librement, et tout fardeau va disparaître !
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Pendant le silence qui suit, je me demande quelles seront nos possibilités d'évolution en tant qu'êtres humains, et je reçois immédiatement une réponse à ma question muette.
Je m'adresse à toi aussi. C'est cela, la direction de l'évolution :
Ces paroles sont accompagnées d'un geste qui n'est ni vertical, ni horizontal, mais oblique. Je suis très étonnée d'apprendre que l'évolution humaine ne dépend pas seulement du développement spirituel (vertical), ou du développement matériel (horizontal), mais des deux ensemble.
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La parole est acte.
Bonne - elle élève, mensongère - elle enterre.
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Naissance et mort sont couple,
Et non vie et mort.
Ici l'âme se trompe - lorsqu'elle a peur -
Car la Vie vit éternellement.
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Une brève introduction ne sera pas inutile pour comprendre les événements qui vont suivre.
Je voudrais insister sur le caractère tout à fait ordinaire de la vie que nous avions menée, mes trois amis et moi, jusqu'au jour où commença cet enseignement. Et pourtant, cette vie fut une préparation à ce qui nous attendait.
C'était en 1923 - j'avais seize ans - que je rencontrai Hanna à l'École des arts décoratifs de Budapest, où sa table était à côté de la mienne. Dès le début, elle se montra tout à fait expansive et amicale à mon égard. Moi qui étais née dans une famille de militaires, et avais reçu une éducation toute Spartiate, j'étais déconcertée par le caractère naturellement tendre de Hanna. Dans mon enfance et mon adolescence, manifester ses sentiments était un signe de faiblesse, et même un simple baiser d'adieu pouvait devenir affreusement embarrassant.
Hanna, au contraire, dont le père était directeur d'une école élémentaire, avait grandi dans l'atmosphère beaucoup plus détendue d'une famille juive moderne, et n'éprouvait aucune gêne à montrer ce qu'elle ressentait.
En dépit de ces différences de tempérament et d'éducation, nous nous liâmes, pendant ces trois ans d'études, d'une amitié profonde. Pourtant, au sortir de l'école, nos chemins se sépa­rèrent, et nous ne nous vîmes plus que rarement. Hanna continua ses études à Munich; quant à moi, je me lançai à corps perdu dans le sport. Devenue championne de natation, je me laissai griser, pendant cinq ans, par l'adulation presque idolâtre que manifestent les Hongrois envers les héros du sport. C'est à cette époque que je fis la connaissance de Lili, qui pratiquait la thérapie corporelle. Chaleureuse et naturelle, elle avait beaucoup d'élèves, et je compris très vite que si ses classes étaient surchargées, c'était que ses élèves y trouvaient beaucoup plus qu'une simple relaxation : une nourriture pour ce qu'il y avait de plus profond en eux.
Pendant toute cette période, j'ai su peu de chose de Hanna, sinon qu'elle s'était mariée avec Joseph, qu'elle connaissait depuis l'enfance : un homme calme, qui était ce que nous appelons aujourd'hui un designer (il dessinait des meubles). Sa seule présence avait un effet apaisant sur son entourage : je l'ai vu plus tard, lorsque nous vivions ensemble à Budaliget. A l'auberge du village, les discussions politiques les plus houleuses se calmaient lorsque Joseph arrivait, et en quelques instants l'atmosphère redevenait complètement paisible grâce à sa silencieuse présence.
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incipit :
- On va te faire perdre l'habitude de poser des questions inutiles !
Attention ! Bientôt des comptes te seront demandés !
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"Autour de celui qui sait s’émerveiller, éclosent les merveilles."
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- Pourquoi ma mémoire est-elle mauvaise ?
- Parce que ton passé est mauvais. Tu n’aimes pas t’en souvenir. Tu l’as dissimulé derrière des rideaux épais.
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