Citations de Glendy Vanderah (51)
_ Qu'est-ce que tu fais encore là?
_ Je t'ai déjà dit, je suis descendue des étoiles et...
_ Rentre chez toi!
_ Je vais le faire! Promis. Dans cinq miracles.
-Je trouve ça courageux, intriguant et … oui, j'imagine un peu bizarre pour une femme de randonner seule.
-Et si un homme faisait la même chose ?
-Ça resterait intrigant.
-Mais ni courageux, ni bizarre ?
-Moins, disons.
Elle hocha la tête.
-Pas de sermon sur le sexisme ? demanda-t-il.
-Non, vous avez raison, je reconnais qu'il est plus dangereux pour une femme de voyager dans des coins isolés. Les femmes ont perdu à la loterie de l'évolution pour ce qui est de la force physique. Dans la plupart des situations, les hommes les dominent physiquement. Et l'anatomie des parties génitales humaines accentue ce déséquilibre.
- Vous abordez souvent ce genre de sujets avec les gens que vous venez tout juste de rencontrer ?
- Désolée, la faute à mes études de biologie, je ne peux pas m'en empêcher.
-Vous êtes biologiste ? demanda-t-il.
-J'étais censée le devenir.
-Que s'est-il passé ?
-La vie.
Elle n'avait pas l'habitude de recourir à ce type de répartie clichée, mais la réponse eut l'effet escompté : il ne chercha pas à en savoir plus.
Son cocktail et la carte arrivèrent, et il leva sa bière pour trinquer.
-A la plus intéressante des randonneuses bizarres que j'aie jamais rencontrée.
Elle fit tinter son verre contre sa bouteille.
-Au plus sympa des fanatiques tordus de Mon Petit Poney.
Il récupéra le jouet et lui chuchota à l'oreille :
-Ne sois pas jalouse, chérie, tu restes ma préférée.
(p.87)
On est toujours des singes essayant d'exprimer nos pensées avec des grognements, alors que l'essentiel de ce que l'on aimerait communiquer reste coincé dans notre cerveau.
Au bout d’un moment, on comprend qu’aucune réponse ne viendra. Et c’est encore mieux, en vérité. Parce qu’alors on peut avouer sans crainte tous ses secrets. C’était la seule chose qui comptait, épancher ses mots avant qu’ils ne débordent, afin de ne pas se noyer.
Savourant sa première relation, Gabe se mit à vivre à la façon d'Ursa, dans un présent infini déconnecté du passé ou du futur.
C'est quand on a le plus besoin de trouver les bons mots qu'ils nous font défaut.
C'était comme un étrange miroir du temps, l'ainé face au visage de sa jeunesse, le jeune homme confronté à son avenir.
Notre environnement - ce qui se passe autour de nous - a un impact sur les substances chimiques à l'intérieur de notre corps.
C'est quand on a le plus besoin de trouver les bons mots qu'ils nous font défaut.
Ursa, c'est mon âme, et moi je suis celle qui vient des étoiles.
« Walt Whitman disait dune feuille d’herbe qu’elle est la mesure du labeur des étoiles »
- Je suis malade. Je ne vais pas juste me remettre et " aller de l'avant ".
- C'est sure que si tu n'y crois pas, ça ne risque pas d'arriver.
- Comme la plupart des gens qui n'ont jamais vécu ça, tu ne sais pas de quoi tu parles et tu penses que c'est une question d'optimisme.
Mais qui sait de quoi l'avenir sera fait auprès de ceux que l’on aime ? Et même si l'on vient à apprendre que quelque chose de terrible va advenir, qui laisserait tomber ses proches ? Les laisserait souffrir seuls ? L'amour ne peut pas être ôté comme une écharde d'un pouce.
- Je suis désolée. Ca n'a rien à voir avec toi. C'est moi qui ai du mal à m'ouvrir aux autres.
- ça aussi, je le sais, confirma-telle en serrant la main d'Ellis dans la sienne. Je t'ai toujours admirée. Tu restes toujours si forte, dans toutes les situations, Mais a
présent, je vois que ce n'est pas enviable.
Elle afficha son sourire en coin et expliqua :
- Jaurais dû t'apprendre à te montrer vulnérable, à baisser la garde parfois.
l'art est censé représenter une manière de voir le monde, pas en être la copie parfaite.
« – Qu’est-ce que tu fous ?
– Je vis. »
Les survivants sont capables de vivre et d'aimer plus intensément que ceux qui n'ont jamais affronté la mort en face.
Ursa, c'est mon âme, et moi je suis celle qui vient des étoiles.
Elle disait qu’il fallait que je me souvienne qu’il y avait tout un monde incroyable et gigantesque au-delà des frontières de mon triste pays.
Depuis que je suis entrée dans le domaine des recherches sur le terrain en biologie, j’ai remarqué que la plupart des scientifiques qui travaillent dans la nature sont un peu différents. Peut-être que ça a un rapport avec leur faculté de renoncer au confort de la société moderne pendant de longues périodes. Mais ce n’est pas tant qu’ils peuvent se passer de la société, c’est qu’ils ont besoin de cette retraite. Pour ces gens, la nature est une expérience vitale et spirituelle.
[…]Mes parents étaient comme ça. Ils nous emmenaient rarement à des activités pour les enfants – les parcs d’attractions et les plages touristiques. Le week-end, on partait en randonnée, on faisait du kayak ou on cherchait des salamandres et des fossiles. On passait souvent nos vacances à faire du camping, parfois jusque dans le Maine pour observer les macareux, ou dans l’Utah pour étudier la formation des roches.