Gloria Steinem

Je ne connaissais pas Gloria Steinem avant de lire ces Mémoires d’une icône féministe . Elle est pourtant extrêmement célèbre aux États-Unis et on comprend pourquoi en lisant ce livre .



Sillonnant toutes les routes du pays, elle est allée à la rencontre des autres et surtout de celles et ceux qui voulaient faire entendre leurs voix, dénoncer des injustices, faire valoir leurs droits, faire reconnaître leurs différences, leur culture, leur histoire. Et parce que finalement toutes les luttes se ressemblent quand il s’agit de libérer la parole, Gloria va défendre aussi bien les femmes que les minorités noires ou hispaniques ou amérindiennes.

Adepte des « cercles de parole » où chacun peut s’exprimer et où le dialogue s’instaure , permettant , par une meilleure compréhension de l’autre, de faire avancer les choses , elle s’est investie dans un nombre incalculable de causes. Comme journaliste d’abord (elle a fondé le magazine féministe Ms) puis comme « community organizer » , « organisatrice féministe itinérante » comme elle se définit elle-même, elle a multiplié les meetings, les conférences, les marches : pour la libération des femmes , le droit à l’avortement, et contre toutes les violences faites aux femmes ; contre le racisme, la ségrégation et toutes les formes de négation des droits des individus.

Sur la route toujours, mais en bonne compagnie : elle rencontre une multitude de femmes et d’hommes engagés dans les mêmes combats et le livre est aussi un bel hommage à tous ces amis qui l’ont accompagnée tout au long de sa vie. Mis à part le 1er chapitre consacré à ses parents , à son père surtout, il n’y a pas vraiment d’éléments purement biographiques mais l’évocation de moments qui l’ont particulièrement marquée comme la Conférence nationale des femmes à Houston en 1977 ou l’immersion dans la culture amérindienne auprès d’une femme d’exception, Wilma Mankiller. Elle parle aussi de son engagement politique, notamment dans la campagne de 2008, aux côtés d’Hillary Clinton puis de Barack Obama.



Une page d’histoire américaine donc , mais surtout un livre qui fait du bien tellement il est positif, bienveillant, ouvert aux autres , combattif mais pour la bonne cause. Un livre rempli de gens épatants, qui s’engagent pour améliorer notre monde , défendre des valeurs. Un livre qui prône l’écoute et le respect ....et par les temps qui courent on en a sacrément besoin !

Pour tout vous dire, cette chronique, je l’ai écrite plusieurs fois ; non pas que je ne sais pas quoi dire de cette autobiographie, mais parce que je ne savais pas comment formuler ces choses.

Gloria Steinem, je ne la connaissais que de nom mais j’avais entendu parler d’elle à la sortie de My Life on the Road, la version originale de Ma vie sur la route, sortie en 2015. Du peu que j’avais glané, Steinem avait l’air extraordinaire et son roman semblait passionnant. Et, ça y est, en 2019, il est sorti traduit en français – enfin.

Gloria Steinem est journaliste, militante, autrice… Elle a fait beaucoup de choses dont, l’une des plus connues, est la création du magazine féministe Ms. Magazine avec Dorothy Pitman Hughes. Je m’interrogeais donc sur son parcours, me doutant bien que le titre du livre était un indice ; j’avais hâte de découvrir cette femme ! Et c’est pour cette raison que le début m’a paru long : je ne connaissais alors pas assez Steinem pour apprécier pleinement la préface de Christine Taubira, et j’avais tellement hâte de connaître sa vie en tant que femme que son enfance, avec son père qui embarquait régulièrement toute la famille sur les routes pour de longues périodes, c’était intéressant mais ça traînait. J’avais envie d’entrer dans le vif du sujet ! Je dis ça mais, en vérité, j’ai quand même apprécié lire tout cela.

Après toute cette partie, que je considère comme introductive, arrive enfin la vie d’adulte, jeune ou moins jeune, de Steinem. Autant vous dire que, la dame étant désormais octogénaire, elle en a parcouru, du chemin ! Et elle en a vécu, des luttes, tout comme elle a fait de nombreuses rencontres. Ce qui m’a surprise, c’est que le roman a beau être une autobiographie, il n’est pas écrit de façon linéaire, à part le début qui commence avec l’enfance de la journaliste. Pour le reste, c’est plutôt découpé par thèmes : il y a la précarité des chauffeurs de taxis, le sexisme que subissent les hôtesses de l’air, l’avortement, le racisme, les Amérindien·nes exproprié·es de leurs terres et qui, aujourd’hui encore, doivent lutter, la politique, etc. Et tout du long de Ma vie sur la route, ce sont des villes, des personnes, des batailles. Plus on tourne les pages, plus on constate que chaque combat est lié d’une façon ou d’une autre à au moins un autre combat. Quand j’ai refermé le livre, le petite pensée qui germait dans mon esprit a éclot sur mes lèvres : « Wouah ! Quelle femme extraordinaire ! Sacré parcours ! »

Et puis tout ça, Gloria Steinem le raconte bien. Il n’y a pas d’envolées lyriques et heureusement, sinon le propos serait desservi. Non, à la place, on a une plume fluide, quelques pointes d’humour, et toujours des histoires qui sont parfois belles, souvent révoltantes, et toujours passionnantes.

Gloria Steinem n’a pas juste rencontré des gens. Elle a fait des rencontres qui lui ont permis d’échanger et donc d’évoluer mais aussi de faire bouger les choses. Elle le dit à plusieurs reprise : savoir écouter les autres, c’est être mieux entendue. C’est ainsi que, lors de conférences, lors de meetings…, elle a eu connaissance de nombreuses histoires (par exemple, des professeurs à l’université qui ne s’occupaient guère des élèves de sexe féminin – dans le meilleur des cas), les langues se sont déliées et il est arrivé, par la suite, que des étudiantes prennent alors les choses en mains afin de ne plus subir leurs études, que des employées se révoltes contre leurs conditions de travail, etc.



Donc voilà, Steinem, c’est vraiment une femme incroyable, avec un sacré parcours, qui a fait la connaissance de nombreuses personnes dont elle a tiré de riches enseignements, et qu’elle a partagé avec autrui. Dans cette autobiographie, c’est non sans humour que la journaliste et écrivaine retrace sa vie et ses combats. Si, enfin, elle a trouvé son chez-soi, les luttes se poursuivent. Et on ne peut qu’espérer que de nouvelles personnes prennent la relève de cette sacrée femme.

Quoiqu’il en soit, que vous la connaissiez ou non, je vous conseille de découvrir le parcours de Gloria Steinem.
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Gloria Steinem, une Simone Veil à l’américaine

Dans cet ouvrage préfacé par Emma Watson (qui semble prête à suivre les pas de cette grande dame) Gloria Steinem nous propose un florilège de ses écrits sur le féminisme, la politique américaine et la place des femmes dans celle-ci. L’un aborde par exemple son infiltration en tant que Bunny chez Playboy, c’est assez horrifiant dont les jeunes filles sont traitées, ça m’a fait penser à de l’esclavage…

L’autrice voit cette publication comme si elle écrivait ses mémoires de son vivant en rajoutant des commentaires avec le recul sur son travail. Elle souhaite aussi encourager les femmes à poursuivre leur quête d’égalité. De nombreuses notes en bas de page aident viennent replacer le contexte historique. Ces récits m’ont inspirée et m’ont éclairée sur le chemin parcouru et celui, encore trop long, qu’il reste à faire.

Définitivement un livre qui va rester en bonne place dans ma bibliothèque avec plein de petits signets à l’intérieur et qui sera prêté le plus possible.

Merci à Babelio pour m’avoir permis de le lire grâce à sa masse critique et à l’envoi par les Editions Le Portrait que je ne connaissais pas mais qui propose des ouvrages de qualité.

Ce livre a été publié pour la première fois dans les années 90 et il est toujours d’actualité.

Gloria Steinem aborde sous différents angles l’estime de soi en se basant sur des recherches et des études sociologiques, psychologiques mais aussi beaucoup de retours d’expériences personnelles ou de personnes qui ont eu une prise de conscience.

Il ne s’agit donc pas d’une question de sexe. De l’estime de soi dépend aussi le respect qu’on a envers les autres.

Elle aborde le thème sous des thèmes différents : l’éducation à l’école, la nécessité de désapprendre, le corps, l'âge, notamment l’hypnose, la méditation.

Tout est agrémenté de témoignages, parties que j’ai adorées car ce sont souvent des personnes qui ont dû vaincre une blessure, déconstruire leur automatismes, se dépasser.

Un livre très inspirant et motivant comme je les aime. Un livre qui amène à s’interroger sur soi, à faire une introspection. C’est un livre très riche qui aborde l’estime de soi comme fondement du bien être mais pas celui du cocooning, du self care, de la pensée positive ou de la résilience. L’estime de soi c’est aussi le fondement de l’expression de sa colère, ne plus s’imposer des barrières, ne pas oser. C’est l’estime de soi qui mène à l’expression de sa pensée pourquoi pas à la révolte personnelle puis publique.

Pour moi, Ce livre n'est ni un livre sur le féminisme, ni un livre de développement personnel. C'est une réflexion sociale.



On y apprend beaucoup de faits historiques, découvre bcp de réflexions. C'est intéressant de voir que personne n'est oublié dans ce livre, on parle aussi de minorités par exemple, mais que finalement, tout se rejoint et a des impacts sur notre vie à nous, femmes.



Certains passages étaient un peu trop longs.

Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette lecture. J'ai l'impression d'en sortir avec plus d'arguments encore pour l'égalité.

J'ai également entendu parler de cet ouvrage en écoutant la chronique que lui a consacré Anne – Cécile Maillfert, la présidente de la fondation des femmes, çà faisait quelques temps que je croisais le nom de Gloria Steinem au cours de mes lectures et l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique non-fiction de février était donc une belle opportunité de découvrir l'œuvre de cette militante.

Comme l'indique le sous titre de ce gros livre dont la couverture violette et rouge, annonce la couleur, "renforcer l'estime de soi" il s'agit ici de penser l'estime de soi, sa formation, son impact, son manque, sous un aspect essentiellement féministe, social et militant, (certes, pas uniquement). A travers des chapitres thématiques "une révolution intérieure " réuni des pans de la vie de l'autrice, des souvenirs et expériences de personnes connues ou inconnues, des connaissances et des analyses ou encore des paraboles.

Si la trame guide ses lecteurs et lectrices vers en quelque sorte une réparation personnelle (plutôt que développement personnel) l'ensemble est hétéroclite et infailliblement intéressant quelque soit ce que l'on cherche en ouvrant ce livre. Nul besoin d'être d'accord avec tout ce qui y est dit, d'adhérer a toutes les idées ou théories qui y sont abordées pour y trouver de quoi nourrir sa réflexion, découvrir, repenser ou encore (se) convaincre. Le livre contient aussi en annexe un guide de méditation que l'autrice nous invite a suivre si on le souhaite et à s'approprier et une bibliographie variée. La parution originale en langue anglaise date des années 90 et de nombreuses références sont en anglais mais des notes apportent précisions et mises a jour et mentionnent les traductions en Français si elle existent.

Un livre que je voulais lire depuis très longtemps, je l'ai acheté d'occasion à un prix très intéressant, je pouvais que le prendre. Dans ce livre j'ai eu quelques doutes concernant un sujet "ses avortements" c'est écrit qu'elle en a eu une douzaine, ça me paraît comme même énorme, surtout qu'à l'époque c'était interdit, une ou deux j'aurai dit OK pourquoi pas mais douze. Un livre qui faut comme même lire avec des pincettes, je trouve. Mais les images (la seule raison pour laquelle je le voulais) sont pour moi les plus belles de Marilyn.

Un pamphlet indispensable et salvateur : à faire lire à toutes les femmes et aux hommes qui les entourent.

L’auteure a puisé dans ses souvenirs, ses écrits et emprunté les mots de ces amies pour rédiger ce recueil qui prône la liberté : de vivre, de parole et l’égalité pour tous.

Féministe acharnée, Gloria évoque la vie politique, la vieillesse, le travail, le bonheur, le rire et tout cela avec un sens de l’humour qui renforce son propos.

Les quelques citations que j’ai préférées :

« Ne vous préoccupez pas de ce que vous devriez faire, faites ce que vous pouvez » ou bien « Les éléphants sont non violents, matrilinéaires et végétariens, ils ont le sens de l’humour et une bonne mémoire. Si seulement on ressemblait tous un peu plus aux éléphants »

C’est un récit qui insuffle de l’énergie et qui questionne.

On envie la liberté et le courage de l’auteure en refermant ce recueil.

À mettre dans toutes les mains.
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Il faut bien quelques quatre cent pages pour retracer la vie et les rencontres incroyables de cette femme autant respectée que clouée au pilori pour ses choix de vie radicaux. Célibataire, sans enfant, pro-avortement et pacifiste dans une société américaine puritaine, Gloria Steinem rencontrera autant de femmes la remerciant pour l’espoir qu’elle porte que de pancartes d’extrémistes religieux la taxant de tueuse de bébés.



Ce que j’ai adoré dans ce livre, c’est que les grands combats de sa vie semblent toujours s’être mêlés à des expériences, des rencontres et des souvenirs de moments très intimes. Gloria Steinem raconte le long combat jamais gagné de l’ERA (Equal Rights Amendment), un amendement à la constitution qui tend à donner aux femmes les mêmes droits que les hommes et les luttes acharnées pour décrocher une à une les ratifications des Etats et aussi la puissance des femmes en collectif mais elle parle aussi de ce père qui lui a refilé le virus de la vie nomade, et puis de sa mère, qui est passée à côté de sa propre existence et qui n’est pas pour rien dans la construction du féminisme de sa fille.



Difficile de se faire une véritable idée de quelqu’un quand on lit ses propres mémoires, parce que c’est le Je qui parle, mais ce qui transpire de chacun de ses mots, c’est l’écoute, la disponibilité, la curiosité et l’envie constante d’apprendre des autres et de remettre en cause ses propres privilèges afin de lutter pour une société plus juste. C’est le genre de personnalité qui m’inspire follement et je suis prête à parier que c’est le genre d’histoire dont vous aussi vous avez besoin en ce moment plus que jamais.
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Ces mémoires sont sûrement les plus bouleversantes et les plus importantes que j'ai eu l'occasion de lire.



Ma vie sur la route est un livre qui a su me surprendre, qui a su m'émouvoir, qui a su m'apprendre énormément, qui a su m'ouvrir l'esprit, qui a su me faire voyager, qui a su me faire rire, me mettre les larmes aux yeux et qui a changé mon regard sur le monde.



Gloria Steinem est une femme incroyable, une femme qui s'est battue pour les droits des femmes, de toutes les femmes, de l'égalité. C'est une femme qui a affronté les préjugés, la haine, les mœurs rétrogrades, son époque. C'est grâce à des femmes comme elle que nos droits ont autant avancé mais l'enseignement le plus essentiel de ce livre est de se rendre compte que la lutte, le combat est loin d'être terminé.



Alors qu'elle aurait pu se mettre en avant tout le long de ce livre, Gloria Steinem fait preuve d'une très grande humilité en préférant les mémoires à l'autobiographie. Elle décide non pas de se raconter mais de raconter les événements auxquels elle a pu assister, les rencontres, les personnes qui ont croisé sa route. Au travers de toute cette vie se dessine un destin fascinant qui ne peut que susciter l'admiration.



Il est rare que je fasse durer un livre et encore plus que je le relise mais j'avais besoin de retrouver les mots de cette très grande figure féministe et je tiens à saluer la traduction de Karine Lalechère. Chaque page, chaque mot et chaque chapitre sont absolument formidables, j'ai vraiment eu la sensation d'être changée à la fin de cette lecture, d'avoir encore plus envie de m'ouvrir au monde et aux autres, de connaître ceux qui m'entourent, de comprendre et d'apprendre.



En définitive, un immense livre qui permet d'en savoir plus sur une icône incontournable du féminisme.

J'ai découvert Gloria Steinem à l'occasion de la promotion de ce livre au printemps. Les sujets abordés me plaisent : féminisme, femme indépendante biographie donc j'ai acheté ce livre après l'avoir vu dans une librairie d'occasion.



L'auteure livre ici un témoignage de son parcours de "community organizer" des années 60 aux années 2000. Elle revient sur son enfance nomade auprès de ses parents, son métier de journaliste et la fondation du magazine Ms. Elle présente les conférences auxquelles elle a participé notamment dans les universités, ses engagements pour les droits des femmes et comment ceux ci rejoignent les combats des droits civiques pour les noirs aux Etats Unis. Elle raconte la primaire démocrate de 2008 et son dilemme pour le soutien d'Hilary Clinton. Enfin elle présente sa découverte d'une société moins hostile envers les femmes aux côtés des Indiens native américains.



J'ai trouvé ce témoignage intéressant, j'y ai appris des choses.

J'ai aimé voir A mon goût il a manqué un peu de réflexions sur sa vie personnelle : regards de ses proches sur ses combats, émulation d'avoir découvert autant d'endroits et rencontré autant de gens, peut être décalage par rapport aux autres personnes de la société ?

La journaliste et militante américaine, très célèbre aux Etats-Unis mais méconnue dans l’Hexagone, publie ses Mémoires, Ma vie sur la route – près de soixante ans de combats féministes.
Lien : https://www.lemonde.fr/idees..

Son livre parle de sa vie à travers ses voyages, ses engagements et ses questionnements, ses apprentissages aussi. Et pourtant, dedans, je n’ai pas cessé de me retrouver. Ses mots me donnent du pouvoir, de la force, de l’inspiration et me poussent à réfléchir à moi, en tant que femme, évidemment, en tant que blanche, aussi (puisque sa lutte touchait de près la lutte contre le racisme), en tant qu’Européenne, etc. Le livre nous remet doucement à notre place, nous fait en prendre conscience et, pour ma part, me pousse à voir comment je pourrais l’améliorer et améliorer celle des autres. Loin d’être moralisateur, donneur de leçons, le livre de Gloria Steinem est plutôt un moteur, la petite étincelle qui peut tout déclencher. Je ne dis pas que ce sera le cas pour moi, je n’en sais d’ailleurs rien. Mais je sais qu’elle aura pris le temps de me parler et de me pousser à m’interroger pour un mieux. Quand ce mieux arrivera-t-il ? Peut-être est-il déjà en train de s’installer à l’heure où j’écris ces quelques lignes qui vantent les mérites d’un simple bouquin.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..

J’ai apprécié cet ouvrage, entre essai et livre de développement personnel. Cependant, je l’ai trouvé bien trop long pour sa conclusion, à savoir que l’estime de soi permet d’avancer dans la vie, ou du moins de se limiter.



576 pages pour prouver sur l’estime de soi est primordiale dans la vie, était-ce bien nécessaire ? Selon moi, non. Je ne nie pas qu’il est extrêmement bien exploité par l’autrice, qui nous démontre par ses lectures et expériences toute l’importance de l’estime de soi; mais, c’était long. Et pour cette conclusion, bon… Malgré tout, l’ouvrage était intéressant dans les expériences de vie décrites par Gloria Steinem, les siennes comme celles de certaines de ses connaissances. L’autrice en parle à travers les prismes de la relation amoureuse, de la vie professionnelle, ou encore de la manière dont on se perçoit soi-même, et c’était passionnant à lire. Ces passages-là furent mes passages préférés de l’ouvrage, car les plus efficaces et probants.



J’ai apprécié que cet ouvrage mêle essai et développement personnel. Le développement personnel, ce n’est pas mon truc, je n’ai aucune envie et aucun besoin qu’on me dise quoi améliorer dans ma vie, et comment l’améliorer. Cependant, j’ai trouvé que les petites astuces de l’autrice pour nous faire réaliser notre valeur et améliorer notre estime de soi étaient intéressantes, dans le sens où elle nous sort de nous-même pour nous faire décrire une autre personne. J’avoue, c’était bien joué, et efficace ! J’ai apprécié que Gloria Steinem nous explique qu’il nous faut sortir du prisme du regard ou des attentes de l’autre pour nous concentrer sur nous-même, seule solution pour développer notre estime de soi et se renouveler, voire se révéler. J’aurais aimé qu’on me serve ce discours en étant adolescente, ou toute jeune femme; quoique, même aujourd’hui, ce discours résonne en moi.



Malgré ses 576 pages, je suis ressortie de cet ouvrage avec l’impression de n’en avoir rien appris de révolutionnaire… Cet ouvrage arriverait-il trop tard dans mon évolution féministe ? Probablement…
Lien : https://matoutepetiteculture..

Quand je serai grande, je serai Gloria Steinem.



Le livre est un recueil de textes allant de son expérience comme Bunny à des dénonciations brillantes et limpides des préjugés sur la parole des femmes ou des restrictions alimentaires qu'on nous impose dans de très, très nombreuses cultures.

Elle nous offre aussi des passages très personnels sur son manque de confiance en elle et la naissance de son féminisme à travers ses expériences de vie. Elle est géniale.



Bon, il y a un passage un peu laborieux dans la première partie, dans lequel elle décrit en détail les étapes d'une campagne électorale à laquelle elle a participé (et dont elle est écartée parce que, tu sais, ce fameux deuxième chromosome X...) : j'ai eu assez peur que tout le bouquin soit comme ça mais accroche-toi (ou saute des pages) si tu es aussi paumé.e que moi, la suite vaut le coup.



Son livre est surtout un cri d'appel à la sororité, c'est galvanisant !



Merci à Babelio et aux Editions du Portrait pour cette belle lecture d'une grande modernité.

En revanche pour les prochaines éditions du livre, il faudrait penser à utiliser le point médian. C'est fini, le temps où le féminin était mis entre parenthèses !

Actions scandaleuses et rébellions quotidiennes est un livre parfait pour découvrir les combats de Gloria Steinem, immense militante féministe américaine. Combats essentiels pour une société plus juste et plus égalitaire, malheureusement toujours d'actualité aujourd'hui.



Les articles publiés entre les années 60 à 90 sont courts, très accessibles, percutants, drôles aussi ! Par exemple lorsqu'elle imagine ce qui se passerait si c'était les hommes qui avaient leurs règles.

Un livre parfait à picorer sans modération pour voir le chemin parcouru et continuer la lutte !!

Lecture avec des hauts et des bas pour ma part mais tellement intéressante.



On ne peut qu'admirer cette femme et son engagement non seulement pour la cause féminine mais aussi en faveur d'autres causes quand son aide était sollicitée.



Je dis que cela a été une lecture inégale pour moi car certains passages m'ont semblé un peu longs mais ils sont largement minoritaires.

Mon passage préféré : la convention des femmes de Houston. J'ai dévoré ce passage.



Gloria Steineim nous livre une analyse vraiment très intéressante de ses années de lutte via ses "trajets".

De son enfance sur les routes avec sa famille à ses voyages pour se rendre à tel ou tel évènement elle analyse non seulement sa propre évolution mais aussi celle des USA.

J'ai beaucoup aimé sa partie sur ses échanges avec les hôtesses de l'air et les chauffeurs de taxi.



A découvrir

Je lis beaucoup d'ouvrages engagés en ce moment, principalement sur le féminisme et le racisme. Cela me donne beaucoup matière à réflexion et j'avance ainsi, voyant mon chemin se jalonner de nouveaux repères. Avec cet ouvrage de Gloria Steinem, que je voulais lire depuis longtemps, j'ai jubilé. Les citations ont cela de fort qu'elles sont courtes, et peuvent évoquer beaucoup en quelques mots ; leur efficacité est grande. J'étais surprise de voir que le livre était sortir en 2020, alors que l'auteur avait 86 ans. Être militante, c'est jusqu'à la mort. Je reviendrai sur cet ouvrage quand j'aurai besoin de "piqûres de rappel féministes".

Cet ouvrage rassemble différents textes de Gloria Steinem parus entre 1968 et 1995. La féministe américaine revient sur sa vie et ses expériences de journaliste, que ce soit son enquête en tant que Bunny Girl dans un bar Playboy ou les campagnes présidentielles des années 60-70. Elle pose énormément de questions sur la place de la femme dans la société : pourquoi les vêtements féminins sont-ils faits pour être enlevés par quelqu'un d'autre ? Pourquoi les universités féminines n'enseignent-elles pas l'histoire des femmes et la fierté d'être femme ? Notre rapport au corps est-il biaisé par le fait que les femmes ne partagent jamais leur nudité ? Pourquoi les femmes ont-elles à justifier le fait d'avoir un travail salarié ? Pourquoi le langage utilisé par les femmes et celui utilisé par les hommes est-il si différent ? Pourquoi de nombreuses femmes détestent-elles Marilyn Monroe ? Et si les hommes avaient leurs règles ?

Elle avance des pistes de réflexion, pointe le fait que la société est à ce point patriarcale qu'elle nous impose un modèle unique masculin qui induit le mépris des femmes par les femmes elles-mêmes. Steinem lance des ponts entre les combats pour les droits civiques aux USA et les luttes féministes ; on pourrait clamer sur un air bien connu : "Opprimés de tous les pays, unissez-vous !"



On achève cette brique avec le coeur empli de sororité, tout en se disant que le chemin est encore long puisque tous ces textes écrits au XXe siècle restent terriblement actuels.

J'ai été assez déçue par cet ouvrage, sans doute car je m'en étais fait une fausse idée.

Ayant lu la biographie de Gloria Steinem, il y a deux ans, je pensais qu'ils s'agissait ici d'un de ces essais ou un recueil de textes écrits dans les journaux/magazines pour lesquels elle publiait.

En réalité, il s'agit d'un recueil de citations, qui sont réparties par thématiques. Chaque thématique bénéficie d'une petite introduction.



Cela aurait pu être intéressant si ces différentes citations étaient mises en contexte ou expliquées ou, encore, si elles ouvraient à une réflexion plus poussée. Mais rares sont celles qui bénéficient de notes.



C'est donc un joli ouvrage, décoratif, dans lequel on peut aller piocher des punchlines sympas pour agrémenter nos pancartes en manif mais il n'apporte malheureusement pas grand chose de plus.