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Citations de Guéshé Kelsang Gyatso (64)


La paix extérieure est impossible sans paix intérieure. Nous voulons tous qu'il y ait la paix dans le monde, mais nous n'y arriverons jamais si nous n'avons pas la paix dans notre propre esprit. Nous pouvons envoyer des soit disant " forces pour maintenir la paix " dans les régions où il y a des conflits, mais la paix ne peut pas être imposée de l'extérieur avec des armes. Ce n'est qu'en établissant la paix dans notre propre esprit et en aidant les autres à faire de même que nous pouvons espérer parvenir à la paix dans le monde.
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[...]tous les êtres, même les non-bouddhistes, peuvent recevoir des bienfaits du dharma kadam... le dharma kadam est en accord avec notre expérience quotidienne et il ne peut être séparé de la vie quotidienne.Chacun a besoin de ce dharma pour apporter du bonheur et donner du sens à sa vie, pour résoudre temporairement ses problèmes humains, et pour pouvoir à terme trouver un bonheur pur et éternel, en contrôlant sa colère, son attachement, sa jalousie et surtout son ignorance.
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Le bouddhisme est la pratique des enseignements de Bouddha, également appelés dharma qui signifie protection. En pratiquant les enseignements de bouddha, les êtres vivants sont protégés de la souffrance de façon définitive.
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Le bonheur et la souffrance sont des états d'esprit, leurs causes principales ne peuvent donc pas être trouvées en dehors de l'esprit. La source réelle du bonheur c'est la paix intérieure.
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Il ne faut jamais regarder quelqu’un de haut ni le traiter avec mépris. Même un ver de terre devrait être perçu comme un objet digne de respect et de considération.
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En contemplant les innombrables manières dont les autres nous aident, prenons la ferme décision : « Je dois chérir tous les êtres vivants parce qu’ils sont tellement bons avec moi ». Basé sur cette détermination, nous développons un sentiment d’amour qui chérit – une sensation que tous les êtres vivants sont importants et que leur bonheur compte.
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Nous considérons notre corps résidant continuellement, notre
corps très subtil, comme étant le véritable joyau qui exauce les
souhaits. C’est notre nature de bouddha grâce à laquelle tous
les souhaits, les nôtres et ceux de tous les autres êtres vivants,
seront exaucés. Puis nous pensons :
Tous les êtres vivants souhaitent être heureux tout le temps,
mais ils ne savent pas comment faire. Ils ne connaissent jamais
de vrai bonheur parce qu’ils détruisent, par ignorance, leur
propre bonheur en développant des perturbations mentales
comme la colère et en effectuant des actions non vertueuses. Ce
serait tellement merveilleux si tous ces êtres vivants pouvaient
connaître le bonheur pur et éternel de l’illumination ! Puissent-ils
connaître ce bonheur. Je vais maintenant donner mon propre
bonheur futur de l’illumination à chaque être vivant.
En pensant ainsi, nous imaginons qu’à partir de notre corps
qui réside continuellement en notre coeur, nous émettons
d’infinis rayons de lumière, qui sont par nature notre bonheur
futur de l’illumination. Ces rayons atteignent tous les êtres
vivants des six règnes, et nous développons la ferme conviction
que chaque être vivant connaît la joie pure et éternelle de
l’illumination. Nous méditons sur cette conviction en un seul
point, aussi longtemps que possible. Nous pratiquons cette
méditation continuellement, jusqu’à ce que nous pensions
spontanément que tous les êtres vivants ont effectivement
reçu dès maintenant notre bonheur futur de l’illumination.
En pratiquant ainsi, nous sommes comme un bodhisattva qui
pratique la bodhitchitta semblable au berger. Un berger désire
apporter protection et donner les conditions nécessaires à son
troupeau avant d’aller lui-même se reposer. Un bodhisattva
qui pratique la bodhitchitta semblable au berger souhaite de
la même manière préparer une protection et le bonheur ultime
pour tous les êtres, avant d’accomplir cela pour lui-même.
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« Bouddha » est le terme sanscrit pour « être éveillé » – une personne qui s’est éveillée du sommeil de l’ignorance et qui n’est plus dans le rêve des apparences fallacieuses. Depuis des temps sans commencement, les êtres sensibles, y compris nous-même, sommes piégés dans le cauchemar du samsara parce que nous ne nous sommes jamais réveillés du sommeil de l’ignorance. Nous ne réalisons pas que toutes nos souffrances ne sont que la création de notre propre esprit confus. C’est seulement en obtenant les réalisations des enseignements de Bouddha, appelés « dharma », que nous pourrons nous réveiller de cette souffrance samsarique semblable à un rêve.
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Nous pensons peut-être que notre conviction développée en méditation, la conviction que tous les êtres vivants ont atteint la libération définitive de la souffrance, est incorrecte car les êtres vivants n’ont en réalité pas atteint cet état. Il est vrai que les êtres vivants n’ont pas véritablement atteint la libération définitive, mais notre conviction est néanmoins correcte car elle provient de notre compassion et de notre sagesse. Méditer sur cette conviction fera mûrir rapidement notre potentialité nous permettant de libérer définitivement tous les êtres de la souffrance, et nous atteindrons ainsi rapidement l’illumination.

Par conséquent, nous ne devrions jamais abandonner cette conviction bénéfique qui est, par nature, sagesse. La méditation sur la prise est la voie rapide de l’illumination, elle a une fonction semblable à la pratique tantrique. Il est dit qu’il est possible d’atteindre les réalisations tantriques en s’appuyant simplement sur la croyance et l’imagination correctes. Cette pratique est très simple : nous avons seulement besoin de nous familiariser profondément, par des efforts continus, avec la méditation sur la croyance et l’imagination correctes telles qu’elles sont présentées dans le tantra.
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En général, le vajrayana est la véritable voie rapide de l’illumination, mais que nous atteignions rapidement l’illumination ou non, grâce à la pratique vajrayana, dépend de notre foi, de notre motivation et de notre compréhension. En particulier, obtenir les réalisations du mandala du corps de Hérouka, l’essence même du vajrayana, dépend du fait d’avoir une grande foi dans les instructions et de comprendre clairement leur signification.

Puis, avec une motivation pure, libre d’intention égoïste, nous devrions pratiquer ces instructions avec sincérité et avec continuité jusqu’à ce que nous atteignions notre but final.
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idam gourou ratna mandalakam niryatayami
La prière des étapes de la voie

La voie commence par une grande confiance
En mon bienveillant enseignant, source de tout bien,
Ô bénis-moi pour comprendre cela,
Que je le suive avec grande dévotion.

Cette vie humaine avec toutes ses libertés
Est extrêmement rare et si riche de sens,
Ô bénis-moi pour le comprendre,
Que jour et nuit j’en saisisse l’essence.

Mon corps, tout comme une bulle d’eau,
Perd sa vigueur et meurt si vite,
Après la mort viennent les effets du karma,
Tout comme l’ombre suit le corps.

Bénis-moi, que par cette certitude
Et ce souvenir je sois très prudent,
Que toujours j’évite les actions néfastes
Et accumule la vertu en abondance.

Les plaisirs du samsara sont trompeurs,
Au lieu de satisfaire, ils nous tourmentent,
Ô bénis-moi, que je m’efforce sincèrement
D’atteindre la félicité de la parfaite liberté.

Ô bénis-moi, que de cette pensée pure
Naissent l’attention et la plus grande prudence,
Que je garde ainsi comme pratique essentielle
La racine de la doctrine, la pratimoksha.

Exactement comme moi, toutes mes mères bienveillantes
Se noient dans l’océan du samsara,
Ô bénis-moi, que je m’entraîne à la bodhitchitta,
Pour que bientôt je puisse les libérer.

Mais je ne peux pas devenir un bouddha,
Seulement ainsi, sans les trois éthiques,
Aussi bénis-moi pour que j’aie la force
D’observer les vœux du bodhisattva.

En pacifiant mes distractions
Et par l’analyse des significations parfaites,
Bénis-moi pour vite atteindre l’union
De la vision supérieure et du calme stable.

Quand je serai un récipient purifié
Grâce aux voies communes, bénis-moi que j’entre
Dans le véhicule suprême, le vajrayana,
La pratique essentielle de la bonne fortune.

Les deux accomplissements dépendent
De mes voeux sacrés et de mes engagements,
Bénis-moi pour bien comprendre cela,
Que je les observe au prix de ma vie.

Par la pratique constante en quatre séances,
Comme l’expliquèrent les enseignants saints,
Ô bénis-moi pour accomplir les deux étapes
Qui sont l’essence des tantras.

Puissent tous ceux qui me guident sur la bonne voie
Et tous mes compagnons jouir d’une longue vie,
Bénis-moi pour pacifier complètement
Tous les obstacles externes et internes.

Puissè-je toujours trouver des enseignants parfaits
Et me réjouir dans le saint dharma,
Accomplir toutes les terres et les voies rapidement
Et atteindre l’état de Vajradhara.
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Quand le roi vit l’enfant, il lui sembla que tous ses souhaits avaient été exaucés et il nomma le jeune prince « Siddhartha ». Il fit venir un devin brahmane afin de connaître l’avenir du jeune prince. Usant de son pouvoir de clairvoyance, le devin examina l’enfant et annonça au roi :

« Certains signes montrent que ce garçon peut devenir soit un roi tchakravatine, un souverain du monde entier, soit un bouddha pleinement illuminé. Toutefois, comme le temps des rois tchakravatines est à présent révolu, il est certain qu’il va devenir un bouddha, et son influence bénéfique rayonnera dans les mille millions de mondes comme les rayons d’un soleil. ».
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Tous les êtres vivants méritent d’être chéris à cause de l’immense bonté qu’ils nous ont témoignée. Tout notre bonheur temporaire et ultime provient de leur bonté. Même si notre corps est le résultat de la bonté des autres. Nous ne l’avons pas apporté avec nous de notre précédente vie – il s’est développé à partir de l’union du sperme de notre père et de l’ovule de notre mère.
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Lorsque nous pratiquons la patience, nous portons l'armure intérieur suprême qui nous protège directement des souffrances physiques, de la douleurs mentales et des autres problèmes.
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Il vous faut savoir que toutes les apparences sont dans la nature de l’esprit, et que l’esprit est par nature vacuité.
Notre monde, nous-mêmes, nos plaisirs et nos activités sont dans la nature de notre esprit. Par conséquent, quand notre esprit est impur, ces choses sont impures, et quand notre esprit devient pur grâce à la pratique de purification, ces choses deviennent pures. Il y a de nombreux différents niveaux de purification de notre esprit. Les apparences fausses subtiles de notre esprit ne peuvent pas être purifiées en pratiquant seulement le soutra. Pour cela, il est nécessaire de nous engager dans la pratique du tantra du yoga suprême. Lorsque notre esprit est complètement purifié grâce à la pratique tantrique, notre monde, nous-mêmes, nos plaisirs et nos activités deviennent également complètement purs. Cet état est l’état de l’illumination. Il est donc très simple d’atteindre l’illumination : tout ce que nous avons à faire, ce sont des efforts pour purifier notre esprit.
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Une expérience profonde du dharma est le résultat de l’entraînement pratique sur une longue période, aussi bien au cours des séances de méditation qu’en dehors, pratiquons donc régulièrement, avec douceur, sans être pressés d’obtenir des résultats.
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Si, pendant que nous sommes encore en train de rêver, nous essayons de tester le monde dont nous faisons l’expérience, pour savoir s’il est réel ou non, par exemple en heurtant les objets qui nous entourent ou en questionnant les autres personnes de notre rêve, nous obtiendrons probablement une réponse qui semble confirmer la réalité de l’environnement du rêve. En fait, la seule manière d’avoir la certitude que nous étions en train de rêver c’est de nous réveiller.
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Imputer les choses est une autre fonction principale de l'esprit. Sans nom, les choses ne peuvent exister. Les noms sont imputés par l'esprit en pensant « ceci est ceci ». Ainsi, les choses existent seulement parce que l'esprit les impute. Grâce à cela, nous pouvons comprendre que tout, même le monde, est créé par l'esprit. Il n'y a pas de créateur autre que l'esprit. Cette vérité n'est pas difficile à comprendre si nous l'examinons avec un esprit positif.
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La principale fonction de la concentration vertueuse est de rendre l’esprit paisible. Nagardjouna dit dans La précieuse guirlande :

De la générosité vient la richesse,
De la discipline vient le bonheur,
De la patience viennent les formes attrayantes,
De l’effort vient l’accomplissement des désirs,
De la concentration vient la paix,
Et de la sagesse vient la liberté des obstructions.
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Dans ce monde hyperactif, nos expériences de bonheur ne durent que peu de temps et la paix intérieure nous échappe totalement.
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