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Critiques de Guilaine Kinouani (17)
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

L'autrice, psychologue de profession, nous livre ses réflexions sur les conséquences du racisme anti noirs sur la santé mentale et physique des victimes. Elle les accompagne de conseils pour tenter de se protéger.



Est-il nécessaire que je dise que je n'ai pas aimé cet essai ? Si j'ai lu avec attention les cent premières pages, je n'ai fait que survoler rapidement les suivantes... Á cela, deux raisons.

La première : dès les avant-propos, il y en a deux, je me suis posé cette question : "Que deviendrait cet essai si on remplaçait "noir" par "arabe" ou "musulman" ou "amérindien" ou "aborigène" ou "femme" ou, plus précisément, en ce moment, "jeune femme iranienne" ou, en généralisant, "opprimé" ou "harcelé". À mon avis pas grand chose... Je trouve donc l'objet de ce livre beaucoup trop restrictif. En voulant faire des "noirs" l'unique centre de son intérêt, l'autrice a perdu le mien et mon attention. Les questions qu'elle soulève sont beaucoup plus générales que le seul racisme anti noir.

La seconde est sans doute liée à la profession de Guilaine Kinouani : le texte est beaucoup trop donneur de leçons, voire parfois culpabilisant...



Bref, un essai qui pour moi rate sa cible en ne s'intéressant trop qu'à une seule cause et pas assez à la généralisation du propos.




Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Ca a été une lecture plutôt ardue. D'une part, je ne suis pas aussi à l'aise avec les essais que les romans. D'autre part, si j'ai plutôt bien compris le propos, j'ai été souvent surprise des choix faits par Guilaine Kinouani dans la construction de son livre et les arguments apportés.



Je me suis bien entendu demandé si je ne me voilais pas la face en me retrouvant si peu dans ses exemples et ses réflexions. Peut-être ai-je été chanceuse.



Il est vrai que l'auteure est psychologue et, au-delà de son expérience personnelle, elle a été confrontée professionnellement à des patients qui souffraient.



Toujours est-il que le traitement de chacun des thèmes m'a semblé un peu extrême.



P.S. J'ai eu le plaisir d'assister à l'échange de Guilaine Kinouani avec ses lecteurs dans les locaux de Babelio la semaine dernière.

Je n'ai pas pu rester au cocktail qui suivait où j'aurais pu avoir l'occasion de discuter avec l'auteure. Dommage car j'aurais aimé lui poser une question. Pour quelle raison, elle qui accorde autant d'importance aux cheveux des femmes noires auxquels elle consacre plusieurs pages dans son livre, ne laisse-t-elle pas ses cheveux naturels. N'en est-elle pas fière ?

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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Parce que je suis blanche je sors sans carte d'identité dans la rue, je ne me suis jamais fait fouillée par la police, ni arrêtée pour un contrôle. Je n'ai pas peur d'être tuée à cause de ma couleur de peau, je n'ai pas eu à apprendre à mon enfant comment se comporter quand on lui disait de retourner dans son pays parce que personne le lui dira. Elle est chez elle ici. Même si sa grand mère à une carte de séjour. C'est un privilège invisible que je n'ai pas choisi.

Parce que mon nom fait français je n'ai pas vécu de discrimination à l'emploi, ni au loisirs, je n'ai pas été refoulée d'une boite de nuit. C'est un privilège qui est devenu visible à 18 ans quand on a voulu fêter un anniversaire et que tout le monde est entré sauf un pote. Le seul noir de la bande. Bien sur on est ressorti, bien sur j'ai écris un article publié dans trois journaux locaux pour dénoncer l'injustice. Mais j'ai gardé l'amertume de sa réaction à lui "allez vous amusez je reste dans la voiture" Il le savait lui que quand on est noir c'est des choses qui arrive et il ne voulait pas gâcher la fête.

Parce que j'ai toujours eu à manger ma faim, que j'ai toujours un un toit où dormir, des vêtements chauds et que je n'ai jamais eu peur de mourir la nuit parce qu'il gelait dehors, je suis privilégiée. Tellement que je considère ça comme un dû.

Parce que je passe pour une hétéro je n'ai pas peur des insultes homophobe, ni d'être molestée par des inconnus pour mon orientation.

Parce que je marche sans fauteuil le métro m'est accècible.

Ma dyslexie est légère. et si quelques un me jugent me conseillent "bienveillament" de lire plus pour la corriger je suis outillée pour leur répondre.

Parce que je passe pour être une femme j'ai du apprendre à réagir au harcellement de rue, à me defendre pour éviter d'être violée. Je fais avec. Comme les noirs, les handicapés, les LGBTQI+, les pauvres... et ceux qui cumulent.

Etre intersectionnelle ne fait pas de moi quelqu'un qui veut brûler le mâle blanc cis de plus de 50 ans, juste une personne qui voudrait bien qu'il se taise pour une fois et qu'il écoute les autres parler d'une réalité invisible pour lui... Juste ça se taire et écouter quand on ne peut pas savoir et faire en soi le travail de déconstruction nécéssaire non pas pour renoncer à ses privilèges mais pour que ces privilèges là s'étandent à tous.

Je ne sais pas ce que c'est d'être noire ici et maintenant, mais je veux bien apprendre et être une alliée.

Ce livre propose une piste de reflexions ainsi que des outils qu'on retrouve dans les livres de développement personnel (jounal, gratitude, médiation... et d'autres spécifiques danse musique, culture historique) ciselé pour les personnes noires.



Franchement "chers amis blancs" pour paraphraser la série tant que le monde sera aussi inégale peut-on leur laisser cet espace là pour penser leur spécificité... Tout le reste "le monde neutre" est un monde blanc taillé sur mesure pour nos nuances de peau que se soit concrêtement les pancements et les collants couleur chaire ou culturelement nos ancètres les gaulois, nos jours fériés...

Ne peut on pas juste accepter d'écouter ce qu'ils nous confient pour construire un monde un peu moins bancale?Un peu moins injuste?

Merci à Babelio et à la maison d'édition pour ce livre que j'ai aimé sur le fond comme sur la forme et la rencontre avec cette autrice.
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Après Peau noire, masques blancs, je me demandais bien ce qu’aurait pu apporter de plus un ouvrage de psychologie sur les effets d’être noir en occident.



Mais le pari est relevé, avec intelligence, puisqu’il apporte un éclairage chiffré et récent sur les conséquences du racisme sur la santé physique et psychologique des personnes noires.



L’ouvrage est synthétique et rapide à lire. Il est bien écrit.



Je m’amuse toutefois de critiques qui invalident les expériences de racisme décrites dans le livre ; vous êtes l’illustration même du contenu de cet ouvrage.
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

La vie en noir ce n'est donc pas la vie en rose et ce livre décrit tous les outrages observés par l'autrice dans divers pays où la couleur de peau fait, ou pas, pour certains, une différence. La lutte est longue, le vocabulaire s'étend pour qualifier les agressions ou les états. Ce livre décrit un état de faits dans divers domaines que sont les traumatismes ou les fantasmes du corps noir mais c'est toujours l'éducation qui montrera le chemin et les conduites vertueuses. Oui on peut excéder ses voisins à force de cris et cela ne devrait pas arriver ; ni les cris, ni les coups qui pourraient y mener, les deux relèvent de l'éducation, au "non" afin que moins de violence soit générée, mais cela relève moins du racisme que de la personnalité, car la personne excédée peut aussi être noire!...
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Comment le racisme ordinaire peut affecter la santé de ceux qui en sont les victimes et comment en sortir ? Voici la question centrale de ce livre écrit par une psychologue noire révoltée par le fait que la question du racisme soit si peu prise en compte dans la pratique clinique de sa profession.



J'ai eu le plaisir de participer à la conférence Babelio au cours de laquelle elle présentait son ouvrage. À la fin de ce moment fort où elle avait exposé longuement les souffrances que peuvent engendrer le racisme anti noir sur le psyché des concernés, la manière dont les négociations systématiques peuvent renforcer ces traumas, une femme blanche est venue me voir pour me dire que tout cela était fini et n'était pas un problème. La première réaction d'une majorité du public (blanc) autour de moi fut le rejet de l'expression de la "souffrance noire" et la colère.



Ces réactions blanches sont particulièrement édifiante pour illustrer le propos du livre. Il est particulièrement difficile de surmonter les agressions racistes lorsque la société entière vous hurle de les passer sous silence, que vous faites preuve de sensiblerie excessive, que le racisme n'existe en réalité que dans votre tête, que le problème c'est vous.



Face à cet état de fait, l'auteure donne des clés aux noirs pour se sentir moins seuls, comprendre l'origine des mécanismes de domination en jeux, et y faire face pour bien vivre en tant que noir dans une société post coloniale.



Je salue l'ambition du projet de l'auteur mais regrette qu'elle ait autant noirci le tableau de l'existence des milliards de noirs vivants sur cette planète. Si nous sommes bien tous confrontés à diverses mesures au racisme anti noirs, la couleur de notre épiderme ne constitue pas systématiquement une sorte de chape de plomb sur notre existence. Beaucoup de noirs sont fiers de leurs traits africains, de leur histoire ou tout simplement s'acceptent comme ils sont et ne font pas grand cas de ce que peut bien penser telle ou telle personne de leur couleur de peau. Pourquoi généraliser et noircir à ce point l'expérience d'être noir? Je trouve qu'en cela, le livre est assez contre productif.



En résumé, c'est un livre à lire l'esprit ouvert comme un témoignage de l'impact que le racisme peut avoir sur la santé mentale et sur comment s'en sortir SI on en souffre.
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il est absolument passionnant et balaie les différents événements que peut vivre une personne noire au cours de sa vie. J'ai eu la chance de participer à la rencontre avec Guilaine Kinouani, et j'ai été éblouie par son intelligence, sa pédagogie et sa finesse.



Son ouvrage ne plaira pas à tous, et cela parce qu'il titille le phénomène de "fragilité blanche", qui d'après la définition de la ligue des droits et libertés renvoie à un "état émotionnel intense dans lequel se trouvent les personnes blanches lorsque qu’une personne racisée critique certains de leurs comportements jugés racistes. Cet état est caractérisé par des réactions vives, défensives, voir violentes. Cela se traduit par des émotions comme la peur, la colère, la culpabilité ou des comportements comme argumenter, minimiser ou arrêter la conversation. Le propre de ces interactions est de mettre l’accent sur les sentiments négatifs que provoque la critique plutôt que sur l’expérience vécue du racisme."



Ayant moi-même étudié la psychologie pendant cinq ans et obtenu mon diplôme de psychologue clinicienne, je n'ai jamais entendu parler de racisme sur les bancs de ma fac, ni de l'impact du traumatisme racial, dû à l'ensemble des micro agressions racistes et agressions manifestes que vit une personne non blanche dans la société. J'ai trouvé essentiel de lire cet essai, pour être formée lorsque je recevrai moi-même des patients non blancs. Les parties "exercices" élaborées par Guilaine Kinouani m'ont parues éclairantes et très utiles.



Chaque chapitre est documenté, expliqué, décortiqué, et se finit par une partie réflexive et pratique. Un travail remarquable a été fourni par l'auteur. Cet essai manquait véritablement, au sens où l'impact du racisme sur la psyché, quant il s'inscrit dans une société post coloniale, n'avait point été fait jusqu'alors.



Merci à Guilaine Kinouani pour cet ouvrage, merci pour sa force.



Je regrette que tant de lecteurs français n'aient pu apprécier ce livre, mais comment leur en vouloir, quand le Président de la France disait, en août 2022, de la relation entre la France et l'Algérie (caractérisée par des crimes contre l'humanité de la première contre la seconde) qu'il s'agissait d'une "histoire d'amour" ? Un chef d'État aveugle ne peut l'être sans miroiter aussi les habitants de son pays.



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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Je remercie à nouveau Babelio et l’Editeur Dunod pour cette rencontre. Pour’ ma part il est évident que ce n’est pas un livre à lire d’une traite, mais à consulter lorsque le besoin s’en fait sentir.

Je peux aussi dire, n’étant psychologue, je ne suis pas tout à fait sur la même longueur d’ondes avec Guilaine Kinouani, tout est extrême dans son étude et cela je le regrette.

Et pour finir le respect de l’Autre est essentiel.



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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Comme une de mes amies l'a dit , c'est révoltant de voir ce que subit une personne racisé.

Ici l'autrice s'adresse d'abord aux personnes noires mais

cela peut être utile pour toute personne racisée.

Dès le premier chapitre, elle propose des exercices d'aide pour que les lecteurs ne soit pas démuni face à des situations difficiles. Elle est thérapeute en Angleterre depuis de nombreuses années, elle a donc développé des outils pour aider les autres,que l’on retrouve en fin de chapitre et a la fin du livre.

Attention si vous lisez ce livre l'avant-propos est explicite, mais je trouve que ce livre est interessant pour comprendre le traumatisme et comment aider une personne racisé.

Elle s' est inspiré de la culture de ses ancêtres avec la collecte des témoignages.

Le but est d' aborder de façon exhaustive toutes les situations pour aider les victimes de la supremacie blanche. Quelques soit le pays où ils sont les noirs sont confrontés à des questions sur leurs origines geographiques. "On ne nait pas noir, on le devient."

On a normalise le racisme colonial, il y a souvent des intersections entre plusieurs traumatismes (pauvrete).

Il y a une sorte de pyramide de racisme a laquelle chaque strate participe(racisme d'echelle). Et les domines essaient souvent de se conformer a la population dominante ou d’utiliser les outils du maitre pour decoloniser le monde.

J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une rencontre babelio avec l’autrice, ce fut l’occasion d’un echange interessant.

Le but de ce livre est de limiter les degats du racisme.

Bref c’est un livre d’aide pour les personnes racisées mais qui peut interesser tout le monde.
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Un livre découvert grâce à Babelio et une rencontre qui a été un moment fort intéressant et profond. Cet ouvrage peut intéresser les minorités quelles qu'elles soient, la façon de présenter le sujet est très bien pensée (avec des exercices et réflexions diverses). Je vais le prêter à ma petite cousine qui avait du mal à vivre sa couleur de peau il y a quelques années face aux regards de la société blanche je sais que cela va beaucoup lui parler.



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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Personnellement je n’adhère pas aux positions de l’auteur qui une fois de plus accuse la société occidentale d’être la cause de tous les malheurs du peuple noir.

Certes le Royaume Uni est particulièrement visé, mais …

Le colonialisme est encore de la partie, sans explication historique ni impartialité.

Ce livre ne s’adresse pas même aux noirs, car il pourrait leur donner des idées fausses qui ne les auraient jamais effleurés auparavant.

Le parti pris de l’auteur est quand même assez ahurissant.
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

En premier lieu, je tiens à remercier Babelio pour la découverte de ce livre. Livre qui est le résultat de quinze ans sur le racisme anti noir avec ses conséquences sur ceux qui le subissent. Guilaine Kirouani va tenter de leur donner des outils pour que chacun puisse analyser ce qu'il vit et comment il peut se protéger.



Si par moment, je me suis demandé ce que je faisais avec ce livre entre les mains car je ne me sentais pas vraiment concerné, il a eu le mérite, même si j'en suis consciente, de mettre en exergue la difficulté d'être noir dans une société où l'on affiche parfois clairement son racisme. Il est à noter que la notion d'égalité de traitement reste encore trop souvent à l'état de concept.



Le fait de seulement se focaliser sur la couleur de peau est à mon sens réducteur, il aura été aussi judicieux d'aborder les multiples agressions pour les personnes noires LGBTQIA+ 



On peut aussi se poser la question de savoir si notre société "blanche" a une conscience accrue de ce racisme et quel est le degré de sa volonté de faire bouger le curseur. Le dire est une chose mais agir en conséquence engage beaucoup plus.



Néanmoins ce livre peut apporter une aide à ceux qui sont en souffrance mais il faut pouvoir en comprendre l'articulation, il lui manque un petit vademecum qui pourrait synthétiser la démarche. 



La rencontre avec l'auteur a donné quelques éclaircissements sur la méthode utilisée et m'a aidée à contrôler ma colère vis à vis des blancs.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Assimilation ou communautarisme ? La question mérite d'être à nouveau posée à la lecture de ce livre révélant le malaise et la dévalorisation des populations africaines émigrées. L'essai de Guilaine Kinouani a le mérite de décrire l'état des lieux et de fournir des données intéressantes. Mais parlons méthode : au lieu de plonger dans le tréfonds - forcément réducteur - de la seule psychologie, n'y aurait-il pas lieu d'élargir le débat et de l'étendre aux modes d'action collective éprouvés. Je pense, par exemple, aux expériences concrètes et réussies de Saul Alinsky à Chicago ou de Patrick Macquaire à Chartres ; voir à ce sujet : Entretien avec Saul Alinsky ( éd. du Commun ) et Un essai de transformation sociale ( éd. L'Harmattan)
Lien : https://livrescritique.blog4..
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

C'est un ouvrage nécessaire pour comprendre comment le racisme affecte la santé physique et mentale et qui devrait être étudié dans tous les cours de psychologie.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Cette lecture est spéciale, pas forcément pour tout le monde. J'aime bien le résumé en fin de chapitres pour ceux qui aurais la flemme de ne pas lire en entier, ensuite il y a des questions pertinentes, un glossaire et un sujet pour prendre soin de soi, ce qui vous a rendu heureux aujourd'hui par exemple.



Pour des ados oui mais plus vers 15 ans pas avant pour pouvoir comprendre la lecture, une sorte d'éducation contre le racisme.
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

quelle est la réaction de l'auteure face à cet "incident historique" : "Coup d’Etat au Gabon : Sylvia Bongo, reine déchue de Libreville... Elle était la toute-puissante première dame aux côtés de son mari, Ali Bongo. Mais les excès de l’épouse française du chef d’Etat auront précipité la chute du régime. Balayant une dynastie qui a régné pendant plus d’un demi-siècle sur le pays." La colonisation a fait moins de dégâts! Les Africains ont été plus victimes de leurs gouvernements v é r e u x !
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La vie en noir : Comment vivre dans une soc..

Alors voilà que pour tenter d'expliquer notre difficulté à répondre à la question : "Voulons nous vivre encore ensemble ?", on nous (re)pose sur la table la question de la "guerre" des races et des difficultés a s'en affranchir dans les deux camps. Voire a vivre avec, en nous donnant des techniques de contournements.

Si vous pensiez que la guerre des races fut remisée dans les placards d'antan, qu'on en avait fini une bonne fois pour toutes avec les races (on avait supprimé ce thème de la Constitution pensant que c’était réglé) vous aviez tord , ça revient..

Au delà de la thématique des races, c'est , il me semble, la difficulté de vivre ensemble qu'il aurait mieux valu aborder à travers ce livre .

En effet, il s'avère que bien des guerres menacent nos équilibres sociaux et au delà des guerres des races on pourrait évoquer d'autres thèmes qui semblent empêcher aujourd'hui la vie commune en quiétude : la lutte des sexes, la lutte des générations, la guerre des civilisations..

La lutte des classes d'antan s'est désormais éclatée et est devenu un sacré vivier de controverses.

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