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3.67/5 (sur 242 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Croque mort et rédacteur à "Funéraire Info" et "Mémoire des Vies".

Dans son livre "Mes sincères condoléances", il raconte son métier à travers des anecdotes.

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
La prochaine fois, il faudra vous inventer une profession un peu plus rasoir. Mais quoi? Même caissier au supermarché, ça ne fonctionne plus, il y en a qui écrivent des best-sellers là-dessus. Tiens, libraire, ça, c'est bien : vu l'engouement actuel pour la lecture, on vous fichera la paix.
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A méditer

Un ami m'a offert un briquet, qu'il a rapporté d'un voyage aux Etats-Unis. D'un côté, il est écrit, en anglais "Merci de fumer". De l'autre, l'adresse des pompes funèbres qui offrent ce petit objet à titre de promotion. J'ai arrêté, et vous devriez y songer aussi.
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Idée reçues:
On nous reproche souvent, à nous les croque-morts, de gagner notre vie sur le malheur des gens. Ma réponse est simple: oui, c’est vrai, et je l’assume sans complexe.
Je gagne ma vie grâce au malheur des gens, comme les pompiers gagnent leur vie grâce au malheur des pauvres gens prisonniers des immeubles en feu, comme les policiers gagnent leur vie grâce au malheur des faibles qu’il faut protéger contre les agressions, des victimes à qui il faut rendre justice, comme les médecins, les infirmières, les aides-soignantes gagnent leur vie grâce à la maladie et au vieillissement, qui nous frappent tous un jour ou l’autre.
Simplement, les gens dont je m’occupe sont morts, et les endeuillés cherchent toujours un responsable. On nous reproche parfois juste d’être là, mais que se passerait-il si, justement, nous n’étions pas là ?...
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Les Français sont passionnés de météorologie. Hormis le fait qu'elle permet de savoir comment se vêtir le lendemain, elle fournit également un passionnant sujet de conversation à ceux qui n'ont rien à se dire.
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C'est alors que la fillette, qui se tenait sagement à côté de son père, retira prestement sa petite main de celle de son papa et trottina jusqu'à la tombe avant que qui que ce soit n'ait le temps de réagir. Là, debout devant le trou, penchée au-dessus le cercueil de sa mère, devant l'assemblée médusée, elle cria : Bon, allez, sors de là, c'est plus drôle, maintenant, maman !
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- Mais, Madame, il n'y a rien qui vous choque ?
- Non, quoi ?
- Il est mort, Madame. Il est mort depuis un moment, Madame.
La vieille le fixe, son regard perdu dans un vide auquel même elle sans doute n'a pas vraiment accès, puis déclare :
- Ah... Je me disais, aussi, qu'il n'était plus très causant, ces derniers temps...
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NE PRÉSENTEZ PAS D'EXCUSES, seuls les responsables s'excusent.
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A méditer
La vie après la mort n'existe pas. La preuve? Il n'y a pas de services après-vente dans les cimetières.
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- Il y avait ce type... , commença l'un d'eux.
Et je me réjouis : une histoire ! Voilà du concret, voilà qui est bien.
L'homme en question, donc, regardait le match chez lui, avec des amis. La soirée était arrosée , et plus Zidane marquait de buts, plus il se lâchait. Lorsque Petit crucifia le Brésil, il poussa des hurlements déchirants de joie primale, et se mit à courir autour du canapé. Lorsque retentit le coup de sifflet final, il sauta de joie, voulut tenter un triple salto arrière, tout en faisant la ola, et passa par la fenêtre.
Il habitait au septième étage.
Il fut le premier à mourir, et le seul de façon aussi bête.
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Durant les épidémies de peste du XIII siècle, les corps amoncelés à Paris posaient un véritable problème. Des fosses communes avaient été creusées, entre Paris et la ville de Corbeil. Le plus simple à ce moment-là pour évacuer les corps était d'utiliser un bateau qui faisait la liaison entre Paris et Corbeil, et qui était appelé le corbeillard. Le nom resta, fut étendu à tous les véhicules funéraires et, par déformation donna corbillard.
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