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Critiques de Guillaume Griffon (59)
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Les petites bourgades tranquilles du fond des États-Unis, pleines de ploucs à la sauce américaine, ça ne le reste jamais longtemps. Encore moins quand un sociopathe diplômé créer, avec les compliments de l'armée, un élixir de jouvence approximatif à faire se relever des cadavres affamés et "légèrement" agressifs! Ajoutons à la recette de Griffon, trois braqueurs à cran, et là la tranquillité fait place à un foutoir sans nom!

Ça s'insulte, ça se bastonne avec du zombi et des curés, ça a un second degré à la Tarantino... bref ça remue dans tout les sens!

Ne boudons pas notre plaisir de voir les clichés se faire manger la cervelle, parce que, par dessus le marché, graphiquement c'est un petit bonheur!

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Billy Wild - Intégrale

Quelle claque! Un graphisme aussi percutant ne peut pas laisser indifférent. Le découpage, les angles, les personnages stylisés: c'est un travail de maître.

Darkwest, XVIIIè siècle, Billy Wild s'est fait rouler par le diable en personne. Grâce à un élixir pour le moins suspect, il est passé d'adolescent loser à chasseur de prime imbattable. Mais il y a un prix à payer, un contrat à honorer.

L'histoire est simple tout en étant originale, un western fantastique où les assassins sont à la botte du diable, et où le héros prend une revanche sanglante! Tout plein d'action et de d’hémoglobine en perspective!

Il n'y a pas grand chose à dire, sinon qu'il faut le lire absolument! (Âmes sensibles s'abstenir cependant).
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Billy Wild - Intégrale

Quel rapport entre un ou des chasseurs de prime, George Washington, la bd et des adorateurs de Satan ?



Bin, Billy Wild justement. La sorte de livre qu'"on" vous glisse innocemment dans les paluches alors que vous êtes en période post-café, normalement un moment où il vaut mieux vous adresser la parole avec douceur et gentillesse. Ce livre est loin d'être doux et gentil.



En outre, c'est la sorte de livre qui, une fois ouvert, est condamné à le rester, les yeux scotchés dessus (et sans whisky). Vous êtes happé, vampirisé (étonnant d'ailleurs qu'il n'y en ait pas) et ce qui s'annonce comme un simple western avec une fine gâchette en guise de héros, se transforme en récit fantastique, épique et angoissant.



Les traits uniquement en noir et blanc, les cadrages, le peu de paroles, les angles aigus, les tronches, les silences, je me demande ce que j'aime le plus. Tout.



Bien sûr on peut le résumer à une simple combat entre le bien et le mal avec un héros qui se fait gruger au début par le mal. Mais que c'est réducteur. Un peu comme dire qu'un tournedos rossini c'est du boeuf.

Et le rapport entre le tournedos Rossini et Billy Wild ? Bin, les deux sont saigants pardi !
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Billy Wild - Intégrale

Ce Noël, la famille s'est échangé un tas de BD toutes plus fabuleuses les unes que les autres mais c'est Billy Wild qui m'a laissée un peu essoufflée après un coup d'œil à peine, avec ses merveilleuses planches toutes en finesse et en noir et blanc, et ses rares et subtiles lignes courbes.

C'est une drôle de lecture, une traversée du paysage graphique tout droit tirés de bons vieux Westerns classiques, la bouche bée, puis un nouveau voyage en lecture, avant de traîner à nouveau sur les détails des visages caricaturaux, dont les dents et les angles m'ont rappelé les personnages de Templeton, et les lignes de perspectives et points de vue et fils de fumée...

Des paysages fixes et lugubres traversés par le mouvement magnifique des personnages...

Une histoire à lire et à relire, dans laquelle on peut être sûr de trouver des références nouvelles à chaque fois. Et une fin suspendue, comme ça... J'ai écouté quelques lecteurs qui ont eu le livre entre les mains avant moi, pendant les fêtes, conter leur légère déception du Livre 2 et de sa fin. Et bien moi je le trouve aussi bon dans sa différence avec le premier. J'aime la soudaine accélération, l'explosion de violence et vengeance contée en contraste, mouvement et quelques mots seulement.

Un beau voyage sombre dans un Darkwest aux sens plus ou moins cachés, vous laissant en négatif à l'intérieur des paupières, quelques fantômes des mythes américains... et un petit goût de reviens-y.

Superbe découverte!
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Billy Wild - Intégrale

Par cette intégrale, entrez dans le monde de Billy Wild. Terreur de western, il ne laisse aucun de ses ennemis indemnes. Mais sa chasse à l’homme l’emmène vers de sombres détours. Laissez-vous entrainer dans l’univers sombre de Céka & Griffon pour découvrir des illustrations saisissantes au scénario performant.

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild, le plus grand chasseur de tête de l'Ouest en est à son 240ème corps. C'est que notre homme est une fine gâchette et qu'il semble résister aux balles. Pour le moment, la préoccupation de Billy est de retrouver ce satané Linus qui a disparu. Cet "ami" qui lui fournit un curieux élixir qui l'aide à résister aux balles. Quelques gouttes suffisent pour que les plaies se referment, comme par enchantement. Mais pour la première fois en 2 ans, Linus reste introuvable et Billy s'impatiente...



Mais retournons au commencement de cette histoire.





Billy Wild est alors un jeune garçon du nom de Hans Gut qui rêve de devenir le plus grand tireur de l'Ouest. Mince, filiforme, il est constamment embêté par une bande d'enfants plus forts que lui. Jusqu'au jour où Linus, un mystérieux charlatan, se pose en défenseur providentiel de ce dernier. Reconnaissant envers son bienfaiteur, il n'aura de cesse de l'accompagner et de vanter les produits que Linus colporte. Usant de sa naïveté et de ses faiblesses, Linus finit par lui offrir un immense pouvoir qui permettra à Hans de devenir Billy Wild. Mais Billy découvrira bientôt que le prix à payer de ce pacte contre nature est élevé avant que la colère ne se transforme en froide vengeance.







L'histoire de Billy Wild, entre western et fantastique, est un concentré de noirceur qui se déploie dans une ambiance malsaine et crépusculaire.



Car ce qui marque avant tout ici, c'est l'extraordinaire graphisme de Griffon qui étend le noir de l'histoire à toutes les pages. Usant d'un trait acéré, tranchant, il donne magnifiquement corps à ce western gothique. Les corps sont longilignes, parfois démesurés. Les visages, taillés à la serpe, offrent des expressions grimaçantes, tordues qui laissent affleurer la cruauté ou le malheur qui les habitent. Les paysages désertiques, torturés, sont sous la surveillance de corbeaux de mauvais augure. L'encre noire habite pleinement les pages et l'auteur joue habilement des effets de lumière et d'ombre qui accentuent durablement l'atmosphère plombante et post-apocalyptique qui se dégage ici. Griffon a fait naître de la beauté dans ce maelström où le Mal et l'Enfer ne sont pas absents. Bientôt, les 13 cavaliers de l'apocalypse apparaîtront pour semer la mort.



La narration en voix off remplace judicieusement une prolifération de dialogues qui n'ont pas leur place dans ce monde en décadence où l'humain disparaît au profit de l'occulte.







Ce diptyque fut à l'époque une véritable claque graphique. Sa relecture, aujourd'hui, est loin d'affaiblir mes impressions et je reste tout aussi impressionnée par le travail en noir et blanc de Griffon qui allie efficacité, beauté et originalité dans un même trait. L'histoire, même mâtinée de détails fantastiques, reste simple et classique : une vengeance qui prend naissance dans un pacte avec le diable ou ses acolytes. Mais sa mise en images est d'une telle force, d'une telle puissance à travers ce fourmillement de détails qu'on ne peut qu'être emporté par la qualité de l'ensemble.







Une histoire plus que saisissante donc que les amateurs de graphisme original et étudié doivent lire absolument !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Billy Wild - Intégrale

2009, Dijon. Toinou me montre sa collection de bandes dessinées et me tend celle-ci. Je suis encore totalement ignorante de la secousse qu'elle allait provoquer, de la fascination qu'elle allait exercer encore des années plus tard, au point de parer mon blog de ses couleurs. Exercice délicat que de chroniquer Billy Wild, même après tant de lectures...



L'histoire sanglante d'un jeune bouseux devenu la terreur de l'Ouest marque ma première rencontre avec Guillaume Griffon, maître du noir et blanc, virtuose de la ligne acérée, génie de la caricature. Les bras m'en tombent encore lorsque je me rappelle que Billy Wild est sa première bande dessinée. Nul besoin d'aller très loin pour comprendre que ce diptyque est un western d'un genre nouveau... Saloons à la propreté douteuses, bottes poussiéreuses, colts encore fumants, tumbleweed (mais siiii, ces petites boules de pailles emportées par le vent) ou encore vols circulaires de charognards, Billy Wild puise allègrement dans les stéréotypes du western spaghetti mais possède une ambiance gothique et cabalistique qui lui est propre. En lisant le synopsis de cette histoire, impossible de ne pas faire le rapprochement avec le conte populaire allemand Faust qui relate la dramatique histoire d'un homme signant un pacte avec le Diable.



Lorsque le jeune Hans Güt accepte l'élixir du docteur Linus, il n'imagine pas une seule seconde les conséquences terribles de son geste. A la fois bourreau et victime, il n'a d'autre choix que d'explorer les tréfonds de l'âme humaine pour essayer de réparer son erreur. Âmes sensibles, passez votre chemin : Billy Wild ne lésine pas sur les duels sanglants et les meurtres macabres. On se retrouve rapidement aspiré par l'atmosphère lourde et énigmatique de cette histoire qui réussit à combiner plusieurs genres sans jamais se résumer à une bête suite de clichés dépourvus d'intérêt.



La force de Billy Wild réside sans nul doute dans ses illustrations agressives et goudronnées, incroyablement puissantes. On se promène entre les pages comme dans une galerie de miroirs déformants, où chaque reflet prend un caractère monstrueux et fantastique. Billy Wild est une œuvre à la fois laconique et dense, à la portée beaucoup moins simplette qu'il n'y paraît. Prenez garde, on n'en sort pas sans séquelles...


Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Incroyablement démentiel… Apocalypse sur Carson city c’est glauque, ça pue, c’est gerbant, d’un mauvais goût détonnant mais ça fonctionne comme sur des roulettes! Vous aimez Tarantino ? vous allez adorer cette BD!

L’intéressante présentation des personnages, un scénario renversé qui fait plaisir. Un dessin très particulier mais auquel on s’habitue finalement assez vite et qui va tout à fait avec l’ambiance.



Du très bon travail mais pour amateur du genre uniquement.!!
Lien : http://scrambledspirit.wordp..
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

"Mais bon sang, que se passe t-il à Carson city ? .. c'est l'apocalypse ou quoi ?" Tout à fait le genre de réplique qu'on pourrait entendre dans le dernier album de Guillaume Griffon. Notre roannais préféré a frappé très fort ce début d'année avec le 1er tome d'une série devant au total en compter 4 ou 5, sur son propre scénario. L'expérience western gothique de "Billy wild" passée, voilà notre fan de série B et de comics d'horreur plus remonté que jamais. Et c'est jouissif !



On pourra être un peu déstabilisé, voire énervé dans les premières pages de ce road- movie fantastique par des dialogues un peu téléphonés, et des références un peu trop présentes, mais finalement les système entièrement basé sur le clin d'oeil de cinéma de quartier (sang, action et poursuites, ...manque plus que le sexe ?) finit par prendre le dessus. Tout comme l'humour, qui cherche d'abord sa voie sous les moustaches du vieux général Mathews en proie à des zombies dans le labo d'un savant fou de la zone 51 (la fameuse) et qui explose en fin de compte sous une forme très pince sans rire avec l'arrivée du shériff Bufford Justice et son fils, (p.46) ainsi que celle de la bande des frères Blackwood, délicieuse de troisième degré.





Lisez la suite de la critique sur Culturopoing !
Lien : http://www.culturopoing.com/..
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Général Matthews : » Diable !! Mes craintes étaient fondées. Nous avons une piste sérieuse. »



Braddock : » Nom de Dieu ! J’ai failli chier dans mon froc ! »



Général Matthews : » Je m’en doutais, ils sont encore vivants… Messieurs, on ne se sera pas déplacé pour rien. Braddock, faites le ménage, et visez entre les yeux… et en silence ! »



Le shérif « Bufford Justice » est remonté comme un coucou, où qu’ils se cachent, il retrouvera les frères Blackwood coûte que coûte pour leur faire comprendre une bonne fois pour toute qui est le patron, et accessoirement pour venger ce pauvre junior.



Speed quant à lui arrive à l’hôpital de Carson City avec sa petite amie Fiona, euh non, Petra où alors… bref, peu importe, elle est salement amochée et Paxton le brancardier saura certainement raccommoder un peu tout ça. Malheureusement, c’est loin d’être certain que l’hôpital soit le lieu idéal pour obtenir de l’aide, n’oublions pas que des fûts toxiques se sont échoués dans le lac et que la population semble en subir les lourdes conséquances.



Quelques heures avant, le général Matthews mesure enfin l’ampleur de la catastrophe, il semblerait qu’un « problème » similaire ait déjà eu lieu quelques années auparavant. Et dans les moments critiques, il n’y a qu’une seule solution, appeler Ryback et Braddock à la rescousse. Seulement il y a un « hic », les deux mercenaires sont à des centaines de kilomètres de Carson City à traquer un vampire sanguinaire.



Enfin, petit à petit, les frères Blackwood commencent à se rendre compte que la situation est loin d’être simple, ce n’est plus juste l’imbécile de shérif Justice qu’ils ont aux trousses, mais une horde de zombies mutants tous plus enragés les uns que les autres. Buster, le plus jeune des frères l’apprendra à ses dépends…



Un scénario surréaliste au rythme diabolique et au trait toujours aussi flamboyant, Guillaume Griffon réussit une fois de plus un coup de maître, en parvenant à tenir en haleine le lecteur après pourtant près de 300 pages d’une aventure complètement tarabiscotée fortement inspirée du cinéma de seconde zone des années 80′. Aucun signe d’essoufflement à la lecture de ce troisième tome, au contraire, c’est à regret qu’on referme le livre (limite la larme à l’œil) en se disant : « punaise ! dire qu’il va falloir attendre plusieurs mois pour savourer la suite… »



C’est truffé de références cinématographiques croustillantes tirées des innombrables séries B qui ont accompagnées la jeunesse de l’auteur. Ça aide sans doute beaucoup, mais j’ai l’impression que ma culture personnelle en la matière se rapproche assez de celle de Griffon, je me vois encore étouffant un spasme de plaisir en découvrant Ryback et Braddock, les deux « nettoyeurs » à la solde du général Matthews… interprétés dans l’ordre par Steven Seagal et Chuck Norris… une pure merveille. Que dire lorsque quelques pages plus loin, c’est au tour du mythique « C’est arrivé prés de chez vous » de Benoit Poelvoorde d’être sollicité par le scénario. Et il y en a des dizaines d’autre dans le genre, c’est tout simplement jouissif.



Vous l’aurez compris, je trouve ce troisième opus particulièrement bien réussi. C’est maîtrisé de la première à la dernière page, plus que plaisant à lire et le découpage reste bluffant. Pour peu que vous soyez sensible à une certaine pop culture ultra violente des années 80′, je pense qu’il ne vous reste plus qu’à vous procurer cette saga (oui, n’ayons pas peur du mot) dans les meilleurs délais.
Lien : http://testivore.com/apocaly..
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Troisième tome de Apocalypse sur Carson City et toujours autant de plaisir. Plus on progresse dans la lecture et plus l’intuition que c’est le plaisir qui guide l’auteur dans sa démarche se confirme.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

A la fin du premier épisode on avait quitté la ville de Carson City au bord de l’implosion : des dizaines de fûts toxiques se sont éventrés dans « crystal lake » (à la suite d’un malencontreux accident de la route) engendrant une horde de zombies mutants en quête de chaire fraiche et de cervelle. Les frères Blackwood, des bandits sanguinaires sans la moindre once de pitié, sont toujours dans la nature et Dieu seul sait ce dont ils sont encore capable en matière de meurtre et de rapine. Et, cerise sur le gâteau, le redoutable shérif « Bufford Justice » semble bel et bien impuissant à rétablir l’ordre sur son territoire.



Dans ce deuxième opus, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. Le contenu des fûts toxiques contamine peu à peu tout Carson City et ses environs, les manifestations agressives de zombies ultra violents se multiplient de manière exponentielle… l’infection de toute la population du conté semble inexorable. Bien évidemment, parallèlement, les frères Blackwood sont toujours en plaine forme, ils n’hésitent pas à cogner, briser, étriper quiconque se dresse sur leur chemin, même la découverte des zombies ne semble pas les ébranler outre mesure, leur seul objectif, trouver coute que coute un lieu de replis pour pouvoir reprendre un peu de poil de la bête ainsi qu’échafauder un plan cohérent pour fuir la région.



On découvre avec un immense plaisir une kyrielle de personnages tous plus surréalistes les uns que les autres : Depuis Anita Bates, la journaliste ambitieuse et prète à tout, en passant par Warren, l’adolescent boutonneux fasciné par les armes et la guerre, jusqu’à Dick un champion de football américain qui ne sait pas fermer ses lacets. Il va sans dire qu’ils n’ont pas tous une énorme espérance de vie… C’est le moins qu’on puisse dire…



C’est toujours aussi intense, ultra violent et construit à la manière d’une série b (encore une fois, comment ne pas voir là un hommage à Robert Rodriguez et son déjà mythique « Planète Terreur »). Le tout est superbement mis en valeur par le trait si particulier et efficace de Guillaume Griffon.



On pouvait craindre qu’une fois passé l’effet de surprise de l’épisode 1 le concept s’essouffle un peu. Eh bien je trouve qu’il n’en est rien, au contraire, c’est avec fébrilité que je viens de me jeter sur le troisième épisode, disponible depuis quelques jours en librairie.
Lien : http://testivore.com/apocaly..
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Carson City, Nevada. Le « général Matthews » est en route vers une base militaire top secrète pour une tournée d’inspection. Oui, il semble que les choses ne tournent pas rond par là-bas. Il doit surtout vérifier que le professeur « Allan Phobic » ne fait pas n’importe quoi avec ses expériences mystérieuses. Une fois sur place, le général ne peut que constater qu’il est bien trop tard, Phobic expérimente en secret une sorte d’élixir de jouvence qui permettrait d’obtenir la vie éternelle… Bien sûr, cela n’a pas fonctionné et tous les cobayes se sont transformés en d’horribles zombies mutants. Toute la clique de militaires s’en sortira de justesse, mais un soldat n’a pu éviter une vilaine morsure au bras. Celui là même qui est chargé de transporter par la route toute une cargaison de fûts remplis de la substance toxique qui a engendré les zombies…



Parallèlement, on suit les pérégrination du shérif « Bufford Justice » et de son adjoint de fils. Ils sont sur le qui-vive, les trois « frères Blackwood », bandits sanguinaires notoires de la région, viennent de commettre un nouveau braquage meurtrier, il est vraiment nécessaire de les interpeler. Par le plus grand des hasard, gangsters et policier se retrouvent dans le même bar (il faut dire qu’il n’y en a pas des masses dans la région aussi), s’en suivra une inévitable fusillade avec effusion de sang, le tout suivis de la traditionnelle course poursuites sur des routes escarpées et désertiques.



Un camion militaire sur les routes sinueuses des alentours de Carson City, une course poursuite infernal, c’est une sorte de scénario catastrophe qui petit à petit se met en place, on vibre de tout son corps, on croise les doigts pour que l’inévitable ne se produise pas, pour que l’humanité garde une petite chance de survie.



On avait déjà découvert Guillaume Griffon avec le magnifique « Billy Wild » (chronique ici), on le retrouve cette fois avec une saga annoncée en cinq volumes qui démarre sur les chapeaux de roues. C’est ultra violent, c’est complètement déjanté, les personnages sont tous plus hallucinants les uns que les autres et, cerise sur le gâteau, c’est particulièrement addictif.



De l’action, de l’action et encore de l’action, un peu comme une sorte d’hommage à Robert Rodriguez & Quentin Tarantino (ou pas) combiné à un trait radical et sans faille rend l’ouvrage particulièrement plaisant, il serait franchement dommage de passer à côté.
Lien : http://testivore.com/apocaly..
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Billy Wild - Intégrale

État du Darkwest, aux alentours du 16 septembre 1787.



Une tête est mise à prix ! C’est celle de Billy Wild, légendaire chasseur de prime qui affiche à son compteur 240 âmes qu’il a fait passer de vie à trépas. Alors, autant se méfier et rester cloîtré chez soi, car Wild a la gâchette sensible, d’autant qu’il est sacrément contrarié en ce moment !



Ce qui le rend de si méchante humeur, c’est qu’il ne parvient pas à mettre la main sur Linus, un charlatan diront certains, un ami dira Billy… quoique… il revient sur son jugement ces derniers temps. Car depuis sa rencontre avec Linus, Billy Wild n’est plus le même. Il y a encore deux ans, Billy –de son vrai nom Hans Güt – était encore un adolescent malingre, la tête de turc des gosses de son village. En mauvaise posture, prêt à se faire rosser par une bande de sales gosses, Linus avait pris la défense de Hans. C’était la première fois que quelqu’un lui venait en aide et ça, Billy ne l’oubliera jamais. Le gosse a voué rapidement une admiration sans bornes à ce vieux médecin excentrique et mystérieux alors, il ne s’est pas méfier quand Linus lui a fait boire un breuvage étrange… non… il ne s’est douté de rien… Aujourd’hui visiblement, Billy doit payer à la caisse et payer comptant le service que lui a rendu Linus… Service ? Billy n’en est pas si sûr…



« Je me rappelle bien le jour où je l’ai vu pour la première fois. Je vivais encore chez ma pauv’mère à l’époque. J’étais pas le même, pour sûr… Sûr que si je me recroisais, je ne me reconnaitrais pas ! ».



Quelle claque de plaisir cette lecture ! Je l’avais senti venir a à peine quelques pages du début de l’intégrale (172 pages). L’ambiance, le ton, le rythme… tout est là pour assurer le dépaysement. Les planches sont immenses et peu bavardes, la narration essentiellement composée d’une voix-off (celle de Billy) et de quelques dialogues. Comme dans les bons vieux westerns spaghetti, les personnages économisent leur salive et parlent quand il y a matière à parler... (la suite...)
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Billy Wild - Intégrale

Le « Far West », le gamin bouc émissaire, la poussière… Et puis un dilemme… Vendre son âme au diable… Mais tout a un prix… même la vengeance…



C’est violent, ultra violent même, c’est efficace, du grand scénario, un graphisme époustouflant, bref une perle dans le genre. Il me semble bien compliqué de retranscrire quoi que ce soit de mes ressentis, tant l’aventure à la lecture de cet ouvrage est mystique… pour le plaisir des yeux.
Lien : http://testivore.com/billy-w..
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

[...]L’horreur s’abat sur Carson City après un premier tome qui dévoilait l’origine du mal. Les morts-vivants sortent de partout et plus personne n’est à l’abri.

Quel plaisir de retrouver la bourgade de Carson City et ses zombies ! Le récit continue de rassembler le meilleur du genre tout en parodiant et rendant hommage aux classiques du cinéma fantastique.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Les fûts contaminés du Docteur Allan Phobic sont tombés dans le lac Tahoe. Les mutations se muultiplie aux abords du lac et Crystal Bay est le théâtre du chaos engendré par ces mutations... Et les frères Blackwood, ils sont où ?



La chronique complète a retrouver ici :

http://librairieglenat.over-blog.com/article-apocalypse-sur-carson-city-t2-de-guillaume-griffon-59201992.html
Lien : http://librairieglenat.over-..
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Billy Wild, Tome 2 : Le 13e cavalier

Berné ! Abasourdi et chloroformé par l’impact visuel du tome un. La fascination spontanée pour un graphisme qui m’a choppé dès les premières pages et l’envoûtement d’un tempo insidieux, si lent, qui installait une ambiance délicieusement oppressante, mais finalement très artificielle. Il aura fallu le second tome pour me réveiller. La surprise évanouie, l’oeil apprivoisé, je prends douloureusement conscience que ce scénario ne me convient pas vraiment. Trop d’inconsistance, trop de vide à mon goût.



Le récit ne semble être qu’alibi futile au dessin. Ah, ça, c’est beau ! Terriblement beau. L’esthétique macabre s’exprime dans un clair obscur du plus bel effet. La ligne gothique, élancée et torturée s’épanche dans des visages acérés, taillés à la hache ou au scalpel, des corps difformes, des architectures sombres et impressionnantes. L’aisance affichée dans le rendu du mouvement et un sens du cadrage aiguisé exhortent un dynamisme, une cinétique quasi cinématographique. Conjugué à une narration qui tirait efficacement sur la corde du temps et une histoire aux zestes d’occultisme porteuse de promesses, le cocktail s’annonçait grisant. Las ! L’absence rédhibitoire de psychologie chez les protagonistes, la gestation de bonnes idées globalement peu exploitées et une trame pas assez fouillée concourent à un gâchis qui se révèle quand le métronome accélère, que l’on glisse crescendo vers une surenchère de duels spectaculaires, d’affrontements sanguinolents, des prétextes à une mise en scène grandiloquente qui semble vouloir en mettre plein la vue et camoufler un récit qui n’a plus grand-chose à raconter.



Et puis est-ce vraiment un western ? Je ne fais pas allusion à la composante ésotérico fantastique qui instaurerait, d’ailleurs, une pseudo-originalité plutôt salvatrice. Où sont donc les éléments qui définissent le genre, qui alimentent l’attrait pour ce plaisir régressif, cette retombée en enfance, réminiscence d’une époque bénie où les films débutaient à 20 h 30 et les dimanches soirs nous abreuvaient d’épopées du Grand-Ouest. Les sublimes noir et blanc de Monsieur Ford, et, plus tard, les savoureux spaghettis à la mode Léone. Les justiciers ombrageux, les durs, les vrais, les chevauchées épiques, les ruées vers l’or, les saloons enfumés, les grands espaces, la poussière, la fumée, etc.… Le cadre, ici, ne semble être qu’un subterfuge pour s’offrir un terrain de jeu mythique et sauvage qui légitimerait ce déversement de brutalité et de violence, ce concours de sales trognes et ce kid killer si prolifique. On transposerait cette fiction à l’époque victorienne, dans un décor de science-fiction, ou que sais-je encore, que ça ne choquerait pas plus que ça.



Sévère ? Surement. Mais je suis excessivement déçu et frustré par le deuxième opus. Je ressentais tellement de potentiel. Parti sur les bases d’un quatre j’arrive finalement à un regrettable deux étoiles.

À admirer ! … À lire ???
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Apocalypse sur Carson City est LA recette pour réaliser tout bon film ou livre d’horreur qui se respecte. Les références à des titres du cinéma et de la télévision sont nombreuses et plus ou moins discrètes, au lecteur perspicace de les retrouver dans le décor ou la mise en scène.
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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