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Critiques de Guillaume Griffon (59)
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Apocalypse sur Carson City, tome 5 : L'Apoc..

Aaaaaah, que ça fait du bien une petite saga comme « Apocalypse sur Carson City ». Tout comme la série Doggybags, il n’y rien de tel qu’un récit rendant un hommage désopilant aux séries B américaines pour vous débranchez le cerveau et passer un bon moment de lecture.



Cela fait un petit moment que cela chauffe à Carson City, comme en témoigne la situation précaire dans laquelle se retrouvent Speed, Beverly et le Cuistot. Retranchés dans une chambre d’hôpital entourée de zombies qui commencent à percer leurs barricades de fortune, le trio n’a que peu de solutions pour échapper à cet enfer. De son côté, le général Matthews met en place une solution radicale afin d’éradiquer définitivement ce mal. Sans oublier les indestructibles Ryback et Braddock (incarnés par Steven Seagal et Chuck Norris), qui n’hésitent pas à parsemer ce road-movie apocalyptique de chair fraîche… ou pas.



Pas moyen de s’ennuyer donc, car Guillaume Griffon joue à nouveau pleinement la carte de l’action et saupoudre le tout de dialogues cinglants et d’une bonne dose d’hémoglobine. S’il multiplie le nombre de zombies, il se concentre à nouveau sur seulement quelques protagonistes mal embarqués et réinstaure au passage ses fameuses fiches de personnages totalement désopilantes qui annoncent l’espérance de vie des protagonistes, en l’occurrence Trapjaw et American Ninja. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de Billy Wild propose non seulement un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme, mais également des personnages truculents. Au niveau des créatures monstrueuses, l’auteur n’est pas en reste car, après le « petit » ami d’Ashley lors du tome précédent, il s’en donne cette fois à cœur joie sur l’ex de Speed.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Bref, j’adore… et il vaut mieux en profiter car ceci est déjà l’avant-dernier tome… annonçant un final que l’on imagine particulièrement explosif !
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Billy Wild - Intégrale

une bd decapante au dessins sublimes d'un noir et blanc pur de violence zombiesque totallement barrè un subtil croisement entre le western le fantastique et l'horreur

a lire absolument
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Billy Wild - Intégrale

Tout d’abord, parlons de la patte graphique de cette BD. J’ai adoré ces dessins ! Que ce soit au niveau du détail ou de l’encrage tout est parfaitement ancré dans l’histoire. En effet, tout est en noir et blanc, pas de nuance, pas de gris, non ici comme dans la vie de Billy tout est noir ou tout est blanc. Seul bémol, lorsque que j’ai commencé la lecture, il m’a parfois fallu regarder la planche plusieurs fois avant de saisir le cadre spatial (Intérieur ou extérieur ? Jour ou nuit ?) seulement après dix minutes de lecture et l’histoire se voyant passionnante, on a plus du tout, en tout cas pour ma part, de problème avec le dessin.

L’histoire maintenant, Ah ! cette grande époque de l’Amérique où on courrait autour d’une petite maison au milieu d’une prairie… NON ! Ici c’est mort, sang, vengeance, tir de Colt et de Deringer à tout va. Je dois dire que j’ai adoré cette atmosphère ! Je ne suis pas un fan incontesté de ce pan de l’histoire américaine, mais ici… j’ai été agréablement surpris de découvrir un univers sombre (du aussi au dessin) ou les destins se scellent au milieu d’une ville au premier qui videra son chargeur. Avec la potion de Linus, Billy est invincible, il ne subit aucun dommages physique (balles, coup de couteau …), j’ai donc eu ce sentiment de possession de l’univers. “Rien ne peut m’arriver, je suis maître de mon destin“.

Enfin, les personnages sont peu nombreux, il y en a même que deux de véritablement importants (Linus et Billy Wild), les deux hommes s’affrontent, mais il n’y a nullement confrontation de bien et de mal, les deux sont d’odieuses personnes. A nous, lecteurs, de choisir notre camp. Il y a aussi sur la fin de l’histoire un aspect assez religieux qui vient se greffer parmi les péripéties, qui ne m’a pas spécialement plu, mais au vu de la claque que j’ai pris le long de cette aventure, je peux bien pardonner ceci à Ceka et Griffon.

Un dernier aspect assez anecdotique au final, mais qui m’a tout de même sauté aux yeux est le fait que les pages ne soit pas numérotés et je pense que ce n’est pas une coïncidence. Tout comme Billy, nous avons le début de l’histoire, mais la suite et la fin nous sont encore inconnues. Le fait de ne pas mettre de numéro de page peut peut-être exprimer ça : on sait où et quand ça commence, mais on ignore où et quand ça finit



L'article en intégralité sur Le Plaisir de Lire : http://www.leplaisirdelire.fr/billy-wild-cekagriffon/
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Griffon poursuit son "road-movie polar zombie hommage aux grands films de série B" sans rien lâcher de son humour et de ses multiples clins d'oeil.

Une véritable partie de plaisir et vraiment, un coup de chapeau pour ses personnages, avec des "tronches" absolument uniques, avec ce côté comics underground très appuyé.



Un must.

Vivement le tome 3 !
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Ce 1er tome de Griffon a tout du clin d'oeil du fan au cinéma de genre.

Mais quel genre exactement ? Film noir, polar, road movie, film de zombies, film d'horreur ?

Griffon mélange tout et nous offre une énorme poilade de geek aux références multiples.

Attention, l'auteur ne se moque pas, il aime les genres qu'il reprend ici, connais leurs thèmes sur le bout de doigts, et c'est avec une véritable jubilation qu'on suit les deux histoires qui se déroulent en parallèle pour, on s'en doute bien, se rejoindre.



A réserver aux fans de Tarantino et de Romero, Apocalypse sur Carson City ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais avec sa galerie de portraits atypiques et son trait agressif, voila une série qui commence sur les chapeaux de roues !



Une future série culte ?
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Billy Wild - Intégrale

Cela fait maintenant 2 ans que Billy connaît Linus. Mais est-on sûr de jamais connaître quelqu'un? Car, Linus a disparu, cela ne lui était jamais arrivé jusque-là et ça fait un paquet de temps que Billy, ce fin tireur aux 240 morts au compteur, le cherche sans pouvoir mettre la main dessus...

Quand Linus est venu à la rencontre de Billy, celui-ci n'était pas du tout le même homme. D'ailleurs, il habitait encore chez sa pauvre mère et s'appelait Hans Güt. C'était un gamin qui avait peur de la petite racaille. Un jour, Linus, ce charlatan, ce petit bonhomme sur pattes qui vendait ses produits soi-disant miraculeux de ville en ville, lui est venu en aide en réglant leurs comptes, à ses gnomes. Il voit alors en Hans Güt un gars qui a de la trempe, un vrai cow-boy qui ne demande qu'à s'exprimer. C'est pour cela qu'il lui a fait boire son fameux élixir...

Aujourd'hui, dans cette chambre d'hôtel, après avoir été touché au torse, nul besoin de médecin. Il retire les balles de son corps et les plaies se referment d'elles-mêmes...



Mêlant judicieusement le western et le fantastique, ce dyptique nous emmène dans les plaines de l'Ouest. Avec cette voix-off plus que jamais pénétrante et inquiétante, l'on est plongé dans une ambiance noire et étrange. En effet, Billy Wild, grâce à cet élixir, semble plus que jamais invincible. Ce scénario intrigant aux personnages coupés au couteau est servi par un graphisme remarquable: un trait nerveux, élancé et tout en finesse, une mise en page dynamique et soignée, presque cinématographique, et un noir et blanc subjuguant et profond. Un dyptique original et efficace.



Billy Wild, tout en puissance...
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild, tel est son nom.

Billy le fou, le sauvage, l'immortel.

Plus de 200 victimes au tapis, ça vous pose un chasseur de prime, une légende.

Alors qu'il n'était encore qu'Hans Güt, gamin de ferme filiforme raillé par tous, une rencontre allait radicalement changer sa vie.

Un médecin itinérant, parfaite illustration du charlatan à la mine patibulaire mais presque, et répondant au doux nom de Linus.

Son invincibilité, Billy la doit à son mentor et son mystérieux élixir.

Aujourd'hui, son maître a penser à disparu.

Billy Wild est seul.

Seul avec ses sombres pensées et sa soif de vengeance.

Tout a un prix.

Billy Wild n'attend qu'une chose, présenter l'addition.

Meurtrière et définitive, si possible...



Un western gothique, ça vous dit.

Fantastique en tout point de vue, ce récit brille paradoxalement par sa parfaite maîtrise du clair/obscur et les gueules improbables qui animent cette boucherie open H24.

On ne compte plus les cadavres. Zéro mort naturelle. Rien que de l'enragé, du brutal, de la barbarie à l'état brut.

Pas le moindre p'tit bisou à se mettre sous la dent, le parti prix de l'ultra-violence assumée essaime à chaque planche.

Si le scénario trash convainc sans forcer mais sans grande originalité, le coup de crayon agressif associé à un travail bicolore qui vous explose littéralement à la tronche enlève le morceau haut les flingues.

Du gun fight comme s'il en pleuvait.

On aime ou on déteste.

J'ai adoré !



4.5/5
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Une série incroyable que je vous invite fortement à découvrir ! Griffon est déjà l'auteur de Billy Wild (lui aussi, ouvrez-le !) western fantastique au dessin très original. Dans Apocalypse sur Carson City, il s'attaque au mythe américain du zombie. Oui, mais à la sauce Tarantino ! La mise en page est traitée comme un découpage de film, avec un gros plan des personnages et leur présentation en quelques mots (Machin : shérif, aime les armes à feu, ne supporte pas le désordre, temps à vivre : plus longtemps...), le scénario comporte les personnages emblématiques de tout bon film américian de série Z (les pom-pom girls pas très futées, les joueurs de football américain pleins de muscles et de bonnes volonté, un héros rebelle et anarchiste, la Grande Muette et ses expériences qui tournent mal...) et un trio de frères pas gentils du tout qui atterrit en plein milieu des hostilités.

Le résultat : une série dynamitée, qui ne perd pas son souffle au fil des épisodes, servie par un dessin de type caricatural qui est la signature de Griffon.

L'une de mes séries préférées !
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Totalement déjantée!



Carson city, petite bourgade perdue au fin fond des Etats-Unis. C'est ici que va avoir lieu une interpellation musclée, une découverte "mortelle" cachée dans un entrepôt militaire, et une course poursuite infernale qui va sceller le destin des Hommes...



Un trait caricatural, des personnages timbrés pour une histoire hilarante.



De l'action, de l'action, de l'action (et de l'humour noir)! Si vous aimez l'univers de Tarantino, jetez-vous sur cette BD!
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

ne série d’horreur et d’humour pour le challenge Halloween BD de ce mercredi, ça ne pouvait pas mieux tomber mieux, d'autant plus que le tome 4, le dernier sorti, s'intitule «Halloween» car c'est ce jour-là que se déroule toute l’aventure. Elle commence dans un cimetière envahi de morts vivants. On se sent tout de suite dans l’ambiance avec un premier chapitre portant le numéro 13: «La créature du cimetière».

La situation est celle-ci: les trois frères Blackwood, de dangereux gangsters, barricadés dans leur vieux manoir, sont poursuivis par le shérif de Carson City, une ville perdue du Nevada, mais le pire c’est que des morts vivants les menacent aussi. Il leur faut échapper à tout prix à la police et aux zombies.



C’est plus drôle qu’horrible malgré les détails en gros plans: le sang qui coule partout, les visages grimaçants, les hurlements et les cris divers, les morts qui s’accumulent et les sottises de certains "gentils" qui les rendent plus dangereux que tout, comme celles d’Ashley, la pom-pom girl du lycée qui ne "dégage pas assez d’ondes cérébrales pour se faire repérer par les zombies et qui ne comprend pas grand chose à ce qui se passe".



Les planches sont en noir et blanc et font beaucoup d’effet avec de très nombreux détails.

"Un mec qui ouvre une porte me prend déjà une page!" a déclaré Guillaume Griffon, (l'auteur aussi de Billy Wild) qui est à la fois le scénariste et le dessinateur, ce qui lui donne une grande liberté pour la mise en page; Il dit aimer les planches surchargées, le graphisme caricatural, les personnages un peu "cartoon", "des mecs méchants mais un peu ridicules"



Les dialogues sont percutants et amusants et renvoient à de nombreuses BD et films célèbres dont j’ignore tout mais, n’empêche, ça ne m’a pas gênée et cette lecture m’a bien amusée malgré certains clichés machos, agaçants parce que trop systématiques mais c’est peut-être la loi du genre?



L’ensemble m’a semblé cependant suffisamment bon enfant pour que je me sente indulgente et de bonne humeur en refermant l’album. Dire que j’attends la sortie du tome 5 avec impatience serait sans doute exagéré mais je lui donne 17 au top de Yaneck, ce qui ne me semblait pas gagné d’avance vu le peu de sympathie que je prends à lire des histoires de zombies. Des sorcières et des maléfices anciens, oui, tant qu'on veut, mais des morts-vivants, non ou alors à petites doses. Mission accomplie avec cet album!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild est à la croisée des chemins, un mélange des genres décapant qui nous offre un western à l'état brut assorti d'une pointe d'ésotérisme et d'un petit quelque chose de... Romero.

Très vite, le FarWest devient donc le DarkWest, notamment sous l'impulsion de Linus et de ses remèdes miracles. Ce bonhomme tout à fait antipathique, charlatant à ses heures, a pris Billy sous son aile. Il se montre particulièrement tenace, impitoyable et surtout scrupuleux dans ses comptes d'apothicaire...



[...]



J'ouvrais cette chronique sur des références à peine déguisées et elles sont nombreuses et ma foi plutôt bien digérées. On pense évidemment au 7ème Art quand on lit Billy Wild et les musiques de Sergio Leone reviennent régulièrement en tête. Le « Kid » devient grand beaucoup trop vite et apprend tout par la force des choses : brutalement.

La seconde partie de l'histoire nous rappelle à nos bons souvenirs des Sept mercenaires dans un final plutôt jouissif.

Pour continuer sur le cinéma, vous vous rendrez rapidement compte que Billy Wild s'inscrit dans la veine des films de Romero : une société vérolée comme un fruit trop mûr et des protagonistes aussi mauvais morts que vivants.

Un univers glauque au possible à ne pas mettre entre toutes les mains : ça tue, ça gicle et ça déchiquette !



[...]



Le dessin très noir de Guillaume Griffon (qui poursuit son trip en solo avec Apocalypse sur Carson City, toujours chez Akileos) est l'habillage parfait pour le récit développé par Céka (Egovox, Lutte majeure). L'ancrage est sauvage et les contours sont gras : une utilisation des noirs particulièrement intense qui rend les ombres omniprésentes et qui renforce un contexte sombre et sans espoir (sinon la mort). Par opposition, le dessinateur use de traits plus fins pour peaufiner les détails, silhouetter les plis des vêtements et affirmer les rides d'expressions. Le corps de Billy Wild est chétif et ses os sont anguleux, laissant un contraste saisissant entre le gamin et la musculature saillante de la plupart de ses ennemis... et ils sont nombreux !



[...]





La chronique complète à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Carson City, une petite ville tranquille des États-Unis ? Détrompez-vous... Coup du sort ou main de Dieu, on dirait que toutes les crapules s'y retrouvent. C'est le cas des fameux frères Blakwood qui écument les routes du Nevada, interprétation moderne des bandits de grand chemin qui détroussaient les diligences et faisaient dérailler les trains. On ne peut s'empêcher d'y voir un petit clin d'oeil à Billy Wild...



En ouvrant cet opus, le lecteur est immédiatement frappé par la construction percutante et irréprochable, très cinématographique. Plutôt que d'introduire les personnages petit à petit en les laissant dialoguer, Guillaume Griffon insère des encarts de présentation à la manière du film Feast (voir planche ci-dessus), ce qui laisse la part belle à l'action et au dynamisme acéré de ces cases très graphiques. Le maître du noir et blanc signe un scénario aussi impeccable que ses hallucinantes illustrations en déroulant plusieurs histoires parallèles qui -on le devine- finiront par se rejoindre de manière explosive.



Le trait est agressif, caricatural, merveilleusement crade : bref, parfait pour une histoire de braquages, de bastons et de zombies ! Pour la petite anecdote, Guillaume Griffon "encre" ses dessins uniquement sur l'ordinateur... avec sa souris ! Je suis tombée des nues en l'apprenant et encore aujourd'hui, il me semble impossible d'arriver à être aussi précis et minutieux sans utiliser de tablette graphique. Cette maîtrise du noir et blanc me laisse pantoise !



Vous l'aurez compris, Apocalypse sur Carson City est ma nouvelle Bible... Je vais m'arrêter là dans mon enthousiasme délirant puisque de toute façon aucun adjectif n'est assez puissant pour décrire mon admiration et que me répéter ne servirait qu'à me faire passer pour une fanatique qui yoyote sévèrement de la touffe. Le mot de la fin : achetez-le !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Billy Wild - Intégrale

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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Pas de répit pour les habitants du Nevada. Le récit hommage aux séries B concocté par Guillaume Griffon reprend de plus belle dans la seconde livraison d’Apocalypse sur Carson City. Le commencement de la fin (autant vous dire que le massacre n’est pas près de s’achever) prend la suite directe de Fuite Mortelle.



Coups de pelle et de rasoir, morsures de mort-vivants (aquatiques ou non, pour plus d’informations consulter le guide référence en fin d’album), balles perdues, véhicules en perdition, malfrats et forces de l’ordre, l’auteur continue son inventaire à la Prévert du cinéma trash américain et prend un certain plaisir à placer un maximum de références dans un minimum de cases. Cette assemblage disparate est particulièrement jouissif. Après les tarantinesques frères Blackwood et l’implacable shérif B. Justice, c’est au tour de la bande de jeunes - celle qui a toujours la même bonne idée d’aller faire la fête dans cette maison abandonnée au fond de la forêt – au complet avec quarterback gominé et frêles damoiselles court vêtues de se pointer là où les goules se nourrissent. Évidemment, il manquerait quelque chose sans une journaliste de la télévision locale, pas de soucis, Anita Bates la chasseuse de scoops au brushing d'airain est également de la partie.



Griffon ne laisse aucun répit au lecteur et enchaîne les chapitres (et les morts violentes) d’une façon endiablée. Toujours construites sur le même modèle circulaire, les différentes anecdotes s’ajoutent et commencent – à peine – à former une vaste fresque sociale et humaniste au grand cœur. Si l’humour et le deuxième degré continuent de faire globalement mouche, une certaine répétition commence à se faire remarquer. Ainsi, si les fiches-génériques étaient parfaitement à leur place en début d’histoire, après plus de 200 pages, leur effet est nettement moins percutant. Espérons que la série, prévue sur cinq volumes, saura trouver un second souffle afin de ne pas devenir la caricature d’elle-même, ce qui serait un comble vue la nature du propos.



Malgré ce bémol, Le commencement de la fin est chaudement recommandé à tous les amateurs de zombies cinéphiles et autres créatures de marais. Attention néanmoins, comme l’annonce le préambule, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Évidemment, arrivé au quatrième tome, l'effet de surprise s'est quelque peu émoussé. Heureusement, les dialogues sont toujours aussi déjantés et les références immanquablement pertinentes.
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Y a-t-il de meilleure date que celle-ci pour poster un avis sur le quatrième volet de cette saga au scénario complètement surréaliste ? Je ne pense pas !



« Halloween » propose donc la suite des déboires de ceux qui ont eu le malheur de s’approcher de Carson City. Si le lecteur s’attendait à voir intervenir les indestructibles Ryback et Braddock (incarnés par Steven Seagal et Chuck Norris) au sein de ce road-movie apocalyptique parsemé de shérifs à la gâchette sensible, de truands et de morts-vivants, il devra néanmoins prendre son mal en patience car l’ami Guillaume Griffon les garde probablement sous la main pour un final que l’on imagine explosif. Pas de nouveaux venus donc dans ce tome, mais la suite de la quête vengeresse du shérif local et des péripéties des frères Blackwood dans une maison hantée.



Tous se retrouvent dans une situation plus que précaire. Le shérif Justice arrive au cimetière de Lone Mountain où il tombe évidemment sur des morts-vivants, mais également sur une créature écervelée répondant au nom d’Ashley et son « petit » ami Dick. Vous comprendrez les guillemets en lisant l’album, mais sachez que l’auteur en profite pour dire « non au dopage », mais si cela permet de gonfler un peu les protagonistes et de les rendre encore plus effrayants. Quant aux frères Blackwood, ils ne sont pas beaucoup mieux lotis car ils sont retranchés dans leur manoir en compagnie de Jenny et du padre, mais surtout entourés de zombies qui commencent à percer leurs barricades de fortune. Heureusement que leur plan pour échapper à ce carnage est infaillible.



Si Guillaume Griffon multiplie le nombre de zombies, il se concentre sur seulement quelques protagonistes mal embarqués et joue pleinement la carte de l’action. Si l’humour noir est toujours au rendez-vous ce parti-pris a également pour conséquence que l’auteur n’a plus le temps, ni l’occasion d’insérer ces fameuses fiches de personnages totalement désopilantes qui annonçaient l’espérance de vie des nouveaux protagonistes. Si j’ai trouvé cela dommage, j’ai tout de même à nouveau accroché à la suite de cet hommage désopilant aux séries B des années 80. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de "Billy Wild" propose non seulement un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Bon, il ne reste donc plus qu’à attendre le tome suivant, intitulé « l’apocalypse selon Matthews ». Héhé, rien que le titre me fait déjà saliver !
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

On rit toujours, on s’amuse, mais la puissance tragique et sourde de Billy Wild nous manque tout de même un peu.
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Billy Wild - Intégrale

Nous commençons donc ce mois de juin vers 1787 à Darkwest, dans les jeunes Etats-Unis d’Amérique. Billy Wild affiche 237 personnes au compteur… 240 après trois planches et un duel. Insensible aux balles, il est le plus redoutable des chasseurs de prime. Pourtant, quelques temps plus tôt, il n’était qu’un souffre-douleur dans un village de bouseux. A l’époque, il s’appelait Hans, Hans Güt. Mais, quand il a croisé Linus, une sorte de médecin, il n’a pas compris. Et quand ce dernier lui a offert cet élixir, il l’a pris sans se douter que tout se paie un jour…



Pour un lecteur qui n’y prendrait pas garde, Billy Wild pourrait n’être qu’un western parmi tant d’autre. C’est vrai qu’il y a tous les éléments du bon vieux spaghetti : des colts, des chevaux, de la poussière, les premières villes américaines comme décor, du sang, des duels… A certains moments, Mo’ entendrait presque l’harmonica d’Il était une fois dans l’Ouest.



L'article complet en suivant ce lien :
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Alors que sort le quatrième et dernier tome de cette série fantastique foutrarque, repenchons nous un peu sur ce qui s’est passé à Carson City. Gang de brqueurs en cavale, expériences militaires top secrètes qui tournent mal, infection galopante et polymorphe, sheriff complètement barge, groupe de jeunes destroy, le tout saupoudré allègrement de morts vivants divers et variés, On suit plusieurs histoires emmêlées dans un procédé cher à Tarantino même si l’esprit général de cette Apocalypse lorgne plus vers un Robert Rodriguez (entre autres car les références et clins d’œil sont légion), dessinées par un Griffon qui visiblement prend énormément de plaisir à orchestrer son opéra gore. Les amateurs apprécieront carrément !
Lien : http://bobd.over-blog.com/
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Alors que sort le quatrième et dernier tome de cette série fantastique foutrarque, repenchons nous un peu sur ce qui s’est passé à Carson City. Gang de brqueurs en cavale, expériences militaires top secrètes qui tournent mal, infection galopante et polymorphe, sheriff complètement barge, groupe de jeunes destroy, le tout saupoudré allègrement de morts vivants divers et variés, On suit plusieurs histoires emmêlées dans un procédé cher à Tarantino même si l’esprit général de cette Apocalypse lorgne plus vers un Robert Rodriguez (entre autres car les références et clins d’œil sont légion), dessinées par un Griffon qui visiblement prend énormément de plaisir à orchestrer son opéra gore. Les amateurs apprécieront carrément ! Et pour écouter avec: http://www.ventsdouest.com/bd/le-mangeur-d-ames-tome-1-9782923621548.htm
Lien : http://www.ventsdouest.com/b..
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