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Critiques de Guy Lagorce (8)
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Le Train du soir

« Le train du soir » traverse le temps et l’espace. Faut-il embarquer et, à la cinquantaine, brûler ce qu’il reste à consommer de la vie ?

Le « train du matin » qui circulait pendant la guerre, celle de 39-45 avait conduit Antoine et Julien, préadolescents à tirer Monique, la petite juive des griffes de ses poursuivants nazis…C’est l’exode et de nombreux juifs se réfugient dans le sud ouest…

Elle deviendra médecin aux États-Unis…



Ancien sportif de haut niveau, rédacteur en chef du figaro, Guy Lagorce nous livre ici sa version( autobiographique ?), de cette époque troublée… avec, en plus un questionnement sur la cinquantaine qui ne manque pas d’intérêt.



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Le Train du soir

CHALLENGE ABC (5/26)



Voilà un petit roman complet et intemporel puisqu'il parle d'enfance, d'amitié, d'amour et du temps qui passe.

Dans un petit village perdu du sud-ouest, en 1943, Antoine et Julien voient débarquer toute une cohorte de gens aux noms différents des leurs. Il s'appellent Scheer, Detter, Apsel ou Gold. C'est l'exode. Les deux enfants vont alors apprendre que derrière le mot "juif" se cache une destinée macabre. Par le hasard de la guerre, Monique est devenue leur amie. Ils vont donc la cacher dans leur grotte secrète pour la soustraire à la rafle des Allemands.

Le temps va passer mais leurs trois existences vont être liées à la vie, à la mort. L'amitié des deux garçons va être mise à rude épreuve par l'amour qu'ils vont éprouver pour celle qu'ils ont sauvée. Entre guerres, alcool, sport violent, missions de journaliste, Julien va brûler sa vie par les deux bouts.

Le suicide d'Antoine va l'amener à réfléchir à son existence. Va -t-il rester fidèle à son ami jusqu'au bout ou laissera-t-il éclater la vérité sur leur passé ? Choisira-t-il, à la cinquantaine de prendre "le train du soir" qui mène vers la sagesse ou continuera-t-il cette interminable fuite en avant ?

Un livre tendre et violent à la fois qui ne peut laisser indifférent. Dans l'émission "Apostrophes" de Bernard Pivot, à la sortie de son roman, en 1983, Guy Lagorce avoue s'être inspiré d'un fait réel pour réécrire l'histoire de Monique qui malheureusement en 1944 avait pris le train de la mort.
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Le Train du soir

Un vrai roman d'aventures humaines simples et compliquées .Très simples et très compliquées, narrées dans une écriture en apparence distanciée mais où l'on se doute que les mots cachent une réalité ,que l'on a très envie de découvrir. Que l'on découvre avec tristesse parce c'est comme cela ,mais sans tristesse aussi, parce que c'est comme cela que l'on vit, Tous .Une distance égale entre du connu et du mystère .Dans ce que l'on croit connaitre ,il y a beaucoup d'inconnu.Et quand le soir arrive,ça ne se finit pas parce qu'il n'y a rien à découvrir, mais parce c'est le train du soir qui part ;Un beau roman vrai comme les rapports humains ,n'en faisons pas un drame ,c'est dramatique mais n'en rajoutons pas ,de grâce
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Du vent sous la peau

Une belle ballade dans le Sud-Ouest de la France, région du rugby avec un meurtre à la clé..... Il faut toujours se méfier des gens qui vous apportent un peu trop d'aide, le zéle cache souvent de lourds secrets. Une lecture agréable et impossible de trouver le meurtrier avant la fin, alors bravo l'auteur !



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Fin de soirée

Roman d'amour fatal mais surtout récit policier, embrouillé, mystérieux, haletant. Le héros se retrouve, par passion pour une femme perdue depuis vingt ans, impliqué dans une affaire d'assassinat et de chasse à) des documents compromettants. Très bien ficelé mais pas original, le roman fait penser à "Mort d'un pourri".
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Ne pleure pas

C'est la seconde fois que je lis ce livre. La première fois, je devais avoir 15 ou 16 ans et j'en gardais un souvenir un peu évanescent. Je me rappelais de la fin ou du moins je croyais m'en rappeler.

Maintenant que je l'ai relu, j'en ai une vision un peu différente.

Ce livre c'est l'histoire d'un amour fraternel, sans limite ou du moins au début du roman. Un grand frère idolâtré, considéré comme le héro qu'il ne sera jamais : c'est bien le synopsis du livre.

Mais c'est surtout l'histoire de vacances passées à la campagne racontée à la première personne en compagnie d'un frère et de leur grand-père un peu bourru mais qui les aime de tout son être. Et des vacances à la campagne, se sont des bêtises de gamins, de nouvelles aventures chaque jour (un peu dans le style du film Milou en mai sans la famille envahissante), ce sont les liens avec le patriarche de la famille : en résumé la liberté.

Le thème de la paralysie de ce grand frère n'arrive que très tard dans le livre seulement le dernier tiers et encore, mais le cheminement pour y arriver est nécessaire pour comprendre ce qui va se passer. Ce livre décrit progressivement comme une ascension, les erreurs de jugement que l'on peut avoir lorsque l'on est jeune, insouciant, impulsif, lorsque l'on se croit invincible, lorsque l'on croit que l'on a toujours raison et que la tolérance à cet âge (18-20 ans) n'est sans doute pas notre préoccupation première.

La fin, on la connait, Marc va-t-il devenir à son tour le héro de son frère ? En réalité, je n'y crois pas, je pense que Marc va grandir et va aider son frère à rester le héro qu'il n'est plus .

Guy Lagorce nous raconte avec des mots simples mais tellement sincères, l'histoire d'une famille dont les membres ne se comprennent pas malgré de grands discours de la part d'un père sourd. Comment gérer la détresse d'un membre de sa famille.

Pour finir, comment ne pas verser une petite larme après la lecture de ce livre même si l'auteur nous demande de ne pas pleurer.


Lien : http://exulire.blogspot.fr/2..
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Les dieux provisoires

On ne peut pas parler d'un conte car on ne trouve pas de magie.

On peut peut-être parler de conte car la situation se complique puis s'améliore mais pourtant il manque une dimension permettant cette classification.

Le déroulement évoque les romans proposés aux enfants des années 60 de par la présence de deux enfants dans un monde d'adultes impliqués dans des actes délictueux.

Cela est déclenché par la décision de l'un d'eux. Il est surpris de ce qu'il découvre et ne mesure pas la portée de sa décision.

L'auteur dépasse la simple narration et s'attarde aux évolutions des protagonistes sans toutefois s'y attarder pesamment.

Ce n'est pas un roman inoubliable mais il retient l'intérêt du lecteur tout au long du déroulement.

Un roman dont l'enfance est une composante importante sans être l'unique.
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Quelqu un de bien

Un roman qui se lit d'une traite. Guy Lagorce, journaliste sportif et périgourdin d'origine a écrit là un de ses plus beaux ouvrages.
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