AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Guy des Cars (762)


Un corps exhalant la santé, charpenté, musclé, bien en
chair mais sans le moindre bourrelet de graisse inutile... Les jambes étaient
longues et droites, les cuisses fermes et hautes, les attaches fines, les bras
harmonieux, la courbe des épaules gracieuse, le cou racé et — dominant
l'ensemble — des boucles d'or s'échappèrent en une cascade éblouissante du
serre-tête que la nageuse venait de retirer. Ida aussi avait une chevelure
admirable mais rousse.
Commenter  J’apprécie          00
C'était un cycle infernal avec toujours la même image qui revenait lancinante, reflétant un visage de femme. . . . Visage alternant lui-même d'expression à chacune de ses apparitions comme si une loi secrète obligeait la femme inaccessible à se montrer sous une double apparence : tantôt elle avait le charme indéniable mais déjà vieillissant d'Ida, tantôt elle rayonnait de la beauté agressive mais juvénile d'Edith... Si les reflets de vie variaient sensiblement selon la personnalité très différente des deux femmes, la physionomie générale du visage restait immuable.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n'était pas la griserie de la vitesse mais plutôt la course
vers l'inconnu avec tout ce qu'elle comportait de mystère et de danger.
Commenter  J’apprécie          00
-Et vous pensez que ce criminel viendrait rôder autour de la tombe ?
- Pourquoi se gênerait-il ? Quand on a mis un tel acharnement à supprimer un homme, on doit éprouver un étrange sentiment de satisfaction à le savoir sous terre !
Commenter  J’apprécie          20
il était journaliste : un journaliste-né. Journaliste par vocation contre le gré de son père qui aurait préféré faire de lui un solide fonctionnaire. Mais le jeune homme avait toujours ressenti l'horreur instinctive de la vraie tranquillité.
Commenter  J’apprécie          50
page 204


Le panorama depuis la bute de Montmartre restait unique au monde. A ses orteils, Paris s'étalait, grandiose et mystérieux. A l'horizon, de quelque côté que l'on regardât, la plus belle de toutes les villes était ceinturées par des colonnes de fumées noires qui montaient vers le ciel pour attester que la banlieue sordide était là avec ses usines monstrueuses et sa misère.
Elle s'agenouilla pour prier sous les arbres.
Commenter  J’apprécie          40
Depuis trois jours la pluie n'avait cessé de tomber. Elle s'était réfugiée dans la bibliothèque où la seule manifestation de vie était le crépitement d'un feu de septembre dans la vieille cheminée. Blottie, pieds nus, dans le fauteuil, la Juive restait prostrée pendant que son regard allait alternativement de la contemplation des flammes à celle du joli portrait où elle se revoyait en robe pourpre.
Commenter  J’apprécie          20
Elle était une maharani , toute jeune, portant un "sari" blanc brodé d'or, avec une longue traine qui passait entre ses jolis pieds et qui avait balayé le tapis de la salle à manger quand elle était entrée ; comme bijoux elle arborait des rubis à ses oreilles, à son cou, à ses poignets, à ses doigts, à ses orteils même...
Commenter  J’apprécie          20
page 243


La seule évocation du nom magique la fit se dresser sur le lit : après avoir acquis la certitude que son mari s'était endormi, elle se leva et alla sur la pointe de ses orteils jusqu'à la fenêtre dont elle poussa doucement les volets...
Commenter  J’apprécie          40
page 92


Elle n'était pas habillée comme les autres filles. Sa longue jupe balayait le sol et découvrait à peine ses pieds ravissants et nus chaussés de sandales, tout cela lui donnait une allure de gitane.
Commenter  J’apprécie          40
...rentrez chez vous en souriant, c'est ce qu'il faut avoir le courage de faire après une peine de cœur.
Commenter  J’apprécie          10
- Eh bien moi, je vous accuse formellement d'avoir tué John Bell dans sa cabine à 13h45 le 5 mai dernier en lui tranchant la carotide avec le coupe-papier sur lequel vos propres empreintes ne devaient certainement pas être restées car vous aviez dû prendre la précaution élémentaire de vous ganter.
Commenter  J’apprécie          10
Les bas instincts, comprimés depuis des années par la sage influence de Yvon Rodelec, remontaient avec une odeur de boue écœurante...
Commenter  J’apprécie          10
- Tu aimes bien Solange ? Mais avec quoi l'aimes-tu ? Avec tes mains ? Avec tes pieds ? Avec ta tête ?
Jacques répondit en hochant négativement la tête à chacune de mes questions.
- Tu as raison, mon petit Jacques. C'est quelque chose en toi qui aime Solange… Ce quelque chose qui aime est emprisonné dans ton corps, mais ce n'est pas ton corps, qui, sans ce "quelque chose" serait inerte, cela s'appelle l'âme.
Commenter  J’apprécie          10
- Madame Duval dit le président, vous avez été pendant 8 ans au service de la famille Vauthier, dans l'appartement de la rue Cardinet, en qualité de bonne à tout faire ?
- Oui, m'sieur le juge…
- Appelez moi monsieur le président…
- Bien, mon président.
Commenter  J’apprécie          10
Malheureusement nous fûmes obligés de câbler la nouvelle du meurtre à la police française en la priant de monter à bord dés l'arrivée au Havre. La transmission de ce télégramme pourtant chiffré, permit des indiscrétions. Le lendemain soir tous les passagers savaient qu'un crime avait été commis à bord...
Commenter  J’apprécie          00
Solange Duval avait appris les 6 systèmes différents de signes qui lui étaient indispensables pour pouvoir communiquer avec l'infirmer : la langue mimique, la dactylologie, l'écriture Braille, l'écriture typographique Ballu, l'écriture anglaise et même le langage vocal propre aux sourds-muets dont l'emploi n'était qu'assez limité.
Commenter  J’apprécie          20
Et, si je ne craignais pas de porter atteinte à la dignité de ces lieux, je dirais que nous nous enfonçons, grâce à ses phrases énigmatiques prononcées par la défense, en plein roman policier...
Commenter  J’apprécie          00
-"Elles" commencent à se fatiguer, lança de l'avant-scène Léo Staats à Adeline. Il serait préférable de faire la pause : le travail n'en sera que meilleur après.
-La pause ? Grommela l'octogénaire. Elles n'ont que ce mot-là à la bouche ! Est-ce que je suis fatiguée, moi? Et même si je suis le suis, je ne le montre pas !
-Chère amie , dit en souriant Albert Roussel, chacun sait que vous et Mme Raisimi êtes des femmes à part , trempée dans l'acier .

- L'acier qui permet seul d'arriver dans ce métier ! Trancha Adeline avant de donner l'ordre : dix minutes de pause , Mesdemoiselles, puisque vous êtes incapable de faire un effort soutenu ...
Commenter  J’apprécie          10
Djamila
j'adore ce roman
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guy des Cars Voir plus

Quiz Voir plus

Les sous-genres de la science-fiction

Quel est la particularité des oeuvres de hard-sf ou hard-science fiction

On y retrouve des scènes érotiques
Elles sont scientifiquement plausibles
L'univers décrit y est particulièrement sombre
Elles se situent dans l'espace

8 questions
1052 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur cet auteur

{* *}