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Citations de Gwen Delmas (55)


Rappelle-toi à quel point toi et moi c'est une évidence. La seule qui vaille la peine.
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Avec l'âge, vous comprendrez que la seule chose qui importe vraiment, c'est la fierté de ceux qui comptent pour vous.
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Elle lit comme elle vit. En apparence froide et sur la réserve, elle est sensible aux grands emballements et réagit avec une fraîcheur qui me donne envie de fixer ces secondes dans ma mémoire.
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-Tu te trompes, Robin. Tu n’as rien de honteux. Au contraire. Tu es un secret merveilleux, à la façon d’un jardin secret. Tu es mon étincelle d’égoïsme. Celle sur laquelle je n’ai de comptes à rendre à personne. Avec toi, je me sens libre et je n’aurais pas envie que qui que ce soit m’enlève ça. Tu comprends ? Ce qu’on à me convient parce que je peux être moi. Une version de moi moins formaté, moins artificielle. Si tu me voyais au naturel, je ne sais même pas si tu te retournerais sur moi.
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Chapitre 3 :
Timo
«…Cette attitude pourrait être ambiguë, mais je sais ce qu’elle fait. Elle me teste. Vu le contexte de notre première rencontre, c’est de bonne guerre.
— Ça vous dérange qu’une femme soit aux commandes ? demande-t-elle d’une voix grave.
Je me tais un instant, parcours son corps d’un regard appréciateur. Sa cambrure met en valeur sa poitrine, soulevée par son souffle rapide. Son regard brille d’un éclat assassin.
— Non. À vrai dire, j’aime plutôt ça, rétorqué-je d’une voix suave.

Un frisson parcourt son échine. Elle s’amuse autant que moi.
— Surtout si elle est aussi douée qu’elle semble le promettre.
Et toc ! Voilà de quoi la remettre un peu en place. Deva cille un peu plus vite, mais ne bronche pas. Joli contrôle.
— Je vous parais trop novice, monsieur Brennen ? fait-elle mine de s’inquiéter, en secouant suffisamment la tête pour faire voler ses lourdes boucles.
— Je ne juge jamais au premier regard. On en reparlera lorsque j’aurai eu le temps de me faire mon opinion, non ?
Sans préavis, elle éclate de rire et reprend une posture professionnelle. Pour la première fois, son sourire paraît sincère.
— Je sens qu’on va s’amuser…»
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Chapitre 2 :
Timo
«…
— La vue vous convient ? demande-t-elle sèchement.
Je passe la langue sur mes lèvres et la dévisage lentement. Sa bouche gourmande est crispée dans une grimace, qui ne se veut certainement pas séductrice, mais me donne envie de la goûter. Pas sûr que ce soit une bonne entrée en matière.
— Le quartier est superbe ! Je n’ai pas très souvent l’occasion de venir par ici.
Mon hôtesse ne peut réprimer un hoquet de surprise et toussote. Pour cacher un rire ? un juron ? Sortant de cette bouche hypnotique, l’un, comme l’autre, ne serait pas étonnant !
— C’est gentil de nous faire l’honneur de votre visite avec quoi… une demi-heure de retard, reprend-elle, cassante.
Je me cabre. Autant son physique est un appel au fantasme, autant son ton d’adjudant-chef me hérisse, malgré le velours voluptueux de sa voix.
— Sachant que ça fait trois semaines que votre patron remet cette visite, je pense qu’il ne s’en formalisera pas. Vous pouvez m’annoncer ?
Cette fois, la brune s’empourpre carrément. Je rectifie. Si son regard, à mon entrée, était meurtrier, celui dont elle me gratifie maintenant est génocidaire.
— Mon patron ? Sérieusement ? Si vous parlez de mon père, il passe progressivement la main, et ne se déplace pas pour recevoir un nouvel employé ! Si vous parlez de celui qui va confirmer votre nomination, ou plutôt de celle qui va confirmer votre nomination… elle est devant vous, me semble-t-il. Après la façon dont vous m’avez reluquée, je pensais que vous aviez remarqué que je suis une femme. Votre possiblement future patronNE… ajoute-t-elle au rythme d’une kalachnikov.
UNE patronne ? Cette patronne ? Bordel, je suis mort !»
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Chapitre 8 :
Aurore

«…Je sursaute.
— Tu lui as dit où j’étais ?
Robin me détaille comme s’il m’avait poussé une deuxième tête, puis il explose de rire.
— Tu es un phénomène à part entière, Aurore ! Je te dis que j’ai, au détour d’une phrase, fait savoir à ton ex qu’un cunni réussi est la base du bonheur conjugal et que tu étais de fait très très heureuse et toi, tu t’inquiètes juste de savoir si je lui ai dit que tu étais ici ?
— Oui, c’est à peu près ça. Je ne veux pas prendre le risque de le voir débarquer. Je ne lui ai pas dit où j’étais. Mes parents le savent mais, apparemment, ils n’ont rien dit. Ils n’aiment pas beaucoup Angie et je crois qu’ils ne comprennent pas que… Attends ! Tu lui as dit quoi ?
Ma voix s’éteint dans un couinement. La phrase du tatoueur percute brusquement mon cerveau. Je m’empourpre totalement et laisse tomber mon front sur mes bras joints sur la table. J’ajuste mal mon geste théâtral et entre en collision brutale avec le bois, mais ce n’est pas le plus important. Une fois que j’ai repris mes esprits, je relève la tête, furieuse de son initiative.
— Mais qu’est-ce qui t’a pris de lui raconter ce genre de choses ? Que va-t-il croire maintenant ?
Robin, surpris, me sonde du regard. Visiblement, mes réactions le désarçonnent.
— Je te dirais volontiers qu’on s’en fout de ce qu’il croit, mais que je pense qu’il va te foutre la paix, au moins pour un moment.
— En me prenant pour une traînée qui me console dans les bras du premier venu, merci bien ! C’est un challenge de m’humilier quoi que tu fasses ?
— Mais en fait tu es incroyable dans ton genre ! Comme chieuse de classe mondiale, je ne pense pas que tu aies beaucoup de concurrence. Hier, j’ai cru que c’était juste un manque de confiance en toi. Mais c’est bien plus que ça !
— Ah oui ! Et tu vas sans doute m’expliquer ça alors que toi, tu as joué au psy de pacotille une soirée, tout ça pour te dérober après m’avoir allumée comme un malade.
– Mais ce n’était pas mon but, merde !
J’explose d’un rire méprisant. Face à cet homme insupportable d’arrogance, je suis capable de monter au front sans filtre. Et ça fait un bien fou.
— Pas ton but de quoi ? De m’allumer ? Laisse-moi rire ! Tu vas aussi me dire que tu es vierge en la matière !
— Mais non ! Je ne voulais pas que ça dérape. Pas alors que tu étais à moitié bourrée ! Je ne suis pas ce genre de connard ! Ça ne t’a pas traversé l’esprit que je ne voulais pas abuser d’une situation que tu ne maîtrisais pas ?
— Mais bien sûr ! Et toutes tes âneries, tes gages, tout ça, ça n’avait rien de sexuel !...»
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Chapitre 2 :
Aurore
«…La faute à mon voisin qui ne me quitte pas du regard.
— Dex, je te présente mon amie Aurore. Aurore, voici Robin, mon cousin. Le tatoueur de la famille.
— Oh d’accord ! Enchantée ! « Doigts agiles », alors, c’est juste pour les tatouages ?
Pardon ? C’est vraiment de ma bouche que vient de sortir cette insanité ?
Je me cacherais bien derrière mes mains, mais elles sont prises par ma filleule et l’une d’entre elles est toujours sous la peau de M. Doigts Agiles à qui je viens quasiment de dire que j’avais pris ce surnom pour un sobriquet d’acteur porno.
J’ose à peine lever les yeux vers le nouveau venu et quand je m’y résous enfin, c’est presque pire. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, il a l’air sous le choc de ma phrase.
Vite, qu’on me donne une pelle pour m’enfouir à six pieds sous terre.
Mais contre toute attente, alors que je balbutie quelque chose qui ressemble à des excuses, Robin explose de rire.
— Voilà, voilà ! Si tu permets, on va glisser sur cette phrase et je vais récupérer ma poupette. Oh, et avant qu’il n’y ait confusion, je parle de cette demoiselle-ci, précise-t-il en désignant du menton Zélie qui tend les bras vers lui...»
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Je fais Noël... ? Cette année sera l'exception. Mais qui sait, peut-être le restera-t-elle pour toutes les années à venir.
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Je me suis sentie faible face à mes sentiments et j'ai horreur de ce trait de caractère. C'est pour cette raison que je me suis montrée aussi dure avec Alexandre.
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Mais c'est à l'intérieur de nous que la lumière semble être la meilleure de toutes.
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- Vous cherchez un cadeau ?
- Ben non, j'ai perdu ma licorne !
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Je crois que c'est encore ce qu'il existe de mieux pour que je cesse d'être l'arrogant, le prétentieux, le provocateur, l'épuisant, et que je devienne l'homme intense qu'elle mérite, celui capable en un mot de la rendre folle, en un regard de la faire frémir, en un geste de la faire trembler, jouir ou créer.
Un baiser pour devenir son idéal, sans masque ni secrets.
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- Hey, doucement, mon coeur. Tu as gagné. OK ? Ne brade pas ce moment comme s'il ne représentait rien. Toutes ces nuits sans toi, toutes ces heures, à rêver de ta peau contre la mienne. Laisse-moi te savourer.
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- Parce que je suis un putain d'égoïste et que je n'arrive pas à garder mes distances quand elle est dans les parages. Comme un camé qui cherche à se convaincre qu'il peut rester loin de la dope. L'effleurer, échanger quelques mots avec elle, boire son sourire, c'est mon shoot à moi. Je ne fais rien de mal.
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« Ainsi en avait t-il fini de tout ce qui avait fait sa vie et ses errances.
Ainsi avait t-il trouvé sa voie, inattendue et pourtant évidente, vers la rédemption.
Il était l'heure pour lui de tomber le masque, d'assumer ses choix, ses failles et sa force.
Il est l'heure pour Bob Hampton d'en faire de même.
Bob Hampton.
B... H...
Brett Hoberton.
Bas les masques ! »
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« Pour toutes celles qui changent les routes les plus sombres. Pour ma Lollypop qui m'a tant appris sur moi-même et sur ce qui comptait. Pour toi, capable de me donner le goût de cesser de me cacher derrière un masque, si confortable soit-il.»
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- S'il y a la moindre parcelle de vérité dans ce que tu m'as dit,Lyana, alors pars. Tu ne sauras jamais à quel point j'ai eu du mal à quitter le seuil de ton appartement, même après ta fuite. Je l'ai fait pour des raisons qui me sont propres en pensant l'affaire réglée. J'ai fixé mes priorités. Sans toi. Aujourd'hui, tu réapparais et tu me donnes une montagne d'arguments pour revenir sur ma décision. Ça ne marche pas comme ça. Tout ce que ta présence fait, à cette heure, c'est mettre le bordel dans tout ce que je viens à peine de ranger. En venant, tu me forces à un choix dégueulasse, entre deux priorités, ma boîte, mon objectif et mon impératif depuis toutes ces dernières années et toi. Toi qui ne devrais même pas peser dans cette balance. Je n'ai pas l'habitude de tergiverser, putain ! Je n'hésite pas, jamais. J'ai une ligne de conduite, je fonce et je n'ai pas de regrets. Jamais. Pourtant, toi, tu m'as retourné le cerveau. Tu m'est tombée dessus sans que je m'y attende, sans que j'escompte rien d'autre qu'une collaboration professionnelle. Je ne fais pas de sentiments J'en ai pas besoin. Tu m'as donné envie d'essayer. Je me suis crashé. En un claquement de doigts, tu m'as tout repris. Et tu voudrais, parce que tu as eu une crise de conscience et qu'on t'a ouvert les yeux là où tu aurais dû me faire confiance, ou du moins m'écouter, que je remette tout ça en balance ? Ça ne marche pas comme ça, mon coeur. Moi en tout cas, je ne marche pas comme ça. Voilà pourquoi je te le demande une dernière fois, pars. Pars ou c'est moi qui partirai.
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- [...] Si on était dans l'une de mes guimauves, ce n'est pas la faille qui aurait traversé le monde ni fait le premier pas. Ce n'est pas la fille qui te dirait qu'elle t'aime, toi, ton passé et tes failles. Ce n'est pas la fille qui te supplierait de reprendre cette histoire en se donnant une chance. Ce n'est pas cette fille qui t'embrasserait, pour te prouver que je suis prête à assumer de vivre quelque chose avec toi.
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La fierté de Brett lorsqu'on a mis la dernière touche à Illusions Valentines. La douceur de Brett lorsqu'il ressentait mes instants de doutes et que je n'arrivai à rien. Le regard de Brett – lorsque les masques tombaient – du moins c'est ce que je croyais – et que l'heure passait aux confidences. La tension de Brett dans les moments les plus intimes. Est-ce vraiment à cela que ressemble un connard ?
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