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Citations de Hans Meyer zu Düttingdorf (24)


Si vous voulez des images, c'est pour les montrer aux autres. Ou pour les mettre sur internet, histoire que tout le monde puisse voir où vous êtes allée. Ce qui signifie aussi que, pendant tout le temps que vous marchez sur la plage, vous pensez aux photos que vous allez prendre, comment et à qui vous allez les montrer - et bim, vous n'avez plus la tête ici, mais ailleurs, à la maison, au bureau, et même sur internet.
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«  Il y a des voisins qui changent de trottoir quand ils me croisent pour ne pas avoir à me saluer.
Combien de temps cela va- t- il durer avant que ce soit à nous de changer de trottoir ?
«  N’achetez pas chez les juifs ! » lit- on partout.
Tous ces sanglots haineux, les restrictions et le mépris ... » .
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Partout dans le monde, des individus exploitent les inquiétudes des autres pour imposer leur volonté, étendre leur puissance et leurs richesses. Et les personnes angoissées se laisse faire. Je me demande pourquoi les hommes sont aussi influençables.
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"Les gens étaient passionnants, pour peu que l'on prenne la peine de s'intéresser à eux. " P. 24
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Alors qu'ils se dirigeaient vers leur chambre, elle lui demanda au débotté ce qu'il pensait du tango.
- Le tango ? rétorqua Juan en regardant sa femme d'un air interloqué. Le tango, c'est de la musique de bas étage. Un divertissement pour les déshérités.
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Quel était donc ce monde où nul ne savait tirer des leçons du passé ? Et qui, pris dans un cercle infernal, ne cessait de répéter les mêmes erreurs ?
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Pourquoi la mort était-elle aussi insoutenable ? Était-ce parce qu’elle nous rappelait notre propre finitude ? Rien n’est éternel, si ce n’est l’eternite elle-même.
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Elles ont passé presque toute leur vie à voyager. Elles avaient déjà vu le monde entier, étaient allées dans les coins les plus reculés de notre planète et continuaient pour ainsi dire à vivre sur des bateaux. Et sais-tu pourquoi ? Parce qu'elles étaient en fuite. Elles ne fuyaient pas les autorités, non, elles se fuyaient elles-mêmes. Elles refusaient d'affronter la réalité et avaient décidé dans leur jeunesse d'échapper aux "désagréments de la guerre mondiale". Mais en vérité c'est leurs propres vies qu'elles fuyaient.
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- Emma, ne croyez-pas que j'aie été toute ma vie cette vieille excentrique toute petite et ridée. Enfin, j'ai bien dû être petite et ridée au départ, mais je n'étais pas vieille.
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La patrie. Tu l'aimes. Tu te dis que tout ce qu'il y a de mauvais n'en fait pas partie, que ce n'est qu'une excroissance qui n'a rien à voir avec le noyau lui-même. Tu portes toujours ta patrie en toi.
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La guerre ne peut pas s'expliquer, elle est trop inconcevable pour ça. La guerre est une créature répugnante, une face immonde au souffle mortel. Si la guerre avait une apparence humaine, elle aurait des muscles qui ne seraient destinés qu'à la violence brute, des mains faites pour répandre le feu, des yeux qui ne se poseraient jamais sur la beauté, une bouche incapable de prononcer le moindre mot d'amour, des oreilles sourdes aux cris de douleur, et elle aurait un esprit qui se délecterait de la peur, des tourments, et de la souffrance alors que la douceur, la compassion et la raison lui seraient inconnues.
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- Si, monsieur Güinberg, nous pouvons y faire quelque chose. Plus jamais dans ma vie je ne veux avoir à souffrir de mes croyances.
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De nos jours, on se sent obligé d'être partout à la fois et sans cesse disponible. Regardez, vous vouliez absolument emporter votre appareil photo. Et pour quoi ? Je ne crois pas que vous oublierez ces paysages, et quand bien même, cela voudrait dire qu'ils ne comptaient pas pour vous. Si vous voulez des images, c'est pour les montrer aux autres. Ou pour les mettre sur Internet, histoire que tout le monde puisse voir où vous êtes allée. Ce qui signifie aussi que, pendant tout le temps où vous marchez sur la plage, vous pensez aux photos que vous allez prendre, comment et à qui vous allez les montrer - et bim, vous n'avez plus la tête ici, mais ailleurs, à la maison, au bureau, ou même sur Internet. C'est un mal dont nous souffrons tous. Nous ne sommes plus jamais tranquilles. Il faut tout le temps être sur le pont. Un appel ? Un texto ? Un e-mail ? Laissez-moi deviner : chez vous, il y a au moins deux ou trois téléphones alignés les uns à côté des autres. Ligne fixe, portable privé, portable professionnel, pas vrai ? L'ordinateur est allumé toute la journée, il y a au minimum deux fenêtres de discussion instantanées ouvertes, et votre boîte e-mail, forcément, qui vous signale dans la seconde les nouveaux messages, y compris sur votre mobile. Et puis la télévision, voire deux, une dans le salon, une dans la cuisine... Et nous voilà tous continuellement sous pression, assommés d'informations sans importance, et de plus en plus isolés. Le monde connecté, c'est la porte ouverte à la solitude !
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Les voyages les plus excitants ne se font pas à bord d'un bateau, mais au quotidien, car la plus grande aventure que nous devons affronter est la vie elle-même.
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Et au milieu de cette mer d'ondes et de signaux qui nous fait miroiter une foule d'amis virtuels, nous sommes faibles comme jamais, faciles à intimider - et à manipuler.
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Emma, croyez moi, rien n’est plus important que l’amour, rien! Le bon Dieu ne nous a donné que cette vie, et elle n’est pas faite pour servir de brouillon.
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- Mon trésor, c’est toi qui est magnifique. Face à la beauté de ma jeune épouse, ce véhicule n’est qu’un tas de tôle !
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Pourquoi la mort était-elle aussi insoutenable ? Etait-ce parce qu'elle nous rappelait notre propre finitude ? Rien n'est éternel, si ce n'est l'éternité elle-même. C'est à ça que nous nous raccrochons : l'au-delà, le nirvana, le paradis, la réincarnation. Aucune société de cette planète n'avait pu se résoudre à ce que la mort soit la fin de tout.
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Un homme effrayé se laisse manipuler. Un homme qui ne craint rien ni personne est un roc. Et quand les intrépides se serrent les coudes, on ne peux plus rien contre eux.
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Hans Meyer zu Düttingdorf
Essayer d'accepter que l'univers est... il est tout simplement. Il n'a pas de début, pas de fin car il est une sorte de cercle ou de sphère..
Comme les flots qui rident l'océan,je ne pars ni ne vient jamais vraiment. Je n'ai pas de début et pas de fin, je n'ai pas plus de jambes que demains,dedans dehors tu n'y échappe pas, l'éternité est partout où tu vas.
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