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Citations de Hans Rosenfeldt (26)


La paix de Fredrikshamn en 1809. D’une simple signature, la Suède perdait un tiers de sa surface, un quart de sa population.
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Du haut de son expérience, elle constat e que c'est ça qu'il lui faut désormais pour qu'on s’intéresse à elle : des tragédies et des morts violentes.
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Hannah ne partagea pas ce qu’elle pensait des influenceurs. Pendant une courte période, au lycée, Alicia avait à tout prix voulu en devenir une. Cela avait duré quelques mois, mais elle avait abandonné le projet en l’absence de followers, de percée et d’argent. Non qu’Hannah ait quelque chose contre eux personnellement, ils étaient jeunes, intelligents et assez entreprenants pour tirer profit de la fascination de l’époque pour le narcissisme superficiel et son besoin de remplir ses écrans d’étrangers qui vous disaient ce qu’il fallait faire, penser, aimer et surtout acheter. Mais le seul fait de leur existence, que ce soit considéré comme un métier pour lequel on pouvait se former était le symptôme qu’ils vivaient dans le meilleur des mondes à la pire des époques.
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Le petit studio sentait le renfermé, la fumée de cigarette, le mégot, la crasse et la vieille cuite.
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La plaie refusait de cicatriser, malgré tous ses efforts pour la nettoyer. Le mal et la chaleur étaient remontés dans sa patte. La meute s’était adaptée à son rythme. Un temps. Trois de ses petits avaient suivi les autres mais le plus faible était resté avec elle. Condamné à sa perte. Elle ne pouvait plus chasser, il n’avait pas encore appris. […] Et elle était repartie en boitant avec son petit, jusqu’à ce qu’il ralentisse, se mette à gémir, titube sur le flanc, bientôt incapable de se relever. Elle était restée auprès de lui jusqu’à être certaine qu’il était mort, puis avait continué. Pas longtemps. Les crampes et les tremblements l’en empêchaient. Elle s’était effondrée dans la mousse, était restée étendue sur le flanc. Dans la chaleur. Dans la lumière. La lumière éternelle.
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Il y eut des époques où non seulement elle se sentait le centre du monde, mais où elle l’était. Une vraie métropole loin au nord. Espions, contrebandiers, révolutionnaires, prostituées, aventuriers et artistes venaient de près et de loin. Grande politique, affaires, destin des hommes : tout cela se discutait, se négociait et s’influençait dans les salons du Stadshotellet.
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Elle connaît ses habitants. Elle partage leurs vies, voit et sait. Se souvient et espère. Elle a besoin d’eux tous. Elle est une ville, n’existe que tant que des gens choisissent de vivre en elle. Comme un dieu qui cesse d’exister dès lors que plus personne ne croit en lui.
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C’était si bon d’être de retour en Suède, de parler et penser à nouveau en suédois. Si naturel. De toutes les langues qu’elle avait apprises, le suédois était de loin celle où elle était le plus à l’aise.
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Les châtiments corporels étaient interdits, mais beaucoup de parents ne se privaient pas d’y avoir recours. Une des règles les plus importantes était de ne jamais se servir de ses compétences hors de la mission, mais cela ne l’empêcherait pas d’aller en douceur faire la leçon à cet homme s’il s’avisait de punir physiquement la petite fille.
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Le regard tourné vers l’avant, elle lui posa la main sur la cuisse. Rien de sexuel, juste une manière physique de lui montrer qu’elle appréciait, de communiquer un sentiment, ce dont elle n’avait jamais été douée avec des mots.
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Après une période de tests, d’analyses et de coûteuses séances chez des psychologues, ils avaient eu ce qu’ils voulaient. Non pas un fils reconnaissant ayant pris conscience de son échec et résolu à tout faire désormais pour ne pas haïr la moindre seconde de leur existence de classe moyenne en état de mort cérébrale. Non, ils avaient obtenu mieux. Un diagnostic. Une confirmation de ce qu’ils savaient depuis toujours.
Qu’il était malade.
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La plupart étaient là pour s’amuser, c’était une sortie, la possibilité d’acheter pas cher quelque chose d’utile ou qui leur plaisait. Il y avait aussi quelques connaisseurs. René en avait repéré au moins deux. Des messieurs d’une cinquantaine d’années qu’on voyait se pointer aux ventes aux enchères dans la région.
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Si les journaux continuent sur leur lancée, Helsingfors ne va pas tarder à entrer dans la danse, il y a des points politiques à marquer, tu sais bien, resserrer la vis contre les gangs, la criminalité organisée, et blablabla. On nous enverra plus d’effectifs, plus de ressources, on vous surveillera jour et nuit, ce qui compliquera vos affaires.”
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Dommage, c’était un titre de rêve. Des Russes et des loups, ça fait quand même plus peur que les marronniers du genre « ton mal de tête est peut-être une tumeur au cerveau » qu’ils ont l’habitude de ressortir en été.
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Bien sûr, il y avait les stupéfiants, mais la responsable de la majeure partie de la contrebande était l’UE, avec sa législation interdisant la vente de tabac à priser dans tous les pays membres sauf la Suède. Une marchandise interdite à la vente, impossible à acheter légalement, qu’on trouvait quelques centaines de mètres plus loin en abondance et en toute légalité : bien sûr qu’il y avait de la contrebande.
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On pouvait dire ce qu’on voulait, mais dans la pratique la ville était bilingue, et il devenait de plus en plus difficile de se débrouiller sans le finnois.
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Elle avait beau n’avoir jamais pourchassé de tueur en série ni eu d’enquêtes particulièrement spectaculaires, il s’était toujours montré concerné par son travail. Beaucoup plus qu’elle par le sien. Il n’y avait pas grand-chose à dire au sujet d’expertises comptables, lui semblait-il.
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font l’amour sans protection, et Tobias jouit en poussant un long gémissement dans l’oreiller. Un de ses spermatozoïdes rencontre un ovule de Jennie, qui tombe enceinte d’un enfant que tout le monde connaîtra dans vingt-trois ans, pas seulement à Haparanda, mais dans toute la Suède.
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Quand des jeunes femmes attirantes faisaient la cour à des hommes d’affaires apparemment prospères dans un hôtel de Saint-Pétersbourg, il était habituel à l’Ouest de considérer qu’il s’agissait de prostitution. Éventuellement combinée avec du chantage.
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Elle sortit nue du lit et se dirigea vers la salle de bains. Elle savait qu’il la regardait. Ils avaient fait l’amour. Elle était douée pour ça, elle avait appris à fond, comme tout le reste. Il avait été meilleur qu’espéré.
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