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Citations de Hector Berlioz (352)


Hector Berlioz
La chance d’avoir du talent ne suffit pas, il faut encore le talent d’avoir de la chance.
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Hector Berlioz
Le temps est un grand maître, le malheur c'est qu'il tue ses élèves.
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Hector Berlioz
Shakespeare, en tombant sur moi à l'improviste, me foudroya. Son éclair, en touchant le ciel de l'art avec un fracas sublime, m'en illumina les plus lointaines profondeurs.

("référence à le première de "Hamlet" au théâtre de l'Odéon en septembre 1827)
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Hector Berlioz
Il y a une Amérique musicale, dont Beethoven a été le Colomb, je serai Pizarre ou Cortèz.

Lettre du 21 avril 1831
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Hector Berlioz
Bach, c'est Bach, comme Dieu c'est Dieu.
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Hector Berlioz
En voyant de quelle façon certaines gens entendent l’amour, et ce qu’ils cherchent dans les créations de l’art, je pense toujours involontairement aux porcs, qui, de leur ignoble groin, fouillent la terre au milieu des plus belles fleurs, et aux pieds des grands chênes, dans l’espoir d’y trouver les truffes dont ils sont friands…
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Collectionner les pierres qu'on nous jette :
c'est le début d'un piedestal.
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Hector Berlioz
Le temps est un grand maître, dit-on. Le malheur est qu’il tue ses élèves.
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Hector Berlioz
Si vous n’avez jamais lu Hamlet au cours de votre vie, c’est comme si vous l’aviez passée au fond d’une mine de charbon.
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Certains mécaniciens amateurs se livrent parfois à la fabrication des instruments de musique avec le plus grand succès. Ils font même dans cet art d’étonnantes découvertes… Ces hommes ingénieux, autant que modestes, dédaignent néanmoins d’envoyer leurs ouvrages aux expositions universelles, et ne réclament pour eux personnellement ni brevet d’invention, ni médaille d’or, ne le moindre cordon de la Légion d’honneur.
L’un d’eux vint un jour, en Provence, visiter son voisin de campagne, M. d’O…, célèbre critique et musicien distingué. En entrant dans son salon : « Ah ! vous avez un piano ? lui dit-il.
— Oui, un Érard excellent.
— Moi aussi, j’en ai un.
— Un piano d’Érard ?
— Allons donc ! de moi, s’il vous plaît. Je me le suis fait à moi-même, et d’après un système tout nouveau. Si vous êtes curieux de le voir, je le ferai mettre demain sur ma charrette, et je vous l’apporterai.
— Volontiers. »
Le lendemain, l’amateur campagnard arrive avec sa charrette ; on apporte le piano, on l’ouvre, et M. d’O… est fort étonné de voir le clavier composé uniquement de touches blanches. « Eh bien ! et les touches noires ? dit-il.
— Les touches noires ? Ah ! oui, pour les dièzes et les bémols ; c’est une bêtise de l’ancien piano. Je n’en use pas. »

Un rival d"Erard
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Hector Berlioz
Il faut collectionner les pierres qu'on vous jette.
C'est le début d'un piédestal.
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A propos de Habeneck, ayant travaillé toute sa vie à diffuser les œuvres de Beethoven en France :

Il eut à lutter aussi, et ce n'est pas la moindre de ses peines, contre l'opposition sourde, le blâme plus ou moins déguisé, l'ironie et les réticences des compositeurs français et italiens, fort peu ravis de voir ériger un temple à un Allemand dont ils considéraient les compositeurs comme des monstruosités, redoutables néanmoins pour eux et leur école.
Que d'abominables sottises j'ai entendu dire aux uns et aux autres sur ces merveilles de savoir et d'inspiration !
Mon Maître, Lesueur, homme honnête pourtant, exempt de fiel et de jalousie, aimant son art, mais dévoué à ces dogmes musicaux que j'ose appeler des préjugés et des folies, laissa échapper à ce sujet un mot caractéristique.

Bien qu'il vécût assez retiré et absorbé dans ses travaux, la rumeur produite dans le monde musical de Paris par les premiers concerts du Conservatoire et les symphonies de Beethoven était rapidement parvenue jusqu'à lui.
Il s'en étonna d'autant plus, qu'avec la plupart de ses confrères de l'Institut, il regardait la musique instrumentale comme un genre inférieur, une partie de l'art estimable mais d'une valeur médiocre, et qu'à son avis Haydn et Mozart en avaient posé les bornes qui ne pouvaient être dépassés.

Lesueur, malgré la fièvre d'administration dont il voyait possédés les artistes en général, et moi en particulier, Lesueur se taisait, faisait le sourd et s'abstenait soigneusement d'assister aux concerts du Conservatoire. Il eût fallu, en y allant, s'y former une opinion sur Beethoven, l'exprimer, être témoin du furieux enthousiasme qu'il excitait ; et c'est ce que Lesueur, sans se l'avouer, ne voulait pas.
Je fis tant, néanmoins, je lui parlais de telle sorte de l'obligation où il était de connaitre et d'apprécier personnellement un fait aussi considérable que l'avènement dans notre art de ce nouveau style, de ces formes colossales, qu'il consentit à se laisser entraîner au Conservatoire un jour où l'on exécutait la symphonie en ut mineur de Beethoven.
(...)
Je le rencontrai dans un couloir, il était très rouge et marchait à grand pas : "Eh bien ? cher Maître" lui dis-je... "Ouf, je sors, j'ai besoin d'air. C'est inouï ! C'est merveilleux ! Cela m'a tellement ému, troublé, bouleversé, qu'en sortant de ma loge et voulant remettre mon chapeau, j'ai cru je ne pourrais plus retrouver ma tête ! Laissez moi seul. A demain..."

Je triomphais. Le lendemain je m'empressais de l'aller voir. La conservation s'établit de prime abord sur le chef-d'œuvre qui nous avait si violemment agités.
Lesueur me laissa parler pendant quelques temps, approuvant d'un air contraint mes exclamations admiratives. Mais il était aisé de voir que je n'avais plus pour interlocuteur l'homme de la veille et que ce sujet d'entretien lui était pénible. je continuais pourtant, jusqu'à ce que Lesueur, à qui je venais d'arracher un nouvel aveu de sa profonde émotion en écoutant la symphonie de Beethoven, dit en secouant la tête et avec un singulier sourire :

"C'et égal, il ne faut pas faire de la musique comme celle-là"
Ce à quoi je répondis : "Soyez tranquille, cher Maître, on n'en fera pas beaucoup."

Pauvre nature humaine !... Pauvre Maître !... Il y a dans ce mot paraphrasé par tant d'autres hommes en mainte circonstance semblable, de l'entêtement, du regret, la terreur de l'inconnu, de l'envie, et un aveu implicite d'impuissance.
Car dire : il ne faut pas faire de la musique comme celle-là, quand on a été forcé d'en subir le pouvoir et d'en reconnaître la beauté, c'est bien déclarer qu'on se gardera soi-même d'en écrire de pareille, mais parce qu'on sent qu'on ne le pourrait pas si on voulait.

Haydn en avait déjà dit autant de ce même Beethoven, qu'il s'obstinait à appeler seulement un grand pianiste.
Gretry a écrit d'ineptes aphorismes de la même nature sur Mozart (...)
Handel prétendait que son cuisinier était plus musicien que Gluck.
Rossini dit, en parlant de la musique de Weber, qu'elle lui donne la colique.
(...)

Cette obstination de Lesueur à lutter contre l'évidence et ses propres impressions acheva de me faire reconnaître le néant des doctrines qu'il s'était efforcé de m'inculquer ; et je quittais brusquement la vieille grande route pour prendre ma course par monts et par vaux à travers les bois et les champs. Je dissimulais pourtant de mon mieux, et Lesueur ne s'aperçut de mon infidélité que beaucoup plus tard, en entendant mes nouvelles compositions que je m'étais gardé de lui montrer.
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Hector Berlioz
Je vous ai aimée, je vous aime, je vous aimerai, et j'ai soixante et un ans et je connais le monde et n'ai pas une illusion.
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Hector Berlioz
Il faut collectionner les pierres qu'on vous jette. C'est le début d'un piédestal.
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Je touche ici au plus grand drame de ma vie. Je n'en raconterai point toutes les douloureuses péripéties. Je me bornerai à dire ceci : un théâtre anglais vint donner à Paris des représentations des drames de Shakespeare alors complètement inconnus au public français. J'assistai à la première représentation d'Hamlet à l'Odéon. Je vis dans le rôle d'Ophélia Henriette Smithson qui, cinq ans après, est devenue ma femme. L'effet de son prodigieux talent, ou plutôt de son génie dramatique, sur mon imagination et sur mon coeur, n'est comparable qu'au bouleversement que me fit subir le poète dont elle était la digne interprète. Je ne puis rien dire de plus.
Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l'improviste, me foudroya. Son éclair, en m'ouvrant le ciel de l'art avec un fracas sublime, m'en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques. Je mesurai en même temps l'immense ridicule des idées répandues en France sur Shakespeare par Voltaire... "...Ce singe de génie. Chez l'homme, en mission, par le diable envoyé" et la pitoyable mesquinerie de notre vieille Poétique de pédagogues et de frères ignorantins. Je vis... je compris... je sentis... que j'étais vivant et qu'il fallait me lever et marcher.
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" Ma vie est un roman qui m'intéresse beaucoup"
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Hector Berlioz
La chance d'avoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent d'avoir de la chance.
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Dernièrement un habitué de l’orchestre de l’Opéra, ne reconnaissant pas la jeune danseuse qui entrait en scène, demanda à un de ses voisins comment elle s’appelait : « C’est Mlle Zina, répondit celui-ci, dont le maillot, vous le savez, s’est décousu le soir de son premier début. — Accident remarquable, ajouta doucement M. Auber qui se trouvait là, car ce fut une des rares occasions où le décousu a du succès. »

Autre mot de Monsieur Auber
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45Mais le compositeur qui tenterait, comme je l’ai fait, de voyager pour produire ses œuvres, à quelles fatigues, au contraire, à quel labeur ingrat et toujours renaissant ne doit-il pas s’attendre !... Sait-on ce que peut être pour lui la torture des répétitions ?... Il a d’abord à subir le froid regard de tous ces musiciens médiocrement charmés d’éprouver à son sujet un dérangement inattendu, d’être soumis à des études inaccoutumées. — «Que veut ce Français ? Que ne reste-t-il chez lui ?» Chacun néanmoins prend place à son pupitre ; mais au premier coup d’œil jeté sur l’ensemble de l’orchestre, l’auteur y reconnaît bien vite d’inquiétantes lacunes. Il en demande la raison au maître de chapelle : «La première clarinette est malade, le hautbois a une femme en couches, l’enfant du premier violon a le croup, les trombones sont à la parade ; ils ont oublié de demander une exemption de service militaire pour ce jour-là ; le timbalier s’est foulé le poignet, la harpe ne paraîtra pas à la répétition, parce qu’il lui faut du temps pour étudier sa partie, etc., etc.» On commence cependant, les notes sont lues, tant bien que mal, dans un mouvement plus lent du double que celui de l’auteur ; rien n’est affreux pour lui comme cet alanguissement du rhythme ! Peu à peu son instinct reprend le dessus, son sang échauffé l’entraîne, il précipite la mesure et revient malgré lui au mouvement du morceau ; alors le gâchis se déclare, un formidable charivari lui déchire les oreilles et le cœur ; il faut s’arrêter et reprendre le mouvement lent, et exercer fragments par fragments ces longues périodes dont, tant de fois auparavant, avec d’autres orchestres, il a guidé la course libre et rapide. Cela ne suffit pas encore ; malgré la lenteur du mouvement, des discordances étranges se font entendre dans certaines parties d’instruments à vent : il veut en découvrir la cause : «Voyons les trompettes seules !..... Que faites-vous là ? Je dois entendre une tierce, et vous produisez un accord de seconde. La deuxième trompette en ut a un ré, donnez-moi votre ré !... Très-bien ! La première a un ut qui produit fa, donnez-moi votre ut ! Fi !... l’horreur ! vous me faites un mi b !
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C’est que je connaissais déjà cette cruelle passion, si bien décrite par l’auteur de l’Énéide, passion rare, quoi qu’on en dise, si mal définie et si puissante sur certaines âmes. Elle m’avait été révélée avant la musique, à l’âge de douze ans. Voici comment :

Mon grand-père maternel, dont le nom est celui du fabuleux guerrier de Walter Scott, (Marmion) vivait à Meylan, campagne située à deux lieues de Grenoble, du côté de la frontière de Savoie. Ce village, et les hameaux qui l’entourent, la vallée de l’Isère qui se déroule à leurs pieds et les montagnes du Dauphiné qui viennent là se joindre aux Basses-Alpes, forment un des plus romantiques séjours que j’aie jamais admirés. Ma mère, mes sœurs et moi, nous allions ordinairement chaque année y passer trois semaines vers la fin de l’été. Mon oncle (Félix Marmion), qui suivait alors la trace lumineuse du grand Empereur, venait quelquefois nous y joindre, tout chaud encore de l’haleine du canon, orné tantôt d’un simple coup de lance, tantôt d’un coup de mitraille dans le pied ou d’un magnifique coup de sabre au travers de la figure. Il n’était encore qu’adjudant-major de lanciers ; jeune, épris de la gloire, prêt à donner sa vie pour un de ses regards, croyant le trône de Napoléon inébranlable comme le mont Blanc ; et joyeux et galant, grand amateur de violon et chantant fort bien l’opéra-comique.

Dans la partie haute de Meylan, tout contre l’escarpement de la montagne, est une maisonnette blanche, entourée de vignes et de jardins, d’où la vue plonge sur la vallée de l’Isère ; derrière sont quelques collines rocailleuses, une vieille tour en ruines, des bois, et l’imposante masse d’un rocher immense, le Saint-Eynard ; une retraite enfin évidemment prédestinée à être le théâtre d’un roman. C’était la villa de madame Gautier, qui l’habitait pendant la belle saison avec ses deux nièces, dont la plus jeune s’appelait Estelle. Ce nom seul eût suffi pour attirer mon attention ; il m’était cher déjà à cause de la pastorale de Florian (Estelle et Némorin) dérobée par moi dans la bibliothèque de mon père, et lue en cachette, cent et cent fois. Mais celle qui le portait avait dix-huit ans, une taille élégante et élevée, de grands yeux armés en guerre, bien que toujours souriants, une chevelure digne d’orner le casque d’Achille, des pieds, je ne dirai pas d’Andalouse, mais de Parisienne pur sang, et des... brodequins roses !... Je n’en avais jamais vu... Vous riez ! !... Eh bien, j’ai oublié la couleur de ses cheveux (que je crois noirs pourtant) et je ne puis penser à elle sans voir scintiller, en même temps que les grands yeux, les petits brodequins roses.

En l’apercevant, je sentis une secousse électrique ; je l’aimai, c’est tout dire. Le vertige me prit et ne me quitta plus. Je n’espérais rien... je ne savais rien... mais j’éprouvais au cœur une douleur profonde. Je passais des nuits entières à me désoler. Je me cachais le jour dans les champs de maïs, dans les réduits secrets du verger de mon grand-père, comme un oiseau blessé, muet et souffrant. La jalousie, cette pâle compagne des plus pures amours, me torturait au moindre mot adressé par un homme à mon idole. J’entends encore en frémissant le bruit des éperons de mon oncle quand il dansait avec elle ! Tout le monde, à la maison et dans le voisinage, s’amusait de ce pauvre enfant de douze ans brisé par un amour au-dessus de ses forces. Elle-même qui, la première, avait tout deviné, s’en est fort divertie, j’en suis sûr. Un soir il y avait une réunion nombreuse chez sa tante ; il fut question de jouer aux barres ; il fallait, pour former les deux camps ennemis, se diviser en deux groupes égaux ; les cavaliers choisissaient leurs dames ; on fit exprès de me laisser avant tous désigner la mienne. Mais je n’osai, le cœur me battait trop fort ; je baissai les yeux en silence. Chacun de me railler ; quand mademoiselle Estelle, saisissant ma main : «Eh bien, non, c’est moi qui choisirai ! Je prends M. Hector !» Ô douleur ! elle riait aussi, la cruelle, en me regardant du haut de sa beauté...

Non, le temps n’y peut rien... d’autres amours n’effacent point la trace du premier... J’avais treize ans, quand je cessai de la voir... J’en avais trente quand, revenant d’Italie par les Alpes, mes yeux se voilèrent en apercevant de loin le Saint-Eynard, et la petite maison blanche, et la vieille tour... Je l’aimais encore... J’appris en arrivant qu’elle était devenue... mariée et... tout ce qui s’ensuit. Cela ne me guérit point. Ma mère, qui me taquinait quelquefois au sujet de ma première passion, eut peut-être tort de me jouer le tour qu’on va lire. «Tiens, me dit-elle, peu de jours après mon retour de Rome, voilà une lettre qu’on m’a chargée de faire tenir à une dame qui doit passer ici tout à l’heure dans la diligence de Vienne. Va au bureau du courrier, pendant qu’on changera de chevaux, tu demanderas madame F*** et tu lui remettras la lettre. Regarde bien cette dame, je parie que tu la reconnaîtras, bien que tu ne l’aies pas vue depuis dix-sept ans.» Je vais, sans me douter de ce que cela voulait dire, à la station de la diligence. À son arrivée, je m’approche la lettre à la main, demandant madame F***. «C’est moi, monsieur !» me dit une voix. C’est elle ! me dit un coup sourd qui retentit dans ma poitrine. Estelle !... encore belle !... Estelle !... la nymphe, l’hamadryade du Saint-Eynard, des vertes collines de Meylan ! C’est son port de tête, sa splendide chevelure, et son sourire éblouissant !... mais les petits brodequins roses, hélas ! où étaient-ils ?... On prit la lettre. Me reconnut-on ? je ne sais. La voiture repartit ; je rentrai tout vibrant de la commotion. «Allons, me dit ma mère en m’examinant, je vois que Némorin n’a point oublié son Estelle.» Son Estelle ! méchante mère !... IV
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