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Citations de Heinrich von Kleist (94)


LE PRINCE DE HOMBOURG : De quelle importance peut vous être l'unique, la pauvre victoire que j'arracherai peut-être encore à Wrangel, en regard du triomphe que demain j'aurai glorieusement remporté sur l'ennemi intérieur, sur l'indiscipline et la présomption ?

Acte V, Scène 7.
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LE PRINCE DE HOMBOURG : La vie, dit le derviche, n'est qu'un voyage, et bien court. Il est vrai !

Acte IV, Scène 3.
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"Le Français dit "l'appétit vient en mangeant" et ce principe reste vrai quand on le parodie et que l'on dit, l'idée vient en parlant."
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L'ÉLECTEUR :
De quel droit, pauvre fou, espères-tu cela
Si chacun, sur le char du combat,
Peut me prendre les rênes des mains?
Crois-tu que la chance va sans cesse, comme elle vient de le faire,
Récompenser la désobéissance d'une couronne de gloire?
Je n'aime pas la victoire qui, enfant du hasard,
Tombe comme à la loterie ; c'est la loi,
Mère de ma couronne, que je veux préserver,
Elle qui m'a engendré et m'a donné tant de victoires!
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L'ÉLECTEUR : C'est une brillante victoire que celle d'aujourd'hui et j'en veux demain au pied de l'autel remercier Dieu. Pourtant serait-elle dix fois plus grande, cela n'excuse en rien celui par la faute de qui je la dois au hasard : il me reste plus de batailles encore à livrer et je veux qu'il soit obéissance à la loi. Qui que ce soit qui ait mené les cavaliers à la bataille, il a, je le répète, joué sa tête et je le fais comparaître devant une cour martiale.

Acte II, Scène 9.
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L'ÉLECTEUR : De quel droit peux-tu, insensé, nourrir de tels espoir, si, sur le char de combat, il est permis à chacun de me prendre les guides des mains ? Penses-tu que la fortune doive toujours, comme en ce cas, récompenser l'insubordination ? Je ne veux pas d'une victoire engendrée par le hasard comme un bâtard ; je veux maintenir en honneur la loi, mère de ma couronne, qui m'a donné toute une lignée de victoires !
KOTTWITZ : Seigneur, [...] qu'as-tu à faire, dis-moi, de la règle selon laquelle on bat l'ennemi : pourvu qu'il tombe devant toi avec tous ses drapeaux ? La règle qui le bat, c'est la règle suprême !

Acte V, Scène 5.
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{N. B. : j'aime à considérer le poids que pouvait avoir une femme à l'époque...}
L'ÉLECTEUR : Qui te l'a dit ?
LE FELDMARÉCHAL : Qui me l'a dit ? Madame Retzow, à qui tu peux te fier, la cousine de ma femme ! Elle était ce soir chez son oncle, le bailli de Retzow, et là des officiers qui venaient du camp ont manifesté à haute voix cette intention effrontée.
L'ÉLECTEUR : Il faut qu'un homme me le dise pour que je le croie !

Acte V, Scène 3.
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Si l'on doit me marcher dessus, être un chien vaut mieux que d'être un homme!
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LA DIGNITAIRE. [...] Sais-tu quel bruit court? Une flèche l'a atteinte au coeur, et c'est la plus venimeuse de toutes : celle de l'Amour.
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LE PRINCE DE HOMBOURG : Était-ce donc un crime digne de mort que de jeter dans la poussière la puissance suédoise dix minutes plus tôt qu'il n'était ordonné ? Et quel autre forfait pèse sur ma poitrine ? Comment pourrait-il me faire comparaître devant ce tribunal de juges au cœur sec qui, lugubres comme des hiboux, reprenaient sans cesse un chant funèbre où il n'était question que de ma mort : s'il ne se réservait de surgir dans cette enceinte comme un Dieu apportant une sentence majestueuse et sereine ?

Acte III, Scène 1.
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NATALIE : Hélas, que sont la grandeur et la gloire des hommes !

LE PRINCE DE HOMBOURG : Acte IV, Scène 1.
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Heinrich von Kleist
C'est le propre de toute forme parfaite que l'esprit s'en dégage de façon immédiate et directe, tandis que la forme vicieuse le retient prisonnier, tel un mauvais miroir qui ne nous rappelle rien d'autre que lui-même.
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PREMIER GREC. Attention! tu saignes.
ACHILLE. Et puis?
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La voix de la raison l'a laissée sourde. Sait-tu quel bruit court ? Une flèche l'a atteinte au coeur, et c'est la plus venimeuse de toutes : celle de l'Amour.
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Au pied des Alpes, à Locarno, il y avait un vieux château merveilleusement situé, appartenant à un marquis. On peut en voir encore aujourd’hui les ruines quand on descend du Saint-Gothard.
Un jour, la marquise recueillit par charité une vieille femme malade qui s’était présentée devant elle en demandant l’aumône. La marquise fit mettre de la paille dans une des nombreuses et spacieuses salles du château et y fit coucher la pauvresse. Le marquis, revenant de la chasse, entra par hasard dans cette salle, où il avait l’habitude de ranger ses fusils. Apercevant la vieille, il lui intima de se lever et d’aller s’installer derrière le poêle. En se levant, celle-ci glissa sur ses béquilles et se blessa grièvement à la colonne vertébrale, de sorte qu’après avoir péniblement réussi à se lever et à traverser la salle, elle s’affaissa en gémissant derrière le poêle et mourut.
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Heinrich von Kleist
On ne doit prendre conseil que de celui qui n’en donne aucun
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La marquise, qui sentait de nouveau la lumière du jour disparaître, fit asseoir la sage-femme devant elle, et, tremblant de tous ses membres, elle posa la tête sur sa poitrine. Elle demanda d'une voix brisée quelles étaient les voies suivies par la nature et s'il était possible de concevoir à son insu. (...) La sage-femme répliqua qu'en dehors de la Sainte Vierge, cela n'était encore arrivé à nulle femme au monde.
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Si tu veux savoir une certaine chose et que tu ne puisses y parvenir par la méditation, je te conseille, mon cher et judicieux ami, d'en parler avec le premier homme de ta connaissance que tu rencontreras. Il n'est pas nécessaire que ce soit un esprit subtil ; il ne s'agit pas non plus de l'interroger sur ce qui t'occupe : non ! C'est toi qui dois plutôt commencer par lui conter ton affaire.
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ANTILOQUE : Un message d'Agamemnon. Il te demande, la situation ayant changé à ce point, si la sagesse ne conseille pas de battre en retraite. [...]
ULYSSE :C'est bien mon avis! Vous imaginez-vous que je prends plaisir à cette boucherie absurde? Seulement, commencez donc par éloigner le Pélide d'ici! Un dogue découplé qui se rue sur les bois du cerf, le veneur a beau le rappeler, une fois décidé à planter ses crocs dans le garrot de cette bête royale, il ira la traquer par monts et torrents jusque dans la nuit des forêts. Voilà notre fou, depuis qu'un gibier d'une si rare espèce lui est apparu dans la forêt de la guerre! A tant faire que le tenir en laisse, vous feriez mieux de lui traverser les cuisses d'une bonne flèche, car il a jurée de traquer son Amazone jusqu'à ce qu'il l'empoigne par ses cheveux de soie, et la jette à bas de son rouan. Si tu te sens en goût, Antiloque, essaie donc un peu sur lui l'effet de ton éloquence, quand les lèvres lui écument.
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Et la langue me brûle d'exprimer le désir de mon cœur.
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