AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Helen Phillips (16)


Les deux femmes et leur ombre unique quittèrent le palais par une rue pavée d’or. Elles marchèrent jusqu’à ce que l’or se change en terre battue, et continuèrent de marcher.
Commenter  J’apprécie          100
Elle avait goûté au plaisir et maintenant s’abreuvait de chagrin.
Commenter  J’apprécie          30
Sa vision était brouillée par le sommeil et le manque de sommeil.
Commenter  J’apprécie          10
Cette musique non musicale l'aidait à se couper de sa journée de travail, qui l'avait éreintée. C'était une bonne bande-son pour passer devant les chantiers à l'arrêt, le bois nu des maisons inachevées et la terre retournée qui durcissait avec le temps. Puis l'artère commerçante, le boulevard délabré.
Commenter  J’apprécie          10
En arrivant que le feu passe au vert et l'autorise à tourner à droite, elle n'arrivait pas à croire qu'elle était presque arrivée chez elle ; ne se rappelait aucune seconde du trajet. C'était vraiment étrange, monter dans sa voiture puis arriver à destination sans le moindre souvenir de ce qui se déroulait autour de vous.
Commenter  J’apprécie          10
Elle répugnait à admettre que c’était la concrétisation d’un de ses vieux fantasmes : être dans deux endroits à la fois. Avoir deux corps. S’abandonner à sa propre guérison pendant que ses enfants étaient entre les mains de quelqu’un qui les aimait exactement comme elle.
Commenter  J’apprécie          10
Son problème remontait à quatre ans, peu après la naissance de Viv. Elle n'en avait parlé qu'à David, désireuse de savoir s'il avait jamais éprouvé la même sensation, échouant à la traduire en mots: de légères désorientations qui la tourmentaient parfois, de petites erreurs liées à la vue et à l'ouïe.
Commenter  J’apprécie          10
Elle répugnait à admettre que c'était la concrétisation d'un de ses vieux fantasmes : être dans deux endroits à la fois. Avoir deux corps. S'abandonner à sa propre guérison pendant que ses enfants étaient entre les mains de quelqu'un qui les aimaient exactement comme elle les aimait.
Commenter  J’apprécie          00
Il y avait plein de livres dans le sous-sol, des livres qu'elle voulait lire mais sans jamais trouvé le temps de le faire ; elle disait souvent à David que son rêve était d'aller dans une cabane toute seule et de lire des romans six heures par jour. Mais quand elle ouvrait un livre et se mettait à lire, elle avait presque l'impression d'être illettrée ; elle relisait sans cesse la même phrase jusqu'à ce que les mots s'effondrent en lettres et les lettres en lignes et en cercles.
Commenter  J’apprécie          00
Elle en venait de plus en plus à penser qu'elle aurait dû garder les objets dans la boîte en carton sous son bureau. Cachés, privés. Pourquoi avait-elle ressenti si fortement le besoin de les partager, surtout la bible ?
Commenter  J’apprécie          00
Elle se demanda si les autres mères connaissaient ça, cet état permanent de légère panique, et s‘inquiéta que ce ne fût pas le cas, quelque chose clochait peut-être chez elle.
Commenter  J’apprécie          00
David et elle plaisantaient souvent sur le fait que tous deux redoutaient les enfants de la nuit, de la même façon que, enfants, ils avaient redouté les monstres sous le lit. Des bêtes qui allaient émerger d’un côté du lit, vous saisir avec leurs pattes griffues et exiger des choses de vous.
Commenter  J’apprécie          00
C’est alors qu’elle entendit des bruits de pas dans l’autre pièce. Elle éteignit la lumière, prit Ben dans ses bras, traîna Viv à l’autre bout de la chambre pour se cacher dans le coin. Elle s’accroupit devant le miroir dans le noir, cramponnée à eux. Le bébé sous son bras droit, la fillette sous sont bras gauche.
Commenter  J’apprécie          00
La voiture sentait le vieux biscuit rance et le papier mâché. Molly se réfugia dans l'odeur. Tout en conduisant elle pensa: quelque chose de terrible t'est arrivé mais cette chose ne m'est pas arrivée à moi, je suis horriblement désolée pour toi mais le quotidien de ma petite vie m'appartient et m'appartient seulement, pourquoi devrais-je subitement partager mes enfants avec une inconnue, quelque chose d'horrible t'est arrivé mais cette chose ne m'est pas arrivée à moi, je suis horriblement désolée pour toi mais le quotidien de ma petite vie n'appartient qu'à moi, pourquoi devrais-je subitement partager mes enfants avec une inconnue.

Molly se gara, jaillit hors de la voiture et fonça vers sa maison éclairée.

Elle vit Erika dans la cuisine, qui riait au téléphone.

Quand soudain, sur l'allée menant à la porte d'entrée, une bouteille de verre cassée, la menace acérée d'échardes vertes.

Puis : découvrir que le verre brisé n'était que des feuilles mortes éparpillées.
Commenter  J’apprécie          00
La maison avait glissé dans une réalité alternative, le calme sublime qui enveloppe une espace quand ses habitants non domestiqués sont, enfin, au repos.
Commenter  J’apprécie          00
Elle n’en revenait pas d’avoir des enfants, de vivre chaque moment avec une telle conscience de l’abîme, la blessure potentielle palpitant au sein de chaque seconde.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Helen Phillips (50)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
84 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}