Quand on apprend que les hordes nazies s’avancent vers Bruxelles, mes parents, comme beaucoup d’autres familles juives, sont pris de panique. Faut-il fuir ou non ? Perdant des jours précieux, ils discutent sans fin, pèsent les pour et le contre, hésitent.
- Qu’est-ce que vous venez fiche ici, vous autres ?
- Nous venons pour un nommé H. Il a été convoqué, mais ne s’est pas présenté.
Celui qui m’a répondu se rend compte tout à coup que j’ai parlé en allemand. Il me regarde d’un air méfiant et demande à voir mes Papieren. Je lui montre mon laissez-passee de la Gestapo, et lui signifie que je m’occupe du cas H., que je suis ici en mission spéciale pour l’avenue Louise. Il me rend mon papier avec déférence et s’excuse servilement. Pour couronner le tout, je demande, à mon tour, à voir leurs papiers.
Désolé de ne pas aller dans le sens des avis précédents. Je viens de lire ce récit (?) qui m'a rendu mal à l'aise au fur et à mesure de la lecture. En fait je pense réellement que c'est une succession de fantasmes personnels (du "nègre" ou de la signataire) entremêlés peut-être de quelques faits réels de la Résistance belge. Par exemple, l'auteur (?) ne semble même pas à croire à son récit de l'assassinat au couteau d'un officier allemand alors qu'elle se présente elle-même comme frêle et fragile (1m50).
Non vraiment, à éviter, sauf si l'on aime les romans de gare et de guerre écrits à la va-vite.