AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Hélène Soumet (127)


Il faut avoir déjà beaucoup appris de choses pour savoir demander ce qu'on ne sait pas.
Commenter  J’apprécie          60
Les hommes qui ne pensent pas sont comme des somnambules.
Commenter  J’apprécie          50
Ainsi, les femmes se travestissent pour étudier, lorsque le savoir leur est interdit ou encore pour exercer une profession réservée aux hommes (...). Devenues des hommes aux yeux de tous, elles suivent la voie qu'elles ont choisie : vocation religieuse, aventure ou création artistique. A cela s'ajoute la jouissance de la délicieuse liberté de mouvement accordée par le costume masculin, elles qui étaient prisonnières de tenues étouffantes. Toutes montrent que le pouvoir et le courage n'appartiennent pas aux hommes en propre. La tsarine Élisabeth de Russie, d'ailleurs, exigeait que chaque semaine la cour change de genre lors d'un bal fastueux, pour témoigner que le pouvoir n'est pas d'essence masculine. C'était le bal des métamorphoses.
Commenter  J’apprécie          50
Toutes les utopies totalitaires qui reposent sur l’idée d’une humanité pré- définie, s’écroulent et montrent, sous l’éclairage de ce mythe, leur vrai visage : celui d’une absurdité incommensurable et aussi hélas, comme Procuste, celui d’une infinie cruauté, visage de celui qui anéantit tout ce qui s’écarte d’une norme absurde.
Commenter  J’apprécie          40
La philosophie épicurienne offre aux « âmes fatiguées des luttes de la vie » la sérénité de celui qui arrive enfin au port après les tempêtes de la traversée.
Commenter  J’apprécie          40
Si nous résolvons les problèmes de la foi par la seul voie de l'autorité, nous possédons certes la vérité, mais dans une tête vide.
Commenter  J’apprécie          40
Comprendre, c’est alors se souvenir de la vérité que notre âme a croisée autrefois, souvenir délicieux qui illumine encore et toujours nos vies terrestres, souvenir qui explique la joie de comprendre, qui est alors le bref surgissement d’une plénitude à moitié perdue. « La vérité jaillit soudain dans l’âme, comme la lumière jaillit de l’étincelle. »
Commenter  J’apprécie          30
Socrate prétendait qu’il désirait s’instruire et feignait l’ignorance. Il demandait à son interlocuteur de définir une idée. Par exemple il sollicita le prêtre Euthyphron afin qu’il définisse la piété. Qui mieux qu’un prêtre pourrait éclairer l’infortuné Socrate sur ce point ? Euthyphron s’exécuta mais ses réponses plus que confuses étaient passées au crible par le taon d’Athènes et se montraient insuffisantes, imprécises et contradictoires.
Commenter  J’apprécie          30
Les penseurs de la Grèce ont été athlètes. Pythagore aurait remporté un prix au pugilat, Euripide le dramaturge a vaincu ses adversaires aux jeux d’Éleusis. Platon lui-même aurait participé aux jeux olympiques. L’entraînement au gymnase donnait une prestance, une grâce qui distinguait l’homme éduqué du paysan courbé vers la terre ou de l’homme grossier de basse extraction dont on raillait la lourde démarche. Tous les citoyens fréquentaient le gymnase, car il aurait été vulgaire de ressembler à un paysan ou d’avoir une mollesse de fille.
Commenter  J’apprécie          30
Ne demande pas que ce qui arrive, arrive comme tu le veux. Mais veuille que les choses arrivent, et tu seras heureux.
Commenter  J’apprécie          30
Puisqu'une femme artiste passe pour un désordre de la nature, un monstre, Rosa (Bonheur) se sépare de sa féminité pour être acceptée comme créatrice. Elle fume des havanes, monte à cheval à califourchon, se masculinise, passe pour une excentrique. Mais elle réussit à rester discrète et sa vie, à contre-courant des moeurs de son époque, ne déclenche pas de sacandale, d'autant qu'elle reste en marge des mouvements féministes qui agitent les esprits au XIXè siècle.
Commenter  J’apprécie          30
Il vaut mieux que les femmes soient spirituelles et censurées plutôt que rampantes et avoir l'approbation des hommes.
(Gabrielle Souchon (1632-1703) , philosophe oubliée, a écrit cette phrase en 1693 !)
Commenter  J’apprécie          30
Depuis la déesse Athéna guerrière ou le mythe des Amazones, les femmes hommes nous troublent. Nul ne sait pourquoi les femmes ont été assujetties, méprisées dans nos sociétés occidentales et orientales. Nul ne peut justifier une telle mise à l’écart. C’est pourquoi les légendes et les récits héroïques des travesties font rêver les femmes humiliées à qui ils révèlent leur aspiration à la puissance et à l’aventure, aspiration que la société étouffe et censure.
Commenter  J’apprécie          20
Ainsi les premiers penseurs s’efforcèrent de découvrir une chose dont toutes les autres dépendaient. Cette substance, pour Thalès est l’eau, « L’eau est le principe de tout » ; pour Héraclite, c’est le feu, « Un feu éternellement vivant ». Les penseurs milésiens voulaient saisir l’élément fondateur, cherchant une origine commune à tout ce qui existe dans le monde. Et, en ce sens ils furent autant physiciens que philosophes.
Commenter  J’apprécie          20
Socrate n’apprend rien du tout à ses interlocuteurs, il n’a pas de doctrine à transmettre. Transmettre, cela signifierait que le maître possède un savoir qu’il déverserait dans l’esprit d’un disciple passif et réceptif. Mais le véritable savoir n’est pas ainsi, l’élève ne reçoit pas le savoir comme il recevrait une chose toute faite, sinon ce serait un savoir constitué d’opinions qu’il suffirait de répéter, un savoir encyclopédique nourri de préjugés. Or la philosophie dénonce justement le règne de l’opinion qui est un substitut de pensée. La répétition de ce que l’on entend, de n’importe quelle idée qui n’est ni pensée, ni comprise, ni non plus passée au crible de l’intelligence. Un esprit qui adhère ainsi aux opinions de son époque n’est pas un esprit vivant mais un simulacre d’esprit qui a renoncé à la vie spirituelle.Enseigner pour Socrate consiste à éveiller les facultés de l’âme, faire resurgir l’intelligible. Dans la confrontation avec Socrate l’esprit est contraint de s’interroger, de se serait un savoir constitué d’opinions qu’il suffirait de répéter, un savoir encyclopédique nourri de préjugés. Or la philosophie dénonce justement le règne de l’opinion qui est un substitut de pensée.
Commenter  J’apprécie          20
Ainsi on comprend que Socrate proclame : « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » (Apologie de Socrate 21d) Aussi n’enseigne-t-il rien. Il se contente de faire découvrir au disciple ce qu’il sait déjà.
Commenter  J’apprécie          20
L'essentiel de la vie s'écoule à mal faire, une bonne partie à ne rien faire, toute la vie à faire autre chose que ce qu'il faudrait faire.
Commenter  J’apprécie          20
La philosophie tire sa valeur de son incertitude même.
Commenter  J’apprécie          20
L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m'est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d'éclore que pour cesser de vivre.
( Colette) (p252)
Commenter  J’apprécie          20
Ces rôles qui enchaînaient les femmes auraient été attribués par la nature, par les textes sacrés ou par les dieux. [...] Attribuer une fonction à un être, c'est le considérer comme un instrument et le priver de sa liberté, de sa dignité.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Hélène Soumet
Lecteurs de Hélène Soumet (61)Voir plus

Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2515 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}