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Citations de Hélène Soumet (127)


Epicure nous rappelle à l'ordre: celui de la nature qui nous crie d'être heureux et de goûter immédiatement la suavité du moment présent.
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Nous sommes nés une fois pour toutes, une deuxième naissance est impossible. Et toi, qui n'es pas maître du lendemain, tu ajournes ce qui apporte la joie ! Nous consumons notre vie à force d'attendre.
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Ordre et désordre sont aussi au cœur de la réflexion politique, à tel point que les politiques suggèrent parfois qu’une injustice vaut mieux qu’un désordre, car toute société craint le chaos, qui abolit les lois et représente une menace mortelle, tout comme le capitaine craint la mutinerie qui conduit le navire à sa perte. L’ordre social, toujours fragile, souvent remis en question, est parfois renversé par les révolutions qui détruisent un ordre considéré comme injuste.
Même dans une société pacifiée, l’ordre social, malgré les lois et les règles demeure instable. C’est pourquoi il existe des moments d’exultation débridée, où les règles volent en éclats. L’ordre établi y est renversé provisoirement par des moments de désordre comme les fêtes dionysiaques en Grèce, les saturnales à Rome ou le carnaval, fête terriblement audacieuse au Moyen Âge, où par exemple un âne célébrait la messe. Ces
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La nature n’est plus un ensemble de forces qui nous dépassent et nous terrifient, la raison peut triompher de l’obscurité du monde.
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L’école philosophique dispense un savoir propre à développer l’humanité et la liberté. À l’académie de Platon, les disciples apprennent à penser par le dialogue entre le maître et les disciples qui vise à chercher le vrai. Le dogmatisme est exclu, la vérité prime sur la parole du maître.
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« Étonnement » signifie étymologiquement : « frappé par le tonnerre ». L’étonnement surgit lorsque ce qui allait de soi, ce qui semblait simple devient brusquement incompréhensible. Ce refus de l’évidence introduit une inquiétante rupture entre les apparences et la réalité. L’esprit est alors mis en alerte.
L’étonnement scientifique permet de remettre en question les certitudes. Le savant s’étonne : pourquoi la pomme tombe-t-elle ? C’est une habitude, une évidence de voir tomber les pommes : pas pour le savant qui voit un fossé entre ce qui est et ce qui devrait être. Cela permet découvertes et progrès.
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Nous sommes en effet les seuls à penser qu’un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible mais pour un citoyen inutile. Nous intervenons tous personnellement dans le gouvernement de la cité au moins par notre vote, ou même en présentant à propos nos suggestions. »
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Au Ve siècle av. J.-C. apparut le terme « philosophie » en Grèce. Composé de philo qui signifie « j’aime » et de sophia, « la sagesse », il désigne l’amour de la sagesse. Cela suggère que le philosophe se distingue du sage. Le philosophe doute et ne fait que tendre vers l’idéal de sagesse sans l’atteindre.
Plus tard, la philosophie se sépare des sciences pour devenir une pensée critique du monde : critique vient du grec crinein (juger). La philosophie apprend, aide à penser et pose les questions du sens de la vie, de la vérité, de la morale, de la politique et de l’esthétique. Elle nous éclaire mais ne résout pas les problèmes essentiels de l’humanité.
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Il ne faut pas confondre l’esprit et la lettre. La lettre c’est le donné brut, figé de la loi ou de la règle. Ne suivre que la lettre, c’est oublier le sens, l’intention de la règle, c’est souvent trahir l’esprit. Dans les pratiques religieuses ou dans l’application des lois, c’est l’esprit qu’il faut préserver.
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La méditation modifie les structures de certaines aires du cerveau et permet de traiter la douleur, l’inflammation et la dépression.
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. « Sans passion, pas de chagrin, sans désir, pas de déception, sans attachement, pas de deuil » dit Bouddha. Ainsi, s’achève le cycle des réincarnations et on accède au nirvana qui est l’état d’éveil, d’apaisement et d’extinction du moi.
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Le désir est source de la vie et par là, hélas, source de toute souffrance : désir de vivre, désir d’un ego avide de se perpétuer, désir de pouvoir et de richesse. Comme le désir est insatiable, nous souffrons toujours d’insatisfaction. Il faut faire cesser ce cycle infernal du désir qui, pour les bouddhistes, se répète par la réincarnation.
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« La vie n’est que souffrance », telle est la première des quatre nobles vérités du bouddhisme. La première des vertus, la compassion qui signifie « souffrir avec », consiste à éprouver la souffrance d’autrui. Or, notre souffrance qui s’ajoute à celle de l’autre pourrait provoquer un sentiment d’impuissance, de désolation.
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L’illusion se construit alors autour de fantasmes, d’imaginaire sans ancrage dans le réel. La vie serait-elle une illusion ?
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« Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même. » C’est l’exemplarité d’une attitude qui permet de faire naître les vertus. Se consacrer aux idéaux de la morale exige de la persévérance
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L’omniprésence de la musique, l’harmonie qui relie les sons entre eux dans la mélodie exprime l’entente entre toutes les créatures du monde.
Il s’agit de réintroduire la paix et l’ordre dans un monde divisé. L’homme confucéen est un élément de la nature : il ne la domine pas, il la traverse et rêve d’harmonie et d’équilibre.
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Les gestes et les paroles témoignent du respect envers autrui que l’on reconnaît dans sa dignité. Ce respect de l’autre est un élément fondateur de la philosophie morale.
Le respect de l’autre entraîne la modestie : on s’incline, on baisse le regard, ce ne sont pas des gestes anodins. L’homme respectueux doit s’oublier, donner la préséance à l’autre, développant ainsi l’altruisme.
Ce rituel sacré fait émerger les valeurs de dignité, respect, égalité et exprime l’une des cinq vertus essentielles le Li : la bienséance. La finalité de la bienséance est d’établir l’harmonie et la paix dans la communauté.
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De surcroît, aimer son image, c’est aimer une apparence. Ce qui est grave chez Narcisse, c’est qu’il identifie son être à son image, ce qui revient à rejeter toute intériorité, à nier sa pensée, sa conscience : rien d’étonnant à ce qu’il meure et soit transformé en végétal.
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Narcisse, merveilleux jeune homme, penché sur une source tombe amoureux de son reflet et néglige les avances des nymphes amoureuses de lui. Il tombe, se noie et est transformé en fleur. Ainsi, rejetant l’altérité, Narcisse est revenu vers lui-même pour aimer son image.
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Le mythe invite à penser et ouvre vers une interprétation infinie. Qu’ils évoquent les mythes ou qu’ils philosophent, les hommes cherchent à vaincre l’ignorance et à saisir le sens de leur vie. Si les mythes répondent aux interrogations essentielles, la philosophie, elle, pose et examine ces questions.
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