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Critiques de Hélène de Monferrand (26)
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Les Amies d'Héloïse

Excellent livre, il se dévore. Pour les lesbiennes, il est très rare de trouver des romans qui font de nous leurs héroïnes et qui peuvent se vanter d'être bien écrit. Celui-ci en fait partie, donc il me semble que c'est un incontournable. Pour ceux que cette caractéristiques du roman ne passionne pas, il a (bien heureusement) de nombreuses autres qualités. L'auteur nous plonge dans l'aristocratie de droite des années 60/70. C'est personnellement un univers que je ne connaissais pas du tout et qui ne touchait pas particulièrement ma sensibilité. Et pourtant, les héroïnes sont extrêmement attachantes, souvent manipulatrices au possible avec des valeurs aristocrates bien loin du commun. Ce livre m'a permis de me mettre à la place de ces femmes pour qui j'aurais eu "à priori" beaucoup de mépris. C'est un joli tour de force de l'auteur et Mai 68 envisagé par l'aristocratie est une découverte assez intéressante de mon point de vue. C'est extrêmement bien écrit. Je recommande.
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Les enfants d'Héloïse

Trop trop long

Une histoire sans intérêt qui n’a aucun sens et qui traine en longueur. Les personnages sont antipathiques. Vue que j’ai téléchargé la deuxième partie je le lirais en diagonal. La moitié du livre aurait suffit pour comprendre l’histoire

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Les Amies d'Héloïse

Les amies d'Héloïse est un très beau roman. Les héroïnes sont lesbiennes ? Et alors ? Il est avant tout question d'amour et d'acceptation de l'autre, et même si les familles se montrent exceptionnellement tolérantes (nous sommes dans l'Europe d'après guerre) assumer ses choix n'est pas toujours facile. Le choix du roman par lettres permet de connaître le point de vue de chaque personnage. Point de traitrise comme dans Les liaisons dangereuses : chacune se livre à coeur ouvert.

Le prix Goncourt du premier roman est amplement mérité.
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Les Amies d'Héloïse

Magnifique roman épistolaire. On suit avec plaisir l’évolution des quelques femmes, dont certaines lesbiennes. Le tout dans un cadre d’après-guerre où il ne fallait surtout pas sortir du moule. On suit avec plaisir leur évolution, leur combat pour s'affirmer dans une société qui ne veut pas vraiment de ce genre de femmes. Une société ou la femme n'avait pas encore sa place, ni la jeunesse. Encore moins la jeunesse féminine aux mœurs peu commune. Une ode a la liberté, une belle leçon de morale, voilà ce qu'est ce livre.

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Journal de Suzanne

Désolé madame de Monferrand, j'abandonne votre livre vers la page 130 (sur 400). Votre écriture n'est pas en cause : elle est vraiment parfaite. Votre héroïne n'est pas en cause, et certainement pas son orientation : on suit très agréablement sa vie, et on a envie de tourner les pages. Le peu de lecteurs sur Babelio m'incitait même à être persévérant pour cultiver une certaine originalité. Pourtant il y a un "mais", qui m'oblige à quitter Suzanne : il ne me plaît aucunement de lire sur les trains qui amènent aux camps en Allemagne, encore moins sur la vie dans les camps. Cela m'apprendra à ne pas lire les étiquettes des livres présentées sur le site ! Je vais mettre votre texte dans une boîte, peut-être trouvera-t-il preneur. Quant à moi, je vais chercher du plus divertissant pour me remettre de mes cauchemars qui ont suivi la lecture de votre Journal.
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Les Amies d'Héloïse

Que de thèmes abordés dans ce roman épistolaire !

L’amour d’abord, sain ou tumultueux, unique ou multiple, lesbien ou hétérosexuel,... L’éternelle question : peut-on aimer plus d’une fois ? En cela ce livre est une belle ode à la tolérance. Il montre que l’on n’aime pas tous pareil et qu’il est bien dur d’accorder ses violons avec l’être chéri.



Ensuite, quasi indissociable du premier, le deuil qui suit la perte de l’être aimé, que cela soit la vie ou la mort qui nous en sépare. Cet aspect du livre était un des plus émouvants.



J’ajouterai alors le thème de l’amitié, heureusement présente pour panser les troubles causés par le premier. Ce roman est composé de lettres entre amies et ce canal permet particulièrement bien de rendre compte de la connivence entre toutes ces femmes.

On pourrait également évoquer la maternité, le féminisme, mai 68...



Ce qui m’a plu dans ce livre, outre qu’il soit d’une grande richesse thématique, c’est qu’il n’est pas qu’une histoire d’amour. Il est « un » témoin de l’évolution des mœurs entre les années 60 et 70, une intéressante réflexion sur la femme, ses droits, ses besoins, ses désirs, ses entraves...je ne dis pas « le » témoin car l’on se cantonne tout de même à une frange très privilégiée de la population. Pas de place pour la plèbe : ça n’est pas une critique, c’est un parti pris.



Pour ne rien gâcher, le roman est truffé de délicieuses références culturelles françaises, grecques, latines et de tous horizons: une pépite en la matière !



J’ignore ce qu’a écrit d’autre cette Hélène (quel prénom beau et dramatique !) de Monferand, mais elle est définitivement à explorer !
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Journal de Suzanne

Ce roman se lit après "Les Amies d'Héloïse", l'histoire s'entremêle avec le premier volume. Ici nous suivons non pas une troupe d'adolescentes, mais une seule femme, adulte, mature. Avec sa propre vision des choses, avec son goût aguerri pour les jeunes adolescentes. Ce roman est bien plus sombre, bien plus profond que le premier. On suit l'évolution de la seconde guerre mondiale avec dégout, les rafles, les trains de la mort, les camps de concentration. Et surtout la place des femmes dans ce monde-là. Bien plus triste et poignant que l'excellent roman "Les Amies d'Héloïse", ce roman ferme la boucle et répond à toutes les questions posées dans le premier volume sur cette femme hors norme qu'est Suzanne. Un must have si vous avez aimé le premier tome.

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Les Amies d'Héloïse

Contrairement à ce que suggère le résumé, les amours saphiques ne sont pas l’essentiel du roman. C’est une part importante, c’est indéniable, mais il est aussi beaucoup questions d’amitié et de famille. Les amies d’Héloïse est un roman épistolaire se déroulant sur une dizaine d’années, de 1964 à 1980 ; au début, Héloïse est une adolescente et, à la fin, elle est une femme que l’on pourrait qualifier d’accomplie. Au cours de l’été de ses quinze ans, la jeune fille tombe sous le charme d’une femme qui a le double de son âge. Mais ce n’est pas cela qui va l’arrêter et elle découvre les plaisirs charnels avec la dénommée Erika. De son côté, Claire, l’amie d’Héloïse, découvre aussi l’amour mais auprès de garçons de son âge. Eh oui, ce roman est un parfait exemple de diversité concernant ses protagonistes ! Si Héloïse et Claire s’écrivent régulièrement des lettres, c’est aussi le cas de Suzanne, Anne, Manuela, et nous découvrons aussi des pages du journal intime tenu par Erika, etc. Cette profusion de personnages, leurs différences (d’âge, de sexualité, de milieu quoiqu’il reste toujours assez aisé…), les supports (lettres ou journal), etc., permettent d’avoir un récit dynamique d’autant plus qu’il se passe beaucoup de choses dans Les amies d’Héloïse. Je me suis beaucoup attachée aux héroïnes d’Hélène de Monferrand, j’ai aimé suivre leurs parcours, les voir grandir et évoluer.

L’écriture m’a presque envoûtée ; oui, il n’est ici question que de vie quotidienne, de ses joies, de ses aléas, d’amour et d’amitié, mais la plume de l’autrice m’a clairement aidé à tomber sous le charme de ce roman. Sa plume dénote un certain milieu, riche, éduqué, qui correspond parfaitement aux femmes de son récit, mais elle a aussi quelque chose de chaleureux, qui crée une proximité avec les lecteurs et les lectrices. Cela fait que, même lorsqu’il y avait des passages difficiles, j’étais heureuse de lire ce livre. Bien sûr qu’apprécier les personnages ça aide mais, pour le coup, je pense sincèrement que c’est un ensemble – les personnages, l’écriture, l’histoire.



Pourquoi m’étendre plus sur ce roman ? C’est presque un coup de cœur ; j’ai suivi avec passion la vie d’Héloïse et de ses amies, j’ai aimé les voir évoluer, j’ai aimé que plein de sujets tels que l’amour, les amours libres, la famille, l’émancipation…, soient traités. Je me suis vraiment attachée aux héroïnes, j’ai partagé leurs joies et leurs malheurs, et j’ai aimé la fin. Je ne peux que vous conseiller ce roman, il est génial.
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Les Amies d'Héloïse

Un excellent romain épistolaire.

Des histoires de femmes à l'époque de leur "libération". Je ne reviendrai pas sur la sexualité des héroïnes -homo ou hétéro- traitée avec une très grande finesse et qui a été commentée par les autres lecteurs.

J'ai vraiment apprécié le fait que l'engagement politique de ces dames ne soit pas un engagement de gauche: Héloïse est une aristocrate désargentée et protestante qui se rend chaque année à la messe commémorant la mort de Louis XVI, Clara est une pied-noir pour l'Algérie française. Elles sont à contre-courant de tout ce que j'ai pu lire sur cette période et m'ont montré que tout n'est pas noir ou blanc. un livre que je relis avec toujours le même plaisir, pour garder l'esprit ouvert.

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Les Amies d'Héloïse

Un excellent roman par lettres. L'auteur a d'ailleurs obtenu le prix goncourt du meilleur roman pour cet ouvrage superbement bien écrit.

Une référence en matière de littérature lesbienne.
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Les Amies d'Héloïse

Les amies d’Héloïse / Hélène de Montferrand

Un roman épistolaire de près de 450 pages, c’est bien long, et il est difficile de ne pas s’y répéter quand le sujet principal concerne principalement les relations saphiques en milieu bourgeois. Aucun romantisme dans ces lignes, peu de sentiments, mais beaucoup d’hypocrisie et des personnages peu attachants avides de bavardages.

Certes l’écriture est raffinée et le style élégant. Dès l’entame, on est fixé sur le contenu à venir des missives quand Claire écrit à son amie Héloïse : « J’aurai quinze ans dans une semaine, toi dans deux mois, et nous ne sommes encore ni couvertes de gloire ni couvertes d’amants. Il est temps de réagir. » Et elles vont échanger sur leurs études et sur leurs amants et amantes effectivement durant 450 pages. C’est Erika qui annonce la couleur à Suzanne : « Je ne peux même plus compter les filles qui sont passées dans mon lit, quelquefois même par deux à la fois… »

En fait il n’y a pas d’histoire à proprement parler et peu de sentiments sincères, mais plutôt des échanges assez plats entre bourgeoises qui vivent dans un entre-soi bien confortable. Libération sexuelle d’accord, mais quand cela tourne au sordide, je n’accroche pas.

En bref, il m’a tardé d’arriver au bout, ce qui est dommage lorsque l’on commence un livre !

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Journal de Suzanne

J'ai été fort troublée, ce jour, déjà lointain, où j'ai pris "Journal de Suzanne" en mains, dans une librairie très connue. Attirée par le titre, j'ai lu le quatrième de couverture, le début, la lettre de Pierre Lacombe à Anne de Marèges, très peu de la fin, je l'ai acheté illico, tant le style de l'auteur m'avait frappée et je l'ai emporté.



Je ne puis dire combien de fois je l'ai lu et relu. L'histoire de cette femme, dans le Bordelais, me faisait penser à un roman de Frédérique Hébrard - également dans les familles de viticulteurs. Et puis, il y avait toute la réflexion sur l'éducation et l'enseignement, de l'avant-guerre (Suzanne Lacombe suit les cours de l'école de Sèvres) à mai 68 et ses retombées.



Enfin, il y avait le premier amour de Suzanne, dramatique, mais si touchant, son amitié extraordinaire pour (l'extraordinaire) Anne de Marèges, son retour de déportation et le début de sa vie d'enseignante, à Belfort, une ville que, par hasard, je connaissais bien.



Je ne sais pas si Suzanne avait un goût exclusif pour les adolescentes : Madeleine, sa première amante, est de sa génération. Neid, dit-elle, parfois, quand elle voit des couples de femmes de leur génération. Il y a aussi Agnès, la mère d'une de ses élèves, son amie anglaise, Jane, "une vieille maîtresse", et Fédora "le plus long règne" dit-elle.



Bien entendu, il y a Erika, la petite-fille du pasteur de Belfort, Héloïse et Claire, l'amie et belle-soeur d'Héloïse.



Sans compter son amitié pour le médecin parisien, Paul, ancien du maquis, et pour Philippe de Chéméré, dit "le protal de Henri IV".



Je me suis toujours demandé si le choix du prénom de Suzanne avait un lien avec la Suzanne de "La surprise de vivre", qui aimait aussi Miss Steenes.



J'ai juste regretté la fin - ou disons, le choix de Suzanne... Mais on ne peut que la comprendre et l'accepter.
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Journal de Suzanne

Nous passons d'une vision fraîche et toute puissante propre à l'adolescence (avec les amies d'Héloïse) à l'histoire beaucoup plus dure d'une femme qui a connu les camps et la violence collatérale de la 2ème GM. C'est donc une adulte, bien plus abîmée qu'Héloïse qui nous raconte son histoire. Ce 2ème tome est très enrichissant et complète parfaitement le premier. On revisite l'histoire avec le regard de cette femme mûre et sensible. Si vous avez aimé "les amies d'Héloïse" sans aucun doute vous devriez aimer la belle Suzanne.
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Les enfants d'Héloïse

J'ai déjà rédigé une critique des Enfants d'Héloïse (suite de "les Amies d'Héloïse" et de "Journal de Suzanne") sous la première édition.



En 1997, ce roman remplissait pleinement son rôle. Sur les questions de parentalité. Deux femmes sont amenées à vivre en famille et nous suivons la vie des trois enfants d'Héloïse, Anne, Suzanne et Mélanie.



Mais il y a aussi l'érudition vertigineuse de Hélène de Monferrand (l'évocation de la guerre de trente ans...) son témoignage sur la chute du Rideau de fer, thème qui réapparaît dans Retour à Sarcelles...



Et l'histoire des amies (et amis, ne pas oublier le "protal de Henri IV" Philippe de Cheméré) d'Héloïse. Sa belle sœur Claire, Manuela von Tauberg et ses trois enfants, et la séduisante Lise Schulberg , qui évoque ses souvenirs du bombardement de Dresden.



C'est une littérature élitiste, c'est clair. Certains ont considéré qu'il était moins bon que les précédents... moi, j'ai beaucoup aimé, en son temps, parce que j'aimais beaucoup Hélène de Monferrand. Je donnerais n'importe quoi pour la lire encore...



Ce fut tout de même un prix Goncourt du premier roman, largement mérité. À une époque où la littérature lgbt commençait à sortir de l'ombre...
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Les Enfants d'Héloïse

Les enfants d'Héloïse, il faut y venir et y revenir.



Tout au long du roman se développe la question du couple lesbien (Héloïse et Erika) et de la famille... Enfants, cousins, cousines... Préférences, le lien d'affection particulier entre Mélanie, une des deux jumelles d'Héloïse, avec Erika, est intéressant. L'évolution des trois enfants, le frère aîné, Anne, les deux jumelles, Suzanne (qui porte le nom de sa "marraine" cachée, Suzanne Lacombe), et Mélanie, leurs amis et leurs amies. Les questions d'éducation et d'instruction, déjà abordées dans les précédents opus, Mélanie et Suzanne et leur cousine Prieur, (famille d'Ennecour) vont à la Légion d'honneur au grand dam d'Erika, d'abord.



Les rapports entre d'autres personnages et leurs enfants, Claire Rochaz (qui a épousé le frère d'Héloïse) perd de son importance au profit de Manuela, la jeune soeur d'Erika, et de ses deux fils... le développement du personnage de Lise Schulberg, mère de Jenning, le récit de sa petite enfance pendant la guerre, l'évocation du bombardement de Dresde... Font de ce livre quelque chose d'intéressant, même si à prime abord plus ardu à suivre.



L'histoire de l'Allemagne est très présente, à travers l'évocation de la guerre de Trente ans, la fin de 40-45, et - à la fin du roman, de la chute du Rideau de fer.



Et puis, on suit les amours d'Héloïse, (...) comment vont-elles évoluer ? Mystère.



Hélène de Monferrand a un vrai talent pour les sagas, on retrouve des personnages dans ses différents romans (comme Retour à Sarcelles, roman des Temps prolétariens, où apparaissent Lise Schulberg et Erika von Tauberg, dans leur environnement professionnel), ainsi que les Chéméré. Et le cousin de Suzanne Lacombe.



Intéressant aussi, le moment où les trois adolescents découvrent le passé, l'histoire de leur mère, en lisant le Journal de Suzanne.



A noter aussi les références chères à Hélène de Monferrand, le tribut qu'elle apporte à la mémoire de Jeanne Galzy à travers l'évocation de sa tétralogie, "La surprise de vivre".



Si Hélène de Monferrand avait prévu une suite, elle y a peut-être renoncé, et c'est regrettable, car des romans de cette qualité, avec une écriture aussi coulante, aussi classique, et un tel don d'écrivain, dans une "niche" intéressante, ce n'est pas si fréquent...
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Les Enfants d'Héloïse

La boucle est bouclée avec ce troisième tome. Il est plus difficile à lire que les deux autres, plus brouillon et certains passages trainent en longueur. L’intérêt principal de ce roman est qu'il trouve une fin aux différentes intrigues amoureuses commencées dans les tomes précédents. Je note tout de même le courage et l'honnêteté de l'auteur quand elle décrit la relation mère-enfants d'Héloïse avec ses petits, qu'elle peine à chérir et qu'elle ne sait pas materner.

Une fin nécessaire, agréable mais qui ne présente pas d’intérêt je pense pour qui n'auraient pas aimé les deux premiers tomes.
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Les Amies d'Héloïse

J'ai lu Les amies d'Héloïse après avoir lu Journal de Suzanne. À l'époque, je ne me suis pas beaucoup penchée sur l'âge des protagonistes - mineures. Quatorze ans pour Héloïse... en 1964...

Dix-sept ans aurait peut-être paru plus vraisemblable... mais j'écris ceci avec le recul de MeToo.

- mais quel âge avait la jeune héroïne de Françoise Mallet-Joris dans le Rempart des Béguines ? Je l'ai lu très jeune, celui-là, et l'ai trouvé très sombre... aussi sombre qu'un jour de pluie en Flandres. Et c'est un roman encore plus ancien.



J'avais aimé Journal de Suzanne, découvert par hasard, j'ai lu et j'ai aimé tous les romans d'Hélène de Monferrand, lus et relus. Et pourtant, je ne partageais pas toutes ses idées (notamment politiques.) Mais j'aimais son style. Elle avait le sens de l'histoire, et des sagas - elle aimait tout particulièrement Jeanne Galzy, l'autrice de la Surprise de vivre.

Malheureusement, la mort de son éditeur, la difficulté de trouver un nouvel éditeur, nous ont privé.es du tout dernier tome des chroniques d'Héloïse, (annoncé mais jamais publié), puis la mort de l'écrivain en février 2022.



C'était pourtant une oeuvre importante, au début des années 90, écrite par une femme, un écrivain à la plume classique, un roman mettant en scène des lesbiennes, (et leurs amies, mariées ou non...) des "femmes damnées" qui s'en sortent plutôt bien, et écrit pour des femmes.

Tout ne finissait pas "bien", il y avait quelques personnages sacrifiés...



Mais la belle Erika von Tauberg tirait son épingle du jeu...



Je me demande si ce livre pourrait encore être apprécié aujourd'hui...
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Les Amies d'Héloïse

Je n'en fais pas vraiment la critique, mais il faut savoir que le point de vue des héroïnes de Monferrand est celui d'une jeunesse dorée issue des vieilles familles de la noblesse française et ouvertement revendiquées très très à droite de l'échiquier politique et que l'autrice partage des propos extrêmement réactionnaires qui m'ont personnellement fait passer du rire incrédule à la sueur froide plusieurs fois...

Et quand on sait que l'ouvrage a eu le Goncourt du premier roman à l'époque ça en dit long sur les mentalités du jury...
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L'Habit ne fait pas la nonne

Armelle, grand reporter et célibataire, de retour à Paris, sort au Népal, la boîte lesbienne BCBG de son amie, Manuela von Berburg (on se souviendra, au passage, d'Élisabeth von Berburg, et de Manuela von Meinhardis, les héroïnes de Jeunes filles en uniforme) . Elle y fait la connaissance d'un trio d'enquêtrices, dont la commissaire Tania Dabrovine. On a trouvé un cadavre dans les toilettes, une jeune fille percée "à la mode de l'Intermezzo" autre club de la nuit Parisienne ...

Armelle, soucieuse de dédouaner son amie Manuela, enquête dans le milieu des boîtes et bars du Marais pour savoir

1. Qui était la victime... quelle identité réelle se cache derrière Sam, la Percée...

2. Où elle a été assassinée (son cadavre a bien évidemment été transporté) et surtout par qui ?

Et 3. Pourquoi ?

Vraiment plaisant, curieux (le Népal est le Katmandou une boîte aujourd'hui disparue...) nous menant de Paris à... Préfailles, en Loire Inférieure, en passant par un squat du Chemin Vert, à Paris.

Avec en plus une jolie histoire sentimentale à la clé.
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Les Amies d'Héloïse

Un roman que j'ai choisis en prenant en compte les nombreux bons avis à son sujet. Mais pages après pages, l'histoire tournais au sordide.

Les personnages sont difficilements attachants.

Je n'arrive pas à considéré l'histoire comme concret avec le personnage d'Héloïse. Oui c'est la libération sexuel mais ce qui se passe avec ses aventures n'est pas réaliste. (Je ne vais pas développer pour ne pas empêche la lecture de ceux qui ne l'ont pas encore lu)

Malgré tout, certains passages sont intéressants et m'a permis de découvrir le genre épistolaire.

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