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4.35/5 (sur 46 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chanteloup-en-Brie, 77 , le 22/08/1908
Mort(e) à : Montjustin, 04 , le 03/08/2004
Biographie :

Henri Cartier-Bresson était un photographe français et, avec Walker Evans, Brassaï, Kertész et beaucoup d'autres, un pionnier du photojournalisme allié à la photographie d'art.

Avec Robert Capa, David Seymour, William Vandivert et George Rodger, il fonde en 1947 la célèbre agence coopérative Magnum Photos.

Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions (jamais recadrées au tirage), il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou significatifs de la vie quotidienne (Des Européens). Le concept de « l'instant décisif » est souvent utilisé à propos de ses photos, mais on peut l'estimer trop réducteur et préférer le concept de « tir photographique », qui prend le contexte en compte.

Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du XXème siècle, que sa longévité lui permit de traverser, en portant son regard sur les événements majeurs qui ont jalonné son histoire. Un de ses biographes (Pierre Assouline) dit ainsi de lui qu'il était « l'œil du siècle ».
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Cartier-Bresson
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Centre Pompidou. Rétrospective Henri Cartier-Bresson.


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Henri Cartier-Bresson
Le Temps court et s'écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La Photographie est un couperet qui dans l'éternité saisit l'instant qui l'a éblouie.
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"Je ne suis pas juge", répète-t-il devant quelques-uns de ses dessins posés sur le sol, sachant que ceux-ci provoquent le jugement - et davantage la sévérité que la complaisance, d'autant que le dessinateur n'est pas reconnu comme tel, pour d'obscurs préjugés corporatistes. Redoutable donc, pour un photographe estimé et célébré de soumettre ses dessins au regard des autres, et de guetter leur avis.
Il ne dissimule guère son appréhension. Il n'hésiterait pas à en déchirer certains, à leur infliger un énième coup de gomme, ou à les recommencer.
Ça ne va jamais comme il faut : il y a toujours un pied trop grand ou trop petit, une épaule qui tombe, un regard inexact. Un dessin est bon ou n'est pas bon, et le dessinateur ne sait pas d'avance ce que son oeil, son cerveau et sa main vont révéler. C'est un échafaudage qui se dresse avec si peu : une feuille de papier, un crayon, une gomme, et soudain, cela devient un dessin, peut-être, ou peut-être pas.

Préface de Frédéric Pajak
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" Ça tient le coup ? " demande-t-il, inquiet. Car ça ne tient à rien : un trait parfait peut tout faire rater, une erreur peut devenir une aubaine. Il doit y avoir de la mauvais humeur sur ces bouts de papier. Ou de l'incertitude. Ou de l'extase. Ou une prière. Dans ses dessins à lui, c'est tout à la fois, et cela se lit à livre ouvert, comme se lit, à force de gommer et de crayonner, cet. acharnement à la justesse.

Préface de Frédéric Pajak
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Moi, je m'occupe presque uniquement de l'homme. Je vais au plus pressé. Les paysages ont l'éternité.
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En soi, la photo ne serait jamais que la capture par des sels d’argent de grains de lumière dont un objet a été bombardé, la trace du déplacement d’une matière, infiniment subtile mais réelle, une sorte de métaphore optique. Quel lien entretient donc le photographe avec la nature de la lumière, qui permet d’anticiper son cours ? À lui dont tout l’organisme est mobilisé à la pointe de l’œil, quel est ce don non de prémonition mais de voyance dont les Anciens créditaient volontiers les aveugles ? Dans ces zones où les extrêmes se rejoignent, serait-il d’effleurer le visible du bout du regard comme l’aveugle le réel du bout des doigts afin d’y découvrir ces points de moindre résistance par où sourd sa signification ? Quand Cartier-Bresson parle de « s’oublier pour être présent » ou de « ne pas penser pour que ça marche », il énonce dans le vocabulaire négatif d’une mystique, les impératifs d’une démarche qui, curieusement, s’en rapproche en opérant la conjonction des contraires : l’état particulier où l’attention vague se fait lucidité aiguë, – mais aussi bien ouverture à la ténèbre, et le frôlement le plus léger la coïncidence avec le cœur des choses. Étrange faculté en vérité – étendue jusque dans ses photos troublantes de Gandhi et de Claudel où s’inscrivait déjà leur mort – qui fait que le photographe traverse à des moments précis le flot des apparences pour rejoindre l’autre moitié de l’art, son noyau éternel et immuable.


(extrait de l’introduction de Jean Clair)
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La photographie telle que je la conçois est un dessin. Une esquisse à main levée, faite avec intuition et qu'on ne peut pas corriger. S'il le faut, c'est avec la photo suivante. Mais la vie est très fluide ; parfois les images disparaissent et on n'y peut rien. Vous ne pouvez pas dire à la personne que vous êtes en train de photographier : "S'il vous plaît, refaites ce sourire, refaites ce geste." La vie, c'est une fois pour toutes, pour toujours et c'est nouveau tout le temps.
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(…) les gens qui savent voir sont aussi rares que ceux qui savent écouter. Tant pensent par concepts...
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Il me semble que nous avons été amis toujours, Henri Cartier-Bresson et moi. Mon aîné d'un an, cependant, je sais bien que c'est lui qui découvrit le premier et qui me dévoila la plupart des choses pour lesquelles nous allions nous passionner plus tard. Peintre et puis photographe, déjà, quand je n'étais qu'une larve, il m'a montré, tyranniquement parfois, ce qui valait la peine d'être vu, lu, entendu, dans l'univers. C'est vers 1928, la grande époque surréaliste, que nous avons décidé de sortir de la médiocrité bourgeoise pour devenir au moins des hommes libres, et le rester. Ainsi mourra-t-il, j'en suis sûr; comme je veux mourir.

André Pieyre de Mandiargues
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Henri Cartier-Bresson
Je ne m'intéresse qu'à ceux qui découvrent ; je me sens solidaire de ceux qui vont à la découverte ; pour moi, il y a là beaucoup plus de risques qu'à tenter de créer de toutes pièces les images ; et enfin la réalité est tellement riche !
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Henri Cartier-Bresson
S'il n'y a pas d'émotion, s'il n'y a pas un choc, si on ne réagit pas à la sensibilité, on ne doit pas prendre de photo. C'est la photo qui nous prend.
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