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EAN : 9782283020531
160 pages
Cahiers dessinés (07/05/2004)
4.33/5   3 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une curiosité pour les talents de dessinateur du célébrissime photographe dont c'était la vocation première… m'a fait réserver cet ouvrage à ma médiathèque. Introduction de Frédéric Pajak [***dessinateur dont j'adore tous les volumes de son « Manifeste incertain » ]

Album savouré pour la variété des sujets abordés par le dessinateur, Cartier-Bresson : autoportraits, portraits de ses amis, de sa compagne-photographe, Martine Frank, copies des grands maîtres, nus, paysages, vues de Paris et de nos provinces…quelques natures mortes. J'ai une préférence pour les portraits de ses amis, et certains lieux parisiens…sans oublier( j'imagine) les croquis touchants de son chat, Ulysse !!...

Même si sa vocation première fut pour le dessin et la peinture… il aurait été bien dommageable que « nous les perdions » comme photographe et quel photographe… !

Je finis cette brève chronique par un texte d'un de ses amis –écrivains, André Pieyre de Mandiargues, qui me plait beaucoup…
“Il me semble que nous avons été amis toujours, Henri Cartier-Bresson et moi. Mon aîné d'un an, cependant, je sais bien que c'est lui qui découvrit le premier et qui me dévoila la plupart des choses pour lesquelles nous allions nous passionner plus tard. Peintre et puis photographe, déjà, quand je n'étais qu'une larve, il m'a montré, tyranniquement parfois, ce qui valait la peine d'être vu, lu, entendu, dans l'univers. C'est vers 1928, la grande époque surréaliste, que nous avons décidé de sortir de la médiocrité bourgeoise pour devenir au moins des hommes libres, et le rester. Ainsi mourra-t-il, j'en suis sûr; comme je veux mourir. »


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Je ne suis pas juge", répète-t-il devant quelques-uns de ses dessins posés sur le sol, sachant que ceux-ci provoquent le jugement - et davantage la sévérité que la complaisance, d'autant que le dessinateur n'est pas reconnu comme tel, pour d'obscurs préjugés corporatistes. Redoutable donc, pour un photographe estimé et célébré de soumettre ses dessins au regard des autres, et de guetter leur avis.
Il ne dissimule guère son appréhension. Il n'hésiterait pas à en déchirer certains, à leur infliger un énième coup de gomme, ou à les recommencer.
Ça ne va jamais comme il faut : il y a toujours un pied trop grand ou trop petit, une épaule qui tombe, un regard inexact. Un dessin est bon ou n'est pas bon, et le dessinateur ne sait pas d'avance ce que son oeil, son cerveau et sa main vont révéler. C'est un échafaudage qui se dresse avec si peu : une feuille de papier, un crayon, une gomme, et soudain, cela devient un dessin, peut-être, ou peut-être pas.

Préface de Frédéric Pajak
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" Ça tient le coup ? " demande-t-il, inquiet. Car ça ne tient à rien : un trait parfait peut tout faire rater, une erreur peut devenir une aubaine. Il doit y avoir de la mauvais humeur sur ces bouts de papier. Ou de l'incertitude. Ou de l'extase. Ou une prière. Dans ses dessins à lui, c'est tout à la fois, et cela se lit à livre ouvert, comme se lit, à force de gommer et de crayonner, cet. acharnement à la justesse.

Préface de Frédéric Pajak
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Il me semble que nous avons été amis toujours, Henri Cartier-Bresson et moi. Mon aîné d'un an, cependant, je sais bien que c'est lui qui découvrit le premier et qui me dévoila la plupart des choses pour lesquelles nous allions nous passionner plus tard. Peintre et puis photographe, déjà, quand je n'étais qu'une larve, il m'a montré, tyranniquement parfois, ce qui valait la peine d'être vu, lu, entendu, dans l'univers. C'est vers 1928, la grande époque surréaliste, que nous avons décidé de sortir de la médiocrité bourgeoise pour devenir au moins des hommes libres, et le rester. Ainsi mourra-t-il, j'en suis sûr; comme je veux mourir.

André Pieyre de Mandiargues
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Centre Pompidou. Rétrospective Henri Cartier-Bresson.
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