Henri Courtade

Les chapitres sont courts ce qui donne du rythme au récit.On ne s'ennuie pas une seule seconde entre révélation et action.Les différents point de vue des personnages s'alternent.

Ceux-ci sont très attachants,en particulier Albe qui correspond très bien à ma vision d'une Blanche-Neige moderne.Virginia est plutôt superficielle,elle aime beaucoup séduire...

Le mystérieux traqueur m'a beaucoup intrigué,il semble timide et mélancolique.

Les nains sont également très attachants,véritables protecteurs de nos deux héroïne.Eux n'ont pas perdus la mémoire et ont vécus les atrocités de la guerre où ont pérri leurs cinq autres compagnons...



Le style de l'auteur est très agréable,on a vraiment l'impression de lire un conte des temps moderne.A travers ce livre,il critique notre ce société.En effet Marilyn ne veut pas vieillir et ne supporte pas la moindre ride sur son beau visage de sorcière...A l'aide des médias,elle manipule le peuple afin d'amasser un maximum d'argent.Elle tire également profit des guerres,des attentas et se cache derrière les dictateurs.Henri Courtade rappelle également les horreurs perpétrés par les nazis avec comme message qu'il ne faut surtout pas oublier.
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Ce roman, coup de cœur de pas mal de membres de la blogosphère avait tout pour m’attirer. Une couverture sublime par Anne-Claire Payet qui fait, notamment les sublimes couvertures de certains ouvrages des éditions du Petit Caveau. A cela, s’ajoute le côté réinterprétations des contes de fées que j’aime tant. Combiné à l’encensement de la blogosphère je voulais vraiment lire ce livre, c’est maintenant fait grâce à ma chère Anne Sophie qui m’a gentiment prêté son exemplaire.



Autant le dire tout de suite, j’ai aimé. Cependant, mon avis sera peut-être un peu moins enthousiaste que certains puisque ce n’est pas un coup de cœur. Tout d’abord, j’avoue avoir eu du mal à m’immerger dans l’histoire. J’avais l’impression de ne pas rentrer dedans et j’avais assez peur pour la suite. Finalement, j’ai été emporté par l’auteur au quatrième chapitre, lorsque l’on rencontre Albe. C’est le personnage que j’ai le plus apprécié lors de tout le roman, j’ai trouvé Victoria un peu effacée et j’aurais préféré que les nains soient un peu plus charismatiques mais le personnage Albe m’a conquise et m’a tout de suite semblé très attachant. Marilyn m’a assez plu aussi car on voit quelques failles sous son apparence sur d’elle qui dirige tout mais je ne l’ai pas trouvé « réelle », bien sur ce n’est qu’un personnage et le roman est fantastique mais elle ne m’a pas convaincu, un peu plus « virtuelle » que les autres personnages. En revanche, j’ai apprécié Frédéric pour son côté bon prince un peu naïf et bien sur, le Traqueur. Surement le personnage le plus recherché, le plus complexe et surtout le plus profond du roman, je dois dire qu’il m’a complètement convaincu. D’autant plus qu’il contraste assez avec le reste du roman.





***SPOILER***





Autant l’histoire garde le schéma des contes de fées et peut donc paraître, par certains aspect, un peu manichéenne, autant le personnage du Traqueur a vraiment deux faces. D’un côté le gentil : l’homme et de l’autre le méchant : le Loup et là où l’auteur aurait pu vraiment tomber dans du caricatural, il fait finalement fonctionner ces deux facettes ensembles, intimement mêlées. Le Traqueur se traque lui-même, il traque son autre lui celui qu’il refuse. Ce côté-là est vraiment intéressant surtout dans le cadre où l’histoire s’inscrit. En effet, l’auteur donne une place plutôt important à la Seconde Guerre mondiale dans son roman. Il ne revient pas réellement sur l’histoire mais plutôt sur les faits dont les déportations. Cette partie de l’histoire est vraiment passionnante pour moi et permets de faire un lien avec la personnalité du Traqueur. Les deux faces du Traqueur poussées ici aux extrêmes pour le roman sont les deux faces présentes dans chacun de nous. Et cette bataille entre Blanche-Neige, le Petit Chaperon Rouge et Marilyn Von Sydow : la méchante sorcière et le Loup, cette bataille entre le bien et le mal peut être retrouvée chez chacun. Ce roman m’a un peu fait revenir à La part de l’autre de Eric-Emmanuel Schmitt, c’est peut-être pour ça que je mets cette interprétation au roman.





***





Ce questionnement sur le fait qu’il suffit d’un évènement, d’un arrêt de la bataille intérieure que l’on livre pour que le mal l’emporte sur le bien et que l’on passe du mauvais côté. Ensuite, je vous parlais du fait que l’auteur ait inséré la Seconde Guerre mondiale au roman en transposant l’histoire à sa réinterprétation. Si les personnages des contes existaient et étaient immortels ou presque, qu’il passait à travers les siècles et que la méchantes sorcière était à l’origine de tous les crimes contre l’humanité. L’auteur part sur cette idée et c’était franchement casse-gueule car s’il avait laissé partir son histoire dans tous les sens, le résultat aurait été grotesque et n’aurait pu être convaincant. Là, absolument pas, l’auteur maitrise parfaitement son idée en laissant juste ce qu’il faut de folie pour qu’on esquisse des sourires aux diverses références et scènes présentes dans le roman. Et, finalement, cette idée qui aurait pu complètement gâcher le roman se révèle très bonne et permet d’avoir une intrigue plus ancrée dans la réalité. Ces mentions de la Seconde Guerre mondiale ou encore du 11 Septembre font ressortir le côté cruel et maléfique enfouis sous les contes que l’on lisait enfant. L’auteur insiste aussi, à sa façon, sur la manipulation des médias qui prend de l’ampleur de jour en jour. La plume d’Henri Courtade est très agréable, simple mais plaisante et j’ai particulièrement apprécié les passages lors des contes, surtout celui de Blanche-Neige et la méchante reine dans son château.



En somme, un très bon roman avec lequel j’ai failli rater le départ mais qui m’a finalement emporté dans cette histoire aux personnages merveilleux et où ces personnages de contes modernes décident de l’avenir de notre planète. Une très bonne découverte qui sous le cadre des contes de fées nous fait réfléchir à de vrais problèmes.
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En 2000, Marilyn Von Sydow pensait enfin être tranquille, mais le destin en avait décidé autrement. Elle qui régnait sur le monde, elle qui avait manipulé Hitler, les terroristes ou simplement les hommes avides de pouvoir, elle sentait qu'elles étaient revenues. Cendrillon, la belle au bois dormant, le petit chaperon rouge et Blanche-Neige sont réveillées. Marilyn décide de les éliminer, avec l'aide du loup. Heureusement, des alliés veillent.



Premier roman d'Henri Courtade, Loup, y es-tu joue avec les codes des contes. On y apprend que les personnages ne peuvent pas vieillir, qu'ils ont un rôle à jouer (le fait que Blanche-Neige vive fait du mal à Marilyn Von Sydow), qu'ils apprennent de leurs erreurs (les nains pourchassent un ennemi).

Si les caractères des héroïnes restent semblables aux originaux (l'une est "frivole", une autre est mannequin, etc.), le côté maléfique a été réinventé. Il n'y a pas qu'un "mal", il y en a plusieurs, même s'ils sont de la même famille. Loin de la caricature que les livres en font, Marilyn et ses soeurs sont de belles femmes qui traversent le temps, aiguillant les humains selon leurs désirs. Quant au loup, on ne sait jamais s'il est tout à fait humain ou animal. Tour à tour malfaisant, séduisant, il garde un côté mystérieux qui lui va très bien.

Un livre qui permet de découvrir les nouvelles origines de nos héros (et l'auteur ne manque pas d'humour), sans tomber dans le pathos ou la nostalgie. L'histoire et les contes sont habilement mélangés. La narration alternée d'un personnage à un autre ou d'une époque à l'autre est bien construite. Le lecteur ne sera pas dérangé dans sa lecture, au contraire... L'ambiance, les thèmes, les explications sont placées de telles façons qu'il est inutile de résister. Une fois commencé, on ne peut que finir le livre.



LOUP, Y ES-TU ?

AUTEUR : HENRI COURTADE

COLLECTION : FOLIO SF

EDITION : GALLIMARD
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Albe Snösen et Virginia Woolf sont respectivement maquilleuse et styliste. Enfin, ça c'est jusqu'à ce que deux nains et un chasseur fassent irruption dans leur vie bien rangée et leur explique qu'elles sont en fait Blanche-Neige et le Petit Chaperon Rouge et que la Reine et le Loup les recherchent activement pour les tuer. J'ai trouvé le concept très original et les premiers chapitres qui sont concentrés sur deux autres princesses de contes de fées: la Belle au Bois dormant et Cendrillon sont excellents! Ils nous mettent tout de suite dans l'univers très particulier que tisse ici Henri Courtade en donnant un bon coup de bistouri dans les contes afin de leur faire un bon petit lifting. J'ai adoré, du début à la fin, malgré les quelques maladresses. Tous les personnages sont bien mis en avant et étrangement, je ne me suis jamais perdue malgré les changements successifs de points de vue et les nombreux flashbacks (et pourtant, ce n'était pas gagné vu leur nombre!). C'est pour moi un premier roman réussi et très original et cela a été une petite bouffée d'air frais. L'auteur est à surveiller et j'ai hâte de voir ce que cette petite maison d'édition propose d'autre.

Vous pensiez que les contes de fées avaient toujours une fin heureuse ? Détrompez-vous…



Les méchants n'ont pas dit leur dernier mot. Au fil des siècles, ils se sont installés sur le devant de la scène politique, tirant les ficelles du pouvoir et se cachant derrière les plus grandes tragédies de l'Histoire (génocides, guerres, mafia…). Seule ombre au tableau, les princesses de l'ancien temps dont les pouvoirs sont capables de contrer les forces du mal…



Nous sommes en 2011, Blanche-neige et le petit Chaperon rouge, ou plutôt Albe Snösen et Virginia Woolf (pas l'écrivain bien sûr !), courent un grand danger. Leurs compatriotes Cendrillon et la Belle au bois dormant ont déjà succombé aux plans machiavéliques de la méchante reine, alias Marilyn von Sydow, et du grand méchant loup ! L'équilibre du monde repose à présent sur leurs frêles épaules… Le problème, c'est qu'elles l'ignorent encore puisque la conscience de leur vie passée ne s'est pas encore éveillée. Heureusement, ce qu'il reste des sept nains, à savoir Grincheux et Timide, et celui que l'on surnomme le Traqueur, sont là pour les aider à retrouver la mémoire et pour les protéger. Dans cette guerre de l'ombre, tous les coups sont permis…



« Loup, y es-tu ? » est une réécriture plaisante des contes classiques, transposés dans le monde moderne. Les codes du conte sont respectés, mais les personnages plus fouillés, plus denses. Tout l'aspect historique, lié à la seconde guerre mondiale, donne une profondeur aux personnages, une noirceur qu'ils ne possèdent pas dans la version originale. Des personnages qui ne sont pas si lisses que ça donc et qui réservent bien des surprises… le fait de situer l'action de nos jours permet également à Henri Courtade de dénoncer toutes les déviances et toutes les atrocités du monde dans lequel nous vivons, en les mettant sur le compte des Méchants, au risque parfois de tomber dans l'accusation facile, voire excessive. La lecture n'en reste pas moins un plaisir et un bon moment pour qui a besoin de se changer les idées et de s'évader dans un monde qui mêle savamment réalité et imaginaire !

L'idée de départ m'a séduite : réintroduire des personnages de contes de fées dans le monde actuel et montrer qu'en fait, ils ont traversé l'Histoire incognitos.



Malheureusement, au final, j'ai été déçue car l'auteur hésite entre ce "pitch" de départ fantastique et une réflexion historique, notamment sur les persécutions nazies et la traque des responsables nazis après la guerre.

Ce qui donne une intrigue tiraillée entre ces deux objectifs contradictoires, à l'image des nains qui sensés protéger Virginia/Chaperon Rouge et Albe/Blanche -Neige les abandonnent pour poursuivre le couple de médecins qui les avaient torturé pendant la Guerre.



De même, tout le récit amène à une confrontation finale entre les personnages et ce qui en résulte est très décevant alors qu'on en attendant plus à la lecture des chapitres nous replongeant dans le passé des personnages.



Dernier point : les héroïnes sont bien fades face à Marilyn Von Sydow. Ce ne sont que des jolies poupées attendant d'être sauvées, bien loin des héroïnes fortes et volontaires en vogue actuellement.



Bref, une déception même si le roman se lit bien et est plutôt original.



Deux étoiles et demie.

« Loup, y es-tu ? » est un détournement de quelques contes judicieux et fort bien documenté. Les idées sont originales et bien traitées dans leur ensemble. Quelques facilités sont à noter mais la plume fluide permet une lecture sans heurt… et avec beaucoup de plaisir.

(chronique complète sur le blog)
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Décidément, en ce moment je suis en plein dans les réécritures de contes. Loup, y es-tu ? revisite les princesses de Perrault et des frères Grimm : Cendrillon, Blanche-Neige, la Belle au bois dormant et le petit chaperon rouge (oui elle n’est pas une princesse, je sais !). Oublié les personnages créés par Disney, ici les méchants sont vraiment méchants et les princesses ne sont pas totalement gnangnan.



Tout en réutilisant les codes des contes des frères Grimm et de Perrault, Henri Courtade croise le destin de nos quatre héroïnes dans une intrigue plus sombre, plus machiavélique que dans les histoires originales. Chaque personnage est retravaillé pour leur donner un « coup de frais », un côté plus actuel.

Malheureusement, j’ai trouvé leur personnalité peu convaincante. Pourtant l’auteur avait de bonne idées, mais je ne sais pas, j’ai pas été emporté. J’aurai aimé que Albe et Victoria soit plus charismatique et que les nains soit plus présents (je reviendrai sur eux plus tard). Les personnages de la sorcière maléfique et du Loup sont terrifiant. Mais parmi tout les personnages, un seul est sorti du lot : le Traqueur, il est pour moi le personnage le plus abouti, le plus énigmatique et finalement celui qui m’a le plus touchée et surprise, un véritable coup de cœur.



L’auteur manie avec brio l’alternance entre flash back et moment présent. Les flash back permettent d’en apprendre un peu plus sur chaque personnage et permettent de placer l’intrigue. On navigue dans deux univers, celui des contes lors des réminiscences des personnages pour le côté fantastique et le réel avec l’utilisation de faits historiques qui donnent de la consistance du poids à l’intrigue.



Le style de l’auteur est agréable à lire sans fioriture. J’ai eu l’impression de lire un conte des temps modernes sans le côté gnangnan habituel avec de nombreux rebondissements inattendus et surprenants parfois. J’ai beaucoup aimé les titres de chaque chapitre qui montre la minutie de l’auteur et donne parfois un côté humoristique au roman.

Mais au delà des contes, l’auteur fait aussi une critique de notre société. En mentionnant les idéologies sociopolitiques passées et actuelles, l’image de soi…



Loup, y es-tu ? a été un bon moment de lecture mais malheureusement pas un coup de cœur. J’ai été quelque peu déçue par la fin du roman. J’ai trouvé que le rythme s’essoufflait. J’aurai aimé une fin plus épique, plus haletante, plus oppressante. Et j’aurai aimé une plus grande implication des nains dans les évènements finaux.



Les fans de la série Once upon a time apprécieront ce livre. De même si vous aimez les réécritures de contes et si vous recherchez une vision différente de celle-ci, ce roman est fait pour vous.
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Tout d’abord, je remercie Babelio pour m’avoir permis de découvrir ce roman, dont j’entends parler depuis un moment maintenant.



Des contes jetés dans le monde moderne, j’ai de suite été intriguée et tentée. Et, bien que j’aie eu du mal à entrer dans le texte au début de ma lecture, j’ai finalement bien apprécié cette dernière.



La première chose que j’ai aimé, c’est la façon dont l’auteur a transposé les contes dans le monde réel. C’est vraiment bien fait. Chaque point a été pensé de façon à s’insérer avec fluidité dans le réel, ce qui donne un récit tout à fait crédible et très attrayant. Les personnages sont très bien intégrés, et en plus une intrigue complexe et pleine de suspense les lie au réel.

De plus, ce roman se base sur les contes et légendes, mais aussi sur l’Histoire, notamment la seconde guerre mondiale et l’effondrement des tours jumelles, mais pas seulement.



Pour en revenir aux personnages, ils sont intéressants, bien fait, et plus complexe qu’il n’y paraît (je pense notamment au Traqueur). Par contre, étrangement, je ne me suis pas vraiment attachée à eux, ou alors peut-être au Traqueur, du fait de son… problème. Pourtant, je les ai tous apprécié. Mais il n’y a pas de lien qui s’est créé entre eux et moi.

On a des passages du passé des personnages, ce qui nous permet de mieux cerner qui ils sont et ce qui leur est arrivé. Par contre, certains de ces flash-back sont introduits avec moins de fluidité que d’autres. Pour un ou deux, j’ai été un peu perdue au début avant de comprendre que c’était le passé.



Le mystère est de plus en plus présent au fur et à mesure que l’on avance dans le texte, de même que la tension. De plus, on remarque assez vite que cette adaptation des contes n’est pas jeunesse, au contraire. C’est assez sombre, d’autant que les passages historiques traitent des mauvais traitements et tortures faites par les nazis. En fait, je ne m’attendais pas à ça, et je dois avouer que je suis charmée. C’est le genre de roman que j’aime à lire.



La plume de l’auteur m’a bien plu. Elle est fluide, agréable à lire, dose bien les descriptions et n’en fais pas trop. On est rapidement embarqués, même si j’ai trouvé le début du roman assez lent.



En bref, une très bonne découverte, que je conseille donc aux amateurs du genre (mais aussi à ceux qui ne le sont pas forcément).
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Les personnages du roman sont vraiment très réussis. Ils ont beau être des héros un peu caricaturaux de contes de fée, le mélange de leur image connue de celle de monsieur et madame tout le monde donne une saveur vraiment particulière aux protagonistes de ce roman. Leur caractère est bien travaillé et le lecteur s'y attache très vite. Encore mieux ... il y croit ! Bien sûr il y a des gentils et des méchants (c'est un conte de fée ne l'oublions pas). Les gentils on les connaît et on les cerne rapidement. Parmi les méchants, on retrouve bien sûr en tête Marylin Von Sydow, mais pas seulement. D'autres sont plus réels et plus proches de nous (en lien par exemple avec les nazis). Et puis il y a le grand méchant loup ... Loup, y es-tu?



(ma chronique complète sur le blog à l'adresse ci-dessous)
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Tous les éléments étaient réunis, ce livre devait être pour moi!

Jusqu'au titre me rappelant ce jeu d'enfants à qui criera le plus fort "Loup y es tu ?" (Que fais tu?).



Le concept m'avait conquise d'emblée, transporter les contes de fées dans l'histoire contemporaine. Attribuer aux "vilains, maléfiques" les drames de notre histoire, cela n'était que trop tentant.



La lecture de ce livre est facile, fluide je devrais dire.



Ah le loup, pauvre loup, victime de sa légende! Moi qui adore l'animal je reconnais qu'il est catalogué "bête à faire frissonner dans les contes de fées" et que ça fonctionne très bien.



Parmi les critiques que j'ai lu sur ce site, une a attiré particulièrement mon attention, comme moi , le sentiment à la fin de la lecture était la perplexité.

Non pas que la lecture fut déplaisante , bien au contraire, mais ...

.. alors que tous les ingrédients sont là pour que ce livre me passionne et rejoigne ma bibliothèque en bonne place parmi la littérature "fantastique" je reste perplexe : ai je vraiment adhéré ?



Pourquoi à la lecture de certains chapitres j'avais le sentiment de les avoirs déjà lus ? Certes les contes de fées dont l'auteur s'inspire sont immuables bien que souvent réadaptés, mais je ne découvrais rien, rien qui me fasse dire que ce livre est extraordinaire.



Il restera pour moi un bon moment de détente, une lecture agréable, un concept (peut être pas assez poussé) une énigme aussi !



En tout cas je ne regrette pas l'avoir lu et d'avoir découvert cet auteur et je suis prête à le conseiller à mes amis qui ont des goûts similaires aux miens. Certains diront qu'ils le trouvent génial, d'autres resteront perplexe mais peut être que parmi l'un d'entre eux, je trouverai la réponse... que m'a t il manqué dans ce livre ?