Henriette Bichonnier

"Ah! Si tu n'existais pas

On serait plus heureux, sans toi!"





Un monstre poilu, (très poilu, de partout) a attrapé un roi et veut qu'il lui ramène un enfant, pour son goûter. C'est le roi qui a proposé ce marché !





Le roi ne voit personne dans les rues (à cause de confinement ?), à part une petite espiègle. Hélas, c'est sa fille Lucile.





La gamine veut bien remplacer son papa, pour lui éviter d'être dévoré (c'est une enfant, elle ne risque rien!)





Le monstre poilu (très laid avec une grosse tête, des bras poilus et des poils... partout !) tient sa promesse et laisse partir le papa.





La sale bête dit au gosse:

- Je vais te manger, mon petit lapin.

- Poil aux mains!

- Quoi?

- J'ai dit " Poil aux mains, car vous avez des poils partout!

- Petite effrontée !

- Poil au nez !

- Je vais t'apprendre, moi!

- Poil aux doigts !

- Tu vas le regretter

- Poil aux pieds!

- C'est tout de même malheureux

-Poil aux yeux!

- C'est pas des manières de princesse.

- Poil aux fesses!

- Maintenant, c'est fini?

- Poil au Kiki!

Et Lucille lui montre ses fesses!





"Le monstre, hors de lui, se roulait par terre, de colère et enrageait. La fureur le faisait gonfler, gonfler..."

Comment ça va finir?





"Ooh! Corona Corona, sors de là.

Corona, casse toi!"

Sur l'air d'Aïcha Aïcha" de Cheb Khaled, une chanson de Ccist'sme sur un autre monstre...





On doit rester enfermé

Pour ne pas être contaminé

Le gouvernement nous a dit

Plus de resto, d'amis de sorties.

J'ai fait le ménage tous les jours

Combien de temps ça va durer

Pas jusqu'au 11 mai?

Des fois, je n'en peux plus ( poil au...)





-Ooh! Corona corana, casse toi

Corona, on n'a pas besoin de toi!





Une histoire au poil!

Les dessins sont très amusants, poil au...

Une sorcière rôde autour de l'école. Elle est gourmande et adore manger ces mignons avec une sauce gourmande.

Les parents décident de garder leurs enfants à la maison loin du danger mais... les célèbres Pincemi et Pincemoi vont épuiser leurs parents avec leurs farces et leurs jeux de mots.

Les parents de ces deux petits garnements décident de les renvoyer à l'école pour s'en débarrasser. Tant pis si la sorcière les attrape.

Scénario qui se vérifie aussitôt, la sorcière les kidnappe mais c'est sans compter sur le pouvoir d'agacement que répandent Pincemi et Pincemoi avec leurs jeux de mots .

Une belle histoire très amusante avec cependant un peu trop de jeux de mots et des illustrations d'Henriette Bichonnier tout comme dans le prince de Motordu, humoristiques mais un peu entortillées dans les traits.

Pef fait preuve d'une grande imagination dans les mots, un peu trop peut-être. On a à peine le temps d'avaler une bêtise qu'une autre resurgit. Ça peut être une qualité aux yeux de certains.

J'ai retrouvé le livre que les enfants appréciaient beaucoup dans les années 90, qui devrait encore leur plaire. J'ai l'édition de 1998 mais je vois que le livre a été réédité et le sera certainement encore.

Une histoire au poil !



Celle d'un monstre difforme et poilu de partout, qui en a marre de manger des souris au fond de sa caverne moisie.

Alors quand un roi égaré passe par là, il s'empresse de l'attraper. Le roi, pas très courageux, préfère lui offrir un enfant en pâture, même s'il s'agit de sa propre progéniture.

Mais voilà, la petite Lucile n'est pas du genre à se laisser croquer. Ce n'est pas un affreux monstre poilu qui va l'effrayer... Poil aux pieds !



Henriette Bichonnier et Pef ont concocté un conte drôle et savoureux qui séduit les enfants de tout âge. Les plus jeunes frissonneront devant les dessins de ce monstre hideux et riront aux facéties de Lucile. Ceux qui commencent à lire seuls apprécieront les jeux de mots de cette histoire rigolote qui tourne le méchant (pas si méchant que ça) en ridicule.



Oui, l'humour est une arme fatale... « Poil final. »

Le roi des bons veut être le plus beau du royaume.

Si un de ses sujets s'avise d'être plus beau que lui, il lui fait couper la tête.

Ces bonnes gens s'enlaidissent tant qu'ils peuvent et tellement que plus personne ne se regarde, plus aucun couple ne se forme jusqu'au jour ou un homme et une femme décident d'enlever tous leurs affreux artifices.

Résultat, ils tombent amoureux et ont une petite fille qu'ils nomment Epouvantine dans l'espoir de contenter le roi.

Celui-ci s'aperçoit que la petite fille est belle, même enlaidie et veut la faire tuer.

Quand on lui enlève tous ses vêtements horribles, le roi la voit et change tout à fait d'avis, il fond de tendresse et change tout à fait de caractère.

C'est un récit très humoristique qui date de quelques années. Pef dessine le roi comme il dessine le Prince de Motordu : on reconnaît aisément ses illustrations célèbres.

On peut faire un parallèle entre Blanche-Neige et son affreuse belle-mère ainsi qu'avec le chasseur au cœur tendre.

Certains enfants de 2017 sont plus sensibles à la cruauté que ceux des années 90 et début 2000, certainement en raison du contexte actuel. Cela mérite un petit entretien avec eux.

Une histoire de monstre pour faire rire les enfants ! Un monstre, poilu, avait capturé un roi pour le manger. Celui-ci, fort peu courageux, suggéra au monstre de manger un enfant à sa place et lui proposa sa fille. Quelle horreur ! Mais la princesse n’avait pas sa langue dans sa poche, et de plus était intelligente et déterminée à ne pas se laisser faire, … Une version revisitée de la Belle et la Bête, pleine d’impertinences et d’humour, noir, avec un monstre qui est plus ridicule que terrifiant, d’autant que le dessinateur est Pef (et la princesse Lucile a un certain air de famille avec le prince de Motordu). Les illustrations sont excellentes, mais le texte lu sans les images est aussi à lui seul de très bonne qualité. Un livre que les enfants apprécient beaucoup. Le seul bémol c'est qu'après ils se prennent facilement pour la princesse Lucile pendant un bon petit moment ! Et c'est au tour des adultes de supporter les poils !.

Un livre que j’ai offert à mon fils il y a bien longtemps, et qu’il avait adoré ! Beaucoup d’humour, une histoire faite pour faire sourire petits et grands. Les enfants sont heureux de se voir indispensables à la vie !

Les dessins de Pef illustrent bien le propos.

Retrouver ce livre m’a fait remonter en mémoire de bons moments !

Qui n'a pas rêvé un jour de posséder quelque pouvoir magique ? Emilie, sans le savoir, va bientôt être l'élue à qui ce pouvoir sera donné. Nul besoin de baguette magique, non, Emilie fait plus original ; elle possède un crayon magique. Il suffit de tracer un dessin sur le papier pour que celui-ci prenne forme instantanément sous ses yeux. Et là voilà partie pour une jolie aventure en plein Moyen-Âge.



La simplicité d'écriture de ce court roman jeunesse ainsi que sa fraîcheur et son originalité le désigne comme l'un des premiers livres à offrir à un lecteur débutant. Il lui permettra d'apprécier tout ce que l'imagination doit à la littérature et vice-versa.

Ce livre m'a été offert lorsque j'étais enfant, dans sa première version, un album illustré. Je l'ai lu des années plus tard et je l'ai adoré. En effet il regroupe deux thèmes qui plaisent beaucoup aux enfants: la magie et le moyen-âge:

Emilie est une fillette passionnée par le moyen-âge. Un jour en rentrant de l'école elle trouve un crayon, mais pas n'importe quel crayon: un crayon magique! Tout ce qu'on dessine avec devient réel. Après un gouter bien mérité, Emilie entreprend de lui expliquer ce qu'est le moyen-âge, et pour les explications, rien ne vaut un bon dessin... c'est le début d'une aventure merveilleuse, mais Emilie pourra-t-elle regagner sa chambre?

À partir de 8-9 ans.

Horreur, Henriette Bichonnier, fait fort, très fort, pour effrayer nos chers bambins et les dégoûter de la lecture, elle met en scène un monstre, " il était laid avec des pieds ridicules" mais surtout il était poilu.

Çà ressemble à qui un mec poilu ?

Nous les hommes on pouvait encore lui pardonner, à Henriette, sa caricature !

Mais de surcroît, le roi, le noble personnage de cette fable, livre sa fille, à ce monstre !

Ce livre là, cache semble t-il une pointe de féminisme. Henriette nous aurait mené en bateau, elle adorerait les hommes poilus ?

Henriette poursuit, Lucile la fille du Roi est hardie, malicieuse, déterminée, intelligente.

Elle lui tire même les poils ! Et la colère du monstre gronde, gronde …

Et bien sûr, elle réussira à terrasser le monstre. Le roi n'a plus qu'à se cacher avec sa honte.

Mais c'est étonnant tous les petits, filles ou garçons adorent ce livre.

Faut dire que,

l'histoire se décline au Féminin poil au ….

avec plein de poils partout poil au cou,

Bravo Lucile poil aux cils,

qui va découvrir ? …..... poils aux dents.

A lire avec le câlin du matin dès qu'ils savent dire NON.

Le monstre poilu n'est ni plus ni moins qu'un conte revisité : celui de la Belle et la Bête.



Attention cependant, Henriette Bichonnier adopte un point de vue humoristique. Alors ne vous attendez pas à trouver ici un langage royal ou de belles robes. Mais je vous rassure, l'humour fonctionne très bien, surtout auprès des enfants.



"- Haha ! s'écria le monstre, je vais te manger, mon petit lapin.

- Poil aux mains, dit Lucile.

- Quoi ? dit le monstre.

- Je dis "poil aux mains", parce que vous avez des poils aux mains, répondit Lucile. (Et c'était tout à fait exact. Le monstre avait bien des poils aux mains, vu qu'il avait des poils partout.) "



Vous l'aurez compris avec cette citation, l'auteure joue avec les rimes et les enfants s'amuseront encore, une fois le livre refermé, à dire "poil à ..." à chacune de vos phrases !



Les illustrations très reconnaissables de PEF sont un plaisir : un dessin expressif, de belles couleurs et beaucoup d'imagination apportent un plus indéniable à une histoire déjà attrayante. Un régal pour toute la famille !

ça sent la colle Cléopatra, la craie et les récrés,

ça sent l'estrade en bois, la gomme, le taille-crayon...

ça sent les polycopiés, le café de la salle des profs, le spectacle de fin d'année,

ça sent l'enfance, la joie de vivre, les premiers mots déchiffrés,

des générations entières de poil au dents ou même ailleurs,

les fous-rire dans les escaliers, les rangs mal alignés, les chuchotements à l'oreille,

et puis cette incrédulité sauvage encore mal assurée, ces regards flamboyants qui apprennent à compter, les punitions, les lignes à faire, les notes et les cahiers,

les détails de nos enfances enfouis ou immolés,

ça sent le bon vieux temps qui ne veut décidément pas s'envoler...

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Un ogre, une sorcière, un dragon terrorisent un village.Seul un petit bonhomme résiste, avec son tricot !

L'histoire est mignonette, avec un rythme répétitif bien comme il faut. Le petit Peloton me fait penser au vaillant petit tailleur !

Par contre niveau illustrations, je suis tombée des nues quand j'ai lu "2005" sur l'année d'édition: j'aurai plutôt dis 85 ! Le dessin, les couleurs, la typo, la mise en page...tout fait tellement 80's ! C'est assez étonnant...et pas vraiment à mon goût.

Un conte où un prince oblige ses sujets à s'enlaidir pour sauver leur tête. Mais la naissance d'un bébé va perturber ce consensus, car il n'est pas possible d'enlaidir un bébé ♥



Une jolie histoire illustrée par Pef

Comment une petite fille déjoue le plan d'un monstre vraiment poilu bien décidé à manger des gens...



Le crescendo de l'histoire et la fin explosive nous emporte dans un monde cruel et drôle où jouer à se faire peur c'est avant tout jouer ! A lire et relire, quelque soit votre nombre de poils sur le corps ;-)

Il y a quelques semaines, j'étais à la recherche de quelqu'un qui possédait le livre Gruffalo afin de faire une activité avec les jeunes de première année, mais je ne l'ai pas trouvé nul part. L'activité que je voulais faire consistait à lire l'album aux élèves en leur cachant les images afin qu'ils dessinent le monstre tel qu'ils se le représentaient à partir de la description faite du Gruffalo. L'une des enseignantes de l'école à qui j'en ai parlé m'a proposé d'utiliser Le monstre poilu à la place. Elle m'a passé le livre, et effectivement, le livre se prêtait bien à l'usage que je souhaitais en faire. En plus, l'histoire est très bonne, remplie d'humour et de rimes. La description du monstre poilu, quant à elle, ferait rire n'importe quel enfant. C'est donc encore une excellente pièce de littérature jeunesse que m'a proposé cette enseignante !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..

Que vous dire sur ce livre à part que c'est une vraie perle! Dans la littérature jeunesse, il est parfois très difficile de s'y retrouver, de savoir quoi acheter, de connaître à l'avance la qualité des contes et des albums proposés; aussi quand je tombe sur une histoire drôle, prenante, pas trop compliquée à lire, je me dis bingo! Ce livre est un des premiers que j'ai découvert dans ce genre et que j'ai lu avec plaisir avec mes petits et grands patients. Autant vous dire que beaucoup d'entre eux sont devenus fans!



Le monstre poilu vit reclus loin de tout et n'attend qu'une chose: que quelqu'un passe devant sa grotte pour qu'il puisse le manger. Seulement après bien des mésaventures, c'est Lucile, la fille du roi, qui va lui être "offerte". Mais voilà, Lucile n'est pas une petite fille comme les autres et elle a un don: celui des rimes, et croyez bien qu'elle en trouve de bien tordante! Elle a la réplique tellement facile, qu'elle rendra le monstre complètement fou.



Petits et grands trouveront leur compte dans ce conte qui nous amène vers une fin explosive et drôle à souhait. Lucile ne laisse pas de marbre et saura toucher tous les enfants, tout comme le monstre qui sans être attachant, éveille la pitié face à la déferlante créée par Lucile. Ce livre permet un moment de lecture et d'apprentissage autour des rimes. Une fois l'album refermé, il est difficile de ne pas se prêter au jeu et d'essayer de faire nos propres jeux de mots. Rimes et mimes deviennent un jeu et ouvrent l'enfant à un nouvel univers, s'il ne l'a pas encore appréhendé.



Outre l'histoire drôle et très réussie, je suis fan des illustrations de Pef. Je trouve qu'elles mettent bien en valeur l'humour dégagé et qu'elles servent l'histoire de très belle façon. L'objet livre s'avère donc super mignon et donne envie aux enfants de l'ouvrir, de le découvrir, de le feuilleter voire de le lire! Son texte simple servit par une graphie ni trop petite ni trop particulière, permet aux jeunes lecteurs de lire seuls ou accompagnés et d'ainsi pouvoir déguster ce récit. Certaines pages ont une quantité de texte importante, mais les enfants finissent souvent par l'oublier grâce à l'humour et à l'intérêt éveillé par l'histoire.



En bref, malgré le nombre de relecture, je ne me lasse pas de cette histoire et j'anticipe chaque passage avec plaisir. Cet album fait partie de mes récits fétiches que j'aime faire découvrir aux enfants et qui permet des échanges constructifs et très intéressants. A découvrir de toute urgence!

Ça pourrait faire peur un monstre poilu, tapi dans une caverne sombre et humide et dont le rêve est de manger quelqu'un... Sauf que là, le monstre est plus ridicule que terrifiant et qu'il va croiser la route d'une petite fille qui va mettre un terme à ses projets avec une drôle d'arme.

Une introduction à l'humour noir et une pincée d'impertinence pour un moment de complicité à partager avec les enfants!

Ce livre était super car il était plein d’aventures. j’ai aimé Émile et son crayon magique qui parlait. C ‘est super marrant. je ne connaissais pas avant. Il n’y a pas beaucoup de pages mais j’ai pris pas mal de temps a le lire. vous allez l’apprécier. car le crayon parle et que tout se que fait Émilie dessine devient réel. Un jour,elle dessine un château et le château est apparue. Elle a été voir l'intérieur et il lui arrive plein d’aventures avec Messire Robert, guillaume son fils…..

n sortant de l'école, Emilie, 8 ans, trouve un crayon magique. Il parle et tout ce qu'il dessine devient réel ! Comme Emilie se passionne pour le Moyen-Age (tournois, châteaux-forts, seigneurs, chevaliers, bouffons et ménestrels), la voilà bientôt plongée en plein Moyen-Age dans le fief de Robert de Franche-Comté. Tout paraît si beau, si passionnant au début ! Puis, elle se retrouve totalement impliquée dans la querelle qui oppose le baron Anselme et le seigneur Robert. Une aventure trépidante, où elle doit affronter tous les dangers et faire preuve de la plus grande astuce, commence.



Un magnifique voyage dans le temps pour découvrir ou redécouvrir la vie et les coutumes dans un château médiéval.




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Il était une fois, au fond d'une sombre forêt, un monstre qui, en plus d'être poilu (vi, ça on s'en doutait un peu, faut bien le dire...), était aussi moche, ridicule (genre des bras énormes et des toutes petites jambes, tu parles si c'est pratique), et rêvait de manger des gens. Sauf que pas de bol, au fond de la sombre forêt, ben des gens il en passe pas souvent ma bonne dame.



Et puis re-pas de bol, le jour où notre monstre a enfin l'occasion de se faire un bon petit gueuleton, il faut que ce soit avec la princesse Lucile, un petite fille maline et délurée (sans doute une copine de la Princesse Finemouche tiens) qui va bien vite le faire tourner en bourrique.



Ce classique de la littérature jeunesse va bientôt fêter ses trente ans, rien que ça, et j'en suis toujours aussi fan comme au premier jour. Fan de l'histoire malicieuse bien-sur, des jeux sur le langage qui raviront tous les enfants, et aussi fan des illustrations bien flashy de Pef qui n'ont pas pris une ride. C'est donc avec joie et soulagement que j'ai pu constater que ma princesse perso (4 ans et demi au compteur) était également sous le charme.
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