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Citations de Hervé Giraud (88)


Un jour, un aviateur du nom de Saint-Exupéry a parlé avec des Kel Tamajeq. Il leur a expliqué qu'il lui fallait seulement deux heures pour parcourir les territoires qu'ils mettaient deux mois à traverser, ils lui ont demandé: Mais que fais-tu le reste du temps?
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On peut rire de tout, à condition que ça soit drôle.
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J'ai appris ce soir que la seule chose qui compte au moment du départ, c'est l’amour de ceux que l'on quitte.
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La nuit du désert formait une protection autour de nous et tout au long de cette soirée, comme dans d'autres avant celle-ci, nous étions la beauté, la pureté, l'origine et la fin de tout et de nous-mêmes. Nous étions uniques et essentiels. Un groupe humain aussi puissant que la plus puissante des familles. Alors que j'étais orphelin et oublié du reste du monde, ils m'avaient recueilli comme on recueille une eau rare au creux de sa main, ils m'avaient gardé, protégé et appris à survivre avec le minimum. J'avais grandi ainsi, parfois durement, mais ce soir-là, comme dans d'autres rares moments, je me sentais en sécurité. Je l'étais. Protégé par la nuit épaisse comme une muraille. Bercé et enivré par les chants, je me détachais du passé et pouvais me laisser hisser dans les brumes chaudes et insaisissables de ce qui semble être le bonheur. Si je l'ai ressenti plus particulièrement à ce moment-là, c'est par la grâce du baiser avec Nora, le contact de son corps et du mien, l'avènement de l'amour dans ma vie comme des retrouvailles avec des souvenirs disparus. Plus tard dans la nuit, assis en tailleur sur un tapis, l'épaule de Nora contre la mienne, sa main brûlante dans la mienne, sa voix, son parfum, sa quiétude, les hommes et les femmes tout autour, leur affection sincère, les chants magnifiques et le feu devant, c'était là ma vie, mon instant, une partie de mon passé et mon devenir. J'ai su que j'aimais Nora depuis les premiers jours, aussi vrai que l'on a faim ou soif, par instinct, et que je l'aimerais toujours.
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Mais le destin, c'est le vent qui pousse un bateau : on ne peut décider ni de sa force ni de sa direction, mais en jouant avec les voiles, on peut aller où on veut.
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J'aurais pu être un arbre avec des racines, je suis un homme avec des jambes, alors je me déplace.
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J'ai appris ce soir que la seule chose qui compte au moment du départ, c'est l'amour de ceux que l'on quitte.
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J'aurai appris que l'espoir, c'est ce qui apparaît quand il ne reste vraiment plus rien.
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Les Kel Tamajeq le disent, voyager dans le désert, c'est aller au cœur de l'oubli et s'égarer volontairement.
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Il faut rendre à la nature ce qu'on lui a emprunté. Apprendre d'elle pour lui restituer ensuite. Le monde nous est prêté et le désert est une école.
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Dans les fentes où scintillent ses yeux est conservée la mémoire des routes et du sable et de ce qu'il y a au-delà.
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J'aurai appris que l'espoir, c'est ce qui apparaît quand il ne reste vraiment plus rien.
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‘‘Avant de savoir ce que cela signifie d’avoir une adresse, j’apprends comment
le monde est séparé en deux : d’un côté le bien, de l’autre
le mal."
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J'aurais pu être un arbre avec des racines, je suis un homme avec des jambes, alors je me déplace.
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"le destin, c'est le vent qui pousse un bateau : on ne peu décider ni de sa force ni de sa direction, mais en jouant avec les voiles, on peut aller où on veut"
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"La notion de limite n'existe pas en langue touareg, ce sont les besoins des hommes et ceux des bêtes qui dictent tout. Quand un enfant se met à faire ce que les adultes font, c'est qu'il en a l'envie, ou la force."
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Il faut rendre à la nature ce qu'on lui a emprunté. Apprendre d'elle pour lui restituer ensuite. Le monde nous est prêté et le désert est une école"
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"confronté à l'infini et à la permanence, tout à la même durée et tout ce qui bouge est immobile ; ça doit être pour cette raison que les nomades avancent mais reviennent toujours sur leurs pas"
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"Pour survivre, même lentement, dans le monde de la soif, il faut trouver de l'eau sans jamais s'arrêter de chercher, sinon c'est la mort"
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La liberté est un leurre. La morale qu'on impose aux hommes en leur infligeant la culpabilité du péché ne les rend pas meilleurs. La crainte de l'Enfer ou de la loi ne sert qu'à les domestiquer et les mettre au service d'autres hommes.
p. 215
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