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Citations de Irene Cao (167)


Elle observe ses élèves avec satisfaction, les yeux brillants. En une fraction de seconde, ses yeux bleus deviennent plus intenses, tels deux saphirs illuminant son teint de porcelaine. Elles sont douées, ces petites !
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Les mots sont inutiles. L’idée l’excite mais elle n’a aucune envie de se mêler à cette orgie infernale : le seul homme dont elle a envie, c’est Tommaso.
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— Qu’est-ce qu’il y a, mon amour ?
Mon amour. Elle ne s’est pas encore habituée à ce qu’il l’appelle comme ça. Chaque fois, c’est un petit choc. Impossible de ne pas penser à la première fois qu’il lui a dit : « Je t’aime », à la nuit magique de leur arrivée à Lisbonne, conscients l’un et l’autre que leurs vies allaient changer pour toujours.
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Cette nouvelle vie est fantastique. Au-delà de toutes ses attentes, même. Et Lisbonne est une véritable surprise qui continue de l’étonner jour après jour. Si elle pouvait juste échapper au petit monde de Tommaso – tous ces diplomates avec leurs bonnes femmes, aussi barbants les uns que les autres –, elle signerait pour rester ici toute la vie.
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Pas de doute, Lisbonne est un enchantement, un petit miracle : quelques mois ont suffi à Linda pour se sentir à sa place, elle qui n’avait jamais voyagé ni même vécu à l’étranger si ce n’est quelques jours pour le boulot ou pour des vacances !
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Lisbonne n’est pas une ville qui vous ravit au premier regard ni un lieu chargé d’un imaginaire fort, comme Paris ou Rome : elle vous séduit au fur et à mesure, mais sans vous laisser la possibilité de lui échapper, dès le premier instant.

Depuis plusieurs mois, Linda nourrit un véritable amour pour Lisbonne. Elle aura du mal à l’oublier. Difficile d’en dire autant du comportement de Tommaso à son égard, d’ailleurs : ces derniers temps, il semble avoir pris l’habitude de l’oublier – toujours de façon discrète, sans gestes ostensibles.

Linda ne se sent pas abandonnée au sens où on l’entend couramment dans les relations de couple ; peut-être qu’elle donne trop d’importance à un seul et unique aspect de leur histoire : le fait est que c’est loin d’être l’extase côté lit, pas moyen d’expliquer pourquoi. Ces derniers jours – et ça ne lui ressemble absolument pas –, de sombres pensées lui trottent dans la tête. La voilà écrasée par une montagne de doutes. Si ça se trouve, ce n’est qu’une mauvaise passe, une parenthèse de fatigue. Seulement, ça pourrait bien être autre chose.
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Ils ne disent rien, et pourtant c’est comme s’ils se parlaient. Quelque chose qui aurait voulu dire : on aurait pu se donner plus pendant ce temps passé ensemble, et va savoir pourquoi, on ne l’a pas fait. Peut-être par peur, par timidité ou par indécision. Quoi qu’il en soit, il est trop tard. Et désormais il faut regarder vers l’avenir.
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… comment fais-tu pour contrôler une émotion qui naît profondément en toi ? C’est comme une tempête, ou un tremblement de terre : quand ça arrive, ça ne te prévient pas et surtout, tu ne peux pas l’arrêter.
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— Et toi, comment fais-tu pour toujours garder ton calme ?
— Ce n’est pas difficile. Il suffit de connaître et d’être capable de prévoir ses propres émotions... Finalement, tout est une question de mental.
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Les formes peuvent changer, mais l’âme d’un lieu reste immuable en dépit du temps.
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Quand quelqu’un sait correctement faire son métier, il n’y a rien de pire que les interférences extérieures...
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Quand je ressens l’exigence d’une piste nouvelle, différente, je me mets à chercher parmi les éléments contradictoires que je peux trouver, avant d’essayer de les fusionner en quelque chose d’harmonieux.
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Elle a transféré sur le papier une réalité imaginée qui, bientôt, elle l’espère, revêtira une forme concrète. Il aurait été trop facile de réaliser une villa ouvertement classique, avec des meubles et des objets qui se seraient limités à raconter les années fastes de la noblesse vénitienne, celle dont l’opulence permettait que l’été elle abandonne les palais sur le Grand Canal pour se réfugier dans le luxe débridé des demeures de la terre ferme. Linda a préféré suivre un autre chemin, plus difficile, mais aussi plus excitant, qui convoque des atmosphères évocatrices, mais qui ne soient pas trop explicites et banales.
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Elle croit trop en ce projet, c’est un défi plus grand qu’elle mais elle n’a qu’une chose en tête : le relever.
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J'ai encore sept minutes pour m'habiller, me maquiller, me coiffer, enfiler mes talons et traverser la ville. Mission: Impossible.
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On m'a expliqué qu'on peut (et même qu'on doit) avoir un quart d'heure de retard à ses rendez-vous. Dans une ville aussi labyrinthique et aussi chaotique que Rome, personne ne s'attend à vous voir arriver à l'heure - c'est même assez mal vu.
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Je me sens soudain déçue, abattue. je vois mes jambes couvertes de marques rouge, ma robe déchiée, mes cheveux ébourriffés. Je ne ressemble a rien, sauf a une guerrière vainccue. Mon corps et mon ame portent les tracent d'une passion impossible, d'une guerre perdue d'avance.
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À en croire la grande théorie de Gaia, nous avons toutes besoin d’être consolées chaque fois qu’on voit une fille plus mignonne que nous. Si elle me dit tout ça d’un ton aussi convaincu, c’est qu’elle n’a aucune envie que je me sente complexée par une fille comme Shakira. Ce qui prouve à quel point Gaia tient à moi.

Je décide alors de me prendre au jeu :

— Quand même, c’est fou de voir les miracles que font les maquilleurs…

— À propos de maquilleurs… Pour samedi, j’ai embauché Jessica Moro. Elle s’occupe des stars pendant la Mostra, c’est la meilleure sur le marché. Elle est juste incroyable !

Il n’en fallait pas plus pour lui rendre le sourire…

— Et puis c’est Patrick qui va s’occuper de ma coiffure.

— Tu vas être magnifique !

— Tiens, ça me fait penser, pour la robe…

Ah là là, cette robe, encore toute une histoire… Gaia a écumé je ne sais combien de boutiques de mariage avant de trouver la bonne. Même si je n’étais pas à ses côtés quand elle l’a achetée, Gaia m’a mise à contribution en m’envoyant systématiquement des MMS en direct des cabines d’essayage. Au final, elle a opté pour une Dolce & Gabbana ivoire, avec un bustier et un jupon ample et bouffant, façon XVIIIe siècle.
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Même si je désirais Leonardo de toutes mes forces, je me rends compte que jouir à nouveau ne sera pas si facile. Mon rythme cardiaque s'accélère, mon corps tressaute, mais je n'arrive pas à retrouver ce plaisir profond que j'ai perdu depuis si longtemps.
- Laisse-moi faire, Elena. Ne pense à rien...
J'essaie, mais je n'y arrive pas. Je suis bloquée, piégée à l'intérieur d'un corps et d'une âme que je ne parviens pas à faire vibrer comme je voudrais. Je garde encore un fond de douleur qui n'a jamais lâché mon coeur et qui me torture encore plus que ma jambe, une souffrance qui asphyxie mes sens et m'empêche de venir.
Tous ces amants, toutes ces aventures n'ont servi à rien, à part m'apprendre à simuler. En désespoir de cause, je me résigne à ça. Je fais semblant pour lui, pour son plaisir, pour lui offrir ce que je ne sais plus éprouver.
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Six heures et quart. Il s’apprête à partir ; moi aussi, d’ailleurs. Inutile de rester plus longtemps. J’ai assez donné pour aujourd’hui et j’en ai vraiment ma claque. Le temps d’enlever ma combinaison et de me recoiffer, je traverse la nef en essayant de marcher le plus discrètement possible, vu le bruit d’enfer que font mes sandales.

Je vois le mystérieux jeune homme marcher devant moi quand une feuille tombe soudain de son porte-documents. Je la ramasse et m’empresse de le rattraper avant qu’il ne s’en aille. Je lui donne une petite tape sur l’épaule. Il se retourne, l’air surpris.

— Excuse-moi, mais tu as perdu ça, lui dis-je en lui tendant la feuille.

— Ah, merci. Je ne m’en étais même pas aperçu, me répond-il en rougissant.

Visiblement intimidé, il se gratte la tête avant d’attraper la feuille et de la coincer sous l’élastique de sa chemise. Une fois dehors, je lui demande :

— ça fait plusieurs jours que tu viens ici, j’ai l’impression. Tu es étudiant ?

— Oui. Je suis en première année à l’Académie des beaux-arts.

Il est nerveux. Son regard ne cesse de bouger.
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